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Histoire militaire Turc


Invité barbaros pacha
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Invité barbaros pacha

Bonjour,

J'ouvre un usjet sur l'histoire militaire Turc afin de rassembler tous les événements histoirique concernant l'histoire militaire Turc... =)

Je commence par Babur, le conquérant de l'Inde...

Bâbur

Un Shah (Sultan) Turc qui a conquérit l'Inde, il est le fondateur de la dynastie Turc des Moghole (Babourides) d'Inde, cette dysnatie a regner 5 siecle sur l'Inde..

8)

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Bâbur (Al-Sultan al-'Azam wal Khaqan al-Mukarram Zahir ud-din Muhammad Jalal ud-din Babur Padshah Ghazi) (14 février 1483 - 26 décembre 1530) est un conquérant célèbre de l'Inde et le fondateur de la dynastie moghole. Son nom est Zahir ud-din Muhammad, mais il reçoit le surnom de Bâbur, signifiant « le tigre ». Descendant de Tamerlan par Miran Shah et de Gengis khan par sa mère, il naît le 14 février 1483 à Andijan. Son père, Omar Sheikh Mirza, était roi de Ferghana, une partie du Turkestan, maintenant en Ouzbékistan. Omar meurt en 1495, et Bâbur hérite du trône, bien qu'âgé seulement de douze ans. Une tentative de renversement par ses oncles échoue, et aussitôt son trône assuré, il réfléchit à étendre son territoire.

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En 1497, il attaque et prend Samarkand, sur laquelle il pense avoir un droit légitime héréditaire. Une rébellion parmi ses nobles s'empare de son royaume. En route pour le reconquérir, ses troupes l'abandonnent et il reperd Samarkand. Il reprend ses territoires perdus, mais en est finalement chassé en 1501 par son ennemi principal, Muhammad Shaybânî, le Khan des Uzbek. Pendant trois années, il erre, tentant en vain de récupérer ses possessions perdues, puis en 1504, rassemblant quelques troupes fidèles, il traverse l'Hindū-Kūsh enneigé, prend la ville forte de Kaboul et se retrouve à la tête d'un riche royaume.

De nouveau, après la mort de Shaibani en 1510, Bâbur réclame ses possessions originelles, et reçoit l'aide déterminante du turkmène Ismail Safavi, et en 1511 fait une entrée triomphale dans Samarkand. Mais en 1512[1] il est à nouveau défait par les Uzbek et retourne difficilement à Kaboul en 1514.

Il semble maintenant avoir perdu tout espoir de récupérer la Ferghana, et comme il redoute aussi une invasion des Uzbek à l'ouest, il se tourne vers l'Inde et en particulier le Panjab qu'il considère comme son héritage légitime par Tamerlan. Plusieurs incursions préliminaires avaient été déjà faites, quand en 1521 une occasion se présente pour une expédition plus sérieuse. Ibrâhîm Lodî, sultan de Delhi, est détesté de tous même par ses nobles afghans et Bâbur s'allie avec un rebelle, Alam Khan. Il rassemble ses forces, 12 000 hommes et quelques pièces d'artillerie et marche sur l'Inde. Ibrahim, avec 100 000 soldats et de nombreux éléphants avance contre lui. La grande bataille a lieu à Pânipat le 21 avril 1526, Ibrahim est massacré et son armée mise en déroute. Bâbur se proclame alors Padshah Ghazi, empereur de l'Inde, puis avec l'aide de son fils Humâyûn s'empare immédiatement d'Âgrâ. Mais, un ennemi plus formidable encore l'attend, Rana Sangha de Chittorgarh qui a rassemblé contre lui une énorme armée de 210 000 hommes. Son cas paraît désespéré, il fait le vœu de renoncer au vin, qu'il consomme sans mesure. À Kanwaha, le 10 mars 1527, il remporte une grande victoire, tandis que son fils pacifie la vallée du Gange, et devient alors le maître absolu de l'Inde du nord.

Il passe la fin de sa vie à organiser son nouvel empire et à embellir Âgrâ, sa capitale. En octobre 1530, son fils aîné et préféré Humâyûn tombe malade. Alors que tous les médecins s'accordent à annoncer sa mort prochaine, c'est Babur qui meurt car à l'annonce de la maladie de son fils, Babur est anéanti. Selon la légende, il aurait donné sa vie pour sauver celle de celui qu'il désigne comme son successeur. Il décède le 26 décembre 1530 durant sa quarante-huitième année et est enterré à Kaboul. Humâyûn lui succède alors.

Fin lettré, il aimait la musique, composait des poèmes et dicta ses mémoires, le Bâbur Nâmâ, chronique de sa vie et de ses proches entre 1494 et 1529, probablement le premier texte autobiographique du monde islamique, écrit en turc tchaghataï.

Sa dynastie a régné sur l'Inde jusqu'au XIXe siècle.

