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FRANCE : 5° puissance économique?


SPARTAN
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Cela fait de Chevènement le seul homme politique qui défende les intérêts de la France sur ce dossier, les partis prétendument "extrêmes" exceptés.

 

Rectification : j'étais en train d'oublier Debout la République. Voir ce billet de Nicolas Dupont-Aignan

 

 

Il faut relire « l’étrange défaite », le célèbre livre de Marc Bloch qui explique les raisons de l’effondrement français de 1940, pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans notre pays sur le front économique.

La capitulation des élites françaises (gouvernement, dirigeants du CAC 40,…) face au rachat éclair d’Alstom est avant tout, comme l’explique l'historien à propos de l'effondrement de 1940, un abandon moral.

Il est tout de même incroyable de voir nos dirigeants hésiter entre deux maux : General Electric ou Siemens, alors qu’ils devraient tout faire pour préserver l’indépendance du fleuron français et immédiatement prendre une participation pour bloquer ce hold-up industriel.

Alstom est une entreprise rentable qui dispose de 30 mois de commandes avec une trésorerie de 5 milliards d’euros. Il n’y a donc aucune urgence. Alstom est une entreprise adossée à l'Etat, qui vit pour une large part de la commande publique, liée à l’investissement nécessaire pour la transition énergétique (centrales nucléaires, parc éolien marin).

On comprend dès lors pourquoi General Electric veut racheter l’entreprise. C’est tout bénéfice, les commandes sont assurées et le conglomérat américain va pouvoir s’approprier des brevets convoités. Sans oublier les marchés qu'il va s'approprier aux dépens d'Alstom, ce qui se traduira inévitablement par la suppression d'emplois et la disparition d'unités de production en France...

Cette démission totale est d’autant plus insupportable qu’il existe des solutions françaises alternatives, notamment une fusion avec Areva ou un partenariat avec Safran ou Schneider Electric.

(...)

 

 

 

@Serge :

 

D'accord sur le fait que ce genre de situation dans lequel nous nous trouvons n'apparaît pas du jour au lendemain. Reste que une fois cela reconnu, il faut choisir entre l'action et la passivité.

 

Sur le sujet Alstom et dans la situation où nous sommes rendus, je ne vois pas d'alternative à une prise de participation de l'Etat, même si cela peut déplaire sur le principe, en fonction des préférences idéologiques de chacun. Une prise de participation "bloquant" le hold-up n'aurait d'ailleurs pas nécessairement vocation à être maintenue indéfiniment, ce pourrait être seulement une mesure temporaire d'urgence donnant le temps d'une réorganisation française, sur une base redevenue privée.

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Alstom est une entreprise rentable qui dispose de 30 mois de commandes avec une trésorerie de 5 milliards d’euros. Il n’y a donc aucune urgence...

Si, l'urgence c'est que l'actionnaire Bouygues a besoin de son blé!!! La parade serait que l'Etat face le relai entre rachetant a bouygues sa participation dans Alstom le temps de trouver un plan.

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/0203472502054-bouygues-alstom-une-cooperation-revue-a-la-baisse-668042.php

http://www.lepoint.fr/economie/alstom-bouygues-cherche-une-porte-de-sortie-honorable-30-04-2014-1818007_28.php

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Je suis d'accord sur le fait qu'il faille être actif et en France, il y a beaucoup à faire.

Je posterais un article plus tard qui montre que ce n'est pas une affaire de volonté gouvernementale mais bien le résultat de fausses croyances économiques.

Après le film.... 96 heures.

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Donc un individu X qui fournit un travail Y, créé de la richesse s'il est salarié par une boite privée qui vend des services aux citoyens, et n'en créé pas s'il est salarié par l'état avec un impôt payé par les mêmes citoyens ?Ta définition de la "création de richesse" doit être assez particulière, peux-tu la préciser ?

Les fonctionnaires n'ont jamais créé de richesse et n'en créeront jamais. Ils n'ont pas été inventés avec un statut spécifique pour cela.

S'ils étaient créateurs de richesse, la fonction publique ne serait pas incluse dans le PIB par sa seule masse salariale, quand le PIB marchant est lui calculé sur sa production de valeur ajoutée.

