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[Union Européenne] nos projets, son futur


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@Wallaby, c'est déprimant tes derniers posts (peut-être est-ce le but ?). 

L'Allemagne, c'est nul

Le Canada, c'est un enfer,

L'Australie part en cacahuète

Les US sont une catastrophe

... heureusement que l'on a pas le droit de parler de politique intérieure française, on peut encore se dire que l'on vit dans un pays merveilleux sans être contredit par un des articles que tu relaye :happy:

Modifié par Rivelo
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Il y a 1 heure, Rivelo a dit :

@Wallaby, c'est déprimant tes derniers posts (peut-être est-ce le but ?). 

L'Allemagne, c'est nul

Le Canada, c'est un enfer,

L'Australie part en cacahuète

Les US sont une catastrophe

... heureusement que l'on a pas le droit de parler de politique intérieure française, on peut encore se dire que l'on vit dans un pays merveilleux sans être contredit par un des articles que tu relaye :happy:

Et tu as oublié "et la russie c'est génial". :biggrin: Ce qui est ridicule puisque c'est de loin le pire que tous les pays sus-cités.

Pour autant, en effet les pays mentionnés et le nôtre ne vont sur bien des aspects pas bien du tout, et une bonne partie de l'UE avec.

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Il y a 2 heures, Rivelo a dit :

@Wallaby, c'est déprimant tes derniers posts (peut-être est-ce le but ?). 

L'Allemagne, c'est nul

Le Canada, c'est un enfer,

L'Australie part en cacahuète

Les US sont une catastrophe

... heureusement que l'on a pas le droit de parler de politique intérieure française, on peut encore se dire que l'on vit dans un pays merveilleux sans être contredit par un des articles que tu relaye :happy:

Regarde mes posts sur l'agriculture traditionnelle à Rurutu et à Maré, c'est plus relaxant : http://www.air-defense.net/forum/topic/19187-océanie/page/9/

 

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  • 4 weeks later...

La Commission européenne prend ses distances après la mise en garde de Thierry Breton à Elon Musk

Bruxelles désapprouve le moment choisi par le commissaire français pour hausser le ton face au patron de X avant son entretien avec Donald Trump.

La Commission européenne ne veut surtout pas être accusée de se mêler de la très tendue campagne présidentielle américaine. L’institution s’est distanciée, mardi 13 août, du rappel à l’ordre adressé par Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur et du numérique, à X, pile avant la diffusion d’un entretien entre le propriétaire du réseau social, Elon Musk, et le candidat républicain, Donald Trump.

« Le timing et la formulation de la lettre n’ont été ni coordonnés ni convenus avec la présidente [Ursula von der Leyen] ou le collège » des commissaires, a déclaré Arianna Podesta, porte-parole de l’exécutif européen. La précision n’est pas anodine et sonne comme un désaveu du moment choisi par M. Breton pour hausser le ton, alors que Bruxelles retient son souffle en vue du scrutin américain.

Lundi, le Français a alerté le patron de X sur son devoir de respecter les règles européennes en matière de modération des contenus, dressées dans le règlement sur les services numériques (connu sous le sigle anglais DSA, pour Digital Services Act). Avec l’entrée en vigueur de cette législation, en octobre 2022, l’Union européenne (UE) est devenue pionnière en matière d’encadrement des réseaux sociaux et des risques systémiques qu’ils posent pour la société, leur imposant notamment de prévenir « l’amplification de contenus dangereux », comme l’a souligné le Français dans sa lettre, qui souligne également la flambée de violences au Royaume-Uni. Cette obligation vaut pour toute publication accessible aux citoyens européens, y compris pour « les diffusions en live ». Elle s’impose aussi à « vous, en tant qu’utilisateur avec 190 millions de followers », a rappelé le commissaire à Elon Musk, qui partage, à l’occasion, de fausses informations, y compris sur l’élection américaine.

Défenseur autoproclamé de la liberté (totale) d’expression, le milliardaire est engagé dans un conflit avec l’UE, qu’il accuse de vouloir le forcer à « censurer la parole ». En décembre 2023, la Commission avait lancé une enquête officielle au sujet de X, portant sur la dissémination de contenus illégaux et l’efficacité des mesures prises (ou pas) par l’entreprise pour lutter contre la manipulation de l’information. Les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.