Épouses et descendance:

De l'union avec Aisha Sultan Begum (Khodjent mars 1500), fille de Sultan Ahmed Mirza et de Qataq Begum, (1484 - v. 1531)

Fakhrunnisa Begum, (1501) morte à l'âge de 1 mois

Zainab Sultan Begum (Kaboul 1504), fille de Sultan Mahmud Mirza et de Khwanzada Begum Termizi ; morte de la petite vérole en 1507, sans descendance

De l'union avec Maham Begum (Herat 1506), parente de Sheikh Ahmed Jami (morte à Âgrâ le 8 mai 1533)

Humâyûn (Kaboul 1508 - 1556)

Barbul Mirza, (Kaboul 1509/1510 - mort jeune avant mars 1519)

Mihrjahan Begum (Khost 1511 - morte jeune avant mars 1519)

Esan Daulat Begum (Kaboul (1516) - morte jeune avant mars 1519)

Na Begum, (Kaboul (1517/1518 - morte jeune avant mars 1519)

Farouk Mirza (Kaboul 2 août 1526 - 1527)

De l'union avec Masuma Sultan Begum (Kaboul 1507), fille de Sultan Ahmed Mirza et de Habiba Sultan Begum Arghun (morte en couches Kaboul vers 1509/1510)

Masuma Sultan Begum, (Kaboul 1509/1510 - ??), mariée en 1515/1516 avec Mirza Mohammed Zaman, fils de Badiuzaman Mirza et de Urun Sultan Khanum ; mort noyé dans le Gange à Causa en 1539

De l'union avec Gulrukh Begum Taghay Begchik (1508), sœur de Sultan Ali Mirza Taghay Begchik et de Yadgar Taghai (morte avant 1545)

Kamran Mirza, (Kaboul 1509 - La Mecque 5 octobre 1557) gouverneur de Kaboul, Kandahar et Multan le 18 septembre 1528 ; gouverneur de Ghazni et du Punjab 1530-1553 ; aveuglé en 1553

Mohammed Askari Mirza, (Kaboul 1516 - La Mecque 1554) gouverneur de Multan , de Chandiri en septembre 1528 ; de Sarkar Sambhal 1530

Shahrukh Mirza, (Kaboul (1518 - ?) mort jeune

Ahmed Mirza, (Kaboul (1520 - ?) mort jeune

Gulizar Begum, (Kaboul (1522 - ?) mort jeune

De l'union avec Dildar Agha Begum (1510/1514), morte après 1550:

Gulrang Begum, (Khost 1511/1515 - après 1543); mariée à Esan Timur Chaghatai Moghol, fils d'Ahmed Khan Chaghatai Moghol, puis Mirza Nureddin Mohammed, fils de Kwaja Alauddin Mohammed

Gulchihra Begum, (Kaboul 1516/1517 - après 1557); mariée à Sultan Tukhta Bugha Khan Chaghatai Moghol, fils d’Ahmed Khan Chaghatai Moghol, + 1533 puis Abbas Sultan Uzbeg

Abul Nasir Mohammed Hindal, (Kaboul 4 mars 1519 - tué en Arabie le 20 novembre 1551); gouverneur Sarkar Alwal 1530; marié à Sultanam Begum, sœur de Mohammed Mahdi Kwaja; père de:

Ruqqaya Sultan Begum, (1542 - Âgrâ 25 janvier 1626) mariée à Akbar

Gulbadan Begum (Kaboul 1523 - février 1603) mariée à Khizr Khwaja Khan Chaghatai Moghol, fils d'Aiman Khwaja Khan

Alwar Mirza (Kaboul (1524/1525)- Âgrâ 1529)

Bibi Mubaraika Begum (Kehraj le 30 janvier 1519), fille de Malik Shah Mansur Yusufzai, morte après 1556

Empire Moghol:

L'Empire moghol — ou mogol — est fondé par Bâbur, un descendant de Tamerlan, en 1526, lorsqu'il défait Ibrahim Lodi, le dernier sultan de Delhi à la bataille de Pânipat. Le qualificatif de Moghol semble avoir été donné à l'empire au cours du XIXe siècle et dérive de mongol, une autre partie de l'héritage de Bâbur, qui descendait de Gengis Khan par sa mère. En grande partie reconquis par Sher Shâh Sûrî, puis à nouveau perdu, pendant le règne d'Humâyûn, il se développe considérablement sous Akbar et continue de le faire jusqu'à la fin du règne d'Aurangzeb. Après la disparition de ce dernier en 1707, l'empire entame un lent et continu déclin, tout en conservant un certain pouvoir pendant encore 150 années. En 1739, il est défait par une armée venue de Perse sous la conduite de Nâdir Shâh. En 1756, une armée menée par Ahmad Shâh pille à nouveau Delhi. L'empire britannique entraine sa disparition définitive en 1857

Religion:

L'empire moghol était de confession islamique. Quand Bâbur fonda l'empire, il insista plus sur son héritage turc que sur sa religion. Sous le règne d'Akbar, la jizya, l'impôt sur les non-musulmans, traditionnel dans le monde islamique, est abandonné et le calendrier musulman lunaire laisse place à un calendrier solaire, plus utile pour l'agriculture. Cependant, l'importance de l'islam changera selon les empereurs (par exemple, Aurangzeb fut un dirigeant musulman très rigoureux, qui rétablit la jizya).

Économie politique:

Les Moghols employaient le système du mansabdar, ou officier appointé pour lever le revenu de la terre. L'empereur accordait des revenus au mansabdar en échange de la disponibilité de soldats en temps de guerre. Le nombre de soldats promis était fonction de le taille de la terre accordée par l'empereur. Le mansab était révocable et non-héréditaire, ce qui donnait un grand contrôle aux empereurs sur les mansabdars.

