Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Batellerie et engin & moyens de débarquement


Fusilier
 Share

Messages recommandés

L'EDA-R contre la piraterie.

Présent à bord du BPC pour la durée de la Mission Jeanne d’Arc 2012, l’EDA-R (Engin de Débarquement Amphibie – Rapide) n°2 a pu apporter sa contribution au succès des missions de lutte contre la piraterie, grâce à ses capacités (autodéfense, transmissions, vitesse élevée) permettant de l’employer comme capteur d’information supplémentaire. Les officiers-élèves effectuant leur stage d’application à la mer à bord du BPC Dixmude étaient au cœur de cette expérimentation, en embarquant durant la navigation de l’EDA-R.

Patrouillant à une vitesse moyenne de 20 nœuds pendant une durée pouvant atteindre 10 heures, l’EDA-R augmente sensiblement la surface de la zone « blanchie » par les bâtiments de la Marine. Sa mission est alors, comme pour les hélicoptères du groupe Jeanne d’Arc, de reporter au Dixmude, tout élément jugé suspect.

Commandés à hauteur de quatre exemplaires par la Marine, les EDA-R sont basés à Toulon, au sein de la Flottille Amphibie, unité qui assure la formation des équipages, le soutien et la maintenance des engins.

Initialement dédiés à la projection de forces à partir de la mer, les EDA-R sont néanmoins capables de remplir une large gamme de mission, comme la liaison intra-théâtre, la protection rapprochée d’un bâtiment, la récupération et la mise en œuvre discrète des troupes ou encore la patrouille en zone hostile.

Menées sous le contrôle du Dixmude, ces expérimentations rentrent dans le cadre de la VCM 2 (Vérification des Caractéristiques Militaires – phase 2) des EDA-R, avant leur admission au service actif, prévue à l’issue de la Mission Jeanne d’Arc 2012.

http://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/experimentation-de-l-eda-r-par-le-groupe-jeanne-d-arc

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ils n'ont plus qu'à embarquer un Leclerc, comme ça, ils peuvent pourchasser sur mer comme sur terre les pirates.  :happy:

(le leclerc ayant l'avantage d'avoir un canon stabilisé permettant le tir en mouvement. S'il arrive à tirer à pleine vitesse dans des champs, il doit pouvoir le faire en mer  :lol: )

EDIT: en fait j'ai plus pensé à la rampe avant qui risque de gêner un peu les tirs.  :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

ça navigue en haute mer..? je pensais pas.. =|

En mini transat on traverse l'atlantique dans des coque de noix de 6.50m ... alors oui forcément les EDA-R peuvent naviguer en haute mer! Le prototype a fait La Rochelle - Toulon.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Patrouillant à une vitesse moyenne de 20 nœuds pendant une durée pouvant atteindre 10 heures, l’EDA-R augmente sensiblement la surface de la zone « blanchie » par les bâtiments de la Marine. Sa mission est alors, comme pour les hélicoptères du groupe Jeanne d’Arc, de reporter au Dixmude, tout élément jugé suspect.

Pourrait on imaginer d'augmenter encore la zone blanchie en utilisant l'Edar comme "vaisseau-mère " en lui donnant la possibilité de mettre à l'eau des Rhib via la porte arrière abaissée, un peu à la manière des portes arrières de l'Adroit ?

Dans les illustrations de MPC du Cnim, on a pu voir des mises à l'eau de Rhib...

Édit : on trouve tout chez Mer et Marine :

Image IPB

Au dessus du L-CAT, le premier modèle disponible est le Multipurpose Patrol Craft (MPC). Long de 30 mètres pour une largeur de 14 mètres, cet engin de 300 tonnes dispose d'une petite passerelle et compte un pont supplémentaire, ce qui permet, sur les deux coques ceinturant la plateforme, d'installer des logements pour 14 passagers, venant s'ajouter aux 12 hommes d'équipage. Capable bien évidemment de transporter des véhicules, le MPC peut aussi mettre en oeuvre des embarcations rapides du type RIB, stockées sur sa plateforme (4 embarcations de 11 mètres peuvent y être logées). Les RIB peuvent être mis à l'eau en immergeant la plateforme, où bien par l'arrière, sans ballaster.