De plus, l'impot et le paiement d'un bien, d'un service ne sont pas la même chose. Dans le premier cas, il y a emploi de la coercition pour mener le recouvrement et dans le second, il y a choix libre et consenti. Cette différence a des effets économiques qui vont de paire avec l'effet de la hausse du nombre des fonctionnaires. Il faudrait rajouter l'effet de rigidité du statut des fonctionnaires sur ce point qui n'est pas neutre.

Tiens, ça me rappelle le bon vieux fil "crise financière", celui que tu as réussi à faire fermer à force de troller avec exactement les mêmes balivernes lues chez contrepoints ( ou je ne sais quel autre site de propagande libérale foireuse). Si tu pouvais éviter de faire fermer aussi ce fil, ce serait sympa...

Et ce serait sympa d'éviter de parler de propagande pour les autres.

Ils est évident que tes analyses, plus qu'un autre ou moi, sont neutres, désincarnés, chimiquement pure idéologiquement. La différence est que j'annonce la couleur quand on me pose la question.

Pour ce qui est de la fermeture du fil, comme tu ne fais pas de propagande, tu as oublié de préciser qu'il a été fermé car j'ai appris à certains que la hausse des fonctionnaires détruit de l'emploi et augmente le chômage. Et j'invite tout le monde à aller lire les dernières pages de l'ancien fil.

Pour l'heure, personne n'a contré mes arguments sur ce points (comme d'autres d'ailleurs). J'ai posté l'étude d'Algan, Cahuc et Zilberberg que voici :

http://ces.univ-paris1.fr/membre/azyl/pdf/Emploi%20public%202002.pdf

Et je remercie E. Lechypre pour l'envoi de la doc.

Et pour être exacte, j'écrivais ceci :

Donc nous avons une moyenne de corrélation de 1 emploi dans la fonction publique détruit 1,5 emploi privé et génère 0,33 chômeur. Or il y a trois idées dans l'article de E. Lechypre. La première est la présentation de cette corrélation. Celle-ci est exprimée telle une moyenne sur 17 pays de l'OCDE dont la France.

Sachant ce qu'est une moyenne (un entre-deux. Une valeur entre des plus faibles et des plus forts), il devient intéressant de la mettre en perspective avec l'idée trois : l'étude d'Helsinki où la France avec le Japon et l'Italie sont présentés comme ayant le plus fort taux de fonction publique dans la population active.

Cela signifie donc que la France a un taux de destruction bien supérieur à l'étude Algan-Cahuc-Zylberberg.

Voilà pourquoi la question ne porte même pas sur le besoin ou non de réduction de la fonction publique. Décroître de 1 million de fonctionnaires permettrait donc de créer 1,5 million d'emplois et ferait chuter le chômage de 330000 personnes.

Aussi, je suis fonder de faire une différence entre paiement de l'impôt et achat d'un service. Si cela revenait à la même chose, alors il y aurait substitution des salariés de droit privé par les fonctionnaires. Or, comme le montre l'étude, l'effet destructeur est renforcé quand il y a cette substitution.

Ce qui pue, mais a des dizaines de km tellement ça fouette l'anguille qui a pourri sous le rocher c'est le fait qu'il a mené quasi seul des négociations secrêtes depuis près d'un mois et a anticipé des verrous pour assurer la victoire de l'offre de GE ...

Cette négociation n'était pas secrète pour tous:

http://www.bloomberg.com/news/2014-04-30/how-ge-s-secret-talks-with-alstom-almost-killed-17-billion-deal.html

D'accord sur le fait que ce genre de situation dans lequel nous nous trouvons n'apparaît pas du jour au lendemain. Reste que une fois cela reconnu, il faut choisir entre l'action et la passivité.

Sur le sujet Alstom et dans la situation où nous sommes rendus, je ne vois pas d'alternative à une prise de participation de l'Etat, même si cela peut déplaire sur le principe, en fonction des préférences idéologiques de chacun. Une prise de participation "bloquant" le hold-up n'aurait d'ailleurs pas nécessairement vocation à être maintenue indéfiniment, ce pourrait être seulement une mesure temporaire d'urgence donnant le temps d'une réorganisation française, sur une base redevenue privée.

