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Russie et dépendances.


Messages recommandés

[Nous parlions des achats de pétrole par la Chine et de l'impact sur la Russie et sur les cours mondiaux d'une baisse des achats chinois ; pour voir s'il y avait Grand Complot ou pas]

 

Cet article du Monde sur la conjoncture chinoise en cette fin d'année donne des chiffres, effectivement en baisse d'une année sur l'autre, pour un mois seulement.

 

Ce chiffre reflète la baisse du prix du pétrole, qui elle-même n’est pas sans lien avec la faiblesse de la demande chinoise. La Chine a acheté pour 16,4 milliards de dollars de brut en novembre (13,3 milliards d’euros), contre 18,4 milliards un an plus tôt.

 

Le montant des importations est donc en baisse de 11%. Mais comme le prix du baril a baissé aussi et que j'ignore s'il y a des contrats à prix fixes pour la Chine, je n'en déduis toujours pas le volume...

Les prix ont dégringolé de pas loin de 30% (plus de 100$ l'année dernière et moins de 80 le mois dernier) dans la même période ça devrait répondre à ta question.

Modifié par nemo
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Les prix ont dégringolé de pas loin de 30% (plus de 100$ l'année dernière et moins de 80 le mois dernier) dans la même période ça devrait répondre à ta question.

 

Ca répond très partiellement, car personne n'indique que les livraisons aient augmenté de 20%, ce qui aurait été nécessaire, en gros, pour compenser la baisse de prix de 30% tout en présentant une facture en baisse de 10%... Bref : je ne sais pas quelles sont les bases de calcul.

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Paul Krugman fait un premier post sur la situation économique russe. Premier parallèle : Venezuela 1983.

 

Dans les deux cas : économies très dépendantes des matières premières, et du pétrole, créditrice nettes du fait d'un large excédent commercial et pourtant fort sensibles à une crise internationale, à la défiance des détenteurs de capitaux entre autres.

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Russie : le web sous contrôle

Bien conscient du pouvoir contestataire d'Internet, Vladimir Poutine ne cesse de renforcer son contrôle. La guerre en Ukraine a accéléré en Russie un processus en cours depuis le retour de Poutine en 2012. Le pouvoir tente à la fois de limiter la liberté d'expression, de contrôler des usages citoyens du web et de  faire d'Internet le vecteur d'une vision pro-russe du monde.

 

Cette guerre de l'information, le pouvoir la mène d'abord sur le front intérieur. Le discours s’est musclé contre Internet, qualifié au printemps dernier par Vladimir Poutine  d’« agent de la CIA ». « Le pouvoir nourrit un discours anxiogène, qui fait passer Internet pour un espace anarchique et décadent », explique Julien Nocetti, chercheur à l'IFRI et spécialiste du web russe. Et le pouvoir cherche par tous les moyens à contrôler les usages citoyens du web qui se sont développés ces dernières années. (...)

 

 

 

Suite: http://www.franceculture.fr/2014-12-08-russie-le-web-sous-controle

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Le président russe en Inde http://french.ruvr.ru/2014_12_10/Le-President-russe-en-Inde-Delhi-ne-va-pas-preferer-Obama-a-Poutine-6857/

Vladimir Poutine ne cache pas que la visite sera centrée autour des questions commerciales et économiques. On examinera l'extension de la vente des produits des technologies de pointe, la construction en Inde de nouvelles centrales nucléaires, les livraisons de médicaments, de produits alimentaires, la mise en valeur commune de gisements pétroliers, la promotion des avions russes sur le marché indien. Et il s'agira également de l'élargissement des livraisons des ressources énergétiques russes en Inde.

« Il me semble que le regard géopolitique sur la Russie montre que l'Occident souffre d’une myopie frappante. Parce que justement la Russie est un facteur nécessaire pour l'équilibre des relations internationales. C'est pourquoi, en Inde, on comprend (et moi personnellement) que le rôle de la Russie est extrêmement important pour la préservation de l’équilibre des forces entre les grandes puissances. » /N

L'Inde va construire dix nouveaux réacteurs nucléaires avec la Russie

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2149112/2014/12/11/L-Inde-va-construire-dix-nouveaux-reacteurs-nucleaires-avec-la-Russie.dhtml

 

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L'Inde va construire 10 nouveaux réacteurs nucléaires sur son sol en coopération avec la Russie, a annoncé jeudi le Premier ministre indien, Narendra Modi, après un entretien avec le président russe Vladimir Poutine à New Delhi.