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108703

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le vaisseau mère du EDAR est le BPC,  =)

Ils auront aussi des vaisseaux mères pour la chasse aux mines.Sur base du Sterenn

http://1.bp.blogspot.com/-39W_hNcDPAo/TVueT7M00NI/AAAAAAAAJWo/e727CxqdzdQ/s400/navire%2BSterenn%2BDu

Image IPB

Par contre pour escorter des EDAR, une poignet de DV15 RWS30 n'est pas de refus.  :lol:

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=RbGDaoOkR1M&feature=player_embedded

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le vaisseau mère du EDAR est le BPC,  =)

Mais l'Edar peut aussi servir de vaisseau mère aux Rhib : il y a le schéma dans le bas de l'article de mer et marine dans la section concernant le MPC :

Image IPB

Mais avec un EDAR, on emportera seulement  moins de Rhib

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'EDA-R n'est pas ballastable comme le modele que tu présentes. Il s'agit d'un MPC orienté green/brown water et ballastable.

Par contre il me semble qu'en déployant la longue rampes arriere et en basculant légèrement la plateforme on peut mettre a l'eau une embarcation assez grande, jusqu’à 15m de long, m'enfin je doute que ce soit le but. Pour des embarcation plus petite genre moins de 5m ça se met a l'eau "a la main" pour peu qu'on ait quelques solides militaires pour :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais l'Edar peut aussi servir de vaisseau mère aux Rhib : il y a le schéma dans le bas de l'article de mer et marine dans la section concernant le MPC :

Image IPB

Mais avec un EDAR, on emportera seulement  moins de Rhib

Oui BPCs, mais pour rappel avant de commander un MPC à l'industriel, il faut d'abord lever l'option des 4 autres EDAR...Car seuls 4 sont commandés et payés.

Le besoin est une flotte de 8

Après s'ils se dégagent des économies, si des programmes ne sont pas annulés, on verra.Car le plus souvent on spécule sur des hypothèses, sur des anticipations de besoins, sur des what if ? ,sur des ambitions mais la réalité nous rattrape ...A l'instant T, ce sont 3 BPC et un TCD et 4 LCAT EDAR en flotte.

Tout le reste est flou.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui BPCs, mais pour rappel avant de commander un MPC à l'industriel, il faut d'abord lever l'option des 4 autres EDAR...Car seuls 4 sont commandés et payés.

Le besoin est une flotte de 8

Après s'ils se dégagent des économies, si des programmes ne sont pas annulés, on verra.Car le plus souvent on spécule sur des hypothèses, sur des anticipations de besoins, sur des what if ? ,sur des ambitions mais la réalité nous rattrape ...A l'instant T, ce sont 3 BPC et un TCD et 4 LCAT EDAR en flotte.

Tout le reste est flou.

D'autant plus flou qu'il va y avoir une nouvelle LPM de votée à l'automne par la future majorité qui parlemantaire, et qu'elle va fixer de nouveaux seuils budgétaires pour les 4 années qui suivent 2012.

L'EMM devra peut-être revoir ses choix de commandes en fonction ; encore que pour ce genre d'équipement sans risque technologique (puisque l'engin a été livré et donne déjà satisfaction) et d'un prix assez modique je serais plutôt optimiste quand à une commande additionnelle de 2 ou 4.

Pronostic perso : la MN disposera de 6 EDA-R en 2017

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En mini transat on traverse l'atlantique dans des coque de noix de 6.50m ... alors oui forcément les EDA-R peuvent naviguer en haute mer! Le prototype a fait La Rochelle - Toulon.

Pour etre exact :

le LCAT version CNIM n'est pas "2eme catégorie" au niveau de l'homologation (tout du moins à sa conception, je ne connais pas les modifs par la suite si il y en a eu)

Avec l'équipe technique on n'y voyait pas l'interet car navire de débarquement. Du coup pour le transit les routes ont du se faire en suivant la legislation des navires cotiers.

Mais la marine voulait que l'EDAR le soit par rapport à l'utilisation plus polyvalente qu'elle voulait faire du navire.

C'était une décision relativement importante car derrière ça change pas mal de chose...(pas forcement les plus visibles).

CNIM savait ce que ça engendrait car le projet MPC, bien que "papier" prenait en compte cette exigence.