Pour savoir ce qu'il faut faire, surtout que l'état ne s'en mêle pas. Il ne changerait rien, introduirait des choix anti-économiques et n'est pas capable d'injecter de façon massive et pérenne des capitaux.

Sinon, voici un article sur les causes de la situation. Situation qui n'est pas que celle d'Alstom.

https://www.contrepoints.org/2014/05/02/164953-le-demantelement-dalstom-embleme-de-la-decadence-economique-francaise

En conclusion, on en revient toujours aux même maux de l'environnement économique français. Il faut rétablir les marges des entreprises, introduire les retraites par capitalisation, baisser la fiscalité du capitale. Si on ne fait pas cela, ça continuera.

Alstom est une entreprise rentable qui dispose de 30 mois de commandes avec une trésorerie de 5 milliards d’euros. Il n’y a donc aucune urgence...Si, l'urgence c'est que l'actionnaire Bouygues a besoin de son blé!!! La parade serait que l'Etat face le relai entre rachetant a bouygues sa participation dans Alstom le temps de trouver un plan.

Alstom ne fabrique pas de la nourriture pour hamsters. 30 mois et 5 milliard ne sont pas grand chose dans son domaine. Il suffit qu'il passe un an sans commande et la situation se dégraderait immédiatement. On ne vent pas des centrales ni des TGV tous les jours.

Si elle était rentable, elle ne serait pas rachetée ainsi.

Il suffit de se rappeler ce que la famille Peugeot a déboursé pour tenir jusqu'au partenariat Dong Pheng.

Modifié par Serge
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Les fonctionnaires n'ont jamais créé de richesse et n'en créeront jamais. Ils n'ont pas été inventés avec un statut spécifique pour cela.

S'ils étaient créateurs de richesse, la fonction publique ne serait pas incluse dans le PIB par sa seule masse salariale, quand le PIB marchant est lui calculé sur sa production de valeur ajoutée.

Tu ne réponds pas à la question : pourquoi un individu X qui fournit un travail Y va créer de la richesse ou ne pas en créer, selon qu'il est salarié par le public ou le privé ? Un enseignant du privé créé de la richesse et pas un enseignant du public ? Un chercheur du public ne créé pas de richesse, et un chercheur du privé si ? Même chose pour l'entretien des routes ? Quand un fonctionnaire d'une ex entreprise publique part à la retraite et est remplacé par un non fonctionnaire pour faire exactement la même chose, hop, on a d'un coup de la création de richesse alors qu'il n'y en avait pas du tout avant, juste à cause du statut ?

 

Et ce serait sympa d'éviter de parler de propagande pour les autres.

Contrepoints est un site de l'asso liberaux.org qui vise à difuser la pensée libérale, et vu le manque total d'objectivité, la faiblesse des argumentaires et le ton général des articles, c'est pour moi clairement de la propagande. On est loin de la simple "actualité vue sous un angle libéral", donc c'est une mauvaise source. Il existe aussi des sites tout aussi mauvais de propagande antilibérale, mais personne ici ne passe son temps à citer leurs articles, et c'est mieux comme ça, ça évite les HS et les prises de bec inutiles.

 

Pour ce qui est de la fermeture du fil, comme tu ne fais pas de propagande, tu as oublié de préciser qu'il a été fermé car j'ai appris à certains que la hausse des fonctionnaires détruit de l'emploi et augmente le chômage.Et j'invite tout le monde à aller lire les dernières pages de l'ancien fil.

C'est toi qui devrait relire le fil, en particulier le dernier message en rouge

http://www.air-defense.net/forum/topic/7428-la-crise-financiere-mondiale/?p=622377

 

Pour l'heure, personne n'a contré mes arguments sur ce points (comme d'autres d'ailleurs). J'ai posté l'étude d'Algan, Cahuc et Zilberberg que voici :

http://ces.univ-paris1.fr/membre/azyl/pdf/Emploi%20public%202002.pdf

Accesoirement, tu devrais aussi relire ton étude (qui n'est qu'une étude parmi tant d'autres), ne serait-ce que la page de conclusion qui est franchement moins catégorique que toi.

