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Une démonstration de tir tourne mal au 3e RPIMa: 16 blessés, dont quatre graves


alexandreVBCI
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Fusilier

Bien sûr, mais c'est toujours plus visible dans les unités/groupes les plus visibles? Dans le domaine militaire, c'est même plus qu'évident avec les unités d'élite en raison des situations de vie et de mort inhérentes au domaine militaire, et de la nécessité d'une mentalité agressive de transgresseur (j'exagère volontairement le terme) fondée autant sur le psychisme des hommes sélectionnés que sur le processus de sélection (et la mentalité d'élite qui en découle) et sur l'entraînement. Grosso modo, c'est toujours la vieille réflexion qu'on fait à un commando/opérateur FS/pilote.... A savoir que la plupart des gens ne feraient pas telle ou telle chose; lui vous répliquera toujours qu'il n'est pas arrivé dans telle unité en appartenant à la catégorie "la plupart des gens".

Jojo

C'est ce que je disais: trop de confiance rend con, mais pas assez enlève l'intérêt de la dite unité. Et l'équilibre repose sur des officiers et des sous-offs pris dans la même dualité et le même équilibre impossible à quantifier et à définir. Le résultat inévitable est qu'il faut accepter que, parfois, ça pète. Mais penser qu'on peut les astreindre au règlement strict des armées ET avoir des unités d'élite est un mensonge; le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière ne se réunissent jamais.

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@ Tancrede. Je dirais oui et non.... Simplement, ce type de comportement est plus valorisé ou considéré comme plus évident dans ce type de métier.

Une étude de psychodynamique du travail avait travaillé en parallele avec des pilotes de chasse et des ouvriers du bâtiment. La conclusion de l'étude était que le rapport au risque était identique (les risques aussi d'ailleurs..)

J'ai été conduit par profession a travailler sur beaucoup de situations de travail, et bien je peux te dire que des fois préfèrais sauter en parachute...

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Ouais; je crois moyen à ces études. Le profil psychologique des unités d'élite est quand même en grande partie lié à certains comportements borderline. Fondamentalement, toute profession impliquant franchement des questions de vie ou de mort a déjà un socle de commonalité important sur les personnels. Mais la fonction militaire est la seule où le patron ait potentiellement le droit de t'ordonner d'aller crever; plus généralement, l'une des bases du métier militaire est d'aller volontairement dans des situations où la mort est une probabilité très importante. Et plus on va dans des unités d'élite, plus cette probabilité est élevée, au point que le profil psychologique change radicalement. Un ouvrier du bâtiment sait que son métier comporte un danger de mort, mais ce n'est qu'une possibilité qui, si elle n'est pas rare, n'arrive pas non plus très souvent (du moins dans les pays ayant de vraies normes de sécurité: on ne construit plus St Petersbourg comme l'a fait Pierre le Grand); un militaire, lui, sait qu'il va "là où l'on meurt" et doit aller dans des situations de danger mortel. Qui plus est, il faut y ajouter la probabilité d'avoir à tuer soi-même; pas vraiment le même trip.

Mais sur le fond, ce sont quand même des êtres humains, ayant le plus souvent le même rapport au risque quetout le monde; seulement pour eux c'est une réalité tangible (d'où, à mon avis, une certaine similitude avec tous les métiers à risque, mais à un degré supérieur). Dans les unités d'élite et toute unité résultant d'un processus de sélection renforcé, impliquant la résistance et la résilience au risque, mais aussi la volonté de continuer dans ce processus (et il faut, pour cela, avoir quelques cases en moins), ce rapport est affiné, la conscience différente et la résistance (ou l'attirance) plus élevée.

Ce degré d'intensité du rapport, et le genre de confiance qui en découle, se renforcent avec l'ancienneté et la nature du soldat: les soldats qui renouvellent leur contrat, ceux qui entrent dans des processus de sélection.... sont de plus en plus différents; il s'agit d'un profil qui s'affine avec la durée de présence dans l'institution, tant en fonction du processus d'apprentissage et d'expérience que du genre de profils recherché.

