1627 siege de la Rochelle : Français contre Anglais

[Charles XII]

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SIEGE DE 1627

Depuis l'arrivée au pouvoir de Richelieu, un conflit latent oppose La Rochelle, capitale du protestantisme, fière de son indépendance et de ses privilèges, à la volonté de l'absolutisme royal. Entre 1622 et 1628, la région va être le théâtre de luttes armées entrecoupées de trêves fragiles. Ainsi le 27 octobre 1622, un combat naval se déroule dans le pertuis Breton. En janvier 1625, le chef protestant Soubise fait une descente dans l'île de Ré. En septembre, la flotte royale accule Soubise dans la fosse de Loix. Les troupes catholiques débarquent au Gros Jonc, dans la paroisse des Portes, où un bref combat les opposent aux protestants. Le lendemain, un second accrochage, plus sérieux, se produit au sud d'Ars. Les réformés sont repoussés et s'enfuient en désordre. La flotte rochelaise qui avait pu se dégager de la fosse de Loix est poursuivie et plusieurs bateaux sont pris ou coulés. Sur l'un d'eux, deux rétais de Loix refusent de se rendre et mettent le feu au magasin à poudre faisant sauter cinq navires et tuant 736 hommes. En 1627, les Anglais entrent dans la partie à cause de Buckingham*, favori du roi Charles Ier d'Angleterre, qui décide de venir au secours des huguenots rochelais. Richelieu, sentant la menace, renforce la garnison de l'île et fait avancer les travaux du fort de La Prée et de la citadelle de Saint-Martin. Les vaisseaux anglais font leur apparition le 20 juillet. Après avoir canonné Saint-Martin, ils mouillent entre La Pallice et Sablanceaux. Le but de Buckingham est de prendre l'île de Ré pour en faire une forteresse. Mais il est attendu de pied ferme par Toiras qui commande les troupes royales dans l'île. Prévoyant un débarquement à Sablanceaux, il y place un millier d'hommes. Le 21 juillet, les Anglais débarquent et, malgré un combat acharné, ils réussissent à se maintenir. Dans la lutte beaucoup d'hommes périrent dont le baron de Chantal et un frère de Toiras. Buckingham occupe Sainte-Marie et La Flotte, et sans se hâter, parvient devant Saint-Martin six jours après sa victoire. Toiras a eu le temps de se retrancher dans la citadelle et une partie de ses troupes tient le fort de La Prée. Ce dernier, point d'appui fragile, ne sera pas attaqué alors qu'il n'avait pas les moyens de résister. Fin juillet, le siège commence. Les Anglais entourent la citadelle d'un réseau de tranchées et bloquent l'accès maritime grâce à leur escadre. Quelques escarmouches opposent les belligérants, mais Buckingham compte sur la famine pour forcer la place. Toiras essaie de gagner du temps, mais les vivres s'épuisent vite et le moral de ses soldats baisse. Pour alerter les troupes royales massées sur le continent, il envoie trois volontaires chargés de traverser le pertuis à la nage. Un seul parviendra à la Repentie, Pierre Lanier, dont l'exploit, renouvelé depuis, aura un grand retentissement. Son action ne sera pas vaine puisque dans la nuit du 6 au 7 septembre, un convoi réussit à ravitailler la ville assiégée, ramenant même des blessés, des malades, des femmes et des enfants ! Dans le combat qui eut lieu, Toiras perdit un autre de ses frères. Malgré cela, la famine décime plus du tiers de la garnison, et les Anglais qui mènent le siège ne sont pas épargnés par la maladie. Le 3 octobre, le siège de La Rochelle débute et, pour Louis XIII et son ministre Richelieu, il est désormais vital de chasser les Anglais. Pour cela, une flotte partie des Sables d'Olonne fait voile vers Saint-Martin. Dans la nuit du 7 au 8 octobre, 29 des 35 bateaux forcent le blocus et ravitaillent les assiégés. Simultanément, Richelieu prépare un débarquement dans l'île. Du 18 au 28 octobre, 1300 hommes prennent pied au fort de La Prée, toujours tenu par les hommes de Toiras. Sentant l'imminence de l'assaut, Buckingham attaque le premier. Le 6 novembre, 4 à 5000 Anglais s'élancent pour prendre la citadelle, mais les assiégés résistent et parviennent au bout de deux heures de lutte acharnée à repousser l'assaillant qu'ils poursuivent même. Buckingham décide alors la retraite générale. Les Anglais se replient vers Loix afin de rembarquer, mais dans la nuit du 7 au 8 novembre, le maréchal de Schomberg fait passer dans l'île le reste de son armée qui se porte aussitôt à la poursuite des fuyards. La rencontre a lieu dans les marais après La Couarde. Les Anglais, malgré de nombreuses pertes, réussissent à rembarquer après avoir brûlé un pont pour couvrir leur retraite. La défaite anglaise sera lourde de conséquences puisque l'île de Ré sera contrôlée dorénavant par les troupes catholiques du Roi de France. Le siège de La Rochelle se poursuit jusqu'à la fin octobre 1628 sans que les Anglais ne puisse secourir les protestants qui devront finalement plier et se soumettre.

la guerre avait couté plusieurs milliers d'hommes aux Anglais (tués blessés ou prisonniers).

Les huguenots ont perdus au moins 20 000 tués.

[Rochambeau]

Pour les 20 000 huguenots tués, la majorté ont été victime des dragonnades institué par Richelieu.

[Charles XII]

la premiere dragonnade a eu lieu en 1636 donc non.

[Rochambeau]

la premiere dragonnade a eu lieu en 1636 donc non.

Oui et non, disont que Richelieu a fait payer cher la revolte des protestants.

[Davout]

Le désarmement des protestants était dans la même veine que l'abaissement du pouvoir des nobles, à savoir renforcer la toute puissance du pouvoir royal. C'est Richelieu qui a préparé l'absolutisme...

[Rochambeau]

Le désarmement des protestants était dans la même veine que l'abaissement du pouvoir des nobles, à savoir renforcer la toute puissance du pouvoir royal. C'est Richelieu qui a préparé l'absolutisme...

Exacte, sans le pouvoir instaurait par Richelieu et Louis XIII le règne de Louis XIV aurait été plus délicat.