Très intéressant.

Pour savoir ce qu'il faut faire, surtout que l'état ne s'en mêle pas. Il ne changerait rien, introduirait des choix anti-économiques et n'est pas capable d'injecter de façon massive et pérenne des capitaux.

Sinon, voici un article sur les causes de la situation. Situation qui n'est pas que celle d'Alstom.

https://www.contrepoints.org/2014/05/02/164953-le-demantelement-dalstom-embleme-de-la-decadence-economique-francaise]

Pfft, comme si Alstom était dans un secteur vraiment concurentiel où les états n'interviennent pas, même dans les pays les plus libéraux. Comme si Siemens et GE agissaient dans cette affaire sans lien avec leurs gouvernements respectifs. Il y a certes peu de chances que l'état parviennet à "sauver" Alstom, mais si l'état ne s'en mèle pas, il y a assurément 0 chances. Modifié par Carl
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Si les "fonctionnaires" ne produisaient pas de richesse, le privé ne se battrait tout simplement pas pour marchandiser toutes les activités du secteur public :lol:

 

Évidement que le secteur non marchand produit de la richesse. Après on peut estimer qu'elle en produit pas assez ... et que le privé en produirait plus, mais c'est plus un problème de rentabilité de la dépense publique, plutôt qu'un problème de production de richesse ou pas des fonctionnaires.

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Qui dit impôt dit de toutes façons retour sous une forme non individualisable et immédiatement constatable par le contribuable. La légitimité du prélèvement est fonction de la qualité du retour. La question porte sur les critères de redistribution et la pertinence des dépenses. Là il y a énormément à dire, en fait il y a tout à dire et tout à débattre.

 

Je sais que leur structure fiscale est différente mais le taux de pression fiscale moyen des pays scandinaves est énorme. Pourtant leurs SP sont efficaces autant qu'on puisse en juger et personne ne semble trop s'en plaindre et on n'a pas l'impression que cela détruise l'emploi privé. 

Modifié par Chronos
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Toujours sur l'affaire Alstom, il y a un article intéressant dans le canard de cette semaine, titré "Comment le patron d'Alstom a pris Montebourg pour un Kron"  ( :happy:  )

En gros, ils confirment que :

- Montebourg et son équipe suivaient de près Alstom et Bouygues, mais n'ont rien vu venir avant la révelation du 24 avril.

- Kron a tout fait pour cacher ses intentions et les négociations en cours avec GE. Bouygues n'a rien dit non plus

- Le 24, Kron convoqué à Bercy ne dit pas que l'accord doit être signé le dimanche 27 et rendu public le 28, le gvt ne l'apprend que le 25 au soir.

 

Une autre info croustillante

Patrick Kron prépare-t-il ses arrières ? En pleines négociations sur la cession de la branche énergie de son groupe, le PDG d’Alstom a été élu, lundi 5 mai, au Conseil d’administration de Sanofi avec plus de 97% des voix des actionnaires. Actuellement, il est déjà administrateur de Bouygues mais aussi de l’association française des entreprises privées.

http://www.france24.com/fr/20140507-patrick-kron-pdg-cumulard-alstom-demission-sanofi-france-portrait/

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La France se dote d'un droit de veto pour arbitrer l'avenir d'Alstom

Paris - Le gouvernement français a brandi l'étendard du patriotisme économique en se dotant d'une nouvelle arme qui pourrait lui permettre de bloquer les visées étrangères sur Alstom, et notamment celles de General Electric qui veut racheter le pôle énergie du fleuron industriel français.

La parution jeudi au Journal officiel d'un décret qui étend notamment à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers fait de l'Etat français l'arbitre des négociations entre Alstom et les prétendants à un rachat partiel du groupe.

Le choix que nous avons fait, avec le Premier ministre, est un choix de patriotisme économique, a déclaré le ministre de l'Economie, Arnaud Montebourg, dans un entretien à paraître dans Le Monde.

Ces mesures de protection des intérêts stratégiques de la France sont une reconquête de notre puissance, ajoute-t-il.

