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[Union Européenne] nos projets, son futur


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http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/zone-euro-une-reprise-qui-ne-cache-pas-les-echecs-politiques-du-passe-476179.html (13 mai 2015)

 

Un commentaire sur ces chiffres de croissance : l'amélioration en France ou ailleurs est due à la consommation boostée par le faible prix du pétrole, et non à l'exportation qui reste atone avec le tassement de la croissance des pays émergents, ce qui explique aussi que des pays très dépendants de l'export comme l'Allemagne et l'Autriche fassent plutôt moins bien que les trimestres précédents. Ce n'est pas le résultat des politiques menées qui visaient plutôt à restaurer la compétitivité pour exporter.

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http://www.ibtimes.co.uk/britain-eu-germans-scuppers-david-camerons-plan-quick-renegotiation-ties-1500993 (12 mai 2015)

 

Après une rencontre avec George Osborne, Wolfgang Schäuble a rappelé les remarques "stupides" et "inutiles" qu'Osborne avait faites durant la crise de l'euro et dit qu'une partie des responsables européens étaient persuadés que Whitehall avait sciemment cherché à saper l'union monétaire.

 

Il a dit que l'Allemagne était désireuse d'une révision des traités européens, mais dans une tout autre intention que celle du gouvernement anglais, à savoir "défendre et rendre plus pertinente l'union monétaire". Pour l'Allemagne, cette révision doit être faite de façon ordonnée, pas à pas, donc cela ne peut pas être fait rapidement.

 

Il a dit qu'un référendum était l'expression d'hommes politiques qui n'ont pas la volonté de "prendre les décisions et assumer les conséquences".

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Le directeur de la banque d'Angleterre annonce que l'immigration tire les salaires vers le bas :

 

http://www.dailymail.co.uk/news/article-3079786/Gloomy-Bank-England-downgrades-growth-forecast-Carney-signals-rates-rise-year.html

 

Après les suisses et les norvégiens, on dirait que le sujet est de moins en moins tabou en Europe visiblement. Va-t-on avoir les mêmes débats que dans les années 70 sur la baisse des salaires engendrée par l'immigration et souhaitée par les patrons, que les syndicats vilipendaient à l'époque ?

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Voici ce qui agite les Allemands en ce moment

 Au début, c'était juste une vidéo humoristique... Mais, c'était sans compte sur Bild...

http://fortune.com/2015/03/19/satirist-pricks-german-hysteria-over-varoufakis-one-fingered-salute/

Il faut dire que c'est d'un mauvais goût des plus lourds...

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Alors que les pays d'Asie remorquent les bateaux pleins de migrants dans les eaux internationales, que l'Australie à une politique clair et on ne peut plus efficace vis à vis de l'immigration illégale.

Pendant ce temps là l'union européenne réfléchie au meilleurs moyens de décourager les migrants en proposant de les dispatcher dans les pays de l'UE aux moyens de quotas. Les groupes islamistes qui font leur beurre avec la traite d'êtres humains tremblent déjà devant de telles mesures dissuasives...

En attendant c'est loin d'être fait vu que les pays de l'Est sont moyennement chaud visiblement :

 

http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/la-republique-tcheque-opposee-aux-quotas-de-refugies-souhaites-par-lue

 

 

Me demande ce qu'ils ont dans la tête des fois, alors que l'on connait des solutions simples à ce problème.

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http://www.welt.de/politik/ausland/article140944673/Elmar-Brok-wird-Berater-von-Poroschenko.html (14 mai 2015) et http://www.bfmtv.com/international/john-mccain-ne-sera-pas-conseiller-du-pouvoir-ukrainien-887024.html (15 mai 2015)

 

Elmar Brok, le président de la commission des affaires étrangères du Parlement Européen, est nommé conseiller de Porochenko.

 

John McCain, nommé aussi par Porochenko, a immédiatement refusé, à cause des règles du sénat américain qui interdisent aux sénateurs de recevoir de l'argent de gouvernements étrangers.

