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Les Commandants et leur cursus


*Th3 *DEAD*
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Car entre nous, cela m'étonnerais que l'on voit un Commandant "noir", "café" ou "jaune"

Eh bien on en voit pourtant, et des colonels aussi. La couleur de peau joue peu dans l'Armée. C'est le galon que l'on porte sur l'épaule qui compte et la compétence que l'on montre avec ou pas. C'est un phénomène assez étonnant de voir à quel point le port de l'uniforme et la vie militaire égalise les gens socialement: pas de différence comme avec des habits civils luxueux par exemple.

Quand je parlais de promotion au mérite pour les sous-officiers de l'Armée de terre passant officiers je pensait bien sûr essentiellement à ceux qui passent un concours. Concours différent de celui de Saint-Cyr, qui est réservé aux sous-officiers. Il y a aussi une promotion sans concours, type rang, mais elle est plus marginale. Pour moi passer un concours c'est du mérite...

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Eh bien on en voit pourtant, et des colonels aussi. La couleur de peau joue peu dans l'Armée. C'est le galon que l'on porte sur l'épaule qui compte et la compétence que l'on montre avec ou pas. C'est un phénomène assez étonnant de voir à quel point le port de l'uniforme et la vie militaire égalise les gens socialement: pas de différence comme avec des habits civils luxueux par exemple.

Ah bon, pourtant récement les journaux(notament le troisième bureau du patie socialiste: Libération) ont fait la fine bouche en disant qu'il avait pas assez de réprèsentant des minorités dans le rang des officiers.

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@ Jo. Il n'était pas dans mon intention de dire qu'il n'y a pas de mérite en soi à passer un concours ou un examen.... Comme disait un de mes amis professeur d'Université il faut deux compétences pour réussir des études supérieures : savoir apprendre, et savoir passer des examens (ou concours) Ces deux compétences n'étant pas forcement réliées  entre elles =)

Je voulais simplement signaler qu'il y a au-délà du concours primaire -qui n'est pas que du mérite mais aussi un processus de réproduction sociale , au sens que l'institution reconnait les siens- toutes les cotéries liées à l'arme, politique, etc..... Puisque la question était : comment est ce que l'on devient "big chef"?

J'admets que dit comme ça c'est un peu simpliste. Mais, pas plus que de dire que cela se passe au mérite....

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Eh bien on en voit pourtant, et des colonels aussi. La couleur de peau joue peu dans l'Armée. C'est le galon que l'on porte sur l'épaule qui compte et la compétence que l'on montre avec ou pas. C'est un phénomène assez étonnant de voir à quel point le port de l'uniforme et la vie militaire égalise les gens socialement: pas de différence comme avec des habits civils luxueux par exemple.

Quand je parlais de promotion au mérite pour les sous-officiers de l'Armée de terre passant officiers je pensait bien sûr essentiellement à ceux qui passent un concours. Concours différent de celui de Saint-Cyr, qui est réservé aux sous-officiers. Il y a aussi une promotion sans concours, type rang, mais elle est plus marginale. Pour moi passer un concours c'est du mérite...

camarade jojo67, j'abonde le sens de tes propos sur l'égalisation sociale due à la tenue ainsi que la compétence et le galon porté en général.

Je suis plus réservé quand à la " marginalisation" type rang.

Rentré aux A.T à 15 ans ( ex ENTSOA ), j'ai commencé une carrière S/OFF en débutant sergent à 18 ans pour finir  major concours à 35 ans, et passer Officier par le rang. Il ne me semble pas avoir moins souffert que d'autres sur le chapitre des concours et pour t'avouer franchement le niveau concours OAEA s'avérait ... moins haut que celui de major ( synthèse avéré à l'école d'arme ). Dès lors accéder par le rang, selon moi, ne démérite en rien l'accès à ce corps. Bien au contraire, il permet "socialement" de laisser un accès aux plus humbles ( par exemples ceux n'ayant pas passé avec succès les différents autres concours ) et reste selon moi une des voix les plus "sociale" à l'accéssion au corps des officiers.

Certes le panache n'est pas là, la remise de sabre, ect...ect... Néamoins un major de 35 ans est pour le moins capable de tenir un poste d'Off méca ou autre et de par l'age donné pour porter ce grade ( dévalué hélas dernièrement, cf dissolution du corps des majors ) potentielement très près d'étre officier.

