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Russie et dépendances.


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Il y a 5 heures, Rob1 a dit :

Je suis un enfant de l'ère post-guerre froide, et je m'intéresse depuis longtemps à la guerre froide. Et depuis presque aussi longtemps, je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc.

Bon, je n'ai pas plus d'explication à ça qu'aujourd'hui, mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine...

L’année dernière, je suis allé au musée du communisme à Prague. C’est édifiant et je le conseille à tout le monde. Il est vrai qu’au début, le communisme a été très populaire. Même chez les érudits, les instruits…. Mais ça n’a pas duré. Les désillusions sont vites apparues, les catastrophes économiques aussi, et les régimes autoritaires aussi. 
en fait, je me suis dit en sortant que l’égalité, les gens s’en foutent à la fin. Les gens savent au fond d’eux que le mérite est important et juste. Certes il y a toujours plus travailleurs que soit dont on peut être jaloux, mais il y a surtout plus branleur que soit dont on a les boules qu’il gagne autant que soit.

Ce qui semble primordial pour l’Homme, c’est la liberté, par dessus tout. 

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5 hours ago, Rob1 said:

 je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc.

...mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine...

Il y a de nombreux exemples sur Air-Defense qui s'affichent tous les jours. Avant que quelqu'un ne se mette du sable dans les fesses... nous les connaissons tous... c'est public, ils en sont même fiers, il ne s'agit donc pas d'une information à laquelle il faut s'accrocher avec ses précieuses perles. 

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Il y a 7 heures, Rob1 a dit :

Je suis un enfant de l'ère post-guerre froide, et je m'intéresse depuis longtemps à la guerre froide. Et depuis presque aussi longtemps, je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc.

Bon, je n'ai pas plus d'explication à ça qu'aujourd'hui, mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine...

Pour comprendre cela je pense qu'il faut se replonger dans l'histoire post WW1 et l'entre-deux guerres en Europe pour comprendre ce que furent ces années entre industrialisation massive, développement urbain, souvenir des horreurs des tranchées, montée des fascismes, mais aussi formidable travail de propagande, "éducation" des dirigeants des "partis frères" au sein de l'Internationale communiste ... *

Puis il y eut la victoire de l'Armée Rouge en 45 là encore savamment orchestrée  mais dont on sait aujourd'hui grâce aux travaux de Glantz et de ses "élèves" à quelle point elle fut importante tant d'un point de vue doctrinal (art opératif ...) que matériel (l'aide alliée ne parvenant vraiment qu'en 43 - l'essentiel du matériel militaire demeurant d'origine soviétique) ...

* à lire absolument la biographie d'Eugen Fried par Courtois et Kriegel qui raconte l'histoire de cet apatride du Komintern qui fut le vrai patron du PCF dans les années 30.

Bref tout concourrait au prestige du communisme. Je me souviens très bien des années 75/80 et du discours du PCF ... on les entait vraiment le cul entre deux chaises.**

Pour comprendre ce que fut l'attachement au Parti de la part de nombre de Soviétiques il faut relire certains passages édifiants de "l'Archipel du Goulag"

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il y a une heure, Ciders a dit :

Et c'est une arme de choix pour tuer toute opposition interne. Les gens aimeraient bien que ça change mais ils sentent qu'aller trop vite, ce serait casser ce système imparfait, kleptocratique, inefficace, grotesque parfois, mais qui au moins permet de remplir le frigo et d'assurer un minimum de sécurité.

Mais avec la guerre en Ukraine, ce contrat social n'est-il pas rompu?

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il y a 20 minutes, Patrick a dit :

Mais avec la guerre en Ukraine, ce contrat social n'est-il pas rompu?