Timourides de l'Inde:

On appelle Grand Moghols les six premiers empereurs :

Bâbur (1526-1530)

Humâyûn (1530-1556)

Akbar (1556-1605)

Jahângîr (1605-1627)

Shâh Jahân (1627-1658)

Aurangzeb (1658-1707)

wiki

http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2bur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_moghol

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l'une des sept nouvelles merveilles du monde

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Invité barbaros pacha

c'est bien de citée vite fait "wiki", mais sa me site pas les "sources" soit les auteurs des écrit.

http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2bur

http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_moghol

Se que je trouve dommage c'est que le 2ieme "Taj Mahal" en marbre noir celui-ci me fut pas construit

Pourquoi le deuxieme Taj mahal ne fut jamais construit?  :rolleyes:

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Pourquoi le deuxieme Taj mahal ne fut jamais construit?  :rolleyes:

Parce qu'il n'y a jamais eu de deuxième Taj Mahal de prévu. La légende d'un Taj Mahal en pierre noire identique à celui sur l'autre rive de couleur blanche est vraisemblablement dûe au reflet de ce dernier dans un bassin... En effet, sur la rive opposée de ce célèbre monument on a découvert des ruines de ce qui aurait été un jardin avec un grand bassin d'agrément. Une sorte de jardin d'Eden quoi.

Les Moghols (comme leurs noms le laissent entendre) sont des turco-mongols et n'ont rien à voir avec les Ottomans. Leurs influences sont plus persannes et indiennes.

Il aurait fallu préciser barbaros (encore qu'à présent l'on te connaisse) que par turc tu entendais tout ce qui touche de près ou de loin aux différents peuples descendants des nomades proto-turcs et non à la Turquie et à son histoire (déjà riche) en elle-même.

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Pourquoi le deuxieme Taj mahal ne fut jamais construit?  :rolleyes:

Parce qu'il n'y a jamais eu de deuxième Taj Mahal de prévu. La légende d'un Taj Mahal en pierre noire identique à celui sur l'autre rive de couleur blanche est vraisemblablement dûe au reflet de ce dernier dans un bassin... En effet, sur la rive opposée de ce célèbre monument on a découvert des ruines de ce qui aurait été un jardin avec un grand bassin d'agrément. Une sorte de jardin d'Eden quoi.

Les Moghols (comme leurs noms le laissent entendre) sont des turco-mongols et n'ont rien à voir avec les Ottomans. Leurs influences sont plus persannes et indiennes.

Il aurait fallu préciser barbaros (encore qu'à présent l'on te connaisse) que par turc tu entendais tout ce qui touche de près ou de loin aux différents peuples descendants des nomades proto-turcs et non à la Turquie et à son histoire (déjà riche) en elle-même.

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Invité barbaros pacha

Parce qu'il n'y a jamais eu de deuxième Taj Mahal de prévu. La légende d'un Taj Mahal en pierre noire identique à celui sur l'autre rive de couleur blanche est vraisemblablement dûe au reflet de ce dernier dans un bassin... En effet, sur la rive opposée de ce célèbre monument on a découvert des ruines de ce qui aurait été un jardin avec un grand bassin d'agrément. Une sorte de jardin d'Eden quoi.

Les Moghols (comme leurs noms le laissent entendre) sont des turco-mongols et n'ont rien à voir avec les Ottomans. Leurs influences sont plus persannes et indiennes.

Il aurait fallu préciser barbaros (encore qu'à présent l'on te connaisse) que par turc tu entendais tout ce qui touche de près ou de loin aux différents peuples descendants des nomades proto-turcs et non à la Turquie et à son histoire (déjà riche) en elle-même.

Merci pour les précisions..

Pour les Moghols, les Moghols n'étaient pas Mongols mais Turcs, puisque Babur est le descendant de Tamerlan qui était aussi un Turc (il avait combattu le sultan Ottoman Bayazit), le seul point commun avec les Mongols, c'est que une des femmes de Timur et de Babur était Mongol, Babur parlé le Turc, il y aussi une auto-biographie en langue Turc...

Il n'y a aucun lien de sang entre Babur (descendant de Tamerlan) et les Mongols sauf de la part de sa femmes..."In fact, he was no Mongol, but a Turk." ((ndlr) Tamerlan) (The Empire of the Steppes: A History of Central Asia)... le fondateur en Inde de la dynastie moghole, était un Turc Chaghatai

Le terme Turco-Mongol est beaucoup trop flou, je l'utilise pas, car sa refléte pas la réalité..

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Le terme Turco-Mongol est beaucoup trop flou, je l'utilise pas, car sa refléte pas la réalité..

Et c'est bien ce qui me gêne quand tu turquises à tout va également...

Si l'on tient compte de ton point de vue, la dynastie turque des Ghaznévides qui a régné sur la Perse devrait faire partie de ta grande histoire turque... Et qu'en serait-il pour les Khazars?

Une origine commune (et fort lointaine) ne signifie pas une communalité historique, culturelle voire linguistique et comme en tout il faut savoir poser des limites pour savoir de quoi l'on parle.

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Invité barbaros pacha

Et c'est bien ce qui me gêne quand tu turquises à tout va également...

Si l'on tient compte de ton point de vue, la dynastie turque des Ghaznévides qui a régné sur la Perse devrait faire partie de ta grande histoire turque... Et qu'en serait-il pour les Khazars?

Une origine commune (et fort lointaine) ne signifie pas une communalité historique, culturelle voire linguistique et comme en tout il faut savoir poser des limites pour savoir de quoi l'on parle.

J'ai jamais Turquisés Genghiz khan, puisqu'il fait pas partie de l'histoire Turc ainsi que Kubilay Khan, et les autres Khan...

Moi je pense que les peuples Turcs (car ils se définissaient Turcs, puisqu'ils parlaient une langue Turc) font partie de l'histoire Turc...ainsi que les tous anciens royaumes d'Anatolie (Ils étaient pas Turcs, mais sa fait partie de l'histoire national de la republique de Turquie...) comme pour les Gaulois en France.

Les Khazars a ma connaissance sont des Turcs judaisés..pareil pour les Ghaznévides...

Ismael Shah d'Iran (Safavide) était un Turkmene, etcc...