Tu auras d'ailleurs remarqué que les Off méca, Off trans Off d'ordinaires et autres postes de "bas" officiers ne sont généralement pas doté de Cyrars/EMIA/OAEA/OAES... bizarre, non ?  ;)

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Max, on est d'accord sur tout. Je vois que tu connais le milieu... ;)

Mieux que le "3° bureau du PS à la sauce Libération" que cite Rochambeau sans rire... :lol:

Fusilier ok, on est d'accord aussi sur le terme mérite. Les histoires de reproduction sociale existent, c'est vrai, mais plutôt moins qu'ailleurs finalement à mon sens. On peut être d'origine modeste et se bâtir un réseau relationnel efficace, ne serait-ce qu'à partir de ses copains de promo au départ et plus tard à partir de tel ou tel commandant d'unité ou chef de corps qui vous aura apprécié et qui va vous pousser en avant avec lui.

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Max, on est d'accord sur tout. Je vois que tu connais le milieu... ;)

Mieux que le "3° bureau du PS à la sauce Libération" que cite Rochambeau sans rire... :lol:

Fusilier ok, on est d'accord aussi sur le terme mérite. Les histoires de reproduction sociale existent, c'est vrai, mais plutôt moins qu'ailleurs finalement à mon sens. On peut être d'origine modeste et se bâtir un réseau relationnel efficace, ne serait-ce qu'à partir de ses copains de promo au départ et plus tard à partir de tel ou tel commandant d'unité ou chef de corps qui vous aura apprécié et qui va vous pousser en avant avec lui.

Comme je disais ce n'est pas propre aux militaires au sens strict .... Voir les Polytechniciens à la DGA (ou à Nexter - GIAT...)  les Ing. des Ponts et Chaussées, les enarques, etc....

Je pense que le problème (en tout cas celui qui me préoccupe..)  ici n'est pas le mode de formation ou la pertienence du mode sélection des élites en France, disons que c'est un autre problème....

Mais je reste persuadé qu'un des blocages majeurs, à toute réforme en France, est lié aux systèmes mis en place pour garantir la carrière des corps issus des "ecoles".... En fait le "système"  n'est pas uniquement "chargé" de promouvoir / trier des individus selon leur mérite (même s'il le fait aussi..)

Il est surtout chargé de garantir socio-économiquement, voir politiquement, la place du corps issu de l'Ecole.... Les deux aspects se renforçant mutuellement....

Je pense qu'ils est intéressant d'appliquer cette grille d'analyse (à titre d'hypothèse exploratoire) sur les modalités d'organisation militaire, les résistances au changement dans le milieu, l'inter-armisation, etc....

Mais je suis bien d'accord que cela ne rend pas compte de toute la "réalité"....

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@ Jo. Il n'était pas dans mon intention de dire qu'il n'y a pas de mérite en soi à passer un concours ou un examen.... Comme disait un de mes amis professeur d'Université il faut deux compétences pour réussir des études supérieures : savoir apprendre, et savoir passer des examens (ou concours) Ces deux compétences n'étant pas forcement réliées  entre elles smiley

Je voulais simplement signaler qu'il y a au-délà du concours primaire -qui n'est pas que du mérite mais aussi un processus de réproduction sociale , au sens que l'institution reconnait les siens- toutes les cotéries liées à l'arme, politique, etc..... Puisque la question était : comment est ce que l'on devient "big chef"?

J'admets que dit comme ça c'est un peu simpliste. Mais, pas plus que de dire que cela se passe au mérite....

je rajouterais mon Cher Fusilier pour compléter ton ami et néanmoins éminent collègue que je n'ai pas l'honneur de connaitre qu'il y faut effectivement pour réussir des études supérieurs les compétences pour apprendre et les compétences pour savoir passer les examens

malheureusement il manque 2 compétences qui elles sont fondamentales pour l'après etude (même si parfois elles peuvent être un frein au cours du cursus selon la forme que celui ci peut prendre) : savoir comprendre ce que l'on apprend et savoir l'appliquer

j'ai tout les jours des exemples d'etudiants qui peuvent te recracher par coeur des bottins entiers sans en saisir ni les finesses, ni les nuances ni l'interet

en ce sens passer un concours pour moi ce n'est pas plus du mérite que de gagner au loto

certes on va privilégier les gens qui ont de la mémoire (parceque desolé mais un concours c'est plus du apprendre que du comprendre) puis ensuite ceux qui ont un peu moins de mémoire et un peu plus de methode de travail

mais bon quand on sait que certaines places se jouent au centièmes de points près.....