En vertu du DSA, la Commission peut infliger des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d’affaires mondial de l’entreprise concernée. En l’occurrence, elle pourrait même décider de baser son calcul sur les revenus de l’ensemble des firmes détenues par Elon Musk, au vu de son influence décisive sur le fonctionnement de X. De plus, en cas de violations graves et répétées, la plate-forme mise en cause peut être interdite d’opérer dans l’UE.

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Le 15/07/2024 à 23:07, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/323041/euro-2024-en-allemagne-l-hte-a-t-il-ete-a-la-hauteur (15 juillet 2024)

Melanie McDonagh, chroniqueuse au quotidien The Daily Telegraph, évoque les difficultés rencontrées par les visiteurs dans le pays hôte :

«Si l'Euro nous a montré une chose, c'est bien que l'Allemagne n'est pas aussi géniale qu'on le dit. Une grande source d'étonnement pour les supporteurs qui ont sillonné le pays pour assister aux matchs n'a pas été les impressionnants lieux de mémoire du passé allemand, surtout à Berlin, mais les retards quasi-systématiques des trains. Un train sur deux n'arrive pas à l'heure. Le réseau de téléphonie mobile est surprenant par son caractère aléatoire, de même que le paiement par carte bancaire. ... Le seul aspect positif, c'est que la prochaine fois que quelqu'un prononcera la formule mythique [du constructeur automobile Audi] 'L'avance par la technologie', nous aurons toute légitimité de lui répondre que c'est pure foutaise.»

Eh bé, si même les britanniques* se plaignent de la ponctualité du train en Allemagne...

 

* généralement en bas des classements européens de ponctualité.

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il y a 59 minutes, Wallaby a dit :

https://www.eurotopics.net/fr/324672/le-commissaire-europeen-au-numerique-recadre-elon-musk

NRC estime que Breton est allé trop loin dans son recadrage de Musk

Svenska Dagbladet fait part de sa consternation

De Morgen abonde dans le même sens

Le fond de l'affaire est que Twitter est désormais utilisé comme le canal de diffusion des "communiqués de presse", qu'il remplace quasiment les agences de presse* pour les journalistes et que, de ce fait, il prend un poids considérable.

Or Twitter ne respecte aucun préceptes de liberté d'expression : il n'y est tenu par rien, et son propriétaire est un despote pas tout le temps éclairé. Les journalistes qui revendiquent leur dépendance à cet outil sont décidément bien mal inspirés : une autre version du "je veux dépendre des Etats-Unis", mais cette fois-ci pour le débat démocratique.

 

* essayez de lire la une de France-Info en bloquant le javascript de Twitter : vous allez découvrir qu'il y a des pans entiers de la page (le "Live" : le direct, quoi...) qui ne marchent plus, et l'immense dépendance de la "rédaction" à des "nouvelles" qui lui sont imposées sans le moindre contrôle déontologique. Si une nouvelle est censurée par Twitter, elle passe quasiment à la trappe.

Modifié par Boule75
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Il y a 20 heures, Boule75 a dit :

Le fond de l'affaire est que Twitter est désormais utilisé comme le canal de diffusion des "communiqués de presse", qu'il remplace quasiment les agences de presse* pour les journalistes et que, de ce fait, il prend un poids considérable.

Or Twitter ne respecte aucun préceptes de liberté d'expression : il n'y est tenu par rien, et son propriétaire est un despote pas tout le temps éclairé. Les journalistes qui revendiquent leur dépendance à cet outil sont décidément bien mal inspirés : une autre version du "je veux dépendre des Etats-Unis", mais cette fois-ci pour le débat démocratique.

 

* essayez de lire la une de France-Info en bloquant le javascript de Twitter : vous allez découvrir qu'il y a des pans entiers de la page (le "Live" : le direct, quoi...) qui ne marchent plus, et l'immense dépendance de la "rédaction" à des "nouvelles" qui lui sont imposées sans le moindre contrôle déontologique. Si une nouvelle est censurée par Twitter, elle passe quasiment à la trappe.

Et bien qu'ils développent donc leurs propres outils, tout comme les entreprises sérieuses qui streament de la vidéo sur les pages de leurs sites internet et se soucient de la confidentialité ne reposent pas, ou du moins pas exclusivement, sur de la vidéo Youtube intégrée, mais plutôt sur un lecteur dédié.

