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Russie et dépendances.


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la mobilisation anti-Poutine prend une ampleur sans précédent et un nouveau rassemblement est prévu le 24 décembre.

80.000 personne selon les estimations ont manifesté samedi à Moscou pour contester la victoire du parti de Vladimir Poutine aux élections législatives du 4 décembre. Il s'agit de la plus grande manifestation d'opposants organisée à Moscou depuis les années 1990 et ce malgré les intimidations du gouvernement (les débordements seront réprimés "par tous les moyens légitimes" a prévenu jeudi Vladimir Poutine).

A Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, ce sont 10.000 personnes (selon la police) qui ont manifesté dans le centre-ville, scandant "La Russie sera libre !" ou "Poutine - voleur !". Plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans l'Oural et en Sibérie, notamment à Ekaterinbourg et Novossibirsk. Environ 1.500 personnes avaient manifesté à Vladivostok, port russe de la côte Pacifique. "Pas question d'appeler à la révolution mais Poutine et 'Russie Unie' sont allés trop loin dans la fraude et le monopole du pouvoir."

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/10/des-dizaines-de-milliers-de-russes-manifestent-contre-poutine_1617022_3214.html

La mission d'observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avait déclaré à Moscou à l'issue du scrutin avoir relevé des irrégularités "fréquentes" et "de sérieuses indications de bourrage des urnes". Une ONG, "L'Observateur citoyen", affirme sur son site internet (nabludatel.org) que le résultat réel de Russie unie est inférieur d'environ 20 points par rapport aux chiffres officiels. Ces élections et la répression des manifestations qui ont suivi ont suscité de vives critiques des Etats-Unis, de l'UE, de la France et de l'Allemagne.

Seul le président vénézuélien Hugo Chavez a téléphoné jeudi au premier ministre russe Vladimir Poutine pour le féliciter après la «grande victoire» de son parti aux législatives qui selon lui «a ouvert la voie à la prochaine victoire (de M. Poutine) à la présidentielle» de mars.

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J'encourage tout le monde à aller faire un tour à cette adresse et y voir les photos de la petite datcha que Tonton Vladimir, grâce à son salaire, se fait construire en toute discrétion pour ses vacances au bord de la mer noire.

Sacré Vladimir. Et il y en a pour parler de corruption gnagnagna, toussa.... Tsss ! Des jaloux.  :lol:

Une petite bicoque de bon goût et de rien du tout...

http://izismile.com/2011/01/19/the_palace_of_russias_prime_minister_vladimir_putin_50_pics.html

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http://www.defense-aerospace.com/articles-view/release/3/131224/uk-lacks-aircraft-to-track-russian-ships.html

Un groupe de la marine russe, y compris le Kouznetsov, se balade au large des eaux britanniques. Les Britanniques s'apperçoivent qu'ils n'ont plus de Nimrod pour les surveiller. Ni de PA et de groupe embarqué pour montrer les muscles. Flûte alors.

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Les Tornados peuvent toujours faire de l'antinavire  ;)

Et les GiBi peuvent toujours demander aux Orions norvégiens de surveiller la Mer du Nord.

Sinon, à Moscou,Boris Gryzlov, le président de la Douma à démissionné car il estime ''qu'il ne serait pas correct d'être le président de la Douma pour plus de deux mandats consécutifs".

Tiens donc, et président de la Russie plusieurs fois de suite cela ne serait correct ?

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/12/14/le-president-de-la-douma-proche-de-poutine-renonce-a-son-poste_1618322_3214.html

EDIT : La Royal Navy surveille de très près le groupe aéronavale russe, une frégate sur les lieux :

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=118134

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Sinon, à Moscou,Boris Gryzlov, le président de la Douma à démissionné car il estime ''qu'il ne serait pas correct d'être le président de la Douma pour plus de deux mandats consécutifs".

Tiens donc, et président de la Russie plusieurs fois de suite cela ne serait correct ?