 

Elmar Brok ne semble pas avoir réagi pour l'instant.

Modifié par Wallaby
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Alors que les pays d'Asie remorquent les bateaux pleins de migrants dans les eaux internationales, que l'Australie à une politique clair et on ne peut plus efficace vis à vis de l'immigration illégale.

Pendant ce temps là l'union européenne réfléchie au meilleurs moyens de décourager les migrants en proposant de les dispatcher dans les pays de l'UE aux moyens de quotas. Les groupes islamistes qui font leur beurre avec la traite d'êtres humains tremblent déjà devant de telles mesures dissuasives...

En attendant c'est loin d'être fait vu que les pays de l'Est sont moyennement chaud visiblement :

 

http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/la-republique-tcheque-opposee-aux-quotas-de-refugies-souhaites-par-lue

 

 

Me demande ce qu'ils ont dans la tête des fois, alors que l'on connait des solutions simples à ce problème.

 

 

Disons qu'il y a des mesures plus simples a mettre en place quand le pays est une ile loin de tout (Australie) que quand on doit gerer un des traffics commerciaux  les plus denses du monde sur une plaque continentale multi-pays (Europe) et qui en plus, civilisationnellement parlant, deborde bien au dela de ses propres frontieres au sud et a l'est.

 

Par ailleurs l'UE se paie bien la fiole des europeens en evoquant le cas des refugies (20000 a 22000 personnes evoquees) mais en gardant bien sous le tapis le cas des migrants illegaux (120000 a 150000 personnes evoquees, 200 a 800 de plus chaque jour selon les saisons), qui sont au coeur du vrai probleme et soucis principal des populations des regions en premiere ligne de ces vagues d'immigration massives.

Modifié par French Kiss
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http://www.dw.de/ttip-deutschland-ringt-um-kulturelle-werte/a-18464783 (21 mai 2015)

 

Des acteurs culturels allemands mettent à profit la journée de la diversité culturelle de l'UNESCO (21 mai) pour manifester contre le traité de partenariat transatlantique, entendant notamment défendre les orchestres publiques et la réglementation du prix du livre qu'ils estiment menacés par le traité.

 

http://www.br.de/nachrichten/ttip-arbeitsschutz-sicherheit-100.html (21 mai 2015)

 

Article qui met en avant les dangers du traité transatlantique pour la sécurité au travail. Avec l'exemple de l'amiante qui continue d'être autorisé aux Etats-Unis. Exemple aussi des vêtements de pompiers, réglementés différemment.

Modifié par Wallaby
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...

http://www.br.de/nachrichten/ttip-arbeitsschutz-sicherheit-100.html (21 mai 2015)

 

Article qui met en avant les dangers du traité transatlantique pour la sécurité au travail. Avec l'exemple de l'amiante qui continue d'être autorisé aux Etats-Unis.

 

Mais l'UE n'avait pas promis que tout ce qui menacerait la santé publique ne passerait pas ? C'est toujours à l'ordre du jour ou c'était juste pour calmer les protestations ?

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Mais l'UE n'avait pas promis que tout ce qui menacerait la santé publique ne passerait pas ? C'est toujours à l'ordre du jour ou c'était juste pour calmer les protestations ?

 

Les promesses n'engagent que ceux a qui elles s'adressent ;)

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Mais l'UE n'avait pas promis que tout ce qui menacerait la santé publique ne passerait pas ? C'est toujours à l'ordre du jour ou c'était juste pour calmer les protestations ?

 

En fait l'article de la radio publique bavaroise est écrit en marge d'une campagne d'information itinérante des chambres de commerce et d'industrie qui organise des débats de ville en ville, sponsorisée par la Commission Européenne : https://www.muenchen.ihk.de/de/international/Anhaenge/ttip-roadshow-programm-und-weitere-termine.pdf . C'est une manière de lancer le débat et d'intéresser le public. Peut-être avec l'arrière pensée que si les responsables politiques disent "on sera très fermes sur tels et tels points", cela peut convaincre le public d'accepter de signer avec les Américains sur d'autres points.

