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Les FREMM de la Marine Nationale


Jojo67
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on en a déjà parlé qq pages plus haut

ce tangon écarte la garde du RHIB quand celui-ci est mis à l'eau navire en marche ceci pour éviter en cas de panne du moteur du RHIB que celui-ci ne se retrouve dans le sillage sans propulsion.

Le tangon écarte l'aussière de garde saisie sur la plage avant de la frégate pour éviter quelle ne rague sur la coque

OK, merci ! ^-^
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Ceci dit, j'attends vraiment de voir comment ce système sera utilisé.

Je veux dire, est-il prévu de rentrer les tangon et de "rembobiner" l'aussière quand on veut gagner en furtivité? Le fait que ce soit télescopique me ferait penser que oui, mais j'ai du mal à voir comment ce sera mis en oeuvre au quotidien, s'il faut rebrancher tout ce bazar.

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Bah c'est un peu le grand mystère pour les FREMM, à tel point que certains se demandent si on ne devra pas se contenter de la conduite de tir IR, et d'autres que l'Herakles pourra se charger de la CDT (mouais...).

En tous cas, sur cette vue qui est relativement récente, ça n'apparaît toujours pas. Et j'avoue que je vois pas trop où le foutre.

Autre question: quelqu'un sait ce qu'est le tout petit équipement situé au-dessus des brouilleurs Scorpion 2? Ils n'ont pas toujours la même forme selon la date de la vue d'artiste, donc je me demandais s'ils étaient partie intégrante du brouilleur ou s'il s'agissait d'autre chose (détecteur d'alerte laser? etc.)

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Bah c'est un peu le grand mystère pour les FREMM, à tel point que certains se demandent si on ne devra pas se contenter de la conduite de tir IR, et d'autres que l'Herakles pourra se charger de la CDT (mouais...).

En tous cas, sur cette vue qui est relativement récente, ça n'apparaît toujours pas. Et j'avoue que je vois pas trop où le foutre.

En meme temps si c'est juste pour faire des rond dans la rade de brest une conduite de tir radar n'est peut etre pas indispensable  :happy:

Des detecteurs laser sont proposé avec la suite Vigile ... peut etre sont il positionné là.


Pas de radar de poursuite ca veut dire pas de possibilité de strales snif snif snif ... je vois mal le 76 viser en clignant des yeux :lol:

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je comprend pas pourquoi on case pas directement des affuts narwhal 20B a la place des 12.7 manuelles, l'evolution etant prevue, on pourrait economiser des ronds... et puis ca donnerait aussi directement une capacite supplementaire pour la derniere bulle de defense air/mer.

Il semble qu'il y ait négociation avec NExter, par contre je sais pas ou il irait les Narwhal ... je pense pas qu'il puissent prendre la place des 12.7 de la passerelle, ni celle des 12.7 du hangar helico. Il pourrait peut etre flanquer la cheminée comme sur certaine anciennes illustrations.

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Pour moi ils vont sur la passerelle ...

Le souci c'est que de la non seulement il couvre pas l'arriere, mais en plus il vont super encombrer la passerelle qui sert a la veille a vue! L'avant a déjà le 76 pas besoin de canon en plus, c'est l'arriere qui est a poil.

Le Narwhal c'est quand meme vachement plus gros qu'une simple 12.7. Le les verrais bien au dessus du hangar helico aux coins, il pourrait croiser leur feu vers l'arriere, 2x 800cps/min ca commence a causer.

Image IPB

Image IPB

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Il couvrira pas plus l'arrière depuis la cheminée...

et depuis le petit "balcon" de la passerelle il dominerait quand même bien le quart arrière du navire

après sur l'encombrement..

a l'arriere du hangar helico, sur le toit, y a deux petite "baignoire", actuellement sur les illustration y a des 12.7 dedans, l'emplacement serait parfait pour des canon complémentaire du 76.

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a l'arriere du hangar helico, sur le toit, y a deux petite "baignoire", actuellement sur les illustration y a des 12.7 dedans, l'emplacement serait parfait pour des canon complémentaire du 76.

Oui logiquement c'est sur ces emplacements que les Narwhal 20mm devraient être positionnés, sinon le secteur arrière serait pas protégé des attaques asymétriques.