=)

Rappel :

    Catégorie A. "EN HAUTE MER" : bateaux conçus pour de grands voyages au cours desquels le vent peut dépasser la force 8 sur l'échelle de Beaufort et les vagues peuvent dépasser une hauteur significative de 4 mètres et pour lesquels ces bateaux sont, dans une large mesure, autosuffisants.

    Catégorie B. "AU LARGE " : bateaux conçus pour des voyages au large des côtes au cours desquels les vents peuvent aller jusqu'à la force 8 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu'à 4 mètres compris.

    Catégorie C. "À PROXIMITE DE LA COTE" : bateaux conçus pour des voyages à proximité des côtes et dans de grandes baies, de grands estuaires, lacs et rivières, au cours desquels les vents peuvent aller jusqu'à la force 6 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu'à 2 mètres compris.

    Catégorie D. " EN EAUX PROTEGEES " : bateaux conçus pour des voyages sur de petits lacs, rivières et canaux, au cours desquels les vents peuvent aller jusqu'à la force 4 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu'à 0,5 mètre compris.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pourrait on imaginer d'augmenter encore la zone blanchie en utilisant l'Edar comme "vaisseau-mère " en lui donnant la possibilité de mettre à l'eau des Rhib via la porte arrière abaissée, un peu à la manière des portes arrières de l'Adroit ?

Dans les illustrations de MPC du Cnim, on a pu voir des mises à l'eau de Rhib...

Édit : on trouve tout chez Mer et Marine :

Image IPBhttp://www.meretmarine.com/article.cfm?id=108703

Oui mais c'est forcement au détriment de quelque chose car toute modif/ajout technique ça rajoute de la masse => perte de perfo à vide + masse embarcable diminuée.

De plus le fait de rentrer dans le radier ça fout de sacré contraintes quand même.

C'est la logique du MPC de faire un mini patrouilleur avec ses annexes pour surveiller des zones à moindre cout tout en pouvant débarquer du matos.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'autant plus flou qu'il va y avoir une nouvelle LPM de votée à l'automne par la future majorité qui parlemantaire, et qu'elle va fixer de nouveaux seuils budgétaires pour les 4 années qui suivent 2012.

L'EMM devra peut-être revoir ses choix de commandes en fonction ; encore que pour ce genre d'équipement sans risque technologique (puisque l'engin a été livré et donne déjà satisfaction) et d'un prix assez modique je serais plutôt optimiste quand à une commande additionnelle de 2 ou 4.

Pronostic perso : la MN disposera de 6 EDA-R en 2017

Oui c'est vrai que du coup c'est un peu con-con car la ligne de fabrication s’arrête à la fin du 4eme (+/- fini) et que ça entraine des frais de démobilisation/remobilisation du personnel des machines etc.

Tu perds un peu l'effet de série. Si t'en refabriques 2 comme ça "un peu tout seul"

Je pensais que la MN voulait juste teste l'engin "grandeur nature" avant de se lancer plus en avant. Ce qu'à titre personnel je trouve légitime, même si c'est déjà rarissime d'avoir un véhicule proto sur fond propre pour essayer avant de commander. (dans la navale j'entends).

Bref Wait & See.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui c'est vrai que du coup c'est un peu con-con car la ligne de fabrication s’arrête à la fin du 4eme (+/- fini) et que ça entraine des frais de démobilisation/remobilisation du personnel des machines etc.

Tu perds un peu l'effet de série. Si t'en refabriques 2 comme ça "un peu tout seul"

Je pensais que la MN voulait juste teste l'engin "grandeur nature" avant de se lancer plus en avant. Ce qu'à titre personnel je trouve légitime, même si c'est déjà rarissime d'avoir un véhicule proto sur fond propre pour essayer avant de commander. (dans la navale j'entends).

Bref Wait & See.

J'aime beaucoup cette gamme au dessus de l'EDAR avec les deux MPC puis le MPV .

Toutefois, face aux contraintes budgétaires , on voit que la sanction risque d'être la fin de la chaîne de production , ce qui a aussi un cout.

