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Retour au Japon d'avant ?


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Je pense que les soldats japonais sont de bons combattants, ils ont réussi des belles choses militairement parlant avant l'arrivée des américains.

Puis leur fanatisme est un atout, les kamikaze qui n'ont pas peur de la mort, c'est une "valeur ajoutée" désolé pour le terme.

Au fait, on en est où actuellement sur le passage d'une armée d'auto-défense à une véritable armée ?

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Désolé, mais tout ça c'est des clichés, des légendes.

Les tests de sélection de la légion sont draconiens, et je n'ai pas entendu parlé des japonais comme spécialements bons, les vietnamiens oui par contre, mais c'est surtout les anciens soldats du bloc de l'Est qui sont appreciés (quand ce ne sont pas des traumatisés).

La grande majorité des japonais sont des citadins habitué à un mode de vie citadin et travaillant dans les services, ça n'en fait pas à priori de bons soldats, même pour du combat urbain.

Ils ne savent pas tirer, ils se déplacent en voiture ou en transport, mangent raffiné, et ne sont pas familier avec un environnement naturel.

Les comportemenrs fanatiques ou plutôt suicidaires sont un danger pour n'importe quelle armée, ce genre de fanatisme aveugle leur a couté tres cher, et rend les officiers et soldats promptent à désobéir, surtout quand il s'agit d'une retraite stratégique.

Ce n'est absolument pas une valeur ajouté dans ce genre de cas, l'insubordination des officiers pour satisfaire leur gloire personel est tres génante dans une armée.

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Désolé, mais tout ça c'est des clichés, des légendes.

Les tests de sélection de la légion sont draconiens, et je n'ai pas entendu parlé des japonais comme spécialements bons, les vietnamiens oui par contre, mais c'est surtout les anciens soldats du bloc de l'Est qui sont appreciés (quand ce ne sont pas des traumatisés).

La grande majorité des japonais sont des citadins habitué à un mode de vie citadin et travaillant dans les services, ça n'en fait pas à priori de bons soldats, même pour du combat urbain.

Ils ne savent pas tirer, ils se déplacent en voiture ou en transport, mangent raffiné, et ne sont pas familier avec un environnement naturel.

Les comportemenrs fanatiques ou plutôt suicidaires sont un danger pour n'importe quelle armée, ce genre de fanatisme aveugle leur a couté tres cher, et rend les officiers et soldats promptent à désobéir, surtout quand il s'agit d'une retraite stratégique.

Ce n'est absolument pas une valeur ajouté dans ce genre de cas, l'insubordination des officiers pour satisfaire leur gloire personel est tres génante dans une armée.

Bravo pour les clichés :lol: :lol:

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Les américains attendaient, et même essayaient de déclencher les fameuses charges à la baillonette qu'affectionnaient les japonais en les insultants, ça leur simplifiait le travail de les hacher à la mitrailleuse comme ça, plutôt que de devoir allé les déloger au lance flamme.

Quand aux soviétiques, la rigidité des tactiques japonaises, l'absence d'initiative des officiers impériaux et leur incapacité à s'adapter à un adversaire superieur en materiel, leur ont permis de les écraser tres facilement.

Jusqu'a présent, les japonais n'ont pas prouvé qu'ils étaient de particulierement bons soldats, peut etre de bons guerriers individuellement, et encore.

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pour une fois je suis d'accord avec Zamo :

le nippon au fond de sa jungle même pendant la IIe GM c'est un cliché : ils ont souffert autant que les Marines et c'est pas les attaques suicides nocturnes avec des kills ratio de 1 pour 100 qui me feront dire le contraire

après ils etaient tenaces ça oui en raison de leur endoctrinement et de l'encadrement politique mais de nos jour ??

je rappelle qu'ils fonctionnent en mode "auto-defense" pas expedition depuis 45.

et que l'endoctrinement au niveau des forces armées n'existe plus tel qu'il etait pendant la seconde GM (et c'est tant mieux)

le fantassin nippon c'est plus vraiment du rustique mais du GI like

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Les japonais ne sont pas des vietnamiens, il n'y a pas de jungle au Japon, ils n'y étaient pas du tout adapté, et ils souffraient encore plus en Chine du nord à cause des hivers et du climat continental, leur moral chutait tres vite au contraire de ce qu'on croit habituellement, fondamentalement les japonais n'aiment pas s'expatrier et souffrent beaucoup d'etre séparé de leur famille.

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Quand aux soviétiques, la rigidité des tactiques japonaises, l'absence d'initiative des officiers impériaux et leur incapacité à s'adapter à un adversaire superieur en materiel, leur ont permis de les écraser tres facilement.

La tactique?

Lors de ce conflit, les Russes engagèrent 1 200 000 soldats, 5500 chars, 26000 canons et 4 000 avions, le tout réparti sur trois fronts : celui de Transbaïkalie (maréchal Malinovski), le 1er front (maréchal Meretskov) et le 2e front d'Extrême-Orient (général Purkayev).

De leur coté, les Japonais pouvaient compter sur l'armée du Kouangtoung, soit 1 040 000 hommes, 1 155 chars, 5 360 canons et 1 155 avions.

De plus les Japonais n'avaient pas de canons antichars, et leurs petits chars en papier sous-armés étaient ridicules face aux T-34.

Et les Russes ont attaqués pratiquement par surprise.

Donc il faut pas pousser sur la tactique sur ce conflit russo-japonais.

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En 1939 les combats étaient plus équilibrés, et pourtant les russes ont gagné.

Il ne me semblait pas qu'ils avaient tant gagné que ça, et qu'en plus ils y avaient mis le nombre, mais je ne suis pas sur de moi sur ce coup.

De toute façon ça remonte à trop loin pour permettre un jugement.

Et je remarque que l'on se pose ce genre de question aussi sur Taïwan, Corée, etc...autant que sur le Japon, la Chine ou la Russie.

Et avant de partir sur des évaluations de valeur des tactiques/entrainement/motivation des soldats de la région, ce sont tout d'abord les armées de l'air et les Marine qui entreront en action en premier.

Et rien ne dit que les armées de Terre feront de même.

Car le Japon reste un archipel, et il faut forcément envisager un débarquement en force, d'un coté ou de l'autre, pour voir un affrontement. Et la c'est autre chose qu'avec une frontière terrestre.