Ce décret gouvernemental soumet à l'autorisation préalable du ministre de l'Economie les investissements par des groupes étrangers en France, dans les domaines de l'énergie et des transports, mais aussi de l'eau, de la santé et des télécoms.

Il étend un dispositif de protection mis en place par un précédent décret de 2005 dans les secteurs de la défense nationale, comme l'armement, mais aussi des technologies de l'information ou des jeux d'argent.

Plutôt que d'une interdiction, il s'agit d'une autorisation qui peut être accordée sous réserve que l'entreprise respecte certains engagements.

De quoi permettre au gouvernement de peser davantage dans le dossier Alstom, dont la branche énergie est convoitée par GE, mais aussi l'allemand Siemens, qui a les faveurs de l'exécutif.

Nous pouvons désormais bloquer des cessions, exiger des contreparties, assure le ministre de l'Economie.

- Pas interdit de s'installer en France -

A Bercy, on confirme quon est (...) armés pour continuer les discussions et les négociations vis-à-vis des deux (...) sociétés qui ont exprimé leur intérêt par rapport aux activités d'Alstom, alors qu'une entrée de l'Etat au capital n'est pas à l'ordre du jour.

Même s'il n'a pas forcément vocation à être utilisé, il va nous permettre d'avoir un dialogue et une négociation plus sereine avec les compétiteurs, que ce soit GE ou Siemens puisqu'il s'applique à tous les investisseurs étrangers quelle que soit leur nationalité, précise-t-on.

Le conseil d'administration d'Alstom s'est donné jusqu'à la fin mai pour étudier des offres de rachat de son pôle énergie, même s'il a déjà marqué sa préférence pour celle à 12,35 milliards d'euros déposée fin avril par GE, la seule formellement sur la table pour l'instant.

Dans une proposition préliminaire, Siemens évalue à un montant compris entre 10,5 milliards et 11 milliards d'euros le portefeuille énergie d'Alstom et propose de lui céder en plus la plupart de ses activités de transport.

Début mai, l'Etat a fait monter les enchères pour le fabricant de TGV et de turbines électriques, dont il juge les activités stratégiques pour la France, notamment dans le nucléaire.

Il a notamment mis la pression pour que GE améliore son offre en renforçant davantage le pôle transports du groupe, sur lequel Alstom entend se concentrer en cas de cession de sa branche énergie. Il a également demandé davantage de garanties sur l'emploi.

A partir de demain, on rentre dans une phase de négociation active, a-t-on insisté de source proche de M. Montebourg. Il faut discuter avec nous, il n'y a pas d'autre choix.

Elle souligne que le feu vert de l'Etat doit intervenir avant la conclusion définitive d'un accord de reprise, indépendamment du calendrier fixé par Alstom.

Il me paraît peu probable que l'autorisation préalable soit donnée sur des offres soit évolutives, soit en cours de formation, a-t-on encore expliqué.

L'adoption du nouveau décret a été accélérée par les révélations sur Alstom, selon Le Monde.

La notion d'autorisation préalable du dispositif français s'apparente au CFIUS américain (Committee on Foreign Investment in the United States), lequel examine les dossiers d'investissement à l'aune de leurs implications éventuelles pour la sécurité nationale.

Le pouvoir d'autorisation qu'il nous confère nous protège contre des formes indésirables de dépeçage et des risques de disparition, a déclaré Arnaud Montebourg.

Avec ce décret, nous rééquilibrons le rapport de force entre les intérêts des entreprises multinationales et les intérêts des États, qui ne sont pas toujours alignés.

Mais cela ne veut pas dire qu'il est interdit de s'installer en France, veut-on rassurer à Bercy, où on assure rester dans les clous européens.

mpa/fpo/jcc

GENERAL ELECTRIC

SIEMENS

ALSTOM

(©AFP / 15 mai 2014 01h18)

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Bruxelles surveillera de près
 
«Le pouvoir d’autorisation qu’il nous confère nous protège contre des formes indésirables de dépeçage et des risques de disparition», a expliqué Arnaud Montebourg. «Avec ce décret, nous rééquilibrons le rapport de force entre les intérêts des entreprises multinationales et les intérêts des États, qui ne sont pas toujours alignés.» Mais «cela ne veut pas dire qu’il est interdit de s’installer en France», veut-on rassurer à Bercy, où on assure rester dans les clous européens.
 