France-info et affiliés ont un moteur (sur étagère) qui gère leurs commentaires (pas du tout polarisés bien sûr :rolleyes:) mais surtout des sites internet, des apps, pour accéder à leurs services. Ils peuvent donc construire une infrastructure à partir de là. Il faudrait cependant qu'il y ait autre chose à y faire qu'y commenter des articles. Sont-ils prêts à devenir twitter/X à la place de twitter/X? Je ne pense pas. En théorie ils ont de l'argent et des talents à disposition (j'ai bien dis en théorie) ça ne devrait donc pas être si dur. Par contre ça va coûter des sous. Ah mince.

Non la réalité c'est que l'audience globale est sur twitter et que twitter/X reste encore un espace de libre expression relatif avec tous les excès possibles, là où ses "compétiteurs" sont hyper marqués politiquement d'un côté ou de l'autre, et trop confidentiels. S'en passer et créer un espace de discussion serait très compliqué. Ou alors celui-ci se viderait assez vite du fait de la polarisation, c'est ce qui est arrivé à Reddit qui est désormais extrêmement vide par rapport à il y a 10 ans.

L'inertie dans l'usage, liée à la valeur du poids d'une communauté, d'un compte, des publications que l'on a créées et fait vivre pendant longtemps ; ainsi que la libre expression relative, quoique de plus en plus menacée, sont les deux raisons pour lesquelles des réseaux sociaux qui ne le devraient pas, survivent malgré tout. Facebook existe et pèse encore par exemple, malgré les compromissions diverses, là où la lente dégradation de ses services est l'une des raisons pour lesquelles Google chute inexorablement dans la qualité et la variété de ce qu'il offre mais continue d'être, par inertie, le moteur de recherche par défaut, et même le navigateur par défaut les plus utilisés dans le monde. Bon et bien Twitter/X suit la même trajectoire.

De plus, "outrage sells" comme disent les Américains. En Français: "l'outrance fait vendre". Et ça, des journalistes ou "journalistes" qui cultivent l'art du buzz, le savent très bien. Et comme il n'y a pas d'outrage ni d'outrance sans opinions polarisées, et bien ils sont obligés de faire avec. Dévorés par la créature qu'ils ont contribués eux-mêmes à créer, sous la forme d'une narration sombrant dans l'angélisme ou la caricature, qui est par conséquent de moins en moins crédible, mais qui se permet néanmoins encore, ceinte de son statut de "journalisme" à l'heure où n'importe quel péquin avec un smartphone peut se targuer d'en être un et où les "écoles" de "journalisme" sont devenues des centres d'endoctrinement politiques radicalisés, de critiquer la crédibilité de ce qui est affiché ailleurs sans filtre, brut de décoffrage, et qui, sur Twitter/X peut désormais être battu en brèche grâce à un outil appelé "community notes" ou "notes de la communauté" en Français, particulièrement efficace.

Donc oui Breton aurait dû mieux choisir ses mots. Il peut influer sur le marché mais pas s'opposer à lui frontalement. La chose la moins stupide qu'il aurait pu faire aurait été de proposer une entrevue publique (et pourquoi retransmise) à Elon Musk pour échanger sur leurs points de vues, sur la législation, etc. Mais sans doute ne voulait-il pas s'abaisser à ce genre de méthodes?

Et d'ailleurs... :laugh:

https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/08/13/la-commission-europeenne-prend-ses-distances-avec-thierry-breton-apres-sa-mise-en-garde-a-elon-musk_6280037_3234.html

La Commission européenne prend ses distances après la mise en garde de Thierry Breton à Elon Musk

Bruxelles désapprouve le moment choisi par le commissaire français pour hausser le ton face au patron de X avant son entretien avec Donald Trump.

La Commission européenne ne veut surtout pas être accusée de se mêler de la très tendue campagne présidentielle américaine. L’institution s’est distanciée, mardi 13 août, du rappel à l’ordre adressé par Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur et du numérique, à X, pile avant la diffusion d’un entretien entre le propriétaire du réseau social, Elon Musk, et le candidat républicain, Donald Trump.

« Le timing et la formulation de la lettre n’ont été ni coordonnés ni convenus avec la présidente [Ursula von der Leyen] ou le collège » des commissaires, a déclaré Arianna Podesta, porte-parole de l’exécutif européen. La précision n’est pas anodine et sonne comme un désaveu du moment choisi par M. Breton pour hausser le ton, alors que Bruxelles retient son souffle en vue du scrutin américain.