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Je faisais juste remarquer que pour juger de la qualité des japonais comme soldats, on remonte au 16-17eme siecle en se referant aux guerres civiles et aux samouraïs, alors que lors du derniers affrontement japonais, à savoir la seconde guerre mondiale, les japonais n'ont pas vraiment brillé comme soldats.

En 1939 le rapport de perte était d'1 pour 10 en faveur des soviétiques, plusieurs unités japonaises ont été exterminés subissant des pertes de pres de 99%, et un vent de panique a soufflé sur tout l'état major en Mandchourie qui s'attendait à une invasion soviétique contre laquelle elle était impréparé.

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La préparation du Japon aux séismes a permis de contenir les dommages

La préparation du Japon aux séismes a permis de contenir les dommages dans le nord de l'archipel secoué jeudi par un violent séisme, qui a fissuré des immeubles, mais n'a fait miraculeusement aucun mort.

Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, le Japon subit chaque année des milliers de tremblements de terre et la population de la région de Tokyo s'attend au "Big One", un séisme majeur comme celui du Kanto en septembre 1923 qui avait fait près de 143.000 morts ou disparus dans la capitale et ses environs. 

La secousse survenue jeudi dans le nord-est de l'île principale de Honshu avait une magnitude de 6,8 sur l'échelle ouverte de Richter, ce qui dans la plupart des pays aurait fait très certainement un grand nombre de victimes.

Mais dans les deux provinces d'Aomori et d'Iwate, les plus touchées, aucun décès n'a été jusqu'ici enregistré et aucun immeuble ne s'est effondré. Le bilan officiel, mais encore provisoire, fait état de 158 blessés, dont 35 sont dans un état grave. 

"On avait eu bien plus de dégâts lors du dernier gros tremblement de terre en 1994", a déclaré Masayuki Ueno, 49 ans, interviewé dans son studio de photographie à Hachinohe, une des principales villes de la région. 

"Après ce séisme, j'ai complètement refait l'extérieur et renforcé la structure du bâtiment, avec environ 10 tonnes d'acier", a-t-il ajouté. "Je pense que beaucoup de gens dans la région ont aussi fait ce qu'il fallait pour renforcer les maisons."

En 1994, Hachinohe avait été secouée par un séisme de 7,5 sur l'échelle de Richter qui avait fait deux morts et 680 blessés dans cette seule ville. Une réplique de magnitude 6,9 avait par la suite complètement rasé 90 immeubles. 

"Les gens de la ville ont pris conscience de la nécessité de se préparer à des séismes majeurs", a commenté Muneharu Araya, directeur adjoint du bureau de prévention des désastres à Hachinohe. 

"Après le tremblement de terre de 1994, la municipalité avait également dû être reconstruite. A chaque séisme, des canalisations étaient coupées quelque part dans la ville", a-t-il dit à l'AFP. "Hachinohe a donc eu recours, pour la première fois au Japon, à des canalisations antisismiques dont les joints sont flexibles", a-t-il précisé. 

Il y a un peu plus d'un mois, un séisme de 7,2 a frappé le nord de Honshu, faisant 23 morts et disparus. 

Les habitants de la région d'Hachinohe disent qu'ils se préparaient à être à leur tour touchés par un tremblement de terre. 

"Comme on ressentait des petites secousses ces derniers temps, on pensait que quelque chose de plus gros allait se produire très bientôt", a déclaré Rieko Futatsuya, 65 ans, qui travaillait il y a encore peu comme grossiste en confiserie. "Cette fois-ci, seuls quelques ustensiles de cuisine sont tombés et plusieurs plats se sont cassés. C'est tout. "

Ryoko Iwaoka, 50 ans, qui gère une pâtisserie sur la rue principale, n'a elle aussi déploré que quelques assiettes cassées. 

"On a eu de la chance cette fois car c'est arrivé en été", a-t-elle confié. "En 1994, c'était l'hiver et il faisait très froid. L'eau avait été coupée et on n'avait pas de gaz pour nous réchauffer."

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-la-preparation-du-japon-aux-seismes-a-permis-de-contenir-les-dommages-5037.asp?1=1

Un haut dirigeant patronal réclame la chute du gouvernement

Le vice-président du syndicat patronal japonais Keizai-Doyukai, Yasuchika Hasegawa, a plaidé pour une alternance politique qui chasserait du pouvoir le Parti libéral-démocrate (PLD), seule façon selon lui de freiner "le déclin" de la deuxième économie mondiale.

"Tôt ou tard, le pouvoir absolu sombre dans la corruption absolue. Cette théorie est applicable au Parti libéral-démocrate. Ils sont bloqués. Ils sont incapables de se réformer. Il est temps de procéder à un changement de dirigeants dans l'environnement politique au Japon", a-t-il affirmé au cours d'une rencontre avec la presse étrangère à Tokyo.

"J'espère que le Japon se réveillera avant de toucher le fond. Cependant, il n'y a aucune garantie en ce sens", a averti M. Hasegawa, qui est également le PDG du premier laboratoire pharmaceutique japonais, Takeda.

Le PLD est au pouvoir au Japon sans interruption depuis sa création en 1955, à l'exception d'un intervalle de huit mois en 1993-1994. En juillet 2007, cette grande formation de droite a cependant perdu la majorité au Sénat au profit de l'opposition de centre-gauche, précipitant la chute du Premier ministre de l'époque Shinzo Abe et fragilisant son successeur Yasuo Fukuda.

Le PLD se maintient au pouvoir grâce à sa majorité à la Chambre des députés, mais l'action du gouvernement est considérablement ralentie. Les prochaines élections législatives au Japon sont prévues en principe en septembre 2009.

"La démocratie japonaise se trouve encore dans une phase de croissance et d'immaturité. Tous les pays démocratiques ont vécu des changements de majorité depuis la Seconde guerre mondiale. Le Japon est le seul qui n'ait connu aucun changement politique", a critiqué M. Hasegawa.

Le dirigeant de la Keizai-Doyukai s'exprimait à l'occasion de la présentation d'un rapport plaidant pour des réformes dans le mode de gouvernance des entreprises au Japon, pays dont "la stature économique internationale décline graduellement et dont la présence dans le monde s'affaiblit", selon le document.