"Nous avons développé une vision ambitieuse dans l'énergie nucléaire avec au moins 10 nouveaux réacteurs", a dit Modi. Un réacteur de conception russe fonctionne déjà dans l'Etat du Tamil Nadu (sud) et un autre doit prochainement entrer en fonction.

Modi affirme que la Russie restera le partenaire de défense le plus important de l'Inde

http://french.peopledaily.com.cn/International/n/2014/1212/c31356-8821770.html

Modifié par Mani
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http://russia-insider.com/en/2014/12/13/1828?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twiter

 

While Russia’s plunging currency is becoming a growing concern for policy makers in Moscow, the benefits for the Treasury are swelling as it receives more and more rubles for each dollar of oil export revenue

The chart of the day shows that Brent crude sold for an average 3,759 rubles a barrel this year, the most on record, even after the mean dollar price of $101.74 dropped to the lowest since 2010.

 

Russia's fiscal accounts are benefiting from this year’s more than 40 percent decline in the ruble as it kept pace with a similar slide in oil, which is priced in dollars. The government’s budget surplus is 1.27 trillion rubles ($23 billion) through November, compared with 600 billion rubles in the same period last year and 789 billion rubles in 2012, according to Finance Ministry data. It was 1.34 trillion in 2011.

“A weak ruble is good for the government budget,” Dmitry Postolenko, a money manager at Kapital Asset Management in Moscow, said Dec. 10 by e-mail. “It’s in the government’s interest to let the ruble devalue but it should do it in a way that will not lead to a panic among Russians who keep money in rubles.”

The Russian currency slid 2.8 percent against the dollar on Dec. 11, touching a new record low of 56.44, after the central bank raised interest rates by one percentage point, less than some traders were predicting, and oil fell to a five-year low.

The central bank stands ready to take unorthodox steps if the situation worsens, central bank Governor Elvira Nabiullina said after the decision, without elaborating.

 

En voyant cela, ceux qui sont dans le business où ils importent pas mal auraient plus intérêt à vendre leurs dollars et euros et investir en Russie et remplacer tous les imports qui ne sont pas nécessaires pour produire localement.

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Généralement une importation est nécessaire puisqu'on la paye, après est-elle essentielle ? c'est un autre débat; pour produire localement une marchandise auparavant importée il faut avoir le savoir faire, la même qualité et un prix de revient < ...

 

Quant à vendre du $ ou de l'€ quand ils constituent des valeurs soit refuges soit spéculatives face au rouble faut pas trop en demander, le patriotisme a ses limites ...

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http://www.brookings.edu/research/opinions/2014/12/12-putin-turkey-india-gambit-hill#.VI7OJZEq_qI.twitter

 

In the first two weeks of December, Russian President Vladimir Putin made two quick trips to Turkey (December 1) and India (December 10 to 11) to sign a number of trade deals. As Clifford Gaddy and I underscore in the new expanded version of our 2013 book, Mr. Putin: Operative in the Kremlin (Brookings, February 2015), this is all part of a carefully crafted foreign policy agenda. Putin’s agenda also happens to mesh neatly with those of his counterparts in Turkey and India.

Additional Resources

The agenda stems from Putin’s long-standing concerns about the Russian economy that pre-date Western sanctions on Moscow after Russia’s March 2014 annexation of Crimea. When Putin announced he would return to the Russian presidency in September 2011, Russia’s economy was already at risk. In the summer of 2011, his economic experts were full of bad news about spillover from the ongoing eurozone crisis. Putin concluded he would need to shift his economic policy to put less emphasis on growth and more on survival. Once he was back in the Kremlin, he moved to ensure that Russia (and his regime) could withstand economic shocks.

Putin encouraged the development of domestically-produced goods to replace imports, promoted large state-financed infrastructure and defense projects, and pushed for the creation of the Eurasian Economic Union to create a protectionist regional buffer around the Russian economy. He also set out to make sure he had plenty of economic alternatives outside Europe, in case his European trading partners continued on their downward spiral––or just in case Moscow’s relations with any of them soured. He perhaps did not anticipate, back in 2011-2012, that his push for the Eurasian Union would lead to a clash with the EU, a proxy war in Ukraine’s eastern regions, and an open rift with Russia’s most important European partner, Germany, but Vladimir Putin always plans for contingencies and keeps his options open.