Mais effectivement certaines illustrations laissent apercevoir une mini-terrase sur chaque flanc de la cheminée à mi-chemin entre le brouilleur Scorpion et le lance leurre anti-torpilles, j'y crois pas trop vu que c'est juste à côté du lance-leurre surface montrée sur ton schéma et donc j'en déduis que c'était une approximation.

   

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pour dégager le champ et aussi interférer le moins possible avec les radars du bâtiment.

Quand les radars fonctionnent sur des modes poursuite ou quand les brouilleurs sont en marche tout le monde est consigné à l'intérieur sous peine d'y laisser la santé...

Vive le Narwhal téléopéré dans ces conditions

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  • 2 weeks later...

La cible de ce programme est désormais fixée à 11 frégates FREMM dont 9 en version sous-marine (ASM) et 2 en version de défense aérienne (FREDA).

La commande des huit premières frégates, inscrite dans la loi de programmation 2003-2008 a été notifiée en 2005. La commande des trois dernières FREMM est intervenue en 2009.

Au total, le programme devrait coûter 7 milliards d'euros. Le prix moyen des frégates s'établit désormais à 549 millions d'euros aux prix 2010 (hors coût de développement).

Le nouveau calendrier de production des frégates FREMM pour la marine nationale tient compte de l'entrée en vigueur en 2008 de la vente d'une frégate au Maroc

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Au total, le programme devrait coûter 7 milliards d'euros. Le prix moyen des frégates s'établit désormais à 549 millions d'euros aux prix 2010 (hors coût de développement).

Je suppose que ce prix c'est sans les armements (et notamment sans les MDCN) ?

Presque le coût des F100 espagnoles dont 8 exemplaires ont été commandés sachant que les 3 australiennes auront un sonar remorqué, des torpilles, un NH90 ou Sikorsk MH60R et des capacités AA nettement supérieures. Pas terrible pour des frégates vendues comme offrant un ratio efficacité/prix jamais vu ...

A ce prix plutôt exhorbitant elles ont intérêt à être VRAIMENT furtives (sigantures radar et IR) et dotée d'un système de mission vraiment efficace/réactif contre les menaces sinon on pourrait crier à l'escroquerie de la part de DCNS ... Vivement les premiers essais opérationnels de l'Aquitaine : wait and see and "let's cross fingers" ...  

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Ca c'était en novembre 2009 http://www.senat.fr/rap/a09-102-5/a09-102-5_mono.html#toc269

2. Les frégates multi-missions - FREMM

Le programme a été conçu dans la perspective d'un marché de 27 frégates (17 pour la France, 10 pour l'Italie), afin de tirer tous les bénéfices de l'effet de série. Deux versions étaient initialement envisagées : une version d'action sous-marine FREMM ASM et une version d'action vers la terre FREMM AVT.

Il était prévu que la France commande 8 FREMM ASM et 9 FREMM AVT. Dans cette perspective, une première commande de 8 frégates a eu lieu en novembre 2005 : 6 ASM et 2 AVT. La livraison de la première frégate ASM, l'Aquitaine, initialement prévue pour 2011, est reportée d'un an.

Conformément aux orientations du Livre blanc, cet objectif a évolué considérablement puisque la cible du programme pour la France a été ramenée de 17 à 11. En outre, il a été décidé d'abandonner complètement la version AVT et d'ajouter une version dédiée à la défense aérienne de zone (FREDA), dont 2 exemplaires devraient être commandés.

La commande des trois dernières FREMM est intervenue en 2009 (1 ASM et 2 FREDA).

Au total, le programme devrait coûter 7,8 milliards d'euros, ce qui, compte tenu de la réduction de la cible, fait passer le coût unitaire hors développement de chaque frégate à 535 millions d'euros aux conditions financières 2009, contre 388,5 millions d'euros aux conditions financières 2005. Ce dérapage budgétaire unitaire (hors développement) serait ainsi de 37,71 %. Or, si le chiffre de 6,5 milliards comme coût initial du programme a été effectivement communiqué par erreur au Parlement, hors taxe, cela représentait donc 7,8 milliards TTC, soit 8,2 milliards aux prix de 2009. Le coût du programme n'aurait donc diminué que de 5 % avec une réduction-transformation de la cible de 35 %.

C'est donc qu'en réalité, le surcoût unitaire (hors développement) de 37,7 % est beaucoup plus important en raison de la part significative des coûts fixes dans le programme. D'après les calculs effectués par vos rapporteurs, ce surcoût marginal unitaire hors développement TTC aux prix de 2009 pourrait être de l'ordre de 54 %.