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Pour toi, P4, c'est une grosse fessée et au lit!

... vite fait.

Ca suffit avec ce gros caprice ça se roule par terre en faisant pipi partout après s'être fait gronder...

Actuellement c'est le modèle 806 (40% de 2015)

40% de combatants et 60% de bureaucrates: dixit le ministre.

C'est vrai qu" entre 4 yeux il est capable de cogner sa femme adultère, réspect. :O

Et tu a raison je demanderais pas une entrevue entre 4 yeux vu mon état physique, moi aussi je suis C7, faux frére va.

Pour la répartition actuelle il faut voir qu'elle répond a une transition et à la volonté de pouvoir mobiliser du monde au cas ou, enfin c'est comme ça que je la comprend.

Avec le LB actuel on entèrre définitivement la conscription, mais si le sous invéstissement perdure(variable d'ajustement budgétaire) les résultats ne seront pas meilleurs.

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Fusilier

Jojo

C'est ce que je disais: trop de confiance rend con, mais pas assez enlève l'intérêt de la dite unité. Et l'équilibre repose sur des officiers et des sous-offs pris dans la même dualité et le même équilibre impossible à quantifier et à définir. Le résultat inévitable est qu'il faut accepter que, parfois, ça pète. Mais penser qu'on peut les astreindre au règlement strict des armées ET avoir des unités d'élite est un mensonge; le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière ne se réunissent jamais.

Oui je sais, mais j'ai éprouvé le besoin de le reformuler en langage de caserne... :lol:

Sinon c'est vrai que toute troupe d'élite a besoin d'un miroir qui lui renvoie une belle image d'elle-même pour se motiver à aller toujours plus loin dans l'efficacité et accepter les souffrances d'un dur entraînement. Ce miroir se construit par un certain bourrage de crâne ("vous êtes les meilleurs"), dispensé par les cadres aux nouveaux arrivants, avec aussi la magnification des actes glorieux du passé, tout ça rendu crédible par une préparation au combat plus dure que chez les autres. Il ne faut pas que ça aille trop loin. Pour moi la limite c'est au niveau des cadres officiers et sous-officiers anciens, qui doivent garder raison et ne pas être dupes; pratiquants mais pas croyant en la légende en quelque sorte... ;) Car quand la vraie guerre éclate, l'adversaire va se battre avec toutes ses armes, toute son ingéniosité, et si on y ajoute les hasards et la friction* de la guerre, il faut être prudents et ouverts, et ne pas partir avec sa tête enfermée dans une bulle illusoire d'efficacité militaire liée à l'appartenance à une troupe d'élite. Je reconnais que c'est difficile cet équilibre permanent...

* au sens que lui donne Clausewitz.

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Petite question: Qui a eu l'idée lumineuse de melanger les cibles a la foule? et surtout pourquoi???

Personnellement, je n'ai pas vu de "cibles" mélangées à la foule (j'étais pourtant bien placé derrière et à droite du tireur).

De plus, la foule était séparée de la zone centrale par des barrières, donc l'histoire de "l'agresseur" surgit de la foule ne tient pas !

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Personnellement, je n'ai pas vu de "cibles" mélangées à la foule (j'étais pourtant bien placé derrière et à droite du tireur).

De plus, la foule était séparée de la zone centrale par des barrières, donc l'histoire de "l'agresseur" surgit de la foule ne tient pas !

J'ai bien l'impression que tu n'a rien vu tout car:

Bonjour,

J'étais sur place et j'ai assisté au drame.

L'arme était un FAMAS. La première cartouche de la rafale a arraché le bouchon de tir à blanc et (malheureusement) n'a pas endommagé l'arme.

Le public était à une cinquantaine de mètres du tireur. Public dense, il est possible que chaque projectile ait touché plusieurs personnes.

Je reviens de la brigade de gendarmerie pour y déposer les photos que j'avais prises. J'y ai appris que l'enfant gravement blessé était décédé ...

Le public etait bien dans la ligne de tir du sergent. Sinon, il n'y aurait pas eu d'accident, non? Ca revient a melanger cibles et public.