Mais c'est ce qu'a fait Poutine ! Deux mandats consécutifs de président, puis il a passé le témoins à Medvedev pour mieux pouvoir le reprendre après cette période intérimaire (bon, d'accord, je ne compte pas la succession d'Elstine dans les mandats ... mais ça n'a pas duré longtemps, et ce n'était pas de sa faute, hein !?)

Boris Gryzlov pourra donc revenir après un mandat de "vacance" de la présidence de la Douma. Le tout, c'est de mettre quelqu'un de docile aussi à la place.

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La Russie devient membre de l'OMC.

Après 18 ans de négociations, l'Organisation mondiale du commerce, chargée de la régulation du commerce international, a donné son ultime feu vert à l'adhésion de la Russie.

"Je m'y connais un peu en marathon, a commenté Pascal Lamy, directeur général de l'organisation et coureur de fond chevronné, lors d'une cérémonie d'intronisation à Genève. Ce que vous devez savoir à ce propos, c'est que le dernier kilomètre est le pire et le plus dur, et le meilleur moment, c'est quand vous passez la ligne d'arrivée. C'est là que [la Russie est] aujourd'hui."

Avec cette accession, l'OMC supervise "97% du commerce mondial", s'est encore félicité Pascal Lamy.

De son côté, Elvira Nabiullina, ministre russe du Développement économique, a salué l'entrée de son pays dans l'organisation, qui compte désormais 153 membres. "Cette décision est un évènement que nous avons attendu longtemps, nous nous y sommes longtemps préparés, a-t-elle ajouté. Nous avons mené à bien des réformes, changé notre législation. [...] Il y a des risques de protectionnisme à l'horizon, et en rejoignant l'OMC, nous sommes prêts à nous opposer à ces risques."

La Russie était le dernier grand pays à ne pas être membre de l'OMC.

Cet accord d'accession doit à présent être ratifié par le Parlement russe dans un délai de six mois. La Russie disposera ensuite d'un nouveau délai de 30 jours pour devenir membre à part entière de l'OMC. Selon le chef de la délégation russe chargée des négociations d'adhésion, Maxim Medvedkov, la ratification doit intervenir "au début de l'année prochaine". (libération.fr)

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Moscou va construire un nouveau missile balistique de 100 tonnes

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Missile balistique RS-20V Voevoda

MOSCOU, 16 décembre

La Russie va mettre au point un nouveau missile balistique intercontinental à combustible liquide de près de 100 tonnes et capable de percer la future défense antiaérienne des Etats-Unis, a annoncé vendredi aux journalistes le commandant des Troupes balistiques stratégiques russes, le général Sergueï Karakaïev.

"La décision a été prise de mettre au point un nouveau système de silos équipé d'un missile lourd à combustible liquide, possédant des possibilités accrues de percer la future DCA américaine", a indiqué le général.

Selon lui, le nouveau missile remplacera le missile balistique lourd R-36M2, dit "Voevoda", et connu en Occident sous le nom de Satan.

Conçu en 1979 par le bureau d'études Ioujnoïé de Dniepropetrovsk, dans l'est de l'Ukraine, le RS-20V Voevoda , dont le R-36M2 est la dernière modification, est le missile intercontinental le plus puissant du monde. Il est doté d'une ogive multiple composée de dix charges. Sa portée maximale est de 11.500 km, et il pèse plus de 210 t au décollage. Le missile peut emporter une charge utile de 8,8 t.

http://fr.rian.ru/defense/20111216/192745406.html

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Au cas ou quelqu'un n'aurait pas compris le scenario des procahines elections presidentielles :

"Mon seul véritable adversaire, c'est moi-même"

Lors de sa séance annuelle de questions-réponses en direct avec ses concitoyens, le 15 décembre, le Premier ministre a apparemment fait des concessions démocratiques, tout en se réservant le rôle de "filtre" et de principal adversaire à la présidentielle.

Pour sa dixième édition, la "Conversation avec Vladimir Poutine", rendez-vous annuel du Premier ministre avec les citoyens de Russie diffusé en direct sur plusieurs chaînes de télévision et de radio, a battu un nouveau reccord de durée : 4heures et 32 minutes. Un marathon "au cours duquel le candidat à la présidentielle de mars 2012 a répondu à des questions concernant les législatives, les manifestations, l'élection des gouverneurs, le pluralsime politique, le Caucase russe, les rapports avec l'opposition", énumère le quotidien Moskovskié Novosti.