Lundi, le Français a alerté le patron de X sur son devoir de respecter les règles européennes en matière de modération des contenus, dressées dans le règlement sur les services numériques (connu sous le sigle anglais DSA, pour Digital Services Act). Avec l’entrée en vigueur de cette législation, en octobre 2022, l’Union européenne (UE) est devenue pionnière en matière d’encadrement des réseaux sociaux et des risques systémiques qu’ils posent pour la société, leur imposant notamment de prévenir « l’amplification de contenus dangereux », comme l’a souligné le Français dans sa lettre, qui souligne également la flambée de violences au Royaume-Uni. Cette obligation vaut pour toute publication accessible aux citoyens européens, y compris pour « les diffusions en live ». Elle s’impose aussi à « vous, en tant qu’utilisateur avec 190 millions de followers », a rappelé le commissaire à Elon Musk, qui partage, à l’occasion, de fausses informations, y compris sur l’élection américaine.

Défenseur autoproclamé de la liberté (totale) d’expression, le milliardaire est engagé dans un conflit avec l’UE, qu’il accuse de vouloir le forcer à « censurer la parole ». En décembre 2023, la Commission avait lancé une enquête officielle au sujet de X, portant sur la dissémination de contenus illégaux et l’efficacité des mesures prises (ou pas) par l’entreprise pour lutter contre la manipulation de l’information. Les conclusions sont attendues dans les prochaines semaines.

Ooooh, ben ça alors! :rolleyes::laugh::bloblaugh:

Modifié par Patrick
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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

et @Patrick : je note l'absence totale de substance dans ce qui est reproché à Breton. Personne ne lui reproche d'avoir mal interprété le dispositif légal européen, on l'incrimine pour des raisons strictement politiques.

Rendez-vous compte ! Un homme politique européen ose faire un rappel à la loi préventif à deux américains qui ont l'habitude de la mépriser !

 

Et vous êtes d'accord avec ça ? Vous voir tous deux embrayer dans le sens Trump - Musk aux côté des aplatventristes patentés du Monde sur ce sujet est authentiquement cocasse. :bloblaugh:

Ce qui me navre, c'est qu'on aurait tapé sur Breton s'il n'avait rien dit (sur le thème "carpette des élites européennes qui ne défend pas les intérêts de la FRANCE"). Dans tous les cas, pile je gagne, face tu perds.

Sinon, de ce que je sais, X perd des quantités astronomiques de fric (malgré les outrages de Musk) et commence à perdre de l'audience. Et Reddit ne va pas si mal que ça, s'il a perdu du monde, je ne sais pas où il est passé, TikTok n'étant pas exactement le même public.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

Personne ne lui reproche d'avoir mal interprété le dispositif légal européen

Breton est la preuve que le dispositif légal européen est liberticide. C'est n'est pas que Breton qui est à recadrer, c'est tout le système européen.

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il y a 5 minutes, Wallaby a dit :

Breton est la preuve que le dispositif légal européen est liberticide. C'est n'est pas que Breton qui est à recadrer, c'est tout le système européen.

Et Musk que l'abus de la liberté d'expression mène au chaos et aux pires déprédations.

Remarquez j'ai dit "les pires", c'est un peu exagéré vu sa propension à faire pire chaque jour.

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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

on l'incrimine pour des raisons strictement politiques.

TB est à la commission, dont la présidente aime bcp prendre la lumière et pour elle seule avant tout. A un point tel que pour bcp de monde, pas trop aux faits du fonctionnement, elle passerait pour la "patronne" de l'UE, en oubliant qu'il y a aussi un parlement et un conseil.

Pourtant, le sujet ouvert par TB mériterait un débat plus posé. C'est rigolo les effarouchés qui lui sont tombé dessus, j'aimerai voir leur gueule si sur X il y avait un appel à la violence à leur encontre.

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13 minutes ago, ksimodo said:

TB est à la commission, dont la présidente aime bcp prendre la lumière et pour elle seule avant tout. A un point tel que pour bcp de monde, pas trop aux faits du fonctionnement, elle passerait pour la "patronne" de l'UE, en oubliant qu'il y a aussi un parlement et un conseil.