La Keizai-Doyukai est la deuxième organisation patronale du Japon derrière la puissante fédération Nippon Keidanren, réputée plus conservatrice.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-un-haut-dirigeant-patronal-reclame-la-chute-du-gouvernement-5028.asp?1=1

La Chine va participer pour la première fois à l'anniversaire de Hiroshima

Un représentant du gouvernement chinois va participer pour la première fois cette année aux cérémonies marquant l'anniversaire du bombardement atomique de Hiroshima, dans l'ouest du Japon, a-t-on appris mercredi de source consulaire chinoise.

La Chine enverra à Hiroshima un diplomate basé à Osaka (ouest) pour le 63e anniversaire de la première attaque nucléaire de l'histoire le 6 août 1945.

La ville de Hiroshima invite chaque année des représentants des huit puissances nucléaires déclarées (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne, Chine, Pakistan, Inde, Corée du Nord). Mais jusqu'à présent, seuls l'Inde, le Pakistan et la Russie ont accepté l'invitation, selon un porte-parole de la mairie.

"Les citoyens de Hiroshima sont extrêmement contents d'accueillir le consul de Chine. Nous pensons qu'il s'agit d'un pas positif vers l'abolition définitive et totale des armes nucléaires", s'est-il félicité.

La bombe atomique larguée par les forces américaines sur Hiroshima avait fait environ 140.000 morts. Trois jours plus tard, une autre bombe nucléaire larguée sur Nagasaki (sud-ouest) avait fait 70.000 morts. Six jours plus tard, le 15 août 1945, le Japon capitulait, mettant fin à la Seconde guerre mondiale.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-la-chine-va-participer-pour-la-premiere-fois-a-l-anniversaire-de-hiroshima-5021.asp?1=1

Le président français Nicolas Sarkozy reste une énigme pour les Japonais

Depuis son arrivée au pouvoir en France il y a 14 mois, Nicolas Sarkozy n'a toujours pas fait de visite officielle au Japon et les Japonais, habitués à être chouchoutés par l'ancien président Jacques Chirac, ne cachent pas leur perplexité à l'égard du nouveau chef de l'Etat.

"Mais pourquoi ne nous aime-t-il pas?" Cette question revient régulièrement ces dernières semaines dans les conversations entre Japonais et Français, sur fond de rumeurs amplifiées par le récent sommet du G8 qui s'est tenu la semaine dernière à Toyako, dans le nord du Japon. 

"Il n'y a aucun problème entre la France et le Japon. Le président Sarkozy a prévu de faire une visite dans ce pays dans le courant de l'année 2009", assure l'ambassadeur de France à Tokyo, Philippe Faure. 

Il rappelle qu'une dizaine de ministres français, dont le Premier ministre François Fillon, sont venus au Japon depuis le début de l'année 2008 qui marque le 150e anniversaire des relations diplomatiques et du traité d'amitié franco-japonais.

Selon le journal Asahi Shimbun, M. Sarkozy, qui a déjà reporté une visite officielle au Japon initialement envisagée pour début juillet, a annulé une rencontre bilatérale avec le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda, en marge du G8, une information non confirmée officiellement. 

"Cette rencontre n'était pas prévue sur l'agenda du président", affirme l'ambassadeur. 

A propos du report de la visite, M. Faure explique que "le G8 commençant à midi le lundi 7 juillet, il n'y avait matériellement pas la possibilité de faire une visite sérieuse à cette occasion". "Comment aurait été apprécié un déplacement officiel limité à un dimanche. En outre, l'empereur du Japon ne reçoit pas en audience le dimanche", ajoute-t-il. 

Les Japonais ont malgré tout l'impression qu'après avoir été courtisés du temps de l'ancien président Chirac, amoureux du Japon, ils ont perdu de leur attrait aux yeux du nouveau chef de l'Etat français, dont les propos ironiques sur le sumo -- "un combat de types obèses aux chignons gominés" -- sont encore dans les mémoires. 

"Chirac était un ami des Japonais. Il y avait à l'époque une relation privilégiée entre la France et le Japon", se souvient Yasushi Gunji, journaliste japonais qui a passé plusieurs années à Paris, auteur du livre "La France de Chirac".

"Avec M. Sarkozy, pour l'instant on s'interroge, on est sur nos gardes. Les Japonais ont aussi été déçus de ne pas voir Carla Bruni au G8", ajoute-t-il. 

L'épouse du président a annulé à la dernière minute sa venue, en raison de la promotion de son nouvel album de chansons, au grand dam des officiels et des médias japonais qui comptaient beaucoup sur sa présence pour illuminer le sommet des pays industrialisés. 

A Paris, on indique de source bien informée que Carla Bruni-Sarkozy a adressé une lettre à l'épouse du Premier ministre Fukuda pour exprimer ses "regrets de ne pas pouvoir venir au Japon, un pays qu'elle aime beaucoup".

Valérie Niquet, directeur du Centre Asie à l'Ifri (Institut français des relations internationales), estime qu'il y a surtout dans la politique actuelle de la France "un problème de cohérence et d'intérêt pour l'Asie de manière générale". 

"C'est paradoxal, car le Livre blanc de la Défense qui vient d'être publié en France met en avant l'Asie comme une des sources principales de déstabilisation et de risques en matière de terrorisme, de missiles, de nucléaire", relève-t-elle. 

"Le seul intérêt qui semble dominer, c'est l'intérêt commercial (..) les annonces de contrats très importants, comme lors des voyages en Chine ou en Inde", poursuit-elle. "Alors évidemment, à ce niveau-là, le Japon ne fait pas le poids car c'est très difficile de revenir de Tokyo avec des ventes record d'Airbus".

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-president-francais-nicolas-sarkozy-reste-une-enigme-pour-les-japonais-4993.asp?1=1

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Japon : chute de 88,9 % de l'excédent commercial

L'excédent commercial du Japon a chuté de 88,9 % en juin sur un an, à 138,63 milliards de yens (820 millions d'euros), contre 1 245,95 milliards en juin 2007. Il s'agit de sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Les exportations ont diminué de 1,7 % sur un an pour la première fois depuis 2003, en raison du ralentissement de la demande aux Etats-Unis et des cours élevés du yen face au dollar, a annoncé jeudi 24 juillet le ministère des finances.