 

Probablement cela illustre une tentative de la commission Juncker de recoller les morceaux avec le public en faisant un effort de transparence, avec l'aide de la chambre de commerce et d'industrie bavaroise qui veut coûte que coûte vendre des BMW en Amérique.

Modifié par Wallaby
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Novembre 2014? On n'en parlait même pas vraiment de ce traité à ce moment là, et on commence seulement à le faire à un début d'échelle significative que depuis quelques semaines, si bien que ce sondage reflète avant tout la méconnaissance des interrogés qui ont du en grande majorité entendre parler du traité au moment où il a été nommé dans la question (et formuler l'avis automatique: traité de commerce = ça doit être bien). Si un débat commence à avoir lieu, ces chiffres risquent d'évoluer un peu. A noter à cet égard que les classes politiques (nationales et européennes) ont des clivages plus marqués. 

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L'union européenne semble fermer la porte à une extension à l'est après les tensions avec la Russie: http://www.lemonde.fr/international/article/2015/05/20/le-partenariat-oriental-marque-le-pas_4636813_3210.html

Plusieurs passage assez intéressant:

 

 

 

Après deux ans de tensions croissantes avec la Russie et l’adoption d’un train de sanctions inédit contre Moscou, les Européens, du moins les grands pays, cherchent désormais à calmer le jeu avec le président Poutine. La réunion de Riga ne sera pas « un sommet de combat contre la Russie », dit-on à Paris. Une critique à peine voilée des pays scandinaves, de la Pologne et des Etats baltes, pays moteurs du Partenariat oriental et à l’avant-garde de la contestation face à Poutine. « La politique de voisinage de l’UE ne doit pas être conçue en opposition à Moscou », insiste-t-on dans l’entourage du président Hollande.

[...]

Une manière de masquer les erreurs du passé, dues notamment à l’idée que l’exportation d’un modèle économique et d’un système de valeurs gommerait les différences et serait comprise par les populations concernées comme un choix de civilisation. Avec, à la clef, la perspective d’une adhésion à l’UE. Or, celle-ci ne fut jamais à l’ordre du jour, quelles que furent les promesses formulées par certains dirigeants scandinaves, polonais ou l’ex-commissaire à l’élargissement Stefan Füle. Aujourd’hui, « ce n’est ni oui ni non, ce n’est simplement pas à l’agenda », ajoute un diplomate bruxellois. A Paris, on est plus direct. L’intégration, même lointaine, à l’UE est « hors de question ».
 
Le principe de « différenciation » permet aussi d’acter qu’en réalité, les six pays concernés avaient, dès le départ, très peu de choses en commun, et leurs dirigeants un désir très variable de se rapprocher de l’Europe. C’est un virage à 180° par rapport au discours tenu en 2013 à Vilnius, lorsque l’Ukraine avait été sommée de choisir entre l’UE et l’Union eurasienne. Désormais, Paris envisage que des pays, notamment l’Arménie, puissent conclure un accord d’association avec l’Europe, sans pour autant adopter le volet de libre-échange économique, et être également membre de la zone eurasienne dominée par la Russie. Une option qui n’a toutefois pas encore été officiellement avalisée par les Vingt-Huit. « Il y a aujourd’hui un plus grand réalisme sur ce que l’on peut obtenir », concède pudiquement une source française.

Ce qui est à noter, c'est qu'il y a une véritable différence d'approche entre les pays de l'ouest plus favorable à de bonnes relations avec la Russie, et les pays frontalier (scandinaves, baltes, polonais) qui semblent vraiment pousser pour élargir toujours à l'est et être en conflit avec la Russie. Pourtant en général ce sont souvent les frontaliers qui sont plus soucieux de bonne relations avec leurs voisins. 