Working Around Sanctions

U.S. and E.U. sanctions have inflicted considerable damage on the Russian economy in 2014, but they have not yet persuaded Putin to change course in Ukraine. In part this is because Putin is still betting he can work around the sanctions by associating with countries that want to dilute the political influence and economic leverage of the United States. Putin has long prioritized presidential visits and trade deals that revitalize old Soviet connections in Africa, Asia, Latin America, and the Middle East. Now he is nurturing relationships with leaders like Recep Tayyip Erdoǧan of Turkey and Narendra Modi of India who see themselves as major regional players.

In selecting countries and leaders to engage with, Putin is almost always guided by Russia’s economic interests––targeting states with industries that link to the production chains of key Russian economic sectors, or the home countries of international companies operating in Russia’s energy and manufacturing sectors that produce massive tax revenues and/or large numbers of Russian jobs. Putin has put particular emphasis on China and other members of the BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) grouping, who have common economic interests and a degree of antipathy toward the United States. Most importantly, from Putin’s perspective, Russia’s “fellow” BRICS are all outside the Euro-Atlantic system.

Putin’s efforts to embrace the BRICS paid off when Russia was axed from the G8 in March 2014 just after the annexation of Crimea. Putin was due to host the G8 meeting in Sochi to top off his successful Winter Olympics. When the G7 leaders decamped to Brussels instead, he countered their move by launching a six-day tour of Latin America after the BRICS summit and 2014 World Cup final in Brazil.

Targeting Turkey

Unlike India, Turkey is not a member of the BRICS. But it is an important regional player that considers itself independent, in spite of its links to European-Atlantic institutions. Ever the operative, Putin sees Turkey as a valuable asset in dealing with two of his main adversaries in the Ukraine standoff, NATO and the EU. In the case of NATO, Turkey’s value is clear. Turkey is a full member of NATO. Putin will have a “friend” inside the enemy camp. The EU connection is different. Despite years of waiting in the wings, Turkey has not been accepted into the EU, and it has grown more and more frustrated at its lack of progress. Turkey is already a headache for the EU. The country’s move towards Russia is not likely to make things better. If that happens, Putin—who is a master of tapping into others’ discontent and desires for alternatives—will be delighted.

Putin’s Turkish business deals send another important signal to Germany and EU countries that became significant trading partners with Russia in the 1990s and 2000s. Putin and Erdoǧan differ, very strongly, on how to deal with Assad and the civil war in Syria, and Turkey has its own historic equities in Crimea and Ukraine. But Putin put political differences and geopolitics aside in his trip to Turkey. His visit was all about business. Putin’s message to Europe was: disagreements don’t have to get in the way. It is possible to do business even if you are at odds on Syria, or Crimea and Ukraine!

Putin also surprised the EU, in Turkey, by jettisoning Russian energy giant Gazprom’s South Stream pipeline, which was planned to bring gas to Europe across the Black Sea and up through Bulgaria, Serbia, Hungary and Slovenia to Italy. This was done in the manner of a gambit in a chess game: Putin offered up a tactical sacrifice (South Stream) in order to avoid a strategic defeat (the potential loss of Russia’s dominant position in Europe’s gas market). South Stream had become too expensive financially and politically. Sanctions and falling energy prices were reducing Gazprom’s disposable cash and cutting off future loans; and Gazprom’s primary international commercial partner, the Italian energy company ENI, had balked at the idea of footing more of the bill. The EU was also blocking the pipeline construction in Bulgaria, and putting pressure on the other states to reconsider their participation. The game was up on South Stream, and in Putin’s view, it was better to make the tactical sacrifice, in spite of all the sunk costs, and look elsewhere for advantage.

In Turkey, Russia already has a gas export pipeline in place that can be expanded; and Turkey, itself, has aspirations to become a major energy trading hub between Europe and the Middle East. Turkey’s ambitions and existing infrastructure could eventually allow Putin to bring more Russian gas into Europe through the back door. Turkey’s gas transit corridor might not be as desirable for Putin as Russia’s own pipeline across the Black Sea, but it will get the job done.