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tiens je suis à la limite de basculer ce thread en fusion avec celui-là : http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=9626.0

tellement c'est enôrme ce que tu sors à chaque fois barbaros

Un Shah (Sultan) Turc

dynastie Turc des Moghole (Babourides)

les Moghols n'étaient pas Mongols mais Turcs, puisque Babur est le descendant de Tamerlan qui était aussi un Turc (il avait combattu le sultan Ottoman Bayazit)

etc etc

<accessoirement je commence à en avoir marre de ces tournures historiques nationalistes qui viennent de ta part et de ton choix orienté de sources (wiki hum modifié par ta personne peut être?). En tant que passioné d'histoire ça me hérisse, en tant que modo ça frise le trolling de mauvais aloi. C'est la dernière fois que je te laisse passer un truc pareil. La prochaine fois soit tu fait une recherche exhaustive et tu cites plusieurs sources crédibles même si elles sont discordantes, soit je m'arrange pour que ta propagande parceque y'a pas d'autres mots ne sévisse plus sur le forum, j'espère que c'est reçu fort et clair !!!>

en parlant d'autres sources :

http://www.wsu.edu/~dee/MUGHAL/BABUR.HTM

http://www.edwebproject.org/india/mughals.html

http://www.edwebproject.org/india/babur.html

http://www.wsu.edu/~dee/MUGHAL/ORIGIN.HTM

...etc...

dans aucun je ne voit prononcé le mot turc

ce sont des Timourides descendants de Tamerlan et de sa horde

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Invité barbaros pacha

tiens je suis à la limite de basculer ce thread en fusion avec celui-là : http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=9626.0

tellement c'est enôrme ce que tu sors à chaque fois barbaros

etc etc

<accessoirement je commence à en avoir marre de ces tournures historiques nationalistes qui viennent de ta part et de ton choix orienté de sources (wiki hum modifié par ta personne peut être?). En tant que passioné d'histoire ça me hérisse, en tant que modo ça frise le trolling de mauvais aloi. C'est la dernière fois que je te laisse passer un truc pareil. La prochaine fois soit tu fait une recherche exhaustive et tu cites plusieurs sources crédibles même si elles sont discordantes, soit je m'arrange pour que ta propagande parceque y'a pas d'autres mots ne sévisse plus sur le forum, j'espère que c'est reçu fort et clair !!!>

en parlant d'autres sources :

http://www.wsu.edu/~dee/MUGHAL/BABUR.HTM

http://www.edwebproject.org/india/mughals.html

http://www.edwebproject.org/india/babur.html

http://www.wsu.edu/~dee/MUGHAL/ORIGIN.HTM

...etc...

dans aucun je ne voit prononcé le mot turc

ce sont des Timourides descendants de Tamerlan et de sa horde

Vraiment Akhilleus, dans les sources que tu as rapporter:

The founder of the Mughal dynasty was Babur, "The Tiger," who ruled from 1483 to 1530. Babur was not fully a Mongol: his mother was descended from Genghis Khan, but his father was descended from Timur. Like his ancestors, he rose from comparatively little to become one of the great conquerors of his time. He ruled over a small kingdom in Turkestan; he expanded his kingdom by attacking Afghanistan and capturing Kabul in 1504. From there he crossed over the mountains into Hindustan and attacked the Dehli Sultanate. With an army of only twelve thousand men, he defeated the Sultan at Panipat, captured Agra and Dehli, and established himself as Sultan. He then attacked a confederation of Rajput states. When he died in 1530 he had conquered all of Hindustan and controlled an empire that extended from the Deccan to Turkestan. Besides his fierce military genius, his conquest of this vast territory was aided by technological superiority. He was the first Islamic conqueror to employ muskets and artillery, and even though these weapons were somewhat primitive, they were more than a match for the armies of the Hindustan.

India was no stranger to Islamic conquest. In the seventh century, just decades after the beginning of Islam, India was invaded by Muslims. In the tenth century, the Punjab was conquered by the Turkish chieftain, Mahmud. In the thirteenth century, the Turk Qutb-ud-din, invaded the Punjab and established the Dehli Sultanate which remained in power until Babur's invasion. Still, the Islamic Sultanate did not protect India from Muslim invasion. In 1398, Timur invaded from the west and utterly destroyed Dehli. Although the Sultanate survived, Timur's invasion left the entire area politically shattered.

Tous les hitoriens affirme que Tamerlan était un Turc et non un Mongol... ;) et puis Babur ne parlé pas le Mongol, il parlé le Turc et le Persan..

Timur et Babur parlé le Turc, il était des Turcs..

Encyclopædia Britannica: "Timur (Tamerlane) was a Turk, not a Mongol; but he aimed to restore Mongol power."

Timurids at Encyclopædia Britannica: "Timurid dynasty (fl. 15th–16th century AD), Turkic dynasty descended from the conqueror Timur (Tamerlane), renowned for its brilliant revival of artistic and intellectual life in Iran and Central Asia."

The Empire of the Steppes: A History of Central Asia. Rutgers University Press, p.409: "In fact, he was no Mongol, but a Turk."

Nomadic Empires: From Mongolia to the Danube translated by A.M. Berrett. Transaction Publishers, p.75.: "Timur Leng (Tamerlane) Timur, known as the lame (1336-1405) was a Muslim Turk from the Umus of Chagatai who saw himself as Genghis Khan's heir."