Pourtant CNIM à une legitimité : celle de fournir en EDAR les BPCs voire le dernier TcD si l'on est cohérent (en attendant le prochain BPC 4) :

Un marché "captif" , logique, de presque une dizaine d'unité !

Pourquoi ne pas profiter de cette tête de pont que représente ce besoin pour avancer dans le champs du renouvellement des OPV BIS et autre Batsimar :

Actuellement, seul DCNS a avancé son pion :

L'Adroit.

Avec justement l'idée d'investir le marché " par le haut" en se posant en candidat pour les renouvellements des P400 + A69.

N'est il pas possible de proposer des modules de mission à charger dans les EDAR pour les MPCifier ?

À partir du moment où il y a eu de fait une grosse partie du travail de mise aux normes de la haute mer, n'est il pas possible de pousser le bouchon jusqu'au maximum d'autonomie et de multimodalité possible ?

Or l'on identifie déjà plusieurs modules/fonctions de l'Adroit qui pourraient être adaptées aux EDAR :

Le déploiement de Rhib ( même si cela va signifier effectivement la perte d'autre capacités ponctuellement

L'emport d'un drone type Camcopter si modules comportant un pont plat au dessus

Un module container canon , un peu comme les Stanflex danois.

Un module container d'habitation.

Etc...

Avec une plateforme de chargement de presque 23 m sur 7 , apte à supporter 130 t, on peut en mettre ...Aussi on peut les clipser sur les superstructures des flotteurs pour garder le pont mobile ... Mobile.

On peut remarquer qu'à la différence du MPC2, la première esquisse avait la même longueur qu'un EDAR mais seulement une largeur augmentée à 14 m.

En fait l'Edar pourrait être en quelque sorte le CRAB de la Royale en offrant une meilleure fonctionnalité que les P400.

Comme le CRAB il faudrait plutôt inventer les fonctions qu'il pourrait remplir plutôt que de décider qu'il n'est défini que pour une fonction.

Greffer cette multimodularité sur l'EDAR permettrait déjà de justifier la poursuite de la chaîne actuelle du fait de la promesse de ces capacités de plus.

Inversement, rester sur une logique de gamme fera que le "vrai" MPC ne sera pas le candidat naturel au remplacement des P400 et autres Batral .

Mais que justement du fait de l'impératif de renouveler les P400 en ambiance budgétaire contrainte,  il sera tentant de rogner sur le nombre d'Edar en en restant au besoin minimal de 4

Édit : il s'agit en fait sur cette illustration d'une silhouette d'Edar et non pas de MPC ;)

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aime beaucoup cette gamme au dessus de l'EDAR avec les deux MPC puis le MPV .

(...)

Image IPB

Euh pour le coup je suis pas d'accord sur le fait que DNCS est le seul a avoir avancé ces pionts avec l'Adroit.

CNIM a fait le proto sur fond propre et sans que le navire soit récupérer par la marine

=> BIM entre 15 et 20M d'euros à la grosse de dépensé à fond presque perdu à ce jour.

Alors que DNCS (avec les lobby qui vont bien n'est pas DCNS qui veut) bah euh il livre le navire proto à la marine en étant sur de leur vendre (en fait c'est presque du LOA  =D)

CNIM a vendu ses EDAR à la marine au alentour de 15M, avec une marge ridiculement basse (voir nulle surtout sur les 4 premiers ou malgré tout vu le nombre de modification il a fallut faire pas mal de mise au point sur le numéro 1) car c'était une question de logique :

La marine prend un risque avec ce navire vraiment différent et en echange CNIM ne se fait pas trop de blé mais s'ouvre des portes pour la suite.

Avec la crise le marché sur ce genre de navire s'est un peu cassé la gueule, mais il devrait quand même y avoir une ou plusieurs commande sous peu (cross finguer)

Pour en revenir à l'aspect patrouilleur multifonctions.

Sur un concept non enradiable, c'est bcp plus facile de faire a peu près ce que l'on veut.

Mais l'EDAR faut pas penser qu'on peut tirer le concept à l'infini. 30m par 12m tu peux pas faire n'importe quoi.

Ou alors tu doubles son prix et tu fait pas mal de truc en carbones pour gagner du poids

Là c'est bigrement optimisé en structure je te le dis.