The Turks are willing players in this particular game, and just like the Indians––who want to cut out middlemen in Europe and the Middle East to buy rough diamonds directly from Russia for India’s massive diamond cutting and polishing industry. Modi and Erdoǧan are not just pieces that Putin is moving around a geo-economic chess board. They have their own gambits to play.

Diamonds may not be forever, and their prices fluctuate just like those of oil and gas, but there is a great deal of mutual benefit for India and Turkey in creating their own commodity hubs based on Russian raw materials. With moves like this, with ready partners in different arenas, Putin intends and hopes to stay at least one step ahead of the West and U.S. and European sanctions in the ongoing struggle over Ukraine.

 

http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=auto&tl=fr&u=http%3A%2F%2Fwww.brookings.edu%2Fresearch%2Fopinions%2F2014%2F12%2F12-putin-turkey-india-gambit-hill%23.VI7OJZEq_qI.twitter

Lien vers la traduction française  google.

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L'ADM (Arme de Destruction Monétaire) occidental?

 

Coup d'état "monétaire " contre Poutine?!
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IRIB- Citant les sources officielles russes, la chaine de TV Al Mayadeen
fait état de " possibles spéculations ciblées" visant à "déstabiliser les marchés financiers en Russie". " les sources officielles annoncent une série d'appels d'offre prémédités à venir qui visent à déstabiliser les marchées des finances en Russie. la banqye centrale russe a fait remarquer une "propension inhabituelle" sur les marchés russes pour l'achat des devises étrangères, " ce qui a déclenché un processus de dépréciation de la rouble"" la névrosité est bien perceptible sur les marchés et les autorités cherchent à stopper cette tendance ? la rouble a perdu ce lundi 7% de sa valeur , et cette baisse est intenvenue sur fond d'une vaste campane médiatique anti Poutine de l'Occident . les médias occidentaux tentent de faire croire que cette dépréciation est liée aux sanctions occidentales , elles mêmes liées à la crise en Ukraine
 
Et les russe réponde par une EMP? :D

 

USA: le département d'Etat américain plongé dans le noir
IRIB-Une rare et grosse panne d'électricité plongeait dans le noir lundi le ministère américain
des Affaires étrangères à Washington où travaillent des milliers de personnes, selon des responsables du département d'Etat.Une panne de courant est survenue vers 09H00 locales (14H00 GMT) et n'était toujours pas réglée en fin de matinée, a indiqué l'un de ces responsables. Il a précisé que grâce à des groupes électrogènes les opérations essentielles comme certaines lignes de téléphone et connexions internet fonctionnaient.Le gigantesque bâtiment au sud de Washington était de fait plongé dans le noir mais les employés pouvaient aller et venir librement, certains attendant tranquillement dans leurs bureaux.

 

Mais Ils cherchent un nouveau terrain de jeu aquatique? :huh:

 

La marine russe dans les eaux américaines
IRIB-A force de crier au loup et de voir des ennemis partout,
les Etats-Unis ont fini par créer une situation dans laquelle les menaces, clamées sur tous les tons par les ténors du Pentagone pour augmenter les budgets de l’armée, ne seront plus fictives, mais bien réelles.

Pour faire un clin d’œil à leur cher Hollywood, la nouvelle situation pourrait s’appeler : « l’encercleur encerclé ».

Il y a quelques jours, le gouvernement russe a approuvé la signature d’un accord entre la Russie et le Nicaragua pour une procédure simplifiée de l’arrivée de navires de guerre russes dans les ports de ce pays d’Amérique centrale.

Rappelons qu’en Juillet 2014, le président russe Vladimir Poutine s’était rendu au Nicaragua dans le cadre d’un voyage en Amérique latine, où il avait rencontré le président Daniel Ortega. Lors de la visite, ils ont discuté, entre autre, de coopération militaire et de l’installation de stations au sol de GLONASS sur le territoire du Nicaragua, ainsi que de la participation de la Russie dans la construction du canal du Nicaragua qui relie les océans Atlantique et Pacifique.

Par ailleurs, la Russie continue de négocier pour établir des bases militaires dans d’autres pays de l’Amérique latine, notamment Cuba et le Venezuela.

En Février 2014, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou avait annoncé des plans pour étendre la présence militaire russe, y compris l’utilisation des ports étrangers d’escale de navires de la flotte russe, et la création de bases aériennes. Et depuis lors, la Russie et ces pays mènent des négociations intensives, selon le journal La Nacion.