Le problème est la dimension sui generis de l'UE qui fait que beaucoup de monde se comporte de manière appropriée dans des cas de figure qui ne s'applique pas complètement voire mal à l'UE. Sui generis veut dire de son propre type, soit quelque chose qui n'a pas d'autre analogue mais ça veut aussi dire que c'est indéfinissable par comparaison à quoique ce soit d'autre. L'Union est une fédération, confédération, un organisme supranational et intergouvernemental suivant le sujet discuté.

Qui est le "patron" de l'Union n'a jamais été défini et change suivant le sujet entre la Commission et le Conseil.

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il y a une heure, Wallaby a dit :

Breton est la preuve que le dispositif légal européen est liberticide. C'est n'est pas que Breton qui est à recadrer, c'est tout le système européen.

Et maintenant : Wallaby libertarien !

Moi qui pensait naïvement que les gros super-capitalistes US avec des prétentions à la domination mondiale t'énervaient, me voilà tout confus. Ce forum est plein de surprises. :tongue:

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Il y a 1 heure, ksimodo a dit :

Pourtant, le sujet ouvert par TB mériterait un débat plus posé. C'est rigolo les effarouchés qui lui sont tombé dessus, j'aimerai voir leur gueule si sur X il y avait un appel à la violence à leur encontre.

Je vote pour l'ouverture de ce débat plus posé. Cependant sauf éléments concrets dûment documentés, j'ai peine à croire que les modérateurs de X laissent passer des messages qui violeraient la loi de manière évidente. Je crains ici une caricature qui ouvre mal ce débat plus posé.

Les firmes de la Silicon Valley sont des acteurs géopolitiques. Donc il est normal qu'il y ait une friction entre l'UE et ces firmes. Il y a un enjeu de souveraineté évident.

L'article suivant est plus sur l'IA, mais on peut élargir aux médias sociaux (qui incluent ou pas de l'IA dans leurs algorithmes ?)

Le 23/03/2023 à 15:16, Wallaby a dit :

https://legrandcontinent.eu/fr/2023/03/20/puissances-de-lia-une-introduction/

Puissances de l'IA, une introduction

Victor Storchan

Peu à peu, l’asymétrie de moyens s’est agrandie entre les laboratoires privés et la recherche universitaire. La recherche n’étant plus nécessairement soumise à la publication dans des conférences à comité de lecture, cela pose des problèmes de transparence quant aux capacités effectives de certains modèles d’IA.

Auparavant, on entraînait un modèle pour une tâche donnée : classer des images, traduire du texte, jouer au Go, etc. Au-delà de la tâche pour laquelle ils étaient entrainés, ces systèmes s’avéraient totalement inutiles. À l’inverse, ces large language models ne se contentent pas de générer du texte syntaxiquement correct mais possèdent d’autres facultés dites émergentes que les modèles de plus petites tailles ne possèdent pas. Il sont performants pour effectuer des tâches sur lesquels ils n’ont pas été entraînés a priori et sont ainsi capables de généraliser à partir de simplement quelques exemples écrits en langage naturel (en français ou anglais par exemple). 

Ils jouent un rôle semblable à celui d’un compilateur informatique : traduire un programme au niveau en instruction exécutable par une machine. Andrej Karpathy, un directeur d’équipes d’ingénieurs chez Tesla et OpenAI résume ainsi l’idée : « L’anglais est devenu le nouveau langage de programmation ».

[GPT-4] est capable de réussir une série variée de tests, tel que l’examen du barreau pour lequel il obtient des résultats supérieurs à 90 % des candidats humains ou les Olympiades de biologie, pour lesquelles il bat 99 % des candidats humains.

Les risques liés à ces systèmes sont aujourd’hui difficiles à évaluer et la façon de déployer ces systèmes — niveau d’accès et de contrôle du modèle par l’utilisateur — ne fait pas consensus.

Pour une nation, maîtriser l’IA constitue un enjeu géopolitique, comme en témoigne une fameuse formule de Vladimir Poutine : « le leader en intelligence artificielle dominera le monde ». Lorsque l’entreprise Naver, concurrent coréeen de Google, annonce pouvoir répliquer des modèles génératifs de texte aussi performants que leurs concurrents américains, le communiqué de presse précise que « contrairement au modèle GPT-3 centré sur l’anglais, cela signifie également sécuriser la souveraineté de l’IA en développant un modèle linguistique optimisé pour le coréen ».