"La chute des exportations, notamment celles de voitures, est largement due aux ralentissements économiques aux Etats-Unis et en Europe, qui sont des facteurs très négatifs", a commenté Keiji Kanda, économiste à l'institut de recherche Daiwa. Dans le même temps, les importations ont augmenté de 16,2 %, stimulées par le pétrole. Sur l'ensemble du premier semestre 2008, l'excédent commercial du Japon s'affiche en baisse de 42,1 %, les exportations en hausse de 3,9 % et les importations en hausse de 10,5 %, a précisé le ministère des finances.

"DES CHIFFRES CHOQUANTS"

Les derniers chiffres du commerce extérieur japonais "sont très choquants", a estimé Kyohei Morita, économiste en chef pour le Japon chez Barclays Capital, dans des déclarations à Dow Jones Newswires. "Ils montrent que les exportations et les investissements en capital sont en train de perdre leur souffle en tant que principaux moteurs de la croissance économique." L'économie japonaise a connu au premier trimestre 2008 une croissance beaucoup plus robuste que prévu (+ 1,0 % par rapport au trimestre précédent et + 4,0 % en rythme annuel), mais la plupart des économistes prédisent un passage à vide dans les prochains mois.

Source :

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/07/24/japon-chute-de-88-9-de-l-excedent-commercial_1076898_3234.html

Le navire de guerre japonais quitte la Chine

ZHANJIANG (Guangdong), 28 juin (Xinhua) -- Le destroyer " Sazanami" des Forces navales d'autodéfense japonaises a quitté  samedi matin la ville portuaire de Zhanjiang (sud), après une  visite de cinq jours en Chine. 

    Le destroyer "Sazanami", avec à son bord 240 membres d'équipage, est le premier navire de guerre japonais à se rendre en Chine  depuis la Seconde Guerre mondiale. 

    Une cérémonie d'adieu s'est tenue samedi matin au port de  Zhanjiang, avant le départ du navire japonais. 

    Venu d'Hiroshima, le destroyer "Sazanami", avec un tonnage  standard de 4 650 t, a effectué cette visite suite à celle du  destroyer lance-missiles chinois "Shenzhen" au Japon fin 2007. 

    A l'arrivée du navire mardi dernier à Zhanjiang, la marine  chinoise avait organisé une réception en l'honneur des invités  japonais.

Source :

http://www.french.xinhuanet.com/french/2008-06/28/content_659854.htm

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88.9%? MAIS C'EST ENOOOORME! :O Je veux bine qu'il y ait un ralentissement de l'export et un court du brût qui flambe mais quand même...

Les économies "matures" entre en récession il va bien falloir s'y faire, d'autant que les US bataille désespérément sur la monnaie emmenant tout le monde dans leur merde.

Il est probable que les effet de la "crise du crédit" ne fasse que commencer et que le transfert a "l'economie réel" hors US se distille des mois encore.

Pour le Japon il est pris en tenaille a cause de sa forte dépense en matière première dont les prix on monté - comme une sorte de monnaie non fiduciaire de refuge - et la baisse de la consommation de ses clients traditionnels, "riches" américains et européens. Résultat se balance commerciale devient presque nulle et risque de s'inverser a court terme.

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Approfondissement de la coopération Vietnam-Japon

Le président de la République, Nguyên Minh Triêt, a proposé que le Vietnam et le Japon "renforcent les visites à différents niveaux".

Il a aussi souhaité que le gouvernement japonais continue d'accorder une assistance au Vietnam "en matière d'éducation et de formation".

En recevant, le 25 juillet à Hanoi, le ministre japonais des Affaires étrangères (AE), Komura Masahiko, Nguyên Minh Triêt a proposé que les 2 gouvernements mettent en oeuvre les grands projets au Vietnam, signés par les 2 Premiers ministres.

De son côté, le diplomate japonais a affirmé que le Japon est conscient de l'importance des 3 grands projets signés entre parties, tout en soulignant que son pays continuera d'assister le Vietnam à travers des projets financés par des aides publiques au développement.

Dans la même journée, le vice-Premier ministre et ministre des AE, Pham Gia Khiêm, et le ministre Komura Masahiko ont co-présidé la 2e réunion de la Commission de coopération Vietnam-Japon.

Les 2 parties ont affirmé leur détermination d'établir une relation de partenariat économique intégral dans l'intérêt des 2 peuples ainsi que pour le développement et la prospérité en Asie. Elles ont émis le souhait de terminer au plus tôt leurs négociations sur l'Accord de coopération économique Vietnam-Japon (VJEPA), dont la signature sera une réelle avancée dans la création d'un partenariat stratégique.

Pham Gia Khiêm a proposé au Japon de renforcer la coopération et de participer activement à la mise en oeuvre des grands projets nationaux, telles que l'autoroute Nord-Sud, la voie ferrée à grande vitesse Nord-Sud et la zone high-tech de Hoà Lac, outre plusieurs projets de développement urbains à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville. Vietnamiens et Japonais ont échangé leurs opinions sur plusieurs points, notamment l'énergie, les ressources humaines, les changements climatiques, les coopérations dans le cadre de la sub-région du Mékong élargie.

Pham Gia Khiêm et Komura Masahiko ont également discuté des relations bilatérales et de questions internationales d'intérêt commun, ainsi que de la coopération et des échanges entre les 2 ministères des AE. À cette occasion, Komura Masahiko et le vice-Premier ministre et ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyên Thiên Nhân, ont signé une note diplomatique sur un projet de bourses d'études pour le développement de ressources humaines.

Source :

http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?xt=xt33&page=newsdetail&newsid=44219

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Le Japon devrait mettre fin à sa mission en Irak d'ici la fin de l'année

Le Japon envisage de mettre fin à sa mission militaire en Irak d'ici la fin de l'année, en raison de son impopularité dans l'archipel, a rapporté le quotidien Sankei Shimbun.

Cette décision, si elle était confirmée, mettrait un terme à la dernière contribution militaire japonaise au conflit en Irak, décrétée par l'ancien Premier ministre Junichiro Koizumi, en contradiction avec les principes pacifistes du Japon.

Le quotidien conservateur, qui ne révèle pas l'identité de ses sources, affirme que le gouvernement et des responsables de la coalition au pouvoir sont convenus de mettre fin à la mission de l'armée de l'air japonaise basée au Koweit d'ici la fin de l'année.