Modifié par Dino
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Juste à temps pour empêcher la Serbie de rentrer dans l'union après avoir fait rentrer la Croatie...

Certains vont me traiter de complotiste germanophobe encore une fois. Seulement j'avoue que j'admire le timing allemands dans les affaires internationales, c'est vraiment épatant !

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Juste à temps pour empêcher la Serbie de rentrer dans l'union après avoir fait rentrer la Croatie...

Certains vont me traiter de complotiste germanophobe encore une fois. Seulement j'avoue que j'admire le timing allemands dans les affaires internationales, c'est vraiment épatant !

Haha décidément t'es indécrottable. De toute façon l'inverse aurait été annoncé que tu aurais trouvé autre chose pour charger les allemands. Tu es juste haineux.
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La c'était un peu gratuit j'avoue. Mais c'est réellement ce qui m'est venue à l'esprit en premier. Le fait que la Serbie soit une victime collatéralle (encore).

Simple relation de cause à effet avec l'actualité de ces derniers jours à propos de la Serbie et de l'histoire des Balkans, des Oustachis à la guerre des Balkans et encore une fois l'alliance Croatie Allemagne. Seulement effectivement il faut connaître un minimum l'histoire de ces régions souvent oubliées pour comprendre ce qui est en jeu.

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Novembre 2014? On n'en parlait même pas vraiment de ce traité à ce moment là, et on commence seulement à le faire à un début d'échelle significative que depuis quelques semaines, si bien que ce sondage reflète avant tout la méconnaissance des interrogés qui ont du en grande majorité entendre parler du traité au moment où il a été nommé dans la question (et formuler l'avis automatique: traité de commerce = ça doit être bien). Si un débat commence à avoir lieu, ces chiffres risquent d'évoluer un peu. A noter à cet égard que les classes politiques (nationales et européennes) ont des clivages plus marqués. 

 

Tout à fait. Les pays où le score est le plus faible sont probablement ceux où il y a eu le plus de débat. Dans les autres pays, j'imagine que le public peu informé a répondu comme il aurait répondu à un sondage sur le sentiment américanophile.

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L'union européenne semble fermer la porte à une extension à l'est après les tensions avec la Russie: http://www.lemonde.fr/international/article/2015/05/20/le-partenariat-oriental-marque-le-pas_4636813_3210.html

Plusieurs passage assez intéressant:

 

Ce qui est à noter, c'est qu'il y a une véritable différence d'approche entre les pays de l'ouest plus favorable à de bonnes relations avec la Russie, et les pays frontalier (scandinaves, baltes, polonais) qui semblent vraiment pousser pour élargir toujours à l'est et être en conflit avec la Russie. Pourtant en général ce sont souvent les frontaliers qui sont plus soucieux de bonne relations avec leurs voisins.

 

Je dirais que tout est dans le mot "semble".

 

Hier Merkel a fait un discours d'un quart d'heure au Bundestag pour briefer les parlementaires sur la position allemande. Certains journaux ont repris la phrase où elle dit que le partenariat oriental "n'est pas un instrument d'élargissement", sans relever que par la suite elle dit que "personne n'a le droit de barrer la route à ce chemin qu'ils se sont choisi", s'agissant du "rapprochement" de ces pays avec l'UE ( http://www.dw.de/merkel-dämpft-hoffnungen-östlicher-staaten-auf-eu-beitritt/a-18464821 ).

 

Tout cela est donc très ambigu et chevrechoutiste.