Le conquérant turc Tamerlan remporte une victoire totale sur le sultan ottoman Bajazet Ier à Angora (l'actuelle Ankara en Turquie). Tamerlan qui se dit l'héritier du conquérant mongol Gengis Khan, instaurera un immense et éphémère empire en Asie centrale. Bajazet qui est fait prisonnier, mourra peut de temps après en captivité. Son successeur, Mehmed Ier, rétablira l'Empire anatolien.

http://www.linternaute.com/histoire/categorie/evenement/13/1/a/48483/victoire_de_tamerlan_sur_bajazet.shtml

Babur:

Robert L. Canfield, Robert L. (1991). Turko-Persia in historical perspective, Cambridge University Press, p.20 "The Mughals-Persianized Turks who invaded from Central Asia and claimed descent from both Timur and Genghis - strengthened the Persianate culture of Muslim India".

Comme tu le voit sur cette généalogique, Timur ne descend pas de Genghiz Khan, c'est juste sa femme qui est une descendante de Genghiz Khan...

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http://www.asie-centrale.com/ouzbekistan/tamerlan.htm

Timur naquit près de Samarkand en 1336 dans un clan de nomades turco-mongols. Samarkand avait été autrefois la capitale de la Sogdiane et une des principales villes de grande Route de la Soie.

http://ratatoulha.chez-alice.fr/mongol/empire_mongol.html

Tamerlan (musulman né en Transoxiane) met fin au khanat de Tchagatai en 1369

Tamerlan

Tamerlan (ou Timur Lang, « Timur le boiteux » vient du verbe persan langidan [l a ŋ i d a n] - boiter ), parent éloigné de Gengis Khan, se considéra comme son fils spirituel. Son prénom, Timur, signifie "fer" en turco-mongol (cf. mongol tömör et turc demir) et se rapproche de celui de Gengis Khan, Temüdjin.

Né près de Samarcande en Ouzbékistan en 1336 et devenu émir de Transoxiane, il se révéla un redoutable chef de guerre, bâtissant un immense empire reposant sur la force et la terreur. Il se mon

http://en.wikipedia.org/wiki/Timur

Timur belonged to a family of Turkicized Barlas clan of Mongol origin

http://www.fsmitha.com/h3/h13tm.htm

He was the son of a pious Muslim who headed the Barlas tribe - described by the Encyclopedia Britannica as a "Turkicized" Mongol "subgroup."

d'ou l'interet de recouper les informations historiques, elles sont sont jamais aussi limpides que certains veulent bien le croire ou le voir

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La raison principale des discordes sur se genre de sujet est en générale l'amalgame qui est fait entre les turcs habitants de la république de Turquie (qui au passage peuvent être aussi bien ethniquement turc/Kurde/arabe/caucasien..etc...sans aucune origine centre asiatique), et les peuples dit turcs ou turcophones, si un jour l'académie française trouvait un mots pour pouvoir faire le distinguo entre les deux, le problème serait réglé.

Pour l'usage de la langue, l'arabe et le Pharsi , étaient les langue utilisées par les nobles/savants/intellectuels et les cours des royaumes un peu comme le Français me semble t-il la été en Europe durant un certain temps.

Par contre il n y avait aucune notion de pan turquisme, à l'époque de Babur/Baber, c'était un peu chacun pour soit, et l'un de ses principaux ennemi était shaybani khan(plus trop sûre du nom) qui est considéré comme l'ancêtre/le fondateur de la "nation" ouzbek( a vérifier).

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Invité barbaros pacha

Pour l'usage de la langue, l'arabe et le Pharsi , étaient les langue utilisées par les nobles/savants/intellectuels et les cours des royaumes un peu comme le Français me semble t-il la été en Europe durant un certain temps.

La langue officiel de l'empire Ottoman n'était pas le Turc, mais le Farisi, l'Arabe et le Grec, le Turc n'était pas une langue "officiel" cette langue était juste utiliser par la plèbe..

Une petite anecdote, quand le sultan Ottoman (je me rapel plus du nom) envoya une lettre au shah d'Iran Ismail Shah (qui était Turc aussi), il l'envoyer en Farisi, mais Ismail Shah le répondait en Turc...

On parlé le Persan en Turquie avant..

Il y aujourd'hui dans la langue Turc:

6 497 mots Arabe (Silah, devlet, asker, etc..)

5 530 mots Français

1 365 mots Farisi (Persan) (Düsman, Ates, etc..)

597 mots Italien,

454 mots Grec (Okyanus, liman, etc..)

75 mots Latin (Imparator, etc..)

etc..

Voici un exemple de l'Ottoman, un Perse pourrait le comprendre:

Amed-i medid ve ahd-i ba'iddir ki daniş-gâh-ı istifadede nihade-i zanu-yı taleb etmekle arzu-yı kesb-i edeb kılıp gerçi irre-i ahen-i berd-i gûşiş-i bî-müzd zerre-i fulad-ı fu'ad-ı infihamı hıred edemeyip şecere bî-semere-i isti'daddan yek-bar-ı imkân intişar-ı nüşare-i asar-ı hayr-ül me'ad as'ab-ı min-hart-ül katad olup ancak piş-nigâh-ı ihvan ve hullanda hem-ayar-ı nühas-ı hassas olan hey'et-i danişveriyi zaharif-i tafazzul ile temviye ve tezyin edip bezm-gâh-ı sühan-gûyanda iksar-ı sersere ile ser-halka-i ihvab-ı hava-ayin olmuş idim

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Invité barbaros pacha

Bataille de la Maritza



La bataille de Maritza a eu lieu près de la Maritza à côté du village de Chernomen (aujourd'hui Ormenio en Grèce) le 26 septembre 1371 entre les forces turques de Lala Şâhin Paşa et le roi serbe de Macédoine Vukašin Mrnjavčević.