En Octobre 2014, l’Argentine a accepté le déploiement de bases militaires russes sur son territoire. Même si, officiellement, les accords avec Cuba et le Venezuela ne sont pas encore signés, on a déjà vu des navires russes dans le port de la Havane. A un jet de pierre de la Floride.

Il semble peu probable que les gesticulations des Etats-Unis et de l’OTAN aux portes de Moscou aient pour réel objectif d’attaquer la Russie un jour. Mais, si tel était le cas, les russes sont déterminés à porter la guerre sur le sol étatsunien.
 

Source : Réseau International

 

Aïe! C'est moins marrant! :angry:

 

La Crimée peut posséder des armes nucléaires( Lavrov)
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IRIB-La Crimée est devenue une partie de la Russie laquelle peut posséder les armes nucléaires
en vertu du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de Russie Sergueï Lavrov. Selon le ministre, Moscou peut disposer de son arsenal nucléaire conformément à ses intérêts et conformément à ses engagements de droit international. La Crimée est devenue une région russe suite au référendum du 16 mars pendant lequel 96 % des habitants de la péninsule ayant participé au vote s'étaient prononcés pour la réunification avec la Russie.
Modifié par Dada4
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Le rouble s'effondre de 8% aujourd'hui. A lire ici.

 

Et la banque centrale russe a remonté ses taux, plus de 10% à 13% à 10 ans, ce qui va aggraver la récession. La question suivante étant : à qui ou à quoi la propagande russe va-t-elle imputer ça ?

 

C'est là où va falloir songer à éviter certaines fuites en avant à base de théories complotistes et à connotations agressives.

 

Note marginale : je me demande l'effet produit sur Renault et Volkswagen, et plus précisément sur leurs filiales russes. Vont-ils pouvoir continuer à vendre ce qu'ils produisent sur place ? Pourront-ils exporter ces modèles ? En Chine :-?

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Selon la BBC, c'est ce matin (16-Dec @ 07h10) 17% pour les taux.

Ou sont les immenses reserves de change de la Russie dont on nous parlait complaisement au debut de la crise avec l'Ukraine? Personne ne semble avoir beaucoup de confiance dans le rouble, les russes en premier, est-ce encore un complot, une menace exterieure contre la Russie? Et si au lieu de s'occuper des affaires de ses voisins, la Russie mettait en ordre son economie? En quoi l'installation de bases militaires russes en Argentine ou des survols de la Suede par ses avions militaires vont arranger les choses pour le citoyen russe de base?

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Selon la BBC, c'est ce matin (16-Dec @ 07h10) 17% pour les taux.

Ou sont les immenses reserves de change de la Russie dont on nous parlait complaisement au debut de la crise avec l'Ukraine? Personne ne semble avoir beaucoup de confiance dans le rouble, les russes en premier, est-ce encore un complot, une menace exterieure contre la Russie? Et si au lieu de s'occuper des affaires de ses voisins, la Russie mettait en ordre son economie? En quoi l'installation de bases militaires russes en Argentine ou des survols de la Suede par ses avions militaires vont arranger les choses pour le citoyen russe de base?

 

La banque centrale de Russie peut avoir des réserves sans vouloir les utiliser. En l'occurence elle en a utilisé quand même environ 1/7e...

 

En outre, c'est une crise de l'endettement privé en devises étrangères, pas de l'endettement public, qui est très faible rapporté au PIB.

 

L'intervention sur les taux de cette nuit a eu un effet positif sur le cours du Rouble. Ca doit spéculer dur : là, il y a des gens qui ont perdu aussi en pariant sur la baisse... Les écarts de cours sont énormes. Quelqu'un a-t-il les volumes échangés ?

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Pourtant, d'après l'AFP, la chute se poursuit:

 
Le rouble s'effondre de 20%, l'euro s'envole à 100 roubles et le dollar à 80

AFP Publié le

 

mardi 16 décembre 2014 à 13h33

- Mis à jour le mardi 16 décembre 2014 à 13h34

     

 

 

Actualité

Le rouble s'est effondré mardi de plus de 20%, l'euro dépassant le seuil inédit de 100 roubles, inimaginable quelques heures auparavant, et le dollar de 80 roubles, malgré la spectaculaire hausse des taux annoncée plus tôt par la Banque centrale pour défendre la monnaie russe.