 

La commission Juncker n'a pas remis en question le principe que c'est le même commissaire européen qui gère tout à la fois les candidatures d'élargissement et les accords de partenariat oriental. Lorsque Stefan Füle allait négocier avec Ianoukovitch c'était avec l'étiquette - peut-être pas officielle, mais reprise dans la presse - de "commissaire à l'élargissement". Par exemple en décembre 2011 : "Le commissaire européen à l'Elargissement Stefan Füle, en visite en Ukraine, a déclaré mardi avoir fait part au président Viktor Ianoukovitch de la vive préoccupation" : http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/l-ue-dit-a-ianoukovitch-sa-preoccupation-concernant-timochenko_1061035.html ou en janvier 2014 : C’est après un entretien vendredi avec le commissaire européen à l’élargissement Stefan Füle que Viktor Ianoukovitch a annoncé une série de concessions : http://www.lavoixdunord.fr/france-monde/ukraine-ianoukovitch-rencontre-les-leaders-de-ia0b0n1870716

 

http://www.welt.de/newsticker/news1/article141244744/Merkel-Ostpartnerschaft-richtet-sich-nicht-gegen-Moskau.html (21 mai 2015)

 

Le ministre des affaires étrangères ukrainien Pawlo Klimkin a dit dans Die Welt de jeudi qu'il va à Riga pour obtenir "l'assurance concrète que l'Ukraine est destinée à une adhésion future à l'UE et qu'elle a toutes les chances pour présenter sa candidature".

 

L'Arménie et la Biélorussie ne voulant pas signer une déclaration commune avec l'UE sur la Crimée auraient obtenu que cette question soit détachée de la déclaration commune et soit mise dans une déclaration séparée.

Modifié par Wallaby
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Pour répondre à Drakene sur l'euroscepticisme historique de l’Angleterre (je fais bien le distinguo avec le reste du Royaume Unie car pour moi cette peur est avant tout anglaise, les écossais et gallois étant bien plus europhile: http://www.voxeurop.eu/fr/content/article/3976111-les-eurosceptiques-pris-entre-deux-unions).

Je commencerai par un petit récapitulatif historique (en français et en anglais pour montrer que les versions sont les même sur le refus de l'entrée venant d'un véto De Gaulle):

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/13/royaume-uni-ue-histoire-d-un-couple-economiquement-mal-assorti_1617619_3234.html
http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/3583801.stm

 

L'article du monde explique d'ailleurs les principales réticences anglaise: 

 

 

Dans les années 1980, le Royaume-Uni traverse deux grandes crises industrielles et politiques. Margaret Thatcher, première ministre, doit faire face à l'effondrement de l'industrie minière et à la guerre en Irlande du Nord, où l'Irish Republican Army (IRA) mène une lutte indépendantiste meurtrière. Pourtant, attentats et grèves de la faim n'entament pas l'inflexibilité du gouvernement conservateur. En 1984, ce contexte intérieur tendu donne lieu à un nouvel affrontement avec les Européens.

Margaret Thatcher monte au créneau contre le coût du budget européen, martelant son fameux "I want my money back", et réclame le remboursement des deux tiers de sa contribution nette au budget européen. Le Royaume-Uni s'appuie alors sur le fait que le budget européen est consacré en grande partie à la Politique agricole commune (PAC). Aujourd'hui de l'ordre de 40 %, la PAC a représenté plus des deux tiers du budget européen à ses débuts. Or, celle-ci bénéficie peu au Royaume-Uni. En 1984, son agriculture ne représente que 1,8 % de la valeur ajoutée, contre 4,6 % en France (source Eurostat). Margaret Thatcher aura gain de cause et depuis 1984, les Britanniques bénéficient d'un rabais à ce titre, le "chèque britannique".
 
[...]
 