Poutine prend bien garde à ne pas le rompre, justement 

Il me semble qu'il y veille comme à la prunelle de ses yeux. Il sait fort bien sur quoi repose en définitive son pouvoir 

Et de fait, pour l'instant... Ça ne va pas si mal pour la population russe 

Certes l'économie ne progresse plus vraiment, certes la guerre coûte cher, certes il y a parfois une usine qui brûle... Mais l'économie est stable, la vie n'est pas plus risquée qu'avant (sauf pour les évacués à la frontière mais c'est moins d'un Russe sur 1000, sauf pour les engagés mais ils l'ont choisi), pour qui est prêt à courir le risque s'engager permet de s'enrichir et les enfants vont plus facilement dans les bonnes universités. Pour qui s'y intéresse on rajoutera la gloriole de résister à une alliance de 30+ nations, la fierté de lutter contre des néonazis (Ok Soloviev fait du spectacle et même peut-être Poutine exagère un peu, j'ai vu les médias européens avec mon VPN ils disent autre chose mais tout de même... pas de fumée sans feu, hein ?)

Même pas besoin de rappeler la catastrophe des années 1990 pour y trouver son compte. Et pourtant babouchka ne se prive pas de la rappeler, oui grand-mère t'en fais pas on n'oublie pas on continuera bien à soutenir Poutine !

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Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte.

Ils sont toujours sur place, avec des revendications.

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il y a 15 minutes, Ciders a dit :

Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte.

Ils sont toujours sur place, avec des revendications.

Encore ? Mais pourtant la dernière fois les mesures avaient été prises...

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Il y a 2 heures, Ciders a dit :

Certes mais Andropov savait d'où provenaient les renseignements. Il connaissait mieux que personne les tares du système mais aussi ce qu'il pouvait apporter. Du reste, c'étaient les services qui étaient les mieux informés dans toute l'URSS.

Paradoxalement, ça ne les a pas aidés.

Andropov serait à l'origine de la Perestroïka : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iouri_Andropov#À_l'origine_de_la_Perestroïka

D'après le journal d'Anatoly Chernyaev pour l'année 1982, paru en anglais en 2022 :

https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2022-05-25/chernyaev-diary-1982-run-perestroika

La mort de Brejnev, en novembre, suscite un moment de suspense, mais Tcherniaïev est soulagé lorsque Youri Andropov est choisi comme nouveau secrétaire général. Tout au long de l'année, l'auteur du journal espère en effet que l'intelligent et énergique Andropov sortira le pays de sa stupeur.

Comme les années précédentes, Tcherniaïev consacre une grande partie de son journal à la détérioration de la situation économique et à l'absence de nourriture et de biens de consommation de base dans les magasins. Mais plus encore, il fait la chronique de la corruption omniprésente dans les hautes sphères du pouvoir et dans la famille de Brejnev.

Lorsque Brejnev meurt finalement le 10 novembre, Tcherniaev écrit dans son journal un « programme » pour Andropov, dont il attend qu'il lui succède. Ce programme se compose de 15 points et comprend pratiquement tous les éléments qui seront finalement inclus dans le programme de Gorbatchev moins de trois ans plus tard, tels que la sortie d'Afghanistan, le retrait des missiles SS-20 d'Europe et la réduction du complexe militaro-industriel. Il s'avère que Georgy Arbatov, l'omniprésent conseiller des dirigeants soviétiques et directeur de l'Institute for U.S. and Canada Studies, a également préparé un « programme » similaire pour le nouveau dirigeant.

L'année culmine avec la célébration du 60e anniversaire de l'URSS, où des délégations de 140 pays se réunissent à Moscou. Chernyaev travaille avec les délégations, y compris avec le parti communiste des États-Unis, et supervise la publication de plusieurs discours dans la Pravda. Il a vu dans le rapport d'Andropov des signes réels de changement et a noté l'air d'espoir qui régnait dans la salle de réunion : « Tout le monde attend de nous des changements majeurs, quelque chose que le monde entier remarquerait, des changements qui éclipseraient l'Afghanistan et la Pologne, qui feraient oublier la “ Brejneviada ” créée en Occident (sur l'utilisation du pouvoir à des fins d'enrichissement personnel, le népotisme - des parents partout, la vantardise irrépressible, la mise en avant démonstrative de la sénilité comme de la sagesse, la corruption, et ainsi de suite) ».

