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[Union Européenne] nos projets, son futur


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https://legrandcontinent.eu/fr/2024/04/16/un-changement-radical-est-necessaire-lunion-revue-par-mario-draghi/

Discours de Mario Draghi à la Conférence de haut niveau sur le pilier européen des droits sociaux (Bruxelles, 16 avril 2024)

En 1994, le futur lauréat du prix Nobel d’Économie Paul Krugman qualifiait de « dangereuse obsession » la focalisation sur la compétitivité. Son argument était simple : la croissance à long terme provient de l’augmentation de la productivité, qui profite à tous, plutôt que des efforts pour améliorer sa position relative par rapport aux autres et s’approprier leur part de la croissance.

L’approche que nous avons adoptée en matière de compétitivité en Europe après la crise de la dette souveraine semble lui donner raison. Nous avons en effet délibérément poursuivi une stratégie visant à abaisser les coûts salariaux les uns par rapport aux autres. En combinant cette approche avec une politique budgétaire procyclique, l’effet net n’a été que d’affaiblir notre propre demande intérieure et de saper notre modèle social.

Toutefois, le problème essentiel n’est pas que la compétitivité soit un concept erroné — c’est que l’Europe s’est trompée d’objectif.

Nous nous sommes repliés sur nous-mêmes, en voyant nos concurrents parmi nous, à l’intérieur, même dans des secteurs comme la défense et l’énergie où nous avons des intérêts communs profonds. Dans le même temps, nous n’avons pas suffisamment regardé vers l’extérieur : après tout, alors que nous avions une balance commerciale positive, nous n’avons pas accordé suffisamment d’attention à notre compétitivité extérieure, nous ne l’avons pas traitée comme une question politique sérieuse.

Les États-Unis, quant à eux, déploient une politique industrielle à grande échelle pour attirer des capacités de production nationales à haute valeur ajoutée à l’intérieur de leurs frontières — y compris les capacités des entreprises européennes — tout en ayant recours au protectionnisme pour exclure les concurrents et en déployant leur puissance géopolitique pour réorienter et sécuriser les chaînes d’approvisionnement.

Parmi les 50 entreprises technologiques les plus valorisées au monde, seulement 4 sont européennes

Nous avons besoin d’une stratégie pour protéger nos industries traditionnelles dans un contexte où les règles du jeu sont devenues inéquitables à l’échelle mondiale en raison des asymétries dans les réglementations, les subventions et les politiques commerciales.

Les industries à forte intensité énergétique sont un bon exemple de ce phénomène.

En l’absence d’actions stratégiques et coordonnées, il est logique que certaines de nos industries réduisent leurs capacités ou se délocalisent en dehors de l’Union.

C’est pourquoi je propose, dans le rapport que la Présidente de la Commission m’a demandé de préparer, un changement radical — car un changement radical est nécessaire.

Nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur des systèmes énergétiques décarbonés et indépendants, sur un système de défense intégré et adéquat implanté dans l’Union, sur une production nationale dans les secteurs les plus innovants et à croissance rapide, et sur une position de leader dans les technologies de pointe et l’innovation numérique, proches de notre base manufacturière.

[Dans l’industrie de la défense] les gouvernements n’achètent pas beaucoup ensemble — les achats en collaboration représentent moins de 20 % des dépenses — et ils ne se concentrent pas assez sur notre propre marché : près de 80 % des achats effectués au cours des deux dernières années l’ont été en dehors de l’Union.

Les télécommunications sont un autre exemple où nous ne tirons pas parti de l’effet d’échelle. Nous avons un marché d’environ 450 millions de consommateurs dans l’Union, mais l’investissement par habitant représente la moitié de ce qui est investi par les États-Unis — sans compter que nous sommes à la traîne dans le déploiement de la 5G et de la fibre optique.

L’une des raisons de cet écart est que nous avons 34 groupes de réseaux mobiles en Europe — et il s’agit là d’une estimation prudente, nous en avons de fait sans doute beaucoup plus — qui opèrent souvent à l’échelle nationale, contre trois aux États-Unis et quatre en Chine.

Le rétablissement de notre compétitivité n’est pas une chose que nous pouvons réaliser seuls, ou seulement en nous battant les uns les autres. Il nous faut agir en tant qu’Union européenne comme nous ne l’avons jamais fait auparavant.