La mission, qui consiste à acheminer à partir du Koweit des marchandises et du personnel en Irak, pour le compte de l'ONU et de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, doit normalement se terminer en juillet 2009.

Le ministre japonais de la Défense, Shigeru Ishiba, a démenti cette information. "Il n'y a rien de tel", a-t-il dit aux journalistes qui l'interrogeaient à propos de l'article du Sankei Shimbun.

En novembre 2007, le Sénat japonais, dominé par l'opposition, avait voté une loi mettant fin à cette mission, mais le texte avait ensuite été rejeté par les députés acquis à la majorité.

L'opposition, dont la principale force est le Parti démocrate du Japon (PDJ), reproche au gouvernement du Premier ministre Yasuo Fukuda de suivre aveuglément la stratégie américaine en Irak et en Afghanistan.

En avril dernier, un tribunal japonais, saisi par un collectif de plus d'un millier de citoyens, a jugé cette mission aérienne contraire à la Constitution pacifiste du pays.

Rompant avec la tradition pacifiste du Japon, Junichiro Koizumi (2001-2006), proche allié du président George W. Bush, avait accepté, pour la première fois depuis la fin de la 2e guerre mondiale, d'envoyer des soldats en Irak pour une mission de reconstruction.

M. Koizumi avait rappelé ce contingent en 2006, mais avait maintenu la mission aérienne.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-devrait-mettre-fin-a-sa-mission-en-irak-d-ici-la-fin-de-l-annee-5050.asp?1=1

Le taux de chômage augmente à 4,1% en juin

Le taux de chômage au Japon a augmenté à 4,1% en juin après être resté stable à 4,0% au cours des deux mois précédents, a annoncé le ministère des Affaires intérieures.

Les économistes s'attendaient en moyenne à ce qu'il reste inchangé à 4,0%, selon un sondage réalisé par le quotidien Nikkei auprès de 24 d'entre eux.

Le nombre de chômeurs a bondi de 10% en juin par rapport au même mois de l'année précédente, à 2,65 millions, pour une population active en repli de 0,3% à 67,16 millions d'individus, a précisé le ministère dans un communiqué.

Le taux de chômage chez les hommes est resté stable à 4,2%, mais celui chez les femmes a progressé de trois dixièmes de point à 4,0%.

Le nombre de personnes employées a nettement diminué en juin dans l'agriculture (-5,2% sur un an), l'hôtellerie et restauration (-4,6%), les transports (-4,5%) et les industries manufacturières (-2,1%). Il est en revanche resté stable dans le commerce de gros et de détail.

Fin juin, on comptait au Japon 91 offres d'emplois pour 100 demandes, contre 92 offres fin mai, a indiqué le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales dans un communiqué séparé. C'est le troisième mois d'affilée que les offres d'emploi sont moins nombreuses que les demandes.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-taux-de-chomage-augmente-a--en-juin-5048.asp?1=1

Le Japon va lutter pour protéger ses produits agricoles

Le gouvernement japonais a fait savoir lundi qu'il lutterait pour maintenir, dans l'accord final à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le quota le plus élevé possible de produits agricoles "sensibles" pouvant être protégés par des droits de douane dissuasifs.

L'accord actuellement en préparation à l'OMC à Genève prévoit que les pays développés pourront définir 4% de produits "sensibles" sur le total de leurs importations, sur lesquels des droits de douane élevés pourront être maintenus.

A l'origine, Tokyo souhaitait que cette proportion soit de 10%, mais la délégation japonaise à Genève a accepté de descendre jusqu'à 8%.

"Nous voulons que le niveau de 8% soit maintenu", a déclaré lundi aux journalistes le porte-parole du gouvernement japonais, Nobutaka Machimura.

"Ce sera la principale préoccupation du Japon. Nous ferons tout pour camper sur cette position", a-t-il ajouté.

Des responsables de syndicats agricoles japonais ont par ailleurs exhorté le gouvernement à maintenir les barrières douanières qui protègent de nombreux produits agricoles nippons, notamment le riz, contre la concurrence étrangère.

"Nous voulons que les négociateurs du gouvernement défendent notre position initiale à n'importe quel prix", a affirmé Morio Okada, un responsable du syndicat des fermiers de la préfecture de Chiba, à l'est de Tokyo.

"La plupart de ce qui est produit dans la préfecture de Chiba est actuellement protégé contre les réduction de droits de douane. Si un accord est signé pour diminuer le nombre de ces produits protégés, l'impact sera significatif pour nous", a-t-il expliqué.

Le gouvernement doit "défendre sa position originale jusqu'à la mort", a plaidé pour sa part un responsable du syndicat des fermiers de la préfecture de Gunma, au nord-ouest de Tokyo.

Les agriculteurs sont traditionnellement choyés par le pouvoir au Japon car ils constituent un des viviers traditionnels de voix pour le Parti libéral-démocrate (PLD), la formation de droite qui gouverne le pays pratiquement sans interruption depuis le milieu des années cinquante.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-japon-va-lutter-pour-proteger-ses-produits-agricoles-5044.asp?1=1

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Le fiasco à l'OMC fait sauter de joie les agriculteurs japonais

Le Japon a officiellement déploré mercredi l'échec des négociations de Genève sur la libéralisation du commerce mondial, mais les agriculteurs ont au contraire applaudi ce fiasco grâce auquel ils resteront protégés face à la concurrence étrangère.

Les négociations dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) se sont achevées mardi, après neuf jours, sur un constat d'échec, faute d'accord entre pays riches et certains pays en développement sur l'agriculture.

"C'est extrêmement regrettable", a commenté le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda, tandis que son ministre de l'Economie Akira Amari, chef de la délégation japonaise à Genève, parlait d'"énorme revers".

"Nous sommes soulagés, et même enchantés, de l'échec des négociations", s'est au contraire félicité Yoshiyuki Kiri, un responsable des coopératives agricoles de la préfecture de Kagoshima, dans le sud de l'archipel.

La perspective d'un accord mondial sur la libéralisation des échanges se heurtait à de vives résistances dans les milieux agricoles et politiques au Japon. Le gouvernement aurait alors été forcé de réduire les droits de douane exorbitants qu'il impose à l'importation de nombreux produits alimentaires, notamment le riz, pour protéger ses paysans de la concurrence étrangère.