Biensur que tu peux encore optimiser la chose, faut pas me faire dire ce que j'ai pas dit, ya qu'à voir en 100 années d'automobile.

Mais sur de la petite série tu peux pas passer 3.000.000 d'heures de R&D

Reste les variation autour du thème MPC, qui en fait sont à la volonté du futur client.

Soit tu restes dans du "petit"   ~ 30m, soit tu as besoin de plus gros.

Pour le modulaire plein de choses on été ébauché, plein de solutions pour a peu près tous les besoins des clients.

On va dire que c'est pas trop dur. Juste une question de besoin et de cout associé.  ;)

Après je ne comprends pas pourquoi un EDAR pourrait être le candidat naturel des P400. On part quand même de concept qui n'ont RIEN a voir.  :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

http://supersonique.blogs.challenges.fr/archive/2012/04/18/bertin-cnim-50-ans-apres-l-aerotrain-la-defense-high-tech.html

CNIM est également en train de revenir aux sources de son histoire navale en développant, trente ans après la nationalisation des chantiers navals de la Seyne, un navire de débarquement, baptisé L-CAT, pour Landing Catamaran.  L’engin, déjà vendu à quatre exemplaires à la Marine française sous le nom de EDA-R (Engin de débarquement amphibie rapide), s’affiche en concurrent du L-CAC (Landing Craft Air Cushion) américain, un bateau sur coussins d’air utilisé aux Etats-Unis, au Japon  et en Corée du Sud.

Ce bateau, dont le radier des BPC de type Mistral peut intégrer deux exemplaires, a la particularité d’avoir une plateforme en position haute pour le transit, qui descend pour permettre le débarquement. CNIM estime son marché potentiel à 10 à 20 machines, notamment en Russie, en Inde, aux Etats-Unis. « A 15 millions d’euros pièce, il est quatre à cinq fois moins cher que le matériel américain, et plus robuste et facile d’emploi », assure Nicolas Dmitrieff, président du directoire de CNIM. Le groupe mise également sur son Pont flottant motorisé (PFM), un bestseller, et le pont d’assaut modulaire SPRAT, un exploit technologique qui permet de lancer soit deux ponts de 14 mètres, ou un pont de 26 mètres, depuis un véhicule tout-terrain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Après je ne comprends pas pourquoi un EDAR pourrait être le candidat naturel des P400. On part quand même de concept qui n'ont RIEN a voir.

D'accord avec toi : l'EDAR n'est PAS un patrouilleur low End comme une P-400.

Mais si tu considères le 1er modèle de MPC ?

Ma suggestion était de trouver les deux ou trois modules amovibles type container de mission qui feraient passer , en fonction du besoin opérationnel, l'Edar du statut d'engin de débarquement à celui de MPC :

À ce moment commander la dizaine d'Edar nécessaire pour remplir les BPCs permet aussi d'acquérir un remplacement d'une partie des P400.

Sinon , faute de pouvoir aussi les utliser en patrouile autonome, dans la logique d'équipement minimal en fonction du strict besoin de suffisance, les commandes des autres EDAR seront problement sacrifiées vu que la probabilité de faire une opération de débarquement majeur est faible alors que le besoin de renouvellement des P400 est criant  .

C'est dans ce sens que je disais qu'il fallait que l'Edar deviennent le successeur naturel du P400 (ce qu'il n'est pas actuellement on en est Bien d'accord)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

D'accord avec toi : l'EDAR n'est PAS un patrouilleur low End comme une P-400.

Mais si tu considères le 1er modèle de MPC ?

Ma suggestion était de trouver les deux ou trois modules amovibles type container de mission qui feraient passer , en fonction du besoin opérationnel, l'Edar du statut d'engin de débarquement à celui de MPC :

À ce moment commander la dizaine d'Edar nécessaire pour remplir les BPCs permet aussi d'acquérir un remplacement d'une partie des P400.

Sinon , faute de pouvoir aussi les utliser en patrouile autonome, dans la logique d'équipement minimal en fonction du strict besoin de suffisance, les commandes des autres EDAR seront problement sacrifiées vu que la probabilité de faire une opération de débarquement majeur est faible alors que le besoin de renouvellement des P400 est criant  .