Si nos rivaux nous prennent de vitesse, c’est parce qu’ils peuvent agir comme un seul pays, avec une seule stratégie — et aligner tous les outils et politiques nécessaires derrière elle.

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2257f03_1718212442124-europeennes-evolut

Elections européennes : l’extrême droite en force dans les pays fondateurs de l’UE

Les résultats du scrutin montrent que la poussée nationaliste a surtout concerné les six pays du traité de Rome, alors que, dans l’Est et le Nord, la tendance était plus disparate, avec des reculs dans des pays emblématiques.

Le résultat des élections européennes, au soir du 9 juin, est sans appel : dans l’Hémicycle strasbourgeois, où ils feront leur rentrée le 16 juillet, les nouveaux eurodéputés seront plus nombreux sur les bancs de l’extrême droite. Presque partout sur le Vieux Continent, les formations nationalistes y ont gagné des sièges. Aujourd’hui, seules Malte et la Slovénie n’ont aucun représentant d’extrême droite dans l’hémicycle communautaire. Si tant est qu’on considère que le parti ultraconservateur de l’ancien premier ministre slovèneJanez Jansa, arrivé en tête dimanche et aujourd’hui affilié au Parti populaire européen (PPE) des droites européennes, ne soit pas d’extrême droite.

Mais, dans ce paysage où les droites radicales ont le vent en poupe, les pays fondateurs de l’Union européenne (UE) se distinguent avec une forte progression des partis nationalistes tandis qu’ils ont souvent fait moins bien que prévu ailleurs, notamment à l’Est.

En France, le Rassemblement national (RN) est le grand gagnant du scrutin, tout comme, en Italie, Fratelli d’Italia, le parti postfasciste de la présidente du conseil, Giorgia Meloni, et, en Belgique, le Vlaams Belang. En Allemagne et aux Pays-Bas, l’AfD et le PVV de Geert Wilders pointent à la deuxième position. Parmi les six signataires du traité de Rome, seul le Luxembourg échappe à cette percée. Mais, pour la première fois de son histoire, le grand-duché enverra à Strasbourg un eurodéputé nationaliste.

Bien sûr, « les raisons du succès de l’extrême droite varient d’un pays à l’autre », comme le relève le chercheur Thierry Chopin, de l’Institut Jacques Delors. Mais cette convergence des grands pays fondateurs de l’UE n’en est pas moins troublante. Ils « sont les rentiers de l’Europe, juge l’eurodéputée (Horizons) Nathalie Loiseau. Notre génération a hérité de l’Union européenne, elle pense que tout est acquis et qu’on peut jouer avec le feu. »

Une perte de sens

Pour les pays qui ont rejoint l’Union au fil des élargissements depuis sa création, la mémoire des nationalismes est plus proche. En Espagne et au Portugal, le souvenir des dictatures franquiste et salazariste est encore vif. En Grèce, on n’a pas non plus oublié le régime des colonels. En Europe centrale et orientale, le communisme a toujours un effet répulsif, même si l’extrême droite fait partie du paysage politique de pays comme la Hongrie et la Pologne.

Dans cette région, la guerre en Ukraine, si proche, a sans aucun doute ravivé ce sentiment. En Roumanie et en Pologne, le conflit a été au cœur de la campagne et a participé du succès des partis pro-européens. « Ces pays ont peur de la Russie et savent que l’UE fait partie de leur sécurité », juge Andrzej Sadecki, chef du département Europe centrale du centre d’études orientales de Varsovie.

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Il y a 2 heures, g4lly a dit :

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Il y a un léger biais dans le choix de la couleur qui renvoie aux chemises brunes nazies. Admettons qu'il y ait un doute pour les pays baltes. Peut-on soupçonner les populistes polonais [*] ou tchèques d'avoir une quelconque connivence avec le nazisme ?

[*] Addendum : Qui réclament à l'Allemagne des réparations pour le nazisme : http://www.air-defense.net/forum/topic/19693-pologne/page/12/#comment-1073386

 

Modifié par Wallaby
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17 hours ago, Wallaby said:

Il y a un léger biais dans le choix de la couleur qui renvoie aux chemises brunes nazies.

giphy.gif&f=1&nofb=1&ipt=293b0cabc54c19f

c'est aussi la couleur de nos vehicule pour l'AdT.  Coincidence?

serieusement arrete de fumer la moquette :biggrin:

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il y a 39 minutes, mehari a dit :

C'est aussi incorrect en Belgique. Le VB ne dispose que de 13.77% des votes nationalement et certainement pas 28% en Flandre.