nonobstant ce petit laius educationnel pas tout a fait H.S la question que je me pose ensuite est la validité des personnes engagées dans les schémas concours en terme d'application de terrain

et ce qui est valable pour mes petits etudiants (a savoir des promos ou certaines machines a apprendre s'avèreront de très mauvais professionels de santé par défaut d'esprit critique, de réflexion, de capacité d'adaptation et défaut de relationnel humain) alors que d'autres classés a l'arrache dans les derniers seront des très bons

ben cela doit aussi se retrouver dans nos rangs d'off et de sous off (mais le problème c'est que la sur le terrain y'a pas vraiment de verrous de securité supplémentaire et on risque la peau de tout un bataillon sur la base d'un incompétent indécis qui s'etait antérieurement avéré un génialisime primant à Coet, St Cyr ou ailleurs)

en ce sens la promotion au mérite (si on gomme l'aspect intrigues de salon et politico-politicienne qui la sclérose) fait de meilleurs hommes de terrains en tout cas a mes yeux

a voir comment la combinaison des 2 systèmes permettrait de gommer les defaut de l'un ou de l'autre

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Akhilleus, ce que tu dis est fort vrai. Mais arrivé à Coëtquidan après son concours, un élève-officier ne fait pas que des études académiques. Il va sur le terrain et tire à toutes les armes, commande un groupe de combat puis une section sur le terrain au cours d'exercices de jour et de nuit etc. où les plus maladroits avec le monde réel se font repérer assez vite. C'est assez courant que le classement de sortie ne reflète pas le classement d'entrée. Il y a aussi des départs. Certains, plus doués pour l'étude que pour le monde pratique se cassent la gueule en corps de troupe, plus tard. D'autres passent au travers car ils sont entre les deux. Rien n'est parfait.

Mais c'est clair que la formation intellectuelle sans la formation au leadership, comme l'appellent les Britanniques, ça ne vaut rien!

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ouaip on touche ici du doigt le problème de toute formation à but applicatif et pas seulement "intellectuel" (sans aucune nuance péjorative pour moi dans ce terme")

à savoir trouver le bon équilibre entre un savoir abstrait et théorique mais suffisemment exhaustif pour couvrir l'ensemble des cas possibles

et un savoir opérationnel appris sur le tas par des stages, des exercices, des simulations

cela dis pour moi se pose aussi d'autres problèmes car même si tu le fais très justement remarquer JoJo, il y a des applications terrains courantes pour nos ecoles d'armes, il n'en reste que cela n'en est pas moins des ecoles avec leur plus et leur moins

dans plus et moins moi je vois quelquechose comme l'esprit de l'ecole, la tradition, l'histoire, l'etude des exploits des anciens

d'un coté cela donne une cohésion, une structuration cohérente, un esprit de corps -> le plus

de l'autre cela fait "confrerie" repliée sur ses idées qu'elle tient bien souvent pour une vérité vraie, absolue et inaliénable (c'est un peu le travers de tous les systèmes a vocation corporatiste) et dès que certains veulent sortir de ce schéma rigide, ils sont transformés en moutons noirs (le plus celebre pour ne pas le citer le gal De Gaulle)

combiens d'officiers US après 50 ans passés à manger du syndrome "Fulda gap" sont restés arqueboutés sur le tout mécanisé ??

en ce sens, (piste de reflexion qui n'engage que moi) ne serait-il pas benefique a l'efficacité opérationnelle de nos off d'intégrer dans ces ecoles plus de personnes ayant une experience plus exhaustive des realités du terrain que celles apprises par des exercices codifiés selon des schémas preétablis voir d'intégrer des instructeurs ayant une autre culture ops (instructeurs etrangers pas exemple) de façon a ce que les eleves aient en amont différents points de vue (plutot qu'il n'y ait dans ce cas que les 5%  de "meilleurs" qui ironts faire des stages d'echange ou de perfectionnement OTAN)

je sais pas on peux peut etre imaginer des "modules" d'enseignment pratiques et théoriques de la doctrine blindée allemande avec un instructeur de la bundeswher (c'est un exemple, je ne sais en fait pas si ca se fait a ce stade la mais j'en doute)

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je pense que les programmes des écoles d'Appli' intègrent l'idée de "changement" dans leurs programmes d'une année sur l'autre Akhilleus. La donne géostratégique en général, l'évolution galopante des matériels à servir, les RETEX ainsi que leurs applications, l'interarmisation, l'externalisation et la "coopération" internationale des différents théâtres d'opérations font que pas mal de modules intégrants les différentes U.V doivent changer voir carrément "muter".

Cela dit et sans vouloir faire de la sémantique de trottoir, je reviens sur l'idée de "chef".