Cela n’a empêché la Commission européenne de mettre en garde Paris contre toute tentation protectionniste. «L’objectif de protéger les intérêts essentiels stratégiques dans chaque Etat membre est essentiel dès qu’il s’agit de sécurité ou ordre public. C’est clairement prévu dans le traité. Mais nous devons vérifier si (cet objectif) est appliqué de manière proportionnée sinon cela reviendrait à du protectionnisme», a réagi le commissaire chargé du Marché intérieur, le Français Michel Barnier.
 
«On n’assurera pas une bonne protection de l’industrie européenne, son développement, avec du protectionnisme», a insisté le commissaire européen. «Une bonne protection c’est l’investissement, pas le protectionnisme.» La Commission européenne «devra vérifier si ces mesures entrent bien dans le champ de la défense légitime de l’intérêt public», a prévenu Michel Barnier.
AFP

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Génial, dèjà les opérateurs du net sont partis, qui sont les prochains?

 

Car je constate que la France commence une phase de repli sur soi. Elle veut légiférer sur le nombre d'opérateur télécom, free est dangereusement anti concurrentiel, google est en monopole, faut casser cela.....

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La position monopolistique de Google est le seul fait de son efficacité.

Pourquoi Free serait anti-concurrentiel?

 

 Tu écoutes Montebourg, il décrit que les actions de free comme nuisible, un excès de zèle donc faut que free disparaisse....

Il trouve se monopole dangereux pour les consommateurs....

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non, il dit que Free a des prix trop bas et que donc il fait du dumping qui empêche l'investissement dans la mise à niveau du raiseau. Après comme Montbourg détèste Xavier Niel ça le fait vraiment chier que la consolidation des télécoms se face avec Free et Numéricable alors que lui défendait Bouygue et SFR :lol:

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C'est sûr que il vaudrait 100 fois mieux avoir Internet à 50 euros par mois pour un ADSL pourri sans TV et sans téléphone illimité.

 

J'ai entendu à la radio il y a 3 semaines une étude d'un cabinet qui montre que l'impact de Free a été une baisse de 30% des tarifs, ce qui représente 7 milliards d'euros d'économies pour les Français. Comme sur la même période le taux d'épargne n'a pas significativement augmenté ça veut dire que ces 7 milliards ont été injecté dans la consommation d'autres biens et services. Et on sait que 7 milliards dans la consommation c'est 50,000 emplois de crées et plus d'1 milliard de TVA dans les caisses de l'Etat.

 

Montebourg a tellement tout faux sur tout que ça en devient vraiment embarrassant pour la France.

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Il pose néanmoins une question intéressante (mais n'apporte aucune réponse) : si les opérateurs sont en guerre permanente comment l'infrastructure réseau peut-elle évoluer à une époque ou les flux d'information circulent toujours davantage si la marge bénéficiaire des opérateurs décroit ? Un déclassement partiel du pays sur ce plan n'est-il pas à craindre ?

 

Et non ce n'est pas un appel au monopole ou à quelque autre cartel des télécom.

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Il pose néanmoins une question intéressante (mais n'apporte aucune réponse) : si les opérateurs sont en guerre permanente comment l'infrastructure réseau peut-elle évoluer à une époque ou les flux d'information circulent toujours davantage si la marge bénéficiaire des opérateurs décroit ? Un déclassement partiel du pays sur ce plan n'est-il pas à craindre ?

 

Et non ce n'est pas un appel au monopole ou à quelque autre cartel des télécom.

C'est ce qui se produit en ce moment avec le retard très important de la fibre en France. Il n'y a quasiment que l'opérateur historique qui fibre FTTH en ce moment, et au nom de la concurrence tout le monde est sensé pouvoir utiliser le réseau qu'il fibre! Si tu ajoute a ca la guerre sur le VDSL vs FTTH tu obtiens des chantier qui n'avance plus. Quand la dedans tu a en plus un "cablo-opérateur" ... ca devient vite la foire d'empoigne surtout quand celui ci récupère le second opérateur mobile.

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