Tout à fait, j'ai commenté cela sur le site du Monde, comme par hasard mon commentaire n'a pas été publié ... Le VB pour les élections européennes, @mehari 13,77 % c'est le résultats aux législatives belges, a fait 14,5 % 

J'imagine que "Le Monde" intègre la NVA comme parti d'extrême droite, ce qui est un mensonge complet, c'est comme traiter un Laurent Wauquier favorable à l'indépendance de la région PACA-Rhone Alpes comme d'extrême droite. L'autonomie de régions ou pays n'est pas synonyme d'extrême droite

Clairon

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Gally, tout celà fait un peu trop religieux, tout ce violet, on dirait une carte des évêchés. Tu peux la re refaire avec une autre couleur stp ? 

Bien entendu sans vert ( grunen ), sans rouge ( ça fait coco ), sans bleu trop foncé ( royaliste ), etc.....

:bloblaugh:

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il y a 11 minutes, ksimodo a dit :

Bien entendu sans vert ( grunen ), sans rouge ( ça fait coco ), sans bleu trop foncé ( royaliste ), etc....

Le blanc ça fait Vierge sainte Nitouche ... Du caca d'oie ?

Clairon

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Il y a 21 heures, g4lly a dit :

2257f03_1718212442124-europeennes-evolut

Elections européennes : l’extrême droite en force dans les pays fondateurs de l’UE

Les résultats du scrutin montrent que la poussée nationaliste a surtout concerné les six pays du traité de Rome, alors que, dans l’Est et le Nord, la tendance était plus disparate, avec des reculs dans des pays emblématiques.

Le résultat des élections européennes, au soir du 9 juin, est sans appel : dans l’Hémicycle strasbourgeois, où ils feront leur rentrée le 16 juillet, les nouveaux eurodéputés seront plus nombreux sur les bancs de l’extrême droite. Presque partout sur le Vieux Continent, les formations nationalistes y ont gagné des sièges. Aujourd’hui, seules Malte et la Slovénie n’ont aucun représentant d’extrême droite dans l’hémicycle communautaire. Si tant est qu’on considère que le parti ultraconservateur de l’ancien premier ministre slovèneJanez Jansa, arrivé en tête dimanche et aujourd’hui affilié au Parti populaire européen (PPE) des droites européennes, ne soit pas d’extrême droite.

Mais, dans ce paysage où les droites radicales ont le vent en poupe, les pays fondateurs de l’Union européenne (UE) se distinguent avec une forte progression des partis nationalistes tandis qu’ils ont souvent fait moins bien que prévu ailleurs, notamment à l’Est.

En France, le Rassemblement national (RN) est le grand gagnant du scrutin, tout comme, en Italie, Fratelli d’Italia, le parti postfasciste de la présidente du conseil, Giorgia Meloni, et, en Belgique, le Vlaams Belang. En Allemagne et aux Pays-Bas, l’AfD et le PVV de Geert Wilders pointent à la deuxième position. Parmi les six signataires du traité de Rome, seul le Luxembourg échappe à cette percée. Mais, pour la première fois de son histoire, le grand-duché enverra à Strasbourg un eurodéputé nationaliste.

Bien sûr, « les raisons du succès de l’extrême droite varient d’un pays à l’autre », comme le relève le chercheur Thierry Chopin, de l’Institut Jacques Delors. Mais cette convergence des grands pays fondateurs de l’UE n’en est pas moins troublante. Ils « sont les rentiers de l’Europe, juge l’eurodéputée (Horizons) Nathalie Loiseau. Notre génération a hérité de l’Union européenne, elle pense que tout est acquis et qu’on peut jouer avec le feu. »

Une perte de sens

Pour les pays qui ont rejoint l’Union au fil des élargissements depuis sa création, la mémoire des nationalismes est plus proche. En Espagne et au Portugal, le souvenir des dictatures franquiste et salazariste est encore vif. En Grèce, on n’a pas non plus oublié le régime des colonels. En Europe centrale et orientale, le communisme a toujours un effet répulsif, même si l’extrême droite fait partie du paysage politique de pays comme la Hongrie et la Pologne.