Dans son propre post-scriptum, Tcherniaïev qualifie l'année 1982 de « période précédant la perestroïka ». Le lecteur de l'édition de cette année pourrait observer la formation progressive du groupe officieux, ou plutôt du réseau, de personnes qui, dans trois ans, formeront le noyau du « brain trust » de Gorbatchev, et qui, en cette année capitale, s'interrogent timidement les uns les autres et trouvent un accord sur les grandes lignes du changement dont le pays avait désespérément besoin.

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https://www.rbth.com/articles/2009/02/18/180209_andropov.html (18 février 2009)

La cible principale d'Andropov s'est avérée être les différentes « mafias ». Avant même son accession au trône, il a chassé de ses fonctions le premier secrétaire Medunov du territoire de Krasnodar, l'un des pires mafiosi du pays - et cher ami personnel du camarade Brejnev. Cette mesure a été suivie d'arrestations massives de fonctionnaires corrompus et de trafiquants véreux.

Andropov a rapidement montré qu'il était déterminé à serrer toutes sortes de vis, et l'absentéisme massif des prolétaires a également été l'une de ses principales cibles. Comme tout ce qui vaut la peine d'être possédé - nourriture, vêtements, meubles, etc. - est déficitaire, les gens sont contraints de passer de longues heures dans les files d'attente, y compris pendant les heures de travail. En outre, il y avait d'innombrables bureaux et « instituts de recherche » où l'on ne faisait jamais rien qui vaille (à l'exception des beuveries collectives inspirées), de sorte qu'une grande partie du personnel ne faisait que des apparitions symboliques sur les lieux de travail, passant ses journées comme bon lui semblait - le plus souvent dans des files d'attente, également. Et, bien sûr, il y avait l'obstacle le plus insurmontable pour arriver au travail à l'heure, voire pas du tout, le lendemain de la veille, surtout le lundi.

Andropov a décidé d'y mettre un terme, et des milliers de policiers et d'agents du KGB ont investi les magasins, les salons de coiffure, les bains publics, les stations de métro, les cinémas, les bars à bière - tout l'espace grouillait de ces agents qui demandaient les papiers des gens, les traînaient au poste de police, rédigeaient des dénonciations (pour une raison quelconque, ces choses étaient appelées téléga, ou « charrette » en argot russe) sur leur lieu de travail avec l'instruction de punir les coupables. Chaque téléga était synonyme de séances publiques ennuyeuses d'accusations, d'excuses mensongères, de règlements de comptes personnels lors des réunions du Parti, du Komsomol et des syndicats, de perte de primes ou de places sur les listes d'attente pour tout, des appartements aux réfrigérateurs en passant par les vacances d'été, et d'autres désagréments de type soviétique.

Curieusement, c'est de cette vaine tentative d'inculquer la discipline d'atelier que les gens se souviennent surtout d'Andropov. Certains ont même oublié l'« andropovka », une vodka assez bonne et bon marché (quatre roubles et douze kopeks), mais pas les descentes de police. Mon explication est que les descentes, outre l'incongruité de la mesure, ont été perçues comme une violation du contrat social non écrit « Vous faites semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler ».

En 1982, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la croissance du revenu réel de la population s'est arrêtée. Le Goskomstat (Comité d'État pour les statistiques) n'affichait qu'un gros zéro. Il était clair que la formule brejnévienne - intensifier la propagande pour que tout aille bien dans le meilleur des mondes possibles, le monde soviétique - ne fonctionnerait plus. Il fallait agir sur l'économie, et non sur l'« idéologie ». Andropov a résolu le problème de la seule manière dont un bureaucrate du Parti pouvait le faire. Il crée un département économique au sein du Comité central.