C'est dans ce sens que je disais qu'il fallait que l'Edar deviennent le successeur naturel du P400 (ce qu'il n'est pas actuellement on en est Bien d'accord)

AH ok ta pensée est bcp plus clair maintenant  O0

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

AH ok ta pensée est bcp plus claire maintenant  O0

À te relire, je conçois que vous avez déjà tout mis sur la table (et donc raisonnablement un MPC restant enradiable) mais que la Royale n'a retenu de tout cela que les capacités donnant une capacité d'éloignement de la cote plus marquée mais sans souhaiter aller plus loin dans la modularité  :'(
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Euh pas exactement.

C'est bcp plus trivial que ça.  ;)

La marine exprime ses besoins dans des appels d'offres officiels. (après ils s'inspirent de ce qu'ils savent +/- exister)

La marine voulait un EDAR => CNIM a répondu en leur proposant une version du LCAT répondant à leur besoin.

Le reste c'est des trucs que CNIM étudie, présente etc.  =)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Euh pas exactement.

C'est bcp plus trivial que ça.  ;)

La marine exprime ses besoins dans des appels d'offres officiels. (après ils s'inspirent de ce qu'ils savent +/- exister)

La marine voulait un EDAR => CNIM a répondu en leur proposant une version du LCAT répondant à leur besoin.

Le reste c'est des trucs que CNIM étudie, présente etc.  =)

Ah la logique de silos !

Stratège pestait régulièrement dessus au travers des vicissitudes des projets de ses clients  !

On peut noter que les besoins sont exprimés aux vues des retours d'expérience :

La marine veut des remplaçants des P400 ayant une meilleure tenue à la mer et une capacité d'emport d'helicoptere :

Donc logiquement un plus gros navire pour obtenir les deux et non pas pour un emport plus grand en personnel puisque l'automatisation Permet au contraire de les diminuer .

Qu'une formule catamaran entraîne une meilleure stabilité à la mer qu'une barcasse de 8m de maitre -bau comme une P400

Ou qu'un drone type Camcopter remplisse une grande partie des missions d'un Helo embarqué est propre à faire disjoncter le robot à décision de la Royale :lol:

Sans compter que l'autre gain majeur dans ces affaires de surveillance , à savoir l'utilisation de Rhib , voire par la suite de drone de surface-Rhib, n'est pas non plus longueur dépendant.

De plus dans ces process de décision, il y a toujours les prérequis de l'appel d'offre

Mais rarement les post process :

À savoir que le besoin initial est régulièrement amputé du fait des coupures budgétaires et dépassements :

On a vu les conséquences absurdes de l'amputation du programme Fremm !

Ici, il y avait un besoin initial de 4+4 EDAR qui ne sera pas couvert faute de devoir passer au programme d'après ...

Espérons que les retours d'expérience de l'utilisation de l'Edar en tant que navire un peu plus autonome au large de la Somalie donne des idées à nos marins pour essayer de faire faire encore plus à ce concept dysruptif !

Édit : il faudrait en fait probablement recourir à un petit  drone à voilure fixe comme sur le stiletto qui a le même gabarit qu'un EDAR  et le même champs de mission que pourrait avoir un MPC basé sur celui ci :

http://www.acrtucson.com/UAVgallery/manta/manta_stiletto.html

http://www.defenseindustrydaily.com/Aerosonde-Again-AAIs-MEUAS-II-Special-Forces-UAV-Win-07326/

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

À te relire, je conçois que vous avez déjà tout mis sur la table (et donc raisonnablement un MPC restant enradiable) mais que la Royale n'a retenu de tout cela que les capacités donnant une capacité d'éloignement de la cote plus marquée mais sans souhaiter aller plus loin dans la modularité  :'(

Tu vas finir par demander un JHSV http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=119540  :lol:

Capables d'atteindre la vitesse de 43 noeuds, ils doivent pouvoir transporter 600 tonnes de matériel et héberger 146 personnes en cabines, avec également la possibilité de d'accueillir 312 autres passagers sur des sièges. Dotés d'une plateforme pour un hélicoptère lourd, ils comptent aussi, sur l'arrière, une rampe permettant de débarquer le fret et les véhicules transportés

Image IPB

Image IPB

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 977
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Personne
    Membre le plus récent
    Personne
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...