Dans cette région, la guerre en Ukraine, si proche, a sans aucun doute ravivé ce sentiment. En Roumanie et en Pologne, le conflit a été au cœur de la campagne et a participé du succès des partis pro-européens. « Ces pays ont peur de la Russie et savent que l’UE fait partie de leur sécurité », juge Andrzej Sadecki, chef du département Europe centrale du centre d’études orientales de Varsovie.

Petit détail, mais détail amusant, si je me rapporte aux résultats officiels, la somme RN + R! + Asselineau + Philippot totalise 38,8 % des voix, et non 37,8 %

La seule explication que je vois est que le Monde a considéré que l'une des deux petites listes pro-Frexit, soit Asselineau, soit Philippot, est fondamentalement différente et ne peut être regroupée dans l'ensemble. Je me demande laquelle :huh: ?

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il y a 9 minutes, Alexis a dit :

La seule explication que je vois est que le Monde a considéré que l'une des deux petites listes pro-Frexit,

1° Etre Frexit c'est pas être nazillard par défaut

2° La carte ne viendrait pas du Monde visiblement

Clairon

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Il y a 1 heure, Clairon a dit :

1° Etre Frexit c'est pas être nazillard par défaut

Non certes. Mais cela me semble être le point de vue à partir duquel ce genre de regroupement est construit 

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Le 14/06/2024 à 12:09, Alexis a dit :

Petit détail, mais détail amusant, si je me rapporte aux résultats officiels, la somme RN + R! + Asselineau + Philippot totalise 38,8 % des voix, et non 37,8 %

La seule explication que je vois est que le Monde a considéré que l'une des deux petites listes pro-Frexit, soit Asselineau, soit Philippot, est fondamentalement différente et ne peut être regroupée dans l'ensemble. Je me demande laquelle :huh: ?

Asselineau... Il est étiquetté officiellement divers au ministere de l'intérieur.

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  • 2 weeks later...

cette vidéo a été repostée il y a quelques jours, histoire de bien nous rappeler, je suppose, ce qu'est l'Europe qui se construit audition le 17 décembre 2022 d'Henri Proglio, ancien président d'EDF (2009-2014) par la Commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur la perte de souveraineté énergétique de la France.  …

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Il y a 10 heures, rendbo a dit :

cette vidéo a été repostée il y a quelques jours, histoire de bien nous rappeler, je suppose, ce qu'est l'Europe qui se construit audition le 17 décembre 2022 d'Henri Proglio, ancien président d'EDF (2009-2014) par la Commission d'enquête de l'Assemblée Nationale sur la perte de souveraineté énergétique de la France.  …

Tu auras probablement noté qu'il s'est passé pas mal de choses en Europe depuis cette date... dans la direction d'une réhabilitation du nucléaire et d'un renouveau très significatif des efforts de renouvellement et d'amplification de l'usage de cette énergie dans l'Union. L'époque a beaucoup changé.

A noter que ces auditions parlementaires y ont tenu leur place en légitimant grandement le discours pro-nucléaire français aux yeux de gouvernements et parlementaires européens, Et il en va de même dans le domaine de la défense : ça donne de la visibilité, ce n'est pas seulement "une décision/orientation du gouvernement français" et ça compte pour tous les pays au régime parlementaire beaucoup plus affirmé, et au sein du Parlement européen évidemment : les sujets sont débattus, exposés, par les représentants du peuple et la diplomatie peut s'appuyer dessus,

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Le 13/06/2024 à 15:05, g4lly a dit :

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On note que les Allemands et les Espagnols sont pas chauds pour remettre une pièce suite aux expériences IIIe Reich et Franquiste...

Les Italiens eux ne se posent pas ces questions. Et les Autrichiens aiment bien la Hype et lancer des modes comme la petite moustache :laugh:

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il y a 4 minutes, Eau tarie a dit :

On note que les Allemands et les Espagnols sont pas chauds pour remettre une pièce suite aux expériences IIIe Reich et Franquiste...

Les Italiens eux ne se posent pas ces questions. Et les Autrichiens aiment bien la Hype et lancer des modes comme la petite moustache :laugh:

On note aussi qu'il n'y a pas d'extrème droite ou gauche aux UK mais que çà ne les empèche pas de prendre des décisions débiles.

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Il y a 4 heures, herciv a dit :

On note aussi qu'il n'y a pas d'extrème droite ou gauche aux UK mais que çà ne les empèche pas de prendre des décisions débiles.

Comme direz un certain Valéry  :

 

"Vous n'avez pas le monopole du coeur des conneries !"

