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Noble Midas, la France nation cadre de l'Otan ?


pascal
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A lire dans TTU le compte rendu de l'exercice OTAN Noble Midas

Ou il est question de coopération et d'interarme autour d'une force navale

Alors qu’au niveau politique les négociations ont été relancées pour une entrée de Paris dans les instances décisionnelles de l’Otan, la France a marqué un pas supplémentaire dans le club très restreint des nations cadres Otan. Après les NRF Air et Terre, la France est en voie de certification pour la compo­sante maritime, et prendra la NRF (Nato Response Force) 10 au premier semestre 2008. L’exercice de certification Noble Midas, qui s’est terminé le 12 octobre, a vu pendant dix jours un des plus gros déploiements navals pour un exercice Otan, avec près de 40 navires de 10 nations opérer sous commandement français, représenté par l'amiral Hinden. Le contrat opérationnel prévoyait que l’état-major (COMFRMARFOR, basé à Toulon et embarqué à bord du BPC Tonnerre) soit capable de générer trois états-majors de forces : un groupe aéronaval, une force antimines ainsi qu’une force amphibie ou une composante maritime. L’exercice s’est déroulé en deux phases de cinq jours : la première “FIT” (Force Integration Training) a organisé près de 370 exercices internationaux, et, pendant la deuxième, baptisée TACEX (Tactical exercice), le scénario a été déroulé (faire baisser le niveau de violence suite à l’indépendance d’un pays avec l’intervention d’une force de débarquement). Avec 8 400 hommes (dont une composante force spéciale), les équipements comprenaient le BPC, navire amiral, à bord duquel se trouvait l’état-major français (près de 150 officiers), deux porte-aéronefs (“l’Illustrious” britannique et le “Garibaldi” italien), 6 pétroliers ravitailleurs, 5 navires amphibies, 14 frégates, 6 chasseurs de mines et 3 sous-marins, en plus d’hélicoptères et d’avions Harrier italiens. En face, sous le commandement d’un amiral néerlandais, une dizaine de navires jouaient l’ennemi. On note la participation de pays peu habitués à ce genre de manœuvre avec une frégate roumaine et une bulgare. Pour la première fois, la manœuvre était organisée dans un pays non membre de l’Otan, la Croatie. L’exercice, qui a été qualifié de “réussite” par l’état-major, a identifié quelques axes d'efforts futurs. Le principal point à améliorer concerne les communications (problème de sélection de l’information). Ainsi, les chasseurs de mines se sont plaints de recevoir trop de messages, dont beaucoup ne les intéressaient pas. A relever une première, avec l’appontage de Harrier italiens, sans préavis, à bord de l’HMS “Illustrious”, qui participait sans aucun aéronef britannique. Avant de prendre la relève NRF 10, le COMFRMARFOR subira un dernier exercice “papier” d’état-major “Stead Fast Jaw”, organisé par le commandement Otan de Naples, durant lequel les trois composantes (terre, air et mer) seront certifiées (première quinzaine de décembre ....

Source TTU

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