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C'était il y a deux semaines à Creil.

Et pourquoi ils ont pas fait le même genre de démo à Creil ?

ça nous en aurait fait deux en moins : le petit et le grand dadais à sa gauche !

C'est moi ou le Pdt a l'air de se faire chier  :lol:?

Moi, j'ai l'impression qu'il se fait chier à chaque fois qu'il a une obligation présidentielle à assurer (démo, visites, ...)

Il n'est vraiment pas dans le "costume" présidentiel (contrairement à un Chirac qui était dans la fonction, pour ce genre de truc)

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En plus de se faire chier il a un rictus moqueur, plus prononcé sur celle-là que sur l'autre.

La fonction présidentielle n'est pas à la carte que je sache et il n'en a pas fait la découverte  suite à son éléction par les Français.

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Rictus moqueur???

Heu, vous en faites pas un peu trop vs Sarko? Et si on se contentait des vrais problèmes avant que de passer au crible toutes les photos où il n'est pas à son avantage ...

Bah....! Il y a une part de moquerie, ca fait partie des traditions.  Le fait est que le personnaje s'y prete..

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Je te rassure, tous les FS françaises que j'ai rencontré et qui avaient des rangers "d'intervention, ..." l'avaient achetés avec leurs propres deniers.

Il y a peut-être des exceptions mais la majorité fonctionne ainsi.

Moi, je n'ai pas la même expérience. En 2000, une équipe CRAP disposait pour 10 mec d'un budget annuel de plus d' 1M€ par an rien que pour l'équipement.

Avec la possibilité de se faire construire ce qui n'existe pas. De l'appareil respiratoire à 75 000 € pièce, du système de navigation pour chuteur au duvet qui ne prend pas plus de place qu'une canette.

Au point ou en est ce topic, on pourrait aussi dire que si le holster du soldat est vide, c'est par manque de moyens attribués par Sarko !!  :lol:

Edit: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/07/11/01016-20080711ARTFIG00361-cinq-personnes-tuees-par-armes-a-feu-pres-de-toulouse-.php

tient donc, le 1er RTP aussi fait des démos ?

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Même si c'est juste une simple façon de parler, ou une manifestation d'exaspération, merci de ne pas "vouloir" coller le président et son ministre de la défense dans un bodybag.

Rom_un, comment vont s'équiper les pioupious s'ils se sont pris leur système respiratoire? parce que 10x75000€ et pouf, plus de budget  :P chose étonnante également, si les brodequins pouvaient pris sur deniers d'équipement pourquoi les gars le feraient ils sur les leurs? Et pas que les rangers, y a un paquet d'équipements qui au final sont achetés avec leur propre CB pour la simple et bonne raison que celui fourni n'est pas/plus adapté ou tout simplement merdique

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Peut-on l'enduire de goudron et de plume et le renvoyer en hongrie?

non

Dans le même temps, virer Dati et la remplacer par la ministre pour l'Égalité des chances italienne

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toujours non

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Rom_un, comment vont s'équiper les pioupious s'ils se sont pris leur système respiratoire? parce que 10x75000€ et pouf, plus de budget.

Ils ne perdent pas dix équipements par an.

De ce que j'ai vu, les CRAPs n'avaient aucune restrictions. Entre les Transall réquisitionnés pour des sauts de loisirs au dessus des lagons ou les dizaines de Milans tirés, c'était les rois du pétrole.

Ceux qui achetaient des équipements perso le fessaient a cause d'un choix perso et non à cause un manque ou d'une inadaptation.

Pour leur équipement, c'était un laboratoire de recherche avec tests sur le terrain.

Aucun équipement militaire standard n'est adapté pour une mission qui commence par  -35°C à 8000m d'altitude et qui finit dans l'eau de mer. Il faut tout inventer et passer commande (rangers incluses).

Ca ne concerne bien sur qu'une 20aine de mecs sur un régiment, sur l'AdT, ça fait pas grand chose. Après, je ne suis pas capable de juger le niveau d'équipement en général, mais en se qui concerne les GCP comme au 3., je ne me fait pas de soucis.

 

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