L'indice RTS de la Bourse de Moscou dégringolait de son côté de 17% pour s'établir au plus bas depuis mars 2009. "Nous assistons visiblement à une attaque spéculative sur le rouble", a commenté pour l'AFP Alexeï Mikheïev, de la banque VTB24.

 

 

Ceci étant, ce à quoi se rapportent exactement une partie des chiffres cités n'est pas très clair: la plongée d'hier? Rebelote aujourd'hui?

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Pourtant, d'après l'AFP, la chute se poursuit:

Le rouble s'est effondré mardi de plus de 20%, l'euro dépassant le seuil inédit de 100 roubles, inimaginable quelques heures auparavant, et le dollar de 80 roubles, malgré la spectaculaire hausse des taux annoncée plus tôt par la Banque centrale pour défendre la monnaie russe.

 

Ceci étant, ce à quoi se rapportent exactement une partie des chiffres cités n'est pas très clair: la plongée d'hier? Rebelote aujourd'hui?

 

Il y a un peu de confusion... la Libre Belgique annonce l'euro au-dessus de 100 roubles (en date d'il y a 13 minutes), alors qu'une recherche Gogol "euro rouble" donne un taux de 81 roubles.

 

Soit une attaque spéculative majeure est en cours à ce moment même, soit la LB a fait une erreur.

 

 

Edit : ça bouge extrêmement vite en effet... voici le graphe EUR RUB de Bloomberg  :blink:

 

http://www.bloomberg.com/quote/EURRUB:CUR

 

La Libre Belgique ne s'était pas planté. L'euro a effectivement touché les 100 roubles avant de redescendre à 90. Attaque majeure en cours sur le front du Donbass de la finance.

Modifié par Alexis
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http://www.boursorama.com/taux-de-change-euro-rouble-eur-rub

Non il y a bien eu un gros pic sur le rouble... ca se tasse un peu. L'euro/rouble a pris 40% en 5 jours. Ce sont des mouvements qui techniquement non pas vraiment de sens absolument pas basé sur les fondementaux de quoique ce soit, c'est juste une forme de panique alimenté par tout un tas de rumeur.

Apres rien ne dit qu'on aura pas un 1998 bis ...

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Ce sont des mouvements qui techniquement non pas vraiment de sens absolument pas basé sur les fondementaux de quoique ce soit, c'est juste une forme de panique alimenté par tout un tas de rumeur.

Apres rien ne dit qu'on aura pas un 1998 bis ...

 

Oui, panique et compagnie.

 

La question et la vulnérabilité principale de l'économie russe est celle de la dette extérieure libellée en dollar et en euro des entreprises russes. Plus précisément du refinancement progressif de la partie qui arrive à échéance. Ce refinancement étant bloqué par les sanctions américaines qui reviennent à interdire à toutes les banques dans le monde entier d'y participer, sous peine de voir attaquées leurs activités aux Etats-Unis.

 

Je me demande si la Russie ne devra pas mobiliser ses réserves pour pallier aux banques internationales refusant de refinancer les dettes en dollar et euro. Ce qui reviendrait à utiliser ces réserves pour financer l'économie du pays. Possible y compris à long terme étant donné que la Russie continuera à moyen / long terme à avoir une balance des paiements excédentaires du fait de ses exportations de pétrole et gaz et de la remontée du prix du pétrole à court / moyen terme. Une condition : que tous les capitaux ne sortent pas du pays, d'où la nécessité soit d'établir des contrôles de capitaux ce que refusait Poutine dans son discours la semaine dernière - c'est que le président russe est un libéral, il ne faut pas l'oublier - soit de stabiliser la monnaie... d'où la remontée brutale des taux d'intérêt, évidemment.

 

La Federal Bank avait appliqué une stratégie similaire en 1980/81 sous la direction de Paul Volcker - les taux grimpant jusqu'à 20% ! - aboutissant effectivement à maîtriser les attentes d'inflation, l'inflation elle-même et à faire remonter - grandement - la valeur du dollar. Au prix d'une récession assez prononcée en 1982, qui n'empêcha pas le Great Communicator, alias président Reagan, de célébrer dès ce moment le grand "retour de l'Amérique" (qui n'était jamais partie :lol: !) dans un contexte d'exacerbation de la fierté nationale et du danger posé par un ennemi extérieur diabolisé (l'Union soviétique).