Les agriculteurs sont traditionnellement choyés par le pouvoir au Japon car ils constituent l'un des viviers traditionnels de voix pour le Parti libéral-démocrate (PLD), la formation de droite qui gouverne le pays pratiquement sans interruption depuis le milieu des années cinquante.

En complète contradiction avec la ligne officielle de Tokyo, le ministre de la Justice Kunio Hatoyama n'hésitait pas à proclamer mardi soir, peu avant l'annonce de l'échec des négociations, qu'un accord à l'OMC "pourrait amener le peuple japonais à mourir de faim d'ici vingt ou trente ans".

Le Japon importe 60% des aliments qu'il consomme. Les adversaires du libre-échange estiment qu'un accord à l'OMC aurait décimé l'agriculture japonaise, qui serait incapable de lutter contre la concurrence étrangère sans les barrières douanières actuelles, et que le degré d'autonomie alimentaire du Japon chuterait, en conséquence, encore plus bas.

"Ce qui était en discussion lors de ces négociations était vraiment injuste. L'agriculture est un sujet plus sérieux que le principe du libre échange. C'est la fondation même de notre communauté", a affirmé M. Kiri, le responsable des coopératives agricoles de Kagoshima.

Akira Banzai, président du syndicat des coopératives agricoles de la préfecture de Niigata, une région rizicole sur les rivages de la mer du Japon, s'est déclaré "reconnaissant envers le gouvernement car il a compris notre

position". Selon son interprétation, l'Etat japonais a jugé "qu'un désaccord vaut mieux qu'un mauvais accord qui nous aurait décimés et aurait signifié l'arrêt de la production agricole nationale".

D'autres responsables agricoles se montraient plus prudents.

"C'est un soulagement, mais ce n'est que temporaire. Nous continuerons à être angoissés par la future libéralisation du commerce", a reconnu Keiji Takada, responsable d'une coopérative agricole de l'île septentrionale de Hokkaido, une région productrice de pommes de terre et de produits laitiers, des denrées également protégées par des droits de douane dissuasifs.

A Genève, le directeur général de l'OMC Pascal Lamy a déclaré à la télévision publique japonaise NHK que "le Japon doit ouvrir son agriculture".

"C'est très difficile pour des raisons politiques, à cause des traditions et à cause des affinités politiques et du système électoral. Mais cela devra arriver", a-t-il affirmé.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-le-fiasco-a-l-omc-fait-sauter-de-joie-les-agriculteurs-japonais-5066.asp?1=1

Démission du gouvernement japonais avant un remaniement

Le gouvernement japonais du Premier ministre Yasuo Fukuda a démissionné vendredi, quelques heures avant l'annonce d'une nouvelle équipe gouvernementale.

M. Fukuda a convoqué ses ministres pour une brève réunion à l'issue de laquelle ils ont chacun présenté une lettre de démission, a dit le porte-parole du gouvernement, Nobutaka Machimura.

M. Fukuda a remercié ses ministres pour leur travail, notamment dans l'organisation des sommets du G8 en juillet et des dirigeants africains en mai, a ajouté M. Machimura.

Le porte-parole a indiqué que le nouveau gouvernement sera connu vers 18h00 (09h00 GMT) et que le Premier ministre fera une conférence de presse vers 21h00 (12h00 GMT).

M. Fukuda, qui joue son va-tout pour tenter de redresser la barre dans les sondages, gouvernait depuis sa nomination en septembre 2007 avec une équipe de 17 ministres dont 15 avaient été nommés par son prédécesseur, Shinzo Abe, avant qu'il ne démissionne.

Quelques noms du futur gouvernement ont déjà commencé à filtrer dans les médias japonais.

L'actuel porte-parole, Nobutaka Machimura, qui en tant que secrétaire général du gouvernement occupe le deuxième rang juste après le Premier ministre, devrait conserver son poste, tout comme le ministre japonais des Affaires étrangères, Masahiko Komura, partisan comme M. Fukuda d'une amélioration des relations avec la Chine.

Bunmei Ibuki, 70 ans, actuel secrétaire général du Parti libéral-démocrate (PLD), la formation de droite au pouvoir au Japon, prendrait le portefeuille des Finances.

Le ministère de la Politique économique et budgétaire, un autre poste économique clé au sein du gouvernement, reviendrait à un autre vétéran de la politique japonaise et libéral convaincu, Kaoru Yosano.

M. Yosano, 69 ans, avait déjà occupé ce ministère de 2005 à 2006, sous le Premier ministre libéral Junichiro Koizumi.

Enfin, le poste stratégique de secrétaire général du PLD, numéro deux du parti après le Premier ministre, a été confié à Taro Aso, ancien ministre des Affaires étrangères et rival de M. Fukuda dans la course au poste de chef du gouvernement.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-demission-du-gouvernement-japonais-avant-un-remaniement-5078.asp?1=1

Fukuda joue sa dernière carte avec un gouvernement remanié

Le Premier ministre japonais Yasuo Fukuda s'est entouré vendredi d'un nouveau gouvernement dans un ultime effort pour tenter de redresser une cote de popularité en chute libre.

Il a toutefois dû céder aux pressions au sein de son parti pour nommer son rival, le populaire Taro Aso, au poste stratégique de secrétaire général du Parti libéral démocrate (PLD), la grande formation de la droite conservatrice qui dirige le Japon depuis plus de 50 ans.

Sur 17 ministres, 13 font leur entrée dans le nouveau cabinet, dont deux femmes.

M. Fukuda a toutefois conservé son porte-parole et numéro deux du gouvernement, Nobutaka Machimura, et son ministre des Affaires étrangères, Masahiko Komura.

Les deux autres ministres confirmés dans leurs fonctions sont le ministre de la Santé, du Travail et de la Sécurité sociale, Yoichi Masuzoe, et le ministre de l'Intérieur et des Télécommunications, Hiroya Masuda.

En revanche, le Premier ministre a donné le signal d'un changement de stratégie économique en nommant des libéraux réformateurs, dont certains sont partisans d'une hausse de la taxation, aux postes-clés économiques.