Date: 26 septembre 1371
Lieu Proximité: fleuve Maritza près de Ormenio (Grèce)
Issue: Victoire des turcs

Belligérants


Royaume Serbe de Macécoine
Troupe de Soutient
Bulgare Byzantin Hongrois                                                                                          Empire Ottoman

Commandants


Vukašin Mrnjavčević (+)
Ugleša (+)
                                                                                                                             Lala Sahin Pasa

Forces en présence


Serbes : 70 000
                                                                                                                            Turcs : 15 000


Origine du conflit

Les turcs Ottomans s'étaient installés depuis peu en Thrace, qu'il nommaient Roumélie, terre des Romains, ils reconnaissaient aux Byzantins l'honneur d'être les représentants de l'Empire romain d'Orient, contrairement aux Latins qui considéraient les Byzantins, pour des raisons d'autorité religieuse sur la chrétienté, non pas comme des Romains mais comme un Empire Grec. La capitale des turcs depuis, 1361, était Europe Edirne anciennement Andrinople.

Le sultan Murad Ier n'était pas dans sa capitale. Il avait rejoint l'Asie Mineure, où il était occupé à organisé son territoire ; la grande majorité du territoire turc étant encore en Asie Mineure. Il avait laissé le soin de défendre ses nouvelles possessions d'Europe à son général Lala Sahin Pasa.

Les Turcs étaient une menace pour Constantinople et les Bulgares mais surtout pour les Serbes qui, depuis la Bataille de Velbazhd, imposaient leur autorité à la région. Après la mort de l'empereur Serbe Dusan, l'Empire Serbe s'était divisé en plusieurs royaumes et principautés.

la famille des Balšić qui contrôlaient Zeta et la côte du sud de Kotor jusqu'à Ulcij,
le Despote Vuk Branković qui contrôlait l'actuel Kosovo et le nord de la Macédoine,
Radenović lui était le maître de la ville de Trebije, Cavtat ainsi que les terres aux alentours,
le Duc Sandaljhranič qui contrôlait toutes les terres de la Neretva jusqu'à Konjic à l'ouest, jusqu'à Gorazde au nord et à l'est du monastère de Mileševa à Budva.
le prince Lazar qui avait le plus grand territoire qui regroupait les terres serbes du Danube au nord au sud Novo brdo(ville à 20 km à l'est de Pristina), la Drina à l'ouest jusqu'à Nis.
Tvrtko Ier de Bosnie, qui avait autorité sur une partie des terres serbes de Rascie.
le roi Vukašin Mrnjavčević qui était le souverain sur tout le reste de la Macédoine, le sud-ouest de la Bulgarie actuelle, ainsi que sur la Macédoine grecque sans Thessalonique.
Le Roi Vukasin était en "guerre froide" avec Murat Ier au sujet de la ville de Plovdiv. Le Roi Vukašin Mrnjavčević avec l'aide de son frère le Despote Ugljesa décidèrent de profiter de l'absence de Murat Ier pour attaquer la capitale turque d' Edirne, et par la suite chasser les turcs d'Europe.


Préparations des armées

Vukašin et son frère savaient que pour chasser les turcs d'Europe ils devraient rassembler une puissantes armée, la prise de leur capitale ne devait être qu'une étape. Ils ne trouvèrent pas d'aide auprès des autres seigneurs serbes, soit parce qu'ils avaient déjà été en guerre avec eux, soit ils n'avaient pas réussi à les convaincre de l'importance de la menace turque, comme avec Lazar Hrebeljanović prince de Serbie et Vuk Branković prince serbe du Kosovo.

Par contre, les Byzantins et les Bulgares qui souffraient déjà de l'occupation ottomane sur une partie de leurs terres se joignirent en nombre à l'armée du roi serbe. De plus, d'après les auteurs turcs, l'armée serbe comptait aussi des troupes hongroises.

Les Turcs, de leur côté, rassemblèrent au plus vite un maximum de soldats lorsqu'ils apprirent la menace qui pesait sur leur capitale. Mais ils étaient bien conscients d'être en très grande difficulté car ils se retrouvaient à 4 contre 1. Alors que les serbes sûrs de leur victoire à Edirne se projeter déjà sur les objectifs suivants.


Mouvements stratégiques des armées

L'armée chrétienne progressa lentement en territoire ottoman, elle établit son camp à moins de 40 km de Edirne, au bord de la Maritza juste à côté de la ville grecque de Orménio. Sachant qu'ils n'étaient plus loin de Edirne, ils décidèrent de s'installer ici pour établir le plan de siège de la capitale turque. Sûr de leurs forces, les serbes installèrent le camp sans grande vigilance et, surtout le soir venu, le camp n'était plus du tout surveillé car l'armée des chrétiens pensait que les turcs, musulmans, n'allaient pas les combattre de nuit car il était interdit pour un musulman de faire cela. :lol:

Les turcs, voyant la supériorité numérique de leur adversaire, décidèrent d'attaque le camp de nuit. Ils savaient qu'autrement ils n'avaient aucune chance de vaincre. Et que s'ils attendaient le mouvement de leur ennemi vers leur capitale, ils ne pourraient pas les arrêter au cours d'une bataille rangée.


La bataille:

Les turcs attaquèrent le camp du roi serbe quelques heures avant l'aube, le jour même ou celui-ci avait prévu de faire mouvement sur Edirnel. Personne du côté serbe n'avait prévu ce scénario, la surprise fut totale. La bataille qui s'en suivit était plus proche du massacre que d'une bataille. Les ottomans pénétrèrent dans toutes les parties du camp et tuèrent les soldats dans leur sommeil. La seule alarme qui fut déclenchée fût celle des cris des hommes qui fuyaient devant l'avancée des Turcs. Le roi serbe et son frère trouvèrent tous les deux la mort au cours de la bataille.