Selon la Nezavissimaïa Gazeta, il a, de fait, "exposé les priorités de son programme présidentiel, parmi lesquelles le renforcement du système politique actuel, la situation des couches sociales défavorisées, les menaces de l'Occident." Les dernières élections législatives (entachées de fraudes et dénoncées par une partie croissante de la population qui a manifesté massivement le 10 décembre) ont également été largement abordées. Le politologue Gleb Pavlovski, interrogé par le quotidien moscovite estime à ce sujet que "dans un contexte où il est urgent de réduire le degré de violence et de peur", Vladimir Poutine a lâché du lest, semblant dire "c'est bon, manifestez, mais sans casser les vitrines". Cette promesse de "ne pas traiter les manifestants à coups de matraque sur la tête, comme avait recommandé de le faire le Premier ministre il y a peu, c'est déjà bon à prendre".

Autre réaction d'assouplissement face à la mobilisation du 10 décembre, Vladimir Poutine a proposé de réformer partiellement le système de désignation des gouverneurs en restaurant leur élection au suffrage universel. Tous les partis siégeant à la Douma pourront proposer des candidats. Cependant, seuls ceux qui auront passé le "filtre présidentiel" seront effectivement enregistrés. Concernant la lutte contre la fraude, il a promis l'installation de web-cam dans les bureaux de vote avec retransmission sur Internet.

Lors de la conférence de presse qui a suivi l'émission, un journaliste lui a demandé qui serait à ses yeux son principal adversaire à la présidentielle ;  "moi-même", a-t-il répondu.

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Et encore moins au Kazakhstan, pas étonnant que le prix du pétrole recommence à grimper, en plus des crises, il y a des émeutes parmi les employés du secteur pétrolier et on tire à balles réelles :

http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2011/12/18/kazakhstan-emeutes-petrole.html

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MOSCOU (Reuters) - Pour l'avocat et blogueur russe Alexeï Navalni, une des figures de la contestation en Russie, le "régime corrompu" de Vladimir Poutine ne devrait pas se maintenir plus de deux ans encore au pouvoir.

"Ils ont volé près d'un million de voix rien qu'à Moscou. Et je pense que les gens sont mécontents de ce qu'il se passe et sont prêts à défendre leurs droits, y compris en descendant dans la rue", poursuit Navalni, joint par téléphone.

En quelques jours, Navalni, qui a désigné le premier Russie unie comme étant "le parti des escrocs et des voyous", est devenu une des figures de proue de la contestation, très suivi sur internet.

Les manifestants réclament notamment l'annulation du scrutin et la tenue de nouvelles élections, l'enregistrement de partis d'opposition, l'éviction du président de la commission électorale et la libération de détenus considérés comme des prisonniers politiques.

Une partie des organisateurs résiste pour l'instant à l'ajout d'une dernière exigence défendue par nombre de manifestants: le départ de Poutine.

Dès sa sortie de prison, mercredi, Navalni a appelé les Russes à s'unir contre celui qui briguera en mars un nouveau mandat présidentiel après quatre années passées à la tête du gouvernement - la constitution l'empêchait de se présenter à la présidentielle de 2008.

"Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'exiger la démission de Poutine. Il nous suffit d'exiger des élections libres", dit-il. "Notre pays a besoin d'un président décent et légitime."

L'opposition - nébuleuse disparate qui va des nationalistes aux libéraux en passant par des militants de la société civile et des célébrités du monde de la culture ou de la télévision - revendique quelque 120 000 manifestants rassemblés sur la perspective Sakharov, tandis que la police évoque 29 000 participants.

'Poutine démission!', 'Russie sans Poutine!, a scandé la foule à plusieurs reprises.

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  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

Comment sont vus ces mariages Russes/Chinois par la population russe ? Ca arrive des hommes russes qui épousent des Chinoises ou c'est juste les femmes russes qui se marient avec des hommes chinois ?