La recherche chinoise dépend actuellement encore largement de l’open source américain. Le nombre de logiciels open source développés par des Américains et appréciés des chercheurs des deux pays — ils peuvent voter en donnant une note avec des étoiles, comme sur Amazon — est vingt fois plus élevé que celui des logiciels open source développés par les chercheurs chinois.

Les firmes d’IA de la Silicon Valley développent leur propre capacité d’analyse géopolitique avec la constitution d’équipes dédiées [1].

Les États-Unis se sont ainsi lancés dans une stratégie de leadership qui ne se contente plus de maintenir la supériorité américaine sur une ou deux générations de puces d’avance, mais s’assure d’un écart « le plus grand possible » avec la Chine

En 2020, aucune des dix plus grosses introductions en bourse d’entreprises technologiques n’est européenne. L’Europe a sous-investi en IA par rapport à ses concurrents. Le montant de  capital risque investi au cours des 5 dernières années correspond à une année d’investissements en capital risque en Chine ou aux États-Unis.

Des études réalisées sur des chercheurs européens en doctorat montrent que la motivation professionnelle est le facteur principal dans un choix de mobilité vers l’Amérique du Nord.

[1] https://startup.jobs/research-scientist-geopolitics-of-ai-openai-2296161

-

Le 14/05/2023 à 11:43, Wallaby a dit :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaires-etrangeres/europe-chine-etats-unis-face-au-controle-de-l-intelligence-artificielle-4793533 (13 mai 2023)

41:12 Charles Thibout : On peut reprendre le cas du AI Act, c'est aujourd'hui changé de façon assez drastique par le parlement européen, mais dans la proposition initiale de la commission européenne, il y avait, en effet, de manière assez voilée, mais quand même la volonté de rendre possible une surveillance biométrique en temps réel des individus dans l'espace public, assez large. Et ça, c'est quand même un pas tout à fait considérable dans une société que nous ne connaissions pas jusqu'à présent, c'est à dire une société de surveillance assez massive.

51:16 Asma Mhalla [spécialiste des enjeux géopolitiques du numérique] : Vous avez l'idéologie des idéologues : Elon Musk, Sam Altman qui ont une vison du monde très claire sur le futur : on n'en parle pas mais quand même, sur le futur du travail, sur le transhumanisme, le long-termisme, on pourrait évoquer ça longuement. Mais ça reste malgré tout des acteurs américains qui sont convoqués par la Maison Blanche parce que ça reste des outils de projection de puissance américaine, malgré tout. La fabrication des savoirs dans un ChatGPT ou une IA générative se fait aujourd'hui par des Américains en anglais, essentiellement. Si on remonte la chaîne de valeur, qui fabrique quoi, selon les intérêts de qui ? Ce qu'on appelle « l'alignement » des modèles, sur la vision de qui ? de quoi ? et dans quel intérêt ? Ce sont des questions fondamentales à ne jamais perdre de vue. (...) Le fond du sujet ce sont les IA militaires. La guerre d'Ukraine a été une sorte de terrain d'expérimentation.

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18 minutes ago, Wallaby said:

Je vote pour l'ouverture de ce débat plus posé. Cependant sauf éléments concrets dûment documentés, j'ai peine à croire que les modérateurs de X laissent passer des messages qui violeraient la loi de manière évidente. Je crains ici une caricature qui ouvre mal ce débat plus posé.

Sauf qu'ils sont notoirement en sous-effectif. Si je me souviens bien, Musk en a viré un paquet lorsqu'il a pris le contrôle de Twitter, sans compter les autres personnes travaillant en Trust & Safety qu'il a viré (dont 80% des ingénieurs).

Et ce malgré le fait que les réseaux tels que X sont en général en sous-effectif pour la modération et ont du mal à gérer les langues étrangères.

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il y a 1 minute, mehari a dit :

Sauf qu'ils sont notoirement en sous-effectif. Si je me souviens bien, Musk en a viré un paquet lorsqu'il a pris le contrôle de Twitter, sans compter les autres personnes travaillant en Trust & Safety qu'il a viré (dont 80% des ingénieurs).

Et ce malgré le fait que les réseaux tels que X sont en général en sous-effectif pour la modération et ont du mal à gérer les langues étrangères.

Dans ce cas on doit pouvoir trouver dans la presse américaine le cas d'une personne qui a subi des coups et blessures suite à des messages postés sur X non retirés à temps, qui a intenté un procès à X et qui a gagné son procès.