Bunmei Ibuki, un ancien haut fonctionnaire de 70 ans qui était jusqu'à présent numéro deux du PLD, est nommé ministre des Finances en remplacement de Fukushiro Nukaga.

Kaoru Yosano, un libéral de 69 ans qui milite inlassablement pour une hausse de la taxe sur la consommation afin de renflouer les caisses de l'Etat, remplace Mme Hiroko Ota au ministère de la Politique économique et budgétaire.

MM. Ibuki et Yosano ont tous deux la réputation d'être partisans d'une politique d'austérité.

Le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti) a été attribué à Toshihiro Nikai, 69 ans, qui avait déjà exercé ces fonctions sous le Premier ministre libéral Junichiro Koizumi.

Le ministère de la Défense, qui a été marqué ces derniers mois par une succession de scandales, a lui été confié à un nouveau venu de 47 ans, Yoshimasa Hayashi, diplômé de Harvard, en remplacement de Shigeru Ishiba.

Depuis sa nomination fin septembre 2007, M. Fukuda gouvernait avec une équipe de 17 ministres, dont 15 avaient été nommés par son prédécesseur, Shinzo Abe, peu de temps avant sa démission.

Au cours des dix mois écoulés, la cote de popularité du Premier ministre n'a cessé de chuter, en raison principalement d'un nouveau plan de couverture médicale, très critiqué, qui va entraîner une hausse des cotisations pour beaucoup de personnes âgées, dont le nombre est en constante augmentation au Japon.

Contrairement à ce qu'espérait M. Fukuda, le bon déroulement du sommet des pays membres du G8 début juillet dans le nord du Japon n'a pas produit le sursaut espéré et les derniers sondages continuent de plafonner au-dessous de la barre des 30% de satisfaits.

Devant son incapacité à redresser la tendance, des voix se sont élevées au sein du PLD, mais aussi du New Komeito, petit parti membre de la coalition gouvernementale, pour réclamer le remplacement de M. Fukuda ou des élections législatives anticipées.

M. Fukuda, politicien chevronné de 72 ans dont le père a lui-même été Premier ministre, a jusqu'ici résisté aux demandes de l'opposition de dissoudre le Parlement avant la date prévue des élections en septembre 2009.

La désignation de M. Aso, 68 ans, au poste de secrétaire général, considéré comme un tremplin pour accéder à la charge suprême de Premier ministre, laisse penser que l'après-Fukuda a déjà été réglé par les factions du PLD.

M. Aso, passionné de manga, a déjà échoué à trois reprises dans la course à la présidence du PLD, étape obligée pour devenir chef du gouvernement, mais ne fait pas mystère de son ambition de tenter à nouveau sa chance.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-fukuda-joue-sa-derniere-carte-avec-un-gouvernement-remanie-5081.asp?1=1

Tokyo juge "inappropriée" la visite du PM sud-coréen sur des îles contestées

Le gouvernement japonais a estimé que la visite mardi du Premier ministre sud-coréen sur un groupe d'îles revendiquées par les deux pays était "inappropriée".

Au cours de cette visite exceptionnelle, Han Seung-Soo, accompagné de deux autres ministres, a rencontré le contingent de policiers sud-coréens présents sur les îles Dokdo -- appelées Takeshima au Japon -- et dévoilé un monument proclamant que "Les Dokdo appartiennent au territoire sud-coréen".

"Je pense que cette façon de faire était inappropriée", a dit le porte-parole du gouvernement japonais Nobutaka Machimura, en réponse aux questions des journalistes. Le gouvernement sud-coréen a rappelé à la mi-juillet son ambassadeur à Tokyo et a protesté officiellement après que le ministère japonais de l'Education eut donné pour instruction aux enseignants des lycées d'inclure au programme la revendication par le Japon de la souveraineté sur ces îles situées à mi-distance des deux pays.

Cet archipel, baptisé Rochers Liancourt après sa découverte au milieu du 19e siècle par un navire baleinier français du même nom, est connu au Japon sous le nom d'îles Takeshima ("îles des bambous"), et en Corée sous le nom d'îles Dokdo ("îles solitaires").

La Corée du Sud a également confirmé qu'elle allait mener deux exercices militaires à proximité de ces îles, le premier devant débuter mercredi, selon le ministère de la Défense.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-tokyo-juge-inappropriee-la-visite-du-pm-sud-coreen-sur-des-iles-contestees-5055.asp?1=1

Washington rétablit le statut d'îlots au coeur d'une querelle Tokyo/Séoul

Les Etats-Unis ont décidé de rétablir, dans leur base de données géographiques, le statut d'un archipel de petites îles --revendiquées à la fois par le Japon et la Corée du Sud-- en tant que territoire sud-coréen, a annoncé mercredi le président George W. Bush.

En raison d'une dispute des deux pays voisins, le Bureau des noms géographiques, une organisation gouvernementale américaine, avait récemment changé la classification de l'archipel de territoire sud-coréen à territoire à "souveraineté non désignée".

Le Premier ministre sud-coréen Han Seung-Soo avait protesté, qualifiant cette décision de "très regrettable", tandis que, selon des responsables à Séoul, le président Lee Myung-Bak, qui doit recevoir M. Bush la semaine prochaine, s'est dit "indigné".

"Concernant la base de données, j'ai demandé à (la secrétaire d'Etat Condoleezza) Rice de la reconsidérer" et elle "sera rétablie comme elle était précédemment", a déclaré M. Bush à des médias asiatiques.

Dennis Wilder, directeur pour les affaires asiatiques au Conseil de sécurité nationale, a indiqué à la presse que Séoul avait contacté Washington "à un très haut niveau" et demandé un changement dans la classification de cette archipel d'îlots rocheux et dénudé, appelé Dokdo en Corée du Sud et Takeshima au Japon.

"Nous regrettons que ce changement de désignation ait été perçu par les Sud-Coréens comme un quelconque changement de notre politique", a-t-il dit.

"Nous ne prenons pas position dans la querelle sur ce territoire, nous pensons que la Corée du Sud et le Japon doivent oeuvrer diplomatiquement pour résoudre cette question" qui est la leur, a-t-il ajouté.

M. Wilder a cependant dit qu'il "doutait vraiment" que cette querelle et celle sur les importations de boeuf américain n'"assombrissent" la visite de M. Bush à Séoul.