Sinon Vanessa Mae avait joué pour Kadyrov lors de son anniversaire. Une fête de fou !  :O

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=uY1wMEvSLQY

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L'opposant Iavlinski écarté de la présidentielle russe

Une candidature de Grigory Iavlinski aurait pu priver Vladimir Poutine d'une victoire au premier tour.

Opposant à Vladimir Poutine, Grigory Iavlinski est écarté de la compétition électorale. Ainsi en a décidé la Commission électorale russe, cette même institution accusée d'avoir organisé et couvert les falsifications du scrutin parlementaire du 4 décembre. Officiellement, cette figure de l'opposition libérale, président du parti Iabloko (la pomme), n'a pas recueilli les deux millions de signatures valides, nécessaires à son enregistrement: au moins 24 % d'entre elles sont jugées irrecevables.

«Un tel taux justifie un refus d'enregistrement, c'est de la mathématique pure et objective», expliquent les dirigeants de la Commission électorale. Cette décision a été aussitôt dénoncée, et qualifiée de «politique» par les opposants au Kremlin. Faute d'avoir obtenu leur propre enregistrement, certains organisateurs des mouvements anti-poutiniens, qui prévoient une nouvelle manifestation le 4 février, étaient tentés de soutenir la candidature de Grigory Iavlinsky. Désormais, «il est absolument évident que ce refus remet définitivement en cause la légitimité de la prochaine élection présidentielle», ont déclaré les dirigeants du parti d'opposition Parnass. Tout en partageant cet avis, plusieurs analystes indépendants jugent «fondée» la décision de la commission électorale.

Plutôt Prokhorov, « loyal et manœuvrable »

Grigory Iavlinski a beau être un personnage politique falot, son parti recueille notamment les suffrages de l'intelligentsia moscovite et pétersbourgeoise, très présente dans les récentes manifestations. Dans la capitale russe, Iabloko a été l'une des principales victimes des falsifications électorales, qui ont permis à Russie unie, le parti dominant, d'obtenir 50 % des votes, un score jugé artificiellement gonflé par les experts. Tout comme celle de Iavlinski, les candidatures «indépendantes» ont été systématiquement rejetées par la Commission électorale, souvent pour des motifs juridiques abscons. Ainsi, une source au Kremlin citée par Vedomosti, se félicitait mardi que la candidature du gouverneur d'Irkoutsk (Sibérie), Dmitri Mezentsev, proche du Kremlin, ait été également écartée par la commission, permettant de faire croire à l'opinion publique que la loi est «égale» pour tous. Pour mieux juger du caractère ubuesque de cette campagne, le fameux gouverneur s'était publiquement réjoui de sa disqualification, jugeant la décision de la commission «sage et fondée»…

Désormais, hormis Vladimir Poutine, seuls trois candidats dits «du système» (nationalistes, communistes et sociaux-démocrates) devraient figurer dans la course. Auxquels il faut ajouter le milliardaire Mikhaïl Prokhorov, dont la candidature serait, selon les experts, téléguidée par le Kremlin. Ce dernier, qui drague les voix libérales, chasse sur les mêmes terres que Iavlinski. «Dès le début, le pouvoir avait décidé que Prokhorov, un oligarque loyal et manœuvrable, participerait à la campagne à la place de Iavlinski», dénonce le parti du candidat déchu.

Selon plusieurs kremlinologues, les conseillers de Vladimir Poutine estimaient qu'une candidature de Grigory Iavlinski aurait pu priver l'homme fort du pays d'une victoire au premier tour. Un scénario aussi périlleux qu'humiliant, que les stratèges du pouvoir voudraient à tout prix éviter à leur chef.

La "Putincratie" (version de la démocratie Poutine) ne tolère guère certaines candidatures d'opposants politiques  ^-^

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Le problème n'était pas tant d'avoir un candidat en face, le problème était surtout de devoir accepter leurs observateurs à l'arrière.

Iabloko n'a aucune chance à court terme / moyen terme d'être autre chose qu'un parti minoritaire.