Au début des années 1990, les débats européens tournent autour de la création d'une monnaie unique. Pour les britanniques, qui se sont déjà fréquemment démarqués de leurs partenaires, une intégration monétaire n'est pas une bonne idée. Elle n'est pas nécessaire pour profiter d'un marché européen largement ouvert et, contrairement aux pays d'Europe continentale, la croissance britannique est relativement solide. Les taux d'intérêts courts, que pratique la banque centrale britannique, sont plus élevés qu'en Europe continentale et une convergence apparaît difficile.
"On pensait que le Royaume-Uni appartenait plutôt à la zone dollar ; le cycle britannique ressemblait d'ailleurs jusqu'en 1995 au cycle américain", notait l'économiste Patrick Artus, dans une étude parue en 2002 sur l'impact d'une entrée du Royaume-Uni dans la zone euro. Adopter une monnaie unique signifierait surtout, pour les britanniques, renoncer à la politique monétaire indépendante de la Banque d'Angleterre. Il leur serait alors impossible de décider de leurs taux directeurs ou de procéder à des rachats de dette publique par exemple. Ils disent donc non en 1991 à la monnaie unique qui se profile.
 

[...]

 

Avec la décision de David Cameron de rester à l'écart du nouveau traité européen, ce n'est d'ailleurs plus du tout une hypothétique intégration à la zone euro qui est en cause, mais simplement la volonté de défendre la place financière de Londres face à toute ingérence européenne. Hors de question pour la City de s'exposer à une éventuelle réglementation des bonus ou à une taxe sur les transactions financières à l'échelle européenne, qui pèserait sur sa compétitivité internationale.

 

Bref rien à voir avec une réticence de voir l'Allemagne diriger l'UE.

 

Pour finir, j'ai fais mention d'une peur historique des anglais à voir un bloc uni naître sur le continent. Pour illustrer cette idée, voilà une citation de Macmillan à De Gaulle:

 

C’est pour empêcher l’union des Européens que nous vous avons fait la guerre vingt-trois ans, pendant votre Révolution et votre Empire.

 

Tirer de ce livre.

 

D'ailleurs voici un article, bien qu'un peu trop à charge à mon gout dans ses tournures à plusieurs reprises, qui explique malgré tout assez bien cette étrange relation de l’île avec le continent: http://www.scriptoblog.com/index.php/83-billets-dauteur/948-l-etrange-relation-grande-bretagne-union-europeenne

 

Voilà Drakene j'ai mis mes sources, j'attends toujours que présente les tiennes ;)
 

 

Pour rappel le german-bashing c'est pour rire à la base, pour prendre le contre pied de tous les germanophiles, que se soient nos politiques ou les fana d’ingénierie allemand (esprit de contradiction :lol:). Marrant de voir jusqu’où l'affectif et la pensée cadre vous font aller (dénigrement d'autrui, long laïus, etc.). Relativement distrayant de vous voir monter sur vos grand chevaux..

 

Le problème c'est que si il y a un courant assez fort ici qui a tendance à mettre tous les maux sur les allemands, tes posts se sont montré parmis les plus virulents, avec une monté crescendo, à un point telle que ça vire à l'obsession, j'ai l'impression que tu ne t'en rend même pas compte, et d'ailleurs je n'ai pas été le premier à le relever.

 

ps: le pensée bien pensante étant de défendre l'opinion commune accepté, je ne pense pas qu'être europhile et défendre l’Allemagne, particulièrement sur ce forum soit vraiment "bien-pensant" :lol:

 

Edit: correction des liens.

Modifié par Dino
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Pour répondre à Drakene sur l'euroscepticisme historique de l’Angleterre (je fais bien le distinguo avec le reste du Royaume Unie car pour moi cette peur est avant tout anglaise, les écossais et gallois étant bien plus europhile

 

L'Europhilie des "régions" qui veulent se détacher de la tutelle nationale il faut s'en méfier comme de la peste... parce que souvent a par instrumentaliser l'Union contre leur état de tutelle il n'y pas grand chose de constructif.

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Sur ce point je suis d'accord. D'ailleurs j'étais plutôt hostile à accueillir directement l'Écosse dans l'UE en cas d'indépendance afin d'éviter de donner des idées à d'autres régions indépendantsites.

Ceci dit la sympathie écossaise et galloise envers le continent est vielle et viens justement de la rivalité avec les anglais (par exemple les multiples alliances entre la France et l' Écosse).

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