Il s'agissait de la première tentative, après les réformes avortées de Kossyguine, de retirer l'économie des mains des « idéologues » et d'en confier la gestion à des économistes. Il s'agissait d'un changement définitif par rapport aux attitudes de l'époque de Brejnev, où la politique avait une emprise sans partage et où les politiciens du Parti traitaient les gestionnaires économiques comme Kossyguine avec suspicion et animosité. C'est à cette époque que Ryzhkov et Gorbatchev ont impliqué les futures stars de la perestroïka de Gorbatchev - les académiciens Aganbegyan, Arbatov, Bogomolov, Zaslavskaya, et d'autres comme Abalkin, Belousov, Petrakov, Sitaryan - dans la rédaction des résolutions du Comité central et du gouvernement de juillet 1983, qui étendaient les droits des entreprises individuelles aux dépens d'une planification centrale rigide.

À un moment donné, Ryzhkov et Gorbatchev ont déclaré qu'ils avaient besoin de comprendre la situation du budget de l'État, mais Andropov s'est contenté de rire : « Vous ne voulez pas grand-chose, n'est-ce pas ? Non, je ne vous laisserai pas entrer dans les [secrets] du budget ». Planifier des réformes sans budget, voilà qui ne manque pas de piquant, n'est-ce pas ?

Ainsi, tout ce qu'Andropov a réussi à faire dans ce domaine a été d'initier quelques changements bureaucratiques dans la gestion de l'économie, et non des réformes de l'économie en tant que telle.

Andropov a confié la « politique des cadres » du parti au plus jeune membre du Politburo, Mikhaïl Gorbatchev, ainsi qu'à Yegor Ligatchev, un obscur mais zélé bureaucrate du parti venu pour l'occasion du bled sibérien. Ces deux-là ont renvoyé, avec la bénédiction d'Andropov, quelque 20 % des chefs régionaux du parti et des ministres, dont certains étaient en place depuis l'époque de Staline.

Si Andropov n'avait pas éliminé certains des pires brejnéviens au sommet, comme le membre sénile du Politburo et secrétaire du Comité central Andrei Kirilenko, le ministre de l'Intérieur corrompu Shchelokov, et bien d'autres, s'il n'avait pas mis à leur place ses propres hommes, comme Ryzhkov, Aliyev, Chebrikov, Ligachev, etc, la contre-offensive brejnévienne après la mort d'Andropov aurait été beaucoup plus intense, et la perestroïka de Gorbatchev aurait été retardée de Dieu sait combien d'années.

Que se serait-il passé (ou ne se serait-il pas passé), sans cette malheureuse maladie rénale, si l'homme avait vécu dix ou quinze ans de plus ? L'Union soviétique aurait-elle encore figuré sur la carte du monde ? À quoi ressemblerait le monde aujourd'hui ?

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Il y a 3 heures, Ciders a dit :

Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte.

Ils sont toujours sur place, avec des revendications.

https://www.aljazeera.com/news/2024/8/23/at-least-one-killed-as-inmates-take-staff-hostage-in-russian-prison

04 otages, 01 mort...

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A mon sens, très exagéré.

Andropov a surtout accumulé du kompromat pour éliminer des rivaux potentiels et faire ensuite le ménage. Ceci dit, pas que pour lui mais aussi pour des gens qu'il voulait soutenir.... un certain Mikhail Gorbachev en a bien profité à ses débuts. C'est oublier aussi trop vite qu'Andropov, c'est aussi et surtout la chasse impitoyable aux dissidents et l'usage  systématisé de l'hôpital psychiatrique contre eux.

Et surtout, surtout... il était un membre du système. Il avait intérêt à ce qu'il bouge mais dans le même sens. Or, dans les années 1980, il était sûrement trop tard.

Modifié par Ciders
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Point ISW du 23/08/24 :

Ils évoquent la prise d'otage dans la prison. Sachant que le contrat outre l'OMS, c'est aussi défendre la Russie de la racaille/de la menace barbare (vous m'excuserez, je résume une pensée simpliste avec mes mots...) forcément ça fait tache. Surtout quand c'est la deuxième fois et que l'on avait pris des mesures tout ça...ahem ! D'autant plus comique quand on voit les images de VP cette semaine embrasser le Saint Coran et vanter les non-problèmes de l'intégration des mulsulmans en Russie.