Parce qu'avant tout c'est un homme, notre "chef" intègre ses propres qualités, qualités foncières, que sont le physique, le caractère, les dispositions intellectuelles, le comportement et les qualités professionnelles. De la même manière ses aptitudes professionnelles se découpent dans un ensemble alliant son aptitude au commandement, à l’instruction spécialisé, à l’administration et à la technique. Notre « chef » est suivi ( de près ) annuellement par la hiérarchie et fait l’office d’une notation individuelle dans laquelle tous ces chapitres seront évoqués. Dès lors tout points faibles, abîmes ou légères lacunes sont prises en compte et peuvent déboucher sur un complément de formation, une spécialisation, une ré-orientation ou un concours. J’occulte volontairement la partie disciplinaire qui elle se voit « traiter » en temps réel….

Notre « chef » peut provenir d’une école militaire ou être passé par le rang. Déjà là, la provenance ( je veux dire l’origine ) va déterminer un profil type de carrière. Que l’on soit sorti selon de St Cyr ou d’une école d’arme ne permet pas d’envisager de finir « big chef ». D’abord à cause de l’age et ensuite à cause du cursus militaire. En effet ne pas avoir effectué le Collège Interarmé de défense ( ex école de guerre ) signifie qu’un temps de commandement ne sera pas permit, je parle ici du poste de chef de corps pour commander un régiment/base aérienne/bâtiment de la flotte. Seul un contexte particulier, genre « la nation en guerre », permet de rencontrer des exceptions d’homme « petits » d’avoir des postes « grands ». De plus aujourd’hui ou la réduction des bases aériennes/régiments/batiments est en réduction, les postes de commandement sont d’autant réduits. Ainsi plus que jamais ces postes vont faire l’objet d’une compétitivité hargneuse ou il n’y aura de place que pour les meilleurs ( ? ) ;)

Là intervient ma grande interrogation. Les meilleurs en quoi ; en cursus, en valeur, en meneur ?

Le big chef sera t-il seulement le produit d’un système ( cursus militaire pur  « grandes écoles » ) ?

NB,

Dès lors le bas du tableau ( les postes de besogneux ), par effet de cascading, sera lui aussi l’objet d’une âpre lutte ou les « petits » officiers vont s’étriper dans un contexte de places très très chers….Feu le « corps des majors » n’avait décidemment plus sa pace aux sein de nos forces…  :'(

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En fait le grade de major existe toujours, mais le corps dont il était issu, corps à grade unique, le plaçait entre les sous officiers et les officiers. Le grade est maintenant intégré au corps de sous officiers, en haut de tableau.

Je ne connais pas la date exacte de la dissolution, moins de deux ans c'est sur.

Effectivement fusilier, le fond du problème intègre de manière générale "l'espace vitale" des grades et plus particulièrement les opportunités offertes ( ou restantes ) aux officiers subalternes. Mais chutttttttttt, faut pas le dire trop haut ! ;)

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En fait c'est un peu comme partout entre la décision et l'application, le corps des majors s'appliquent toujours dans les mentalités. Mon père est major dans le matériel, et son rôle dépasse celui de simple adjoint puisque sans vouliir me vanter c'est lui qui pendant 2 ans à tenu sa companie à cause d'un officier sorti trop tôt de St-Cyr. Donc la place de major reste toujours un rang à part et si par hasard vous vous baladez avec un major, vous pourrez entendre les vieux briscards officiers (anciens ss-off) dirent "mes respects major", marque normalement réservée pour dire bonjour aux supérieurs. Preuve que notre armée garde encore certaines traditions.

Ma remarque sur les réseaux visaient surtout à souligner que le grade ne fait en aucun cas la qualité et que malheureusement beaucoup de jeunes officiers, je dis beaucoup parce qu'ils sont beaucoup trop à penser comme ça, continuent à croire que leur passage en école de formation comme St-Cyr leur donne une certaine supériorité sur les autres grades. Je me rends assez souvent à Coet et je peux vous dire que certains camarades, élèves officiers, avaient un peu de condescendence à parler avec un premier classe devant leurs camarades alors qu'au Prytanée on était comme cul et chemise, si vous me permettez cette expression. Le problème de St-Cyr réside dans le fait que de plus en plus on persuade ces jeunes qu'ils appartiennent à un groupe à part et que tous les autres ne leur arrive pas à la cheville. Résultat y a de la casse en arrivant en corps de troupe car il n'y a plus personne pour vous aider. Et c'est pas aux anciens adjudants, majors et caporaux-chefs que l'on va apprendre le métier. Certes il reste encore beaucoup d'officiers de qualité. Mais boin c'est quand même dommage d'envoyer une section au combat avec un trou du cul à sa tete, meme si son grand père s'appelle Bigeard.

PS: j'ignore si un de nos officiers actuels est le petit fils de cet illustre combattant, c'est juste pour avoir une image qui parle à tout le monde.

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