En d'autres termes, faute d'avoir pu trouver les financements nécessaires pour maintenir la cible à son niveau initial, la réduction des commandes s'est traduite par une augmentation spectaculaire des coûts marginaux unitaires. A contrario, les financements complémentaires et le maintien de la cible initiale auraient permis de stabiliser les coûts unitaires des frégates, mais auraient entraîné un dérapage du coût global du programme11(*).

Vos rapporteurs déplorent ces surcoûts considérables dus à une mauvaise programmation financière mais aussi à un dérapage des coûts industriels sous-jacents.

Ca c'est novembre 2010 http://www.senat.fr/rap/a10-112-5/a10-112-5_mono.html#toc352

2. Les frégates multi-missions - FREMM

La cible de ce programme est désormais fixée à 11 frégates FREMM dont 9 en version sous-marine (ASM) et 2 en version de défense aérienne (FREDA).

La commande des huit premières frégates, inscrite dans la loi de programmation 2003-2008 a été notifiée en 2005. La commande des trois dernières FREMM est intervenue en 2009.

Au total, le programme devrait coûter 7 milliards d'euros. Le prix moyen des frégates s'établit désormais à 549 millions d'euros aux prix 2010 (hors coût de développement).

Le nouveau calendrier de production des frégates FREMM pour la marine nationale tient compte de l'entrée en vigueur en 2008 de la vente d'une frégate au Maroc.

La première frégate française - la FREMM Aquitaine - a été mise à flot. Elle est en cours d'armement. Elle devrait être acceptée par la marine nationale fin 2012 et entrer en service opérationnel en 2013. La frégate marocaine Mohamed VI fin 2013. La seconde, la FREMM Normandie est en cours de construction. Elle devrait entrer en service en mai 2014. La dernière FREMM - devrait entrer en service en 2022.

L'insuffisante restructuration de l'industrie navale de défense

La décision prise à la fin de l'année 2009 par les dirigeants du groupe allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) de se rapprocher du groupe émirati d'Abou Dhabi MAR traduit une stratégie commerciale considérée outre Rhin comme « autrement plus solide que la perspective d'un groupe naval européen »8(*)

. Mais elle sonne le glas d'un possible EADS naval entre la France et l'Allemagne. Avant cela, le différend entre DNCS et son partenaire Navantia sur les sous-marins Scorpène, désormais porté devant les juridictions arbitrales, avait suspendu une coopération franco-espagnole pourtant prometteuse. Enfin, la coopération franco-britannique avec pour nouveau sujet d'interrogation les pétroliers-ravitailleurs ressemble à s'y méprendre au monstre du Loch Ness : on en parle beaucoup, mais on ne la voit jamais. Seule la coopération franco-italienne sur les frégates Horizon et les FREMM pourrait réjouir les partisans du projet européen. Malheureusement, elle ne semble pas, à ce stade, porteuse d'une alliance plus poussée entre Fincantieri et DCNS. L'industrie navale européenne de défense est donc à l'image de l'Europe de la défense : en panne de vents porteurs.

Ce secteur dispose pourtant d'atouts solides avec des groupes présents sur tous les segments du marché, une modernisation réalisée à marche forcée au cours des dix dernières années et une recherche en développement de tout premier ordre 9(*). Ce dont souffre ce secteur, tout le monde en est conscient, c'est le morcellement des acteurs européens sur des marchés nationaux trop étroits. L'Europe navale militaire compte encore cinq acteurs majeurs et vingt chantiers navals alors que les Etats-Unis n'ont que deux groupes principaux et neuf chantiers de taille importante. Ces deux groupes réalisent ensemble plus de trente milliards de dollars de chiffre d'affaires par an alors que les acteurs européens parviennent à peine à dix milliards.

Cet éclatement de l'industrie navale européenne est d'autant plus préoccupant que les liens entre les industries navales américaines et européennes rendent plus difficile l'émergence d'une industrie tournée vers les seuls intérêts européens. C'est depuis longtemps le cas de l'industrie britannique dont l'industriel BAES est étroitement lié à l'industrie américaine, dans des domaines touchant de surcroît à des secteurs régaliens. Par ailleurs, les relations récentes nouées entre Navantia et Lockheed Martin dans le domaine des sous-marins puis des vaisseaux de surface procèdent d'une logique de concurrence frontale avec les autres entreprises européennes sur le marché de l'exportation et portent en elles les germes d'une profonde division entre nations européennes.