 

"Islamic State (IS)-affiliated inmates took prison employees and other inmates hostage at a penal colony in Surovikino, Volgograd Oblast, Russia, on August 23. Four inmates took eight employees and four other inmates of the IK-19 prison hostage. The hostage-takers displayed an ISIS flag during the attack. The attackers stated that they were taking revenge "for their Muslim brothers" whom Russian authorities detained in connection with the March 2024 terrorist attack at Crocus City Hall. The attackers inflicted stab wounds upon four of the employees, three of whom died, and four other hostages were hospitalized, one of whom later died. Rosgvardia snipers reportedly killed the four hostage-takers. Two of the attackers were citizens of Uzbekistan and two were from Tajikistan. Three of the attackers were imprisoned for drug trafficking and one was convicted for beating a man to death during a fight. Russian sources claimed that one of the attackers wore a suicide vest but disagreed on what happened, with some sources claiming that the vest malfunctioned and others claiming that Russian forces killed the attacker before he could activate the vest. Russian opposition outlet Vazhnye Istorii stated that locals in the Kalmykia Republic and Volgograd and Rostov oblasts reported problems accessing Telegram, WhatsApp, and Viber shortly after the start of the attack and that Russian authorities likely blocked the messenger platforms. Russian President Vladimir Putin convened a meeting of the permanent members of the Security Council on August 23 during the hostage situation and heard reports from Minister of Internal Affairs Vladimir Kolokoltsev, Federal Security Service Head Alexander Bortnikov, and Rosgvardia Head Viktor Zolotov. Mufti of the Volgograd Oblast Central Spiritual Administration of Muslims Bat Kifah stated that Russian authorities should not negotiate with the hostage-takers, but kill them and should punish those who allowed the "negligence" in penal colonies. Acting Chairperson of the Russian Spiritual Directorate of Muslims Mufti Damir Mukhetdinov stated that the organization disagreed with the attackers' actions and that the hostage-takers may have been inspired from abroad in order to discredit Russia's strengthening relations with Muslim states."

 

Pas surprenant la partie sur le blocage des applications de messagerie, mais toujours interessant.

On appréciera la déclaration du Mufti... ^^

 

"Russian milbloggers reacted to the hostage crisis with criticisms of the Russian prison system and migration policy. Russian milbloggers claimed that the IK-19 prison is known for bribes, with some of the prison employees reportedly selling knives to inmates. Russian sources complained that prisoners are becoming radicalized within Russian penal colonies and claimed that this problem has increased since the start of the full-scale invasion of Ukraine, the mobilization of prisoners to fight in Ukraine, and alleged increased flows of previously convicted Central Asian migrants to Russia. Russian milbloggers called for the Russian government to take action to resolve these issues, including by reforming Russia's prison system. The Volgograd Oblast Prosecutor's Office stated that it organized inspections of the IK-19 prison to ensure its compliance with its personnel's safety, taking measures to prevent inmates from using prohibited items, and other laws and regulations. Six reportedly IS-affiliated inmates at a pretrial detention center in Rostov-on-Don, Rostov Oblast similarly took two employees of the pretrial detention center hostage in June 2024, evoking similar criticisms from Russian milbloggers about Russian authorities' failure to crack down on extremist groups and maintain security in penal colonies. ISW continues to assess that the Kremlin has attempted to posture that it has been cracking down against domestic extremism since the Crocus City Hall attack, but the prison hostage crises undermine this Kremlin effort."

 

Quoi, de la corruption et de la radicalisation en prison ? La Russie ne serait donc pas ce système supérieur où ce genre de chose n'est pas possible ? Je vais finir par me dire que c'est comme chez nous. En pire...

Plus sérieusement, on a quand même l'extrême-droite russe qui déclare désormais publiquement que faute à l'OMS (et sa politique afférente d'incitation à l'immigration pour la main d'oeuvre de l'économie de guerre), le terrorisme augmente.

Conclusion, le coeur du régime de VP n'est pas si stable que ça non plus...

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