 

Toute ressemblance avec la stratégique de communication dans les mois à venir d'un certain ancien agent du KGB nommé Vladimir... ne me surprendrait pas outre mesure ;) L'Union soviétique moderne ayant pour capitale... euh Washington, oui  :P

 

La Russie peut adopter cette stratégie puisque à la différence des pays occidentaux notamment - surtout - les Etats-Unis sa dette publique est très faible - 15% du PIB, à comparer à 80% en Allemagne, 90 à 100% en France et au Royaume-Unie, 130% aux Etats-Unis, 140% en Italie... - donc le refinancement fortement renchéri de cette dette du fait de l'augmentation brutale des taux d'intérêt ne menace pas la solvabilité de l'Etat.

 

Le gouvernement russe semble d'ailleurs envisager une baisse des dépenses publiques de façon à limiter le passage dans le rouge des finances publiques... pendant qu'en Occident les finances publiques sont entre le rouge et l'écarlate suivant les pays, et depuis de nombreuses années. A côté de Vladimir Poutine, Angela Merkel apparaît comme une dépensière irresponsable...

Modifié par Alexis
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"On" est en train de faire comprendre à Vladimir comment les choses marchent réellement dans le monde réel et "on" est en train de lui indiquer quelles sont les limites de son pouvoir et de ses rodomontades ... et les risques qu'il prendrait à désobliger les occidentaux (mous et décadents certes mais qui détiennent encore le vrai pouvoir).

Comme disait Fernand Naudin; c'est bon de ne pas laisser rêver le petit personnel.

 

Bientôt "on" lui fera une proposition qu'il ne pourra pas refuser et çà calmera tout le monde, Medvedev l'a bien compris lui qui depuis quelques semaines se range ouvertement auprès des milieux d'affaires qui réclament un arrêt des conneries. Bernard Guetta avait fait une excellente chronique là-dessus il y a quelques jours.

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"On" est en train de faire comprendre à Vladimir comment les choses marchent réellement dans le monde réel et "on" est en train de lui indiquer quelles sont les limites de son pouvoir et de ses rodomontades ... et les risques qu'il prendrait à désobliger les occidentaux (mous et décadents certes mais qui détiennent encore le vrai pouvoir).

Comme disait Fernand Naudin; c'est bon de ne pas laisser rêver le petit personnel.

 

Bientôt "on" lui fera une proposition qu'il ne pourra pas refuser et çà calmera tout le monde, Medvedev l'a bien compris lui qui depuis quelques semaines se range ouvertement auprès des milieux d'affaires qui réclament un arrêt des conneries. Bernard Guetta avait fait une excellente chronique là-dessus il y a quelques jours.

Sauf que le crise de 1998 a justement débouché sur la victoire de Poutine et que la forte dévaluation du rouble qui a suivi a relancé fortement l'économie Russe devenu rapidement très concurrentielle - concurrence prix -. C'est d'ailleurs la dessus que Vladimir a établi sont bilan de retour a la prospérité qui lui vaut une telle cote auprès de la population.

C'est la politique précédente du rouble fort et du FMI qui avait conduit la Russie dans le fossé.

Apres on peu trouvé tres amusant c'est plan de liquidation des économie reclacitrante, sauf que comme souvent ca ne sert a rien qu'a liquidé et se retrouver avec un nouveau territoire en bordel.

Faudrait qu'on soit vraiment gouverner par des gros cons, pour qu'aujourd'hui les mecs se disent mieux vaut une Russie faillie qu'une Ukraine a moitié russe... Bon d'un autre coté ce serait pas la première fois qu'on serait dirigés par des abrutis qui ne pensent qu'a foutre la merde la les choses marche a peu prés bien, même si elle marche pas comme on aimerait.

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Je me demande si la Russie ne devra pas mobiliser ses réserves pour pallier aux banques internationales refusant de refinancer les dettes en dollar et euro. Ce qui reviendrait à utiliser ces réserves pour financer l'économie du pays. Possible y compris à long terme étant donné que la Russie continuera à moyen / long terme à avoir une balance des paiements excédentaires du fait de ses exportations de pétrole et gaz et de la remontée du prix du pétrole à court / moyen terme. Une condition : que tous les capitaux ne sortent pas du pays, d'où la nécessité soit d'établir des contrôles de capitaux ce que refusait Poutine dans son discours la semaine dernière - c'est que le président russe est un libéral, il ne faut pas l'oublier - soit de stabiliser la monnaie... d'où la remontée brutale des taux d'intérêt, évidemment.