Les conséquences de cette situation sont bien connues : dispersion des efforts de recherche et développement, faiblesse voire absence d'économies d'échelle, duplications capacitaires, concurrence fratricide à l'export... Pourtant, chacun en Europe reste campé sur « le chacun pour soi » et, convaincu du bien fondé de ses positions, préfère prendre le risque de couler seul plutôt que de celui de se sauver ensemble au prix de quelques renoncements.

Dans ces conditions, le risque existe de voir l'industrie navale de défense européenne disparaître en tant que telle à un horizon de dix ans.

Réfléchissant à cette question en 2005, l'Assemblée de l'UEO concluait que : « la consolidation européenne de ces entreprises ne peut pas se faire uniquement sous la simple pression des lois du marché, l'implication des Etats étant nécessaire aux regroupements majeurs ». Pour les parlementaires de l'UEO cette consolidation ne pourrait se produire « que sur la base de programmes européens » ce qui, admettait-elle, « suppose que les pays concernés aient les mêmes besoins en matériel, au même moment et pour les mêmes missions ». C'est pourquoi ils renvoyaient à l'Agence européenne de Défense, alors en phase de constitution, le soin de traiter cette question 10(*).

Cinq ans plus tard, mis à part le programme franco-italien FREMM, confié à l'OCCAR, ou dans une moindre mesure la coopération bilatérale entre le néerlandais Royal Shelde et Navantia dans le domaine des navires amphibies et ravitailleurs, il n'existe pas de programme européen, susceptible de fédérer la recherche européenne, à l'instar du programme de Littoral Combat Ship américain. Le Président français a bien essayé d'impulser une nouvelle offre de coopération entre Paris et Berlin dans le domaine des sous-marins conventionnels du futur en mai 2010.

Mais la réponse se fait toujours attendre. Le programme MMCM de guerre des mines, développé au sein de l'AED semble être un succès, mais la concrétisation d'un programme commun se fait encore attendre alors que le calendrier des besoins des Etats intéressés nécessite un démarrage rapide.

Quant aux projets d'alliance, ils sont tout simplement inexistants aussi bien au niveau politique qu'au niveau industriel. Pourquoi ? On dit nos voisins allemands et britanniques « allergiques » à l'actionnariat public ce qui les conduirait à refuser de considérer tout projet avec DCNS. La réalité est sans doute plus complexe. Le choix des dirigeants de TKMS de s'allier à un groupe privé reflète vraisemblablement la nécessité de trouver une solution rapide à une crise de trésorerie, davantage qu'une hostilité de principe aux entreprises publiques. Et de fait, une alliance industrielle sur une base paritaire avec DCNS aurait pris plus de temps à mettre en place. Quant à nos voisins britanniques ils ont fait depuis longtemps le choix d'une souveraineté partagée dans le cadre de la relation spéciale qu'ils entretiennent avec les Etats-Unis. Toute autre alternative de coopération, comme par exemple dans le domaine des sous-marins nucléaires où des synergies évidentes existent avec la France, semble difficile à envisager.

Le dialogue avec TKMS, BAéS et Navantia étant ce qu'il est, DCNS devrait logiquement se rapprocher de Fincantieri. Ces deux entreprises ont un actionnariat public, ce qui rend un éventuel rapprochement plus facile, et partagent une solide expérience de coopération. Malheureusement, le modèle d'entreprise du groupe italien, basé sur la complémentarité entre la construction civile et la construction militaire semble peu compatible avec le modèle de DCNS encore centré pour l'instant autour de la construction militaire. En outre, le fait que le groupe italien n'ait pas été restructuré et que ses chantiers soient utilisés à des fins d'aménagement du territoire laisse, dans l'immédiat, peu d'espoir à un tel rapprochement.

En l'absence de programmes structurants et de tout projet d'alliance l'industrie navale de défense européenne a peu de chances de progresser dans les années à venir. Les acteurs s'observent, dans l'attente de savoir qui sera le premier à jeter l'éponge, et les logiques de court terme l'emportent sur une vision de long terme, dont on peine du reste à envisager les contours. Malgré tout, la concentration de l'industrie navale de défense européenne se fera. La question est de savoir combien de temps cela prendra encore et surtout qui y survivra.

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