Mais leur présence peut influencer la façon dont les élections se déroulent et là ... ça semble ne pas plaire à tout le monde.

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Les Russes commencent à réfléchir sur les mariages les plus en plus fréquents entre les femmes russes et les Chinois dans la région Extrême-Orient...

Euh, question bête,qu'est ce qu'ils deviennent les hommes russes des région proche de la Chine ? Sont avec des chinoises aux aussi ? :rolleyes:

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On dirait la fin de l'époque soviétique, vu les queues devant les magasins et les véhicules. Le fait que des gens vendent sur les trottoirs, ça rappelle les privatisations de la perestroika, et l'autorisation des entreprises unipersonnelles.

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D'anciens militaires russes on fait un clip contre Poutine  :O

"T'as détruit la défense, l'armée est crevée, t'as craché sur les soldats et envoyé balader les officiers. On ne te pardonne pas tes "mérites" et on demande pacifiquement : Dégage, tyran !"

http://globservateur.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/02/01/russie-les-paras-contre-poutine.html

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2aVlR_Oe3v0#!

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Même si Poutine promettait de restaurer la "grandeur de l'armée" le résultat est lamentable : il y a certes du nouveau matériel acheté mais la vie y reste pareille (voire pire) qu'avant. Corruption inouie, maltraitance des conscrits, officiers au-dessus des lois, soldats envoyés à l'abattoir... Lisez quelques livres de Politkovskaia sur les récits de certains soldats, c'est édifiant !

:O

Qqn sait traduire les paroles du clip ? C'est bien fait !  =)

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Entretien avec l'historien Mikaïl Dmitriev sur les tensions actuelles entre l'Ukraine et la Russie

Mikhaïl Dmitriev est historien et directeur du Centre d’études ukrainiennes et biélorusses de la faculté d’histoire de l’Université Lomonossov. Le chercheur explique au Courrier de Russie quelles sont les racines de l’hostilité actuelle entre la Russie et l’Ukraine, et pourquoi ces tensions sont appelées à s’apaiser dans un avenir proche. 

Le Courrier de Russie: Comment avez-vous eu l’idée de créer un Centre d’études ukrainiennes et biélorusses ?

Mikhaïl Dmitriev: Étudiant, à l’époque, l’histoire de la Pologne et sa vie religieuse du XVIe au XVIIe siècles, je me suis intéressé à l’influence du protestantisme sur les territoires des Slaves orientaux, en Pologne-Lituanie [territoires qui appartiennent aujourd’hui à l’Ukraine et à la Biélorussie, ndlr]. Mes recherches m’avaient conduit à effectuer plusieurs voyages dans ces pays et à rencontrer des historiens ukrainiens et biélorusses. En discutant avec eux, j’ai réalisé combien l’histoire de ces deux pays était intéressante. En août 1990, à Kiev, j’ai eu l’occasion de participer à un congrès de l’Association internationale des chercheurs spécialisés en études ukrainiennes. Des équipes venues des États-Unis, d’Italie, de France et même du Kazakhstan, du Japon ou encore de la Chine y participaient… La Russie était le seul pays à ne pas y avoir envoyé de délégation. Seuls quelques chercheurs russes, venus – comme moi – de leur propre initiative, ont répondu présents. Face à ce constat, j’ai proposé à des collègues ukrainiens de créer un centre d’études ukrainiennes à Moscou. Ils ont largement soutenu l’idée et immédiatement offert d’en sponsoriser la création. Ils nous proposaient 150.000 roubles – ce qui représentait, à l’époque, une somme colossale. Nous avons dû refuser cette contribution : il nous était difficile, alors, de trouver à cette somme une application correcte. Nous nous sommes mis d’accord sur une subvention de 50.000 roubles, pour n’en obtenir finalement que 15.000. Mais c’est sur la base de ce capital que nous avons élaboré notre premier programme de recherches.

Source et suite:

http://www.theatrum-belli.com/archive/2012/02/04/entretien-avec-l-historien-mikail-dmitriev-sur-les-tensions.html#more

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