 

Le commentaire de Ambrose Evants-Pritchard sur ces événements est assez instructif.

 

1. Nous voyons des banquiers et autres spéculateurs qui auraient visiblement bien aimé que la Russie continue à brûler ses réserves monétaires en essayant de soutenir sa monnaie, et sont critiques de la décision de plutôt remonter le taux d'intérêt :

“This is being driven by pure fear. We have crossed a line and the crisis is now self-feeding,” Chris Weafer, from Macro Advisory in Moscow, said before the rate rise. “The central bank must intervene immediately with a great deal of money to overwhelm the sense of panic.”

... ou encore :

“This is extreme central banking, and the question is, what are they trying to achieve?” said Tim Ash, from Standard Bank. Moves like this create systemic risks, the risk of panic among the general population, and surely risks major deposit flight. It makes you think whether they forgot to read the manual which came with the bazooka. But this is a really high-risk strategy from the central bank."

 

Pas surprenant : il y a des profits énormes à réaliser dans ce genre de situation, du point de vue de spéculateurs. Leurs intérêts sont alignés avec ceux du gouvernement américain qui du point de vue géopolitique doit souhaiter que la Russie perde autant que possible de ses réserves afin de l'affaiblir.

 

La remontée des taux d'intérêt permet de lutter contre la chute de la monnaie sans perdre les réserves. Il faut noter aussi qu'un taux d'intérêt élevé récompense petit à petit ceux qui laissent longtemps leurs fonds en roubles, tandis que dépenser les réserves récompenserait rapidement ceux qui se séparent de fonds en roubles...

 

2. Le problème principal, le refinancement des dettes extérieures en dollar d'entreprises et de banques russes est évoqué ainsi :

The crumbling rouble has effectively doubled the real burden of nearly $700bn in external debt, mostly owed by banks and companies, and mostly in dollars. They cannot roll over the loans because the global capital markets are shut for Russian companies.

These firms must repay $125bn by the end of next year. Several have already requested help from the state to meet their dollar obligations. Mr Weafer said others have built up a stash of dollars in reserves and should be able to weather the crisis.

 

Une partie de ces 125 milliards de dollars sera probablement prise en charge par la Banque centrale russe, achetant des obligations des banques et entreprises les plus vulnérables. Ce qui diminuera les 416 milliards de dollars auxquelles sont rendues les réserves en devise étrangère après les 80 milliards brûlés en vain pour défendre la monnaie et aboutissant en fait dans les poches de spéculateurs.

 

Je ne vois pas de raison de penser que la Russie ne puisse tenir ce régime : certes le niveau des réserves diminuera à court terme, mais elles seront renflouées à court / moyen terme lors de la remontée du prix du pétrole - et sans oublier que le prix du gaz, étant fixé dans des contrats pluriannuels, ne diminue pas lui. Remontée qui ne peut pas tarder des années... il est d'ailleurs à remarquer que le prix moyen du pétrole en 2014 restera au-dessus de 100 $ car la baisse est arrivée surtout en fin d'année. Le prix moyen du pétrole en 2015 lui... n'est pas prévisible :)

 

A noter également qu'une partie de la dette extérieure des entreprises et banques russes est due à des institutions étrangères... dans les mains de riches Russes. Montages fiscaux et autres... D'où l'appel de Poutine à un rapatriement des fonds à l'étranger et la mise en place d'une amnistie totale à cet effet. Si cet appel réussit même en partie, surtout aux prix bradés auxquels se retrouvera l'économie russe du point de vue d'un détenteur de dollars et d'euros... la dette extérieure des entreprises russes diminuera mécaniquement, diminuant la charge de cette dette.

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Certes, la Russie pourra tenir économiquement et se refaire par la suite du fait de son statut de pays rentier (sa rente provenant des matières premières). Simplement cela a un coût significatif, que la population ressent concrètement (je ne pense pas qu'ils soient aussi nombreux à se moquer des sanctions occidentales à l'heure actuelle). C'est le but de ces sanctions : annexer le territoire d'un autre Etat européen expose à des rétorsions et aura un coût important => il ne faut plus pratiquer l'impérialisme direct à la grand-papa dans les relations internationales.

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