Signature de la Paix:

Après la victoire Ottomane, le royaume de Vukasin était sans armée pour le défendre. Son fils Marko Mrnjavčević, accepta une capitulation sans condition et devint le vassal de Mourat Ier.


Développements et Conséquences

Pour l'Empire Ottoman cette bataille fut une réussite inespérée : ils avaient vaincu une armée quatre fois supérieure en nombre, et mieux, ils avaient plus que doublé leurs possessions sur le continent Européen. Jusqu' alors la majorité de la puissance Ottomane était due à ses territoires d'Asie Mineure. Après cette bataille, la proportion de richesse bascula vers l'Europe. En effet, les non-musulmans devaient payer un impôt pour pouvoir pratiquer leur religion, l'Europe étant peuplée de chrétiens, les caisses de l'Empire se remplirent très vite. La puissance militaire des turcs augmenta aussi considérablement car toutes les familles non-musulmans devait "offrir" à l'Empire leur premier né de sexe mâle pour qu'ils servent comme janissaires dans l'armée turque. Avant cette bataille, il était encore possible pour les chrétiens de vaincre "la menace turque", selon l'appellation de Rome et Constantinople. Après la défaite de la Maritza qui a vu disparaître le royaume serbe de Macédoine, l'avantage n'était plus du côté des seigneurs serbes. Les serbes n'ont plus jamais déclenché de guerre agressive via-à-vis de l'Empire Ottoman, ils n'ont fait que de se défendre.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Maritza


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Invité barbaros pacha

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Maritza

Allez BP, l'Histoire n'est pas faite que de victoire, mes nous des défaite militaire Turc ou Ottomane.

Ok pour te faire plaisir.. >:( ;)

Bataille de Lépante

Le 7 octobre 1571, une grande bataille navale se déroule près de Lépante, à proximité du golfe de Patras en Grèce. Elle fut l’occasion de l’affrontement des forces navales ottomanes et des flottes combinées du Pape Pie V, de l’Espagne et de Venise avec des contributions mineures de Gênes, d’autres États italiens, des États de Savoie qui y envoyèrent les trois galères de Nice, et les chevaliers de Malte. Ce regroupement de forces prend le nom de Sainte Ligue. La flotte européenne était dirigée efficacement par Don Juan d'Autriche, fils naturel de Charles Quint. Ali Pacha, aidé des corsaires Scirrocco et Uludj Ali (qui dirige l’aile gauche), commandait les Ottomans.

Le succès dont l'avantage n'est pas exploité contraint Venise à une paix (7 mars 1573) par laquelle elle cède l'île de Chypre objet du litige.

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Déroulement:

Cette bataille est restée dans les traités d’histoire militaire comme un tournant dans la stratégie navale. En effet, c’est la première fois que les galères se voient opposées (à grande échelle) à une flotte plus manœuvrante et armée de canons. Cette combinaison technique, une stratégie qui a consisté à enfermer les Turcs dans le golfe de Lépante, une tactique consistant à faire prendre à l’abordage les galères par l’infanterie espagnole, alliées à des défections rapides dans la flotte turque contribua grandement à la réputation de cet affrontement.

Pendant le cours de la bataille, le navire du commandant ottoman fut envahi par les hommes de la galère de Don Juan d'Autriche[1] ainsi que par celle de l’Amiral de la flotte savoyarde André Provana de Leyni entre autres, et l’amiral Turc décapité. Lorsque sa tête fut placée au bout du mat du navire principal espagnol cela contribua à détruire le moral turc. La bataille prit fin vers 16 h.

Bilan:

La bataille fut une défaite complète pour les Ottomans qui perdirent 260 navires sur les 300 de leur flotte. La démesure de l’affrontement en fit un événement inouï : on dénombra 7 500 morts chez les Chrétiens, 30 000 morts ou blessés et 8 000 prisonniers chez les Turcs, 15 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers ; 117 navires, 450 canons et 39 étendards furent pris aux Turcs.

Ce fut la bataille navale la plus importante entre celle d’Actium en 31 avant J.-C. et celle d’Aboukir, en 1798, pendant les guerres napoléoniennes.

La victoire de la flotte chrétienne à dominante vénitienne, confirma l’hégémonie espagnole sur la Méditerranée, surtout occidentale, et stoppa la progression ottomane vers l'Europe. Les Ottomans reconstruisirent rapidement leur flotte et prirent peu après Chypre et les forts autour de Tunis mais ne s’aventurèrent plus dans la partie occidentale de la Méditerranée. Toutefois, le rôle prépondérant de la mer Méditerranée s’est progressivement effacé dans les années suivantes avec l’essor des flottes océaniques qui avait commencé quelques décennies plus tôt.

Même si des batailles antérieures plus limitées l’avaient déjà annoncée, même si la flotte chrétienne comportait un nombre important de galères (mais la flotte turque n’avait pas de galéasse), et même si l’emploi du canon a été moins décisif que la légende ne l’a voulu, on considère la bataille de Lépante comme la fin des flottes de galères au profit des galions armés de canons.[réf. nécessaire]

Anecdotes:

L’un des participants le plus connus était l’écrivain espagnol Miguel de Cervantes, qui y fut blessé et perdit l’usage de sa main gauche. « Pour la gloire de la droite ! » dira-t-il dès lors[2].