M. Bush se rend en Corée du Sud et en Thaïlande avant d'assister à l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin le 8 août.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-washington-retablit-le-statut-d-ilots-au-coeur-d-une-querelle-tokyo-seoul-5068.asp?1=1

Le consulat du Japon à New Delhi fermé à la suite de menaces

La section consulaire de l'ambassade du Japon à New Delhi a été temporairement fermée, et les ressortissants japonais présents dans la capitale indienne ont reçu une mise en garde en raison d'une menace d'attentat, a indiqué jeudi l'ambassade sur son site internet.

L'ambassade a expliqué avoir reçu mercredi un courrier électronique contenant des menaces d'attentat à la bombe dans le quartier de Sarojini Nagar, où se trouve un marché très fréquenté.

"Soyez prudents et évitez de vous rendre dans des endroits publics très peuplés comme les gares, les marchés, les stations d'autobus et les institutions religieuses", a prévenu l'ambassade sur son site.

Interrogé, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a confirmé que l'ambassade avait reçu un e-mail menaçant, mais s'est refusé à divulguer des détails, et notamment de préciser si ces menaces visaient explicitement des ressortissants japonais.

Seize attentats à la bombe ont frappé samedi Ahmedabad, dans l'ouest de l'Inde, faisant 49 morts et plus de 160 blessés au lendemain d'une série d'explosions similaires à Bangalore, dans le sud du pays, qui avaient fait un mort et sept blessés.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-le-consulat-du-japon-a-new-delhi-ferme-a-la-suite-de-menaces-5071.asp?1=1

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  • 2 weeks later...

M. Fukuda ne se rendra pas au sanctuaire controversé de Yasukuni

Le premier ministre japonais Yasuo Fukuda a annoncé mardi qu'il ne visiterait pas le Sanctuaire de Yasukuni le 15 août prochain, jour de l'anniversaire de la rédition du Japon à la fin de la Seconde guerre mondiale.

L'ancien premier ministre Junichiro Koizumi avait provoqué la colère de la Chine et de la Corée du Sud lorsqu'il était en fonction en visitant ce temple shinto, dans lequel sont honorés les morts de la guerre, dont 14 criminels de guerre condamnés lors du procès de Tokyo.

M. Fukuda, interrogé sur une éventuelle visite à Yasukuni a répondu à la presse japonaise : "Référez-vous à mes actions passées".

Les visites d'hommes politiques au sanctuaire sont très controversées au Japon, et en Asie. Beaucoup y voient une nostalgie du passé militariste du Japon.

Depuis qu'il est premier ministre, M. Fukuda a plutôt joué la carte de l'apaisement dans les relations avec la Chine. Eviter de se rendre à Yasukuni fait partie de cette politique, de même que la décision de M. Fukuda d'être présent à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, vendredi 8 août à Pékin.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-m-fukuda-ne-se-rendra-pas-au-sanctuaire-controverse-de-yasukuni-5102.asp?1=1

Tokyo et Pyongyang signent un accord sur la question des enlèvements

Après plusieurs mois de suspension, les discussions sur la plus importante barrière à l'établissement de relations diplomatiques avec la Corée du Nord semblent aboutir. Nouveau rebondissement ou réelle conclusion de l'épineuse affaire des enlèvements ?

Tokyo et Pyongyang se sont mis d'accord tôt mercredi pour mettre un terme cet automne à la nouvelle enquête sur les

enlèvements des Japonais par la Corée du Nord pendant la guerre froide, principal obstacle à la normalisation des relations bilatérales, a annoncé l'agence Kyodo.

L'agence japonaise indique que l'accord est intervenu après deux jours de pourparlers entre les deux pays dans la ville de Shenyang, dans le nord-est de la Chine. Une nouvelle enquête sur le sort des Japonais enlevés par les services de

renseignement nord-coréens dans les années 1970 et 1980 sera achevée "au cours de l'automne de cette année", indique l'agence qui cite de hauts responsables des deux pays.

En contrepartie, le Japon devrait lever ses restrictions sur les contacts avec la Corée du Nord et permettre que des vols relient les 2 pays.

Au cours des derniers pourparlers en juin, le régime nord-coréen avait annoncé l'ouverture d'une nouvelle enquête sur les enlèvements de Japonais par ses services de renseignement. De son côté, le Japon avait procédé à une levée

partielle des sanctions commerciales à l'égard du Nord.

Le contentieux sur les Japonais enlevés par les services secrets nord-coréens est l'un des principaux obstacles à une normalisation entre le Japon et la Corée du Nord qui n'ont pas de relations diplomatiques.

Le gouvernement japonais affirme avoir la preuve que 17 Japonais ont été enlevés entre septembre 1977 et juillet 1983, au Japon et à l'étranger, par les services secrets nord-coréens pour former des espions à la culture japonaise et

leur apprendre la langue japonaise.

En 2002, la Corée du Nord avait reconnu en avoir enlevé 13 au total, dont cinq ont depuis été autorisés à regagner le Japon, les autres étant donnés comme morts par le régime nord-coréen.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-tokyo-et-pyongyang-signent-un-accord-sur-la-question-des-enlevements-5144.asp?1=1

Fausse-alerte d'attaque par un missile balistique sur le Japon

Le système national japonais d'alerte anti-missile a envoyé par erreur une alerte d'attaque par missile à 20 bureaux de l'administration de la préfecture d'Aichi mercredi 13 août, selon des responsables locaux.

Selon les mêmes sources, il s'agirait d'une erreur humaine.

Le message d'alerte précisait que la zone était "sujette à une attaque de missile balistique". Cette erreur était corrigée 10 minutes plus tard par un autre message said.

Source :

http://www.aujourdhuilejapon.com/informations-japon-fausse-alerte-d-attaque-par-un-missile-balistique-sur-le-japon-5154.asp?1=1

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Cher Kamarade Rochambeau, aviez-vous vu cela ?

(ça a été posté dans la partie "Photos de SNLE et de SNA", mais ce n'est peut-être pas le genre de topic que vous fréquentez ...)

Les américains viennent d'anoncer que leur sous-marins nucléaires avaient eu des fuites radioactives depuis 2006 et causés des contaminations  dans les ports Japonais (non dommageables pour la santé humaine d'après eux). Bravo ...  :-\

http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSSP3328520080807

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