9ceeea90b16e76f7be45211777064664

 

Modifié par Eau tarie
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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Tu auras probablement noté qu'il s'est passé pas mal de choses en Europe depuis cette date... dans la direction d'une réhabilitation du nucléaire et d'un renouveau très significatif des efforts de renouvellement et d'amplification de l'usage de cette énergie dans l'Union. L'époque a beaucoup changé.

Mais parce que mis devant le fait accompli et non pas sur une réflexion stratégique/logique venant de loin et portant au loin.

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Il y a 1 heure, Eau tarie a dit :

Comme direz un certain Valérie  :

 

"Vous n'avez pas le monopole du coeur des conneries !"

Quand on orthographie bien son prénom, Valéry, il en dit encore moins ....

Clairon

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Tu auras probablement noté qu'il s'est passé pas mal de choses en Europe depuis cette date... dans la direction d'une réhabilitation du nucléaire et d'un renouveau très significatif des efforts de renouvellement et d'amplification de l'usage de cette énergie dans l'Union. L'époque a beaucoup changé.

L'Europe, et parfois la volonté allemande à travers l'Europe, c'est tout de même compliqué pour nous :

  • La logique du marché de l'énergie a en effet changé, sa méthode de tarification aussi... 
  • En 2023 l'Allemagne n'a pas fermée ses dernières centrales nucléaires et la France n'a pas attendu l'Europe pour lancer ses EPR (https://fr.euronews.com/business/2024/03/18/quel-avenir-pour-lenergie-nucleaire-dans-lunion-europeenne)
  • En février 2024 les barrages hydraulique en France c'est toujours la merde : "Les barrages hydroélectriques sont la première énergie verte en France. Et ils pourraient produire plus. Mais leur essor est bloqué par un contentieux vieux de quinze ans avec Bruxelles. Paris refuse que la mainmise d’EDF sur les barrages soit remise en question. Bruno Le Maire projette donc que l’État lui cède ses barrages. Encore faudra-t-il que Bruxelles accepte." article
  • l'endettement d'EDF après le quasi démentèlement du service public de l'énergie n'a pas évolué non plus.
  • la loi NOME n'a pas été abrogée
  • ...

Tu me diras, on enverrait des députés compétents et investit, les choses seraient peut-être différentes.

Modifié par rendbo
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il y a 21 minutes, rendbo a dit :

L'Europe, et parfois la volonté allemande à travers l'Europe, c'est tout de même compliqué pour nous :

  • La logique du marché de l'énergie a en effet changé, sa méthode de tarification aussi... 
  • En 2023 l'Allemagne n'a pas fermée ses dernières centrales nucléaires et la France n'a pas attendu l'Europe pour lancer ses EPR (https://fr.euronews.com/business/2024/03/18/quel-avenir-pour-lenergie-nucleaire-dans-lunion-europeenne)
  • En février 2024 les barrages hydraulique en France c'est toujours la merde : "Les barrages hydroélectriques sont la première énergie verte en France. Et ils pourraient produire plus. Mais leur essor est bloqué par un contentieux vieux de quinze ans avec Bruxelles. Paris refuse que la mainmise d’EDF sur les barrages soit remise en question. Bruno Le Maire projette donc que l’État lui cède ses barrages. Encore faudra-t-il que Bruxelles accepte." article
  • l'endettement d'EDF après le quasi démentèlement du service public de l'énergie n'a pas évolué non plus.
  • la loi NOME n'a pas été abrogée
  • ...

Tu me diras, on enverrait des députés compétents et investit, les choses seraient peut-être différentes.

Alors :

Ca fait de grosses, grosses différences.

La refonte des règles de fixation des prix est partiellement acquise et les discussions sont censées se poursuivre. Du moins si nos députés européens sont présents en commission et nos diplomates présents à Bruxelles (on ne va pas y envoyer des tanches quand même, hein ? N'est-ce pas ? ).

L'article de Ouest-France sur les barrages est très bien (bien qu'il date, je pense, en ce qui concerne la production solaire et éolienne en sous-estimant sa croissance très rapide) : il rappelle entre autres que si la France bataille pour garder la pleine maîtrise de sa production électrique nationale en refusant la concurrence tout en... profitant largement de cette "concurrence" dans les pays voisins.

Nous aussi, on joue dur, après s'être laissés rouler dessus pendant des années.

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