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Attaquer X en justice. Aux États-Unis. Avec une chance de réussite.

...

Très clairement, je pense que mettre en procès posthume le vieux Rockefeller et remporter le procès serait plus simple.

Modifié par Ciders
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Il y a 4 heures, mehari a dit :

Qui est le "patron" de l'Union n'a jamais été défini et change suivant le sujet entre la Commission et le Conseil.

J'adhère à ta remarque dans le sens ou tu cites 2 organes au lieu de 3, alors qu'il y en a 3 sur le fond.

Le parlement est de facto assez possiblement effaçable: la commission est issue du parlement. Donc une propal de la commission ( dans une ordre assez logique des choses ) serait a priori facilement adopté par le parlement "à l'avance", et les relations inter personnelles sont assez développées ( entre ces 2 organes ) pour qu'une propal de texte se fasse avec une énorme chance d'approbation ( sinon...on présente pas et on corrige  - les allers retours sont nombreux avant propal  ).

Aprés, il est normal qu'il n'y ait pas de patron, puisqu'il y 'en a 3 dans les textes, en fait 2. 2 au sens des organes, même pas des personnes. A part actuellement ou Ulla ( 3615 ) est un peu patronne au delà de ses prérogatives, mais son prochain mandant ne sera pas le même que le précédent ( c'est pas pour rien qu'elle visait l'ONU il y a qq mois ). On ne peut pas oublier le conseil.

Nous avons un cas d'école depuis les dernières élec UE, assez inédit je crois, et en tout cas en ruptures des mandats précédant ( de qq postes que ce soit ). Et ce n'est pas anodin !!!

- Précédemment, les conseils étaient assez alignés sur les députés du parlement ( en majorité suffisante ) et la commission n'en était qu'une synthèse. Anciennement, la commission version  UDL sans trop de difficultés. 

- Présentement, la ré élection actée  de UDL est un cas trés similaire au cas français, ( ça en est même troublant, mais bon, on dira que finalement le fr eurosceptique est une belle synthès de la pal UE à ses dépends ) si dans 15 jours on aurait  un 1er ministre trés macrono acceptable, de gauche molle ou de droite molle, et de toute façon trés RENEW dans l'esprit. 

Mais la majorité n'est qu'apparente ! Renew, à sucer la roue du PPE, a une existence maintenant reléguée au 2eme sous sol. Le PPE doit figer des alliances, textes par textes et sans doute moins par bordées entières que par le passé, et les extrêmes droites lui apparaitront moins secondaires. Au niveau UE, NFP ne signifie RIEN tant il est pluriel, encore moins signifiant qu'au niveau FR natio.  Depuis les élections de juin 2024 UE, un fossé s'est creusé entre la commission, le conseil, et le parlement ( au niveau global ). On pourrait même dire qu'il y 2 fossés énormes, 1 entre chaque institution qui se refile les dossiers. Alors qu'avant juin 2024, il y avait un ruisseau sec et un joli pont entre parlement et commission, puis une rivière franchissable entre commission, il y a maintenant 2 fleuves bien costauds )

Dans qq jours je vais passer une semaine à Bxl, hébergé chez des amis concernés de prés. Ca pourrait faire partie de qq discussions.....Je remercie par avance les terro d'oublier qq temps Lille Flandres, et Europe, Paris Gare du Nord, le TGV Nord, le Thalys et Bxl Midi, avec tous mes remerciements :)

 

 

 

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il y a 42 minutes, ksimodo a dit :

Le parlement est de facto assez possiblement effaçable: la commission est issue du parlement.

Non et non :

  • la Commission (chaque Commissaire même) est accepté ou non par le Parlement. Idem pour les textes ensuite. Si le Parlement boude, tout se grippe.
  • les Commissaires ne sont pas issus du Parlement : ils sont proposés par les états et généralement pas parlementaires européens.

 

Et ainsi de suite : je ne pense pas que tu aies une représentation exacte de la manière dont sont élaborés les textes européens : il y a systématiquement discussions, négociations, recherche de consensus entre les partis modérés et il est rare qu'un texte soit voté par une majorité super-étroite. La démocratie parlementaire fonctionnelle, en quelque sorte...

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Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

et @Patrick : je note l'absence totale de substance dans ce qui est reproché à Breton. Personne ne lui reproche d'avoir mal interprété le dispositif légal européen, on l'incrimine pour des raisons strictement politiques.

Son incrimination aussi était politique.

Les propos hallucinés tenus sur twitter ça ne date pas d'hier. Mais étrangement c'est seulement depuis Musk que ça dérange?

Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Rendez-vous compte ! Un homme politique européen ose faire un rappel à la loi préventif à deux américains qui ont l'habitude de la mépriser !

Mais justement! Ça ne t'interpelle pas?

Il y a 11 heures, Boule75 a dit :

Et vous êtes d'accord avec ça ? Vous voir tous deux embrayer dans le sens Trump - Musk aux côté des aplatventristes patentés du Monde sur ce sujet est authentiquement cocasse. :bloblaugh:

Tu n'as pas compris.

Je me gausse de voir la commission Européenne qui est (censément) au-dessus de ça, se confondre en excuses cachées sous la forme d'un camouflet adressé à Breton qui doit se sentir aussi seul qu'un officier parti à l'assaut d'une tranchée à la suite d'ordre très peu clairs, du genre "faites au mieux Lieutenant!"

Et ça me rappelle étrangement la fois où AKK était allée faire acte de contrition dans Politico après l'élection de biden en promettant que "non non promis plus jamais on sera méchants avec l'Amérique". Il ne manquait que les cravaches et les tenues en vinyl pour que ce spectacle devienne carrément sadomaso! (je ne développe pas je ne veux pas ramener une certaine Hirondelle un peu trop libidineuse dans ce débat...) L'Allemagne faisait littéralement, par voie de presse, ses excuses en forme de séance d'autocritique, pour avoir osé contrarier la nation suzeraine. Et ce n'était même pas, au fond, une question de trump ou de biden. Juste d'allégeance.

En clair: Twitter est un avatar de l'Amérique. Peu importe qu'il soit de droite ou de gauche. Peu importe que trump ou harris l'emporte en novembre, la commission Européenne ne veut pas encore écorner son image et se donner le rôle d'un ennemi de l'Amérique qui dit à une société Américaine ce qu'elle doit faire, y-compris sur le sol Européen, et alors qu'elle en a en théorie le pouvoir!

C'est littéralement la politique du "pas de vagues!"

 

Il y a 6 heures, Wallaby a dit :

Dans ce cas on doit pouvoir trouver dans la presse américaine le cas d'une personne qui a subi des coups et blessures suite à des messages postés sur X non retirés à temps, qui a intenté un procès à X et qui a gagné son procès.

C'est arrivé pour les violences, mais Twitter/X n'est pas un "publisher" légalement parlant, et donc irresponsable. Débat déjà tenu il y a quelques années.

Modifié par Patrick
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Il y a 2 heures, Boule75 a dit :

je ne pense pas que tu aies une représentation exacte de la manière dont sont élaborés les textes européens 

et toi encore moins.

je ne renie nullement les échanges négo, etc....et surtout contre parties. Tu me laisses tranquille sur le sujet X dont tu n'as rien à faire ( tu peux t'abstenir ou voter pour selon les circonstances et le soutien que j'aurai déjà ), et et en réciprocité je ferai pareil sur le sujet Y dont je n'ai que faire et qui te tient à coeur. 

Il n'empêche que sur les 3 organes, 2 sont naturellement proches ou pas trop éloignés, donc commission et parlement. La commission n'est jamais qu'une représentation de la pensée majoritaire du parlement. Le 3eme a un agenda à part et une représentativité autre. Le cas français est assez archétype pour illustrer celà depuis juin, c'est un cas d'école éclairant, je ne sais pas qu'il te faudrait de plus. 

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il y a 7 minutes, Patrick a dit :

Son incrimination aussi était politique.

Les propos hallucinés tenus sur twitter ça ne date pas d'hier. Mais étrangement c'est seulement depuis Musk que ça dérange?

Oui. Mais c'est de très loin bien pire aujourd'hui.

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il y a 8 minutes, Patrick a dit :

C'est littéralement la politique du "pas de vagues!"

La commission représente le pouvoir majoritaire ( trés relatif ) et oublie la diversité de représentation. Relative winner take all.

La commission est PPE, elle est allemande, elle est leyenesque et ultra pro atlantiste sans aucune réserve ni volonté de souveraineté quelconque. L'aplatventrisme est là.

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