La flotte turque était notablement composée de janissaires (enfants chrétiens réduits en esclavage, islamisés et élevés pour devenir soldats d’élite de l’islam turc).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_L%C3%A9pante

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Ok pour te faire plaisir.. >:( ;)

C'est pas pour me faire plaisir, je me réjouit pas des défaites, mais le titre du poste c'est l'Histoire militaire Turc, si tu n'es pas neutre et que tu sélection que les Victoire, tu donne pas forcement envie de discuter du sujet, sa fait juste "on est les plus fort, invincible, même pas peur", on le c'est qu'il y a des eux des défait, sinon l'empire ottoman serait toujours la. toi même, "tu ne poste pas", tu fait juste un copier-coller sans débattre, argumenter.

Pour te dire je n'es même pas lu le poste de la dernier bataille (la victoire), j'ai mis le lien, se qui est normal pour les auteurs, je vais le lire le poste car gros déséquilibre dans les force en présence.

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Invité barbaros pacha

C'est pas pour me faire plaisir, je me réjouit pas des défaites, mais le titre du poste c'est l'Histoire militaire Turc, si tu n'es pas neutre et que tu sélection que les Victoire, tu donne pas forcement envie de discuter du sujet, sa fait juste "on est les plus fort, invincible, même pas peur", on le c'est qu'il y a des eux des défait, sinon l'empire ottoman serait toujours la. toi même, "tu ne poste pas", tu fait juste un copier-coller sans débattre, argumenter.

Pour te dire je n'es même pas lu le poste de la dernier bataille (la victoire), j'ai mis le lien, se qui est normal pour les auteurs, je vais le lire le poste car gros déséquilibre dans les force en présence.

venez débattre avec moi...

pour te faire plaisir, parce que tu voulait pas que je mette que des victoires, mais je met aussi des défaites.. ;)

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Bataille d'Aboukir (1799)

La bataille d’Aboukir eut lieu le 1er août 1799 entre l'Armée française d'Orient et les Turcs ottomans en Égypte. Le général Napoléon Bonaparte y remporte une victoire sur l'Empire ottoman.

Pour l'autre bataille d'Aboukir (1798) et le siège d'Aboukir, voir bataille navale d'Aboukir.

    « Général, vous êtes grand comme le monde, mais le monde n’est pas assez grand pour vous ! »

        — C’est par ces mots que Kléber interpelle le général Bonaparte le soir de la victoire.

Paris possède une rue d'Aboukir (IIe arrondissement), dénommée par décret du 2 octobre 1865 et qui célèbre la victoire française de 1799.

Campagne précédent la bataille et enjeux

L’Empire ottoman, poussé par la Grande-Bretagne, a déclaré la guerre à la France. Deux armées doivent attaquer l’Égypte : l’une transportée par la flotte britannique, l’autre concentrée au nord de la Syrie actuelle.

Bonaparte a choisi de prendre, comme à son habitude, l’initiative : en février 1799, il s’est emparé de Gaza, d’El-Arich et de Jaffa, mais il a échoué devant la ville de Saint-Jean-d’Acre, après deux mois de siège éreintant. Cette ville était défendue par son gouverneur Djezzar Pacha et son ancien condisciple de l’École militaire de Paris, Antoine de Phélippeaux, un excellent artilleur. De plus, la ville étant continuellement ravitaillée en hommes, nourriture, eau et matériel par la marine britannique et l’armée française étant décimée par la peste noire, Bonaparte mit fin à ses rêves de conquêtes en Orient. En effet, il rêvait de prendre Constantinople puis de fondre sur l’Inde afin d’aider l’insurrection locale contre les Britanniques. Il rêvait aussi qu’une fois arrivé à Constantinople, il retournerait avec toute son armée en France en passant par Vienne.

Le 14 juillet 1799, une flotte britannique de 60 vaisseaux met à terre 16 000 hommes, sous le commandement de Mustapha Pacha et ceux-ci prennent d’assaut les fortifications du port et mettent 300 Français, sous les ordres du chef de bataillon Godart, hors de combat. La presqu’île change de camp et les étendards turcs flottent sur les bastions de la ville.

Fier de ce succès, Mustapha Pacha ne se presse pas de marcher sur Le Caire. À Mourad Bey, qui a réussi à s’échapper et à le rejoindre, il déclare : « Ces Français tant redoutés dont tu n’as pu soutenir la présence, je me montre, et les voilà qui fuient devant moi » Mourad lui réplique : « Pacha, rends grâce au Prophète qu’il convienne à ces Français de se retirer, car s’ils se retournaient, tu disparaîtrais devant eux comme la poussière devant l’aquilon ».

Les forces

Napoléon rassemble le plus de troupes possibles. Sans attendre Kléber il marche sur Aboukir avec les divisions de Lannes, de Desaix, et la cavalerie de Murat, soit 10 000 hommes et 1 000 cavaliers. Les Turcs rassemblent 18 000 hommes, dont 8 000 sont en état de combattre.

La bataille

Le 25, les Turcs se mettent sur la défensive et s’appuient sur une solide redoute, entre leurs lignes et la mer. Les Britanniques, trop loin des côtes à cause des hauts fonds, ne peuvent utiliser leur artillerie contre les Français. Bonaparte place son artillerie sur les hauteurs mais la première attaque qu’il lance est un échec : Desaix piétine, Murat n’ose pas trop charger, vu la mitraille qui s’abat au-dessus de sa tête.

Puis survient un évènement totalement loufoque, mais qui provoque un véritable déclic dans l’armée d’Égypte : le pacha sort du fort avec ses hommes et coupe les têtes des soldats français morts. Une rage s’empare des Français, qui sans ordres, se ruent sur les rangs ennemis. Murat, avec sa cavalerie, opère un mouvement tournant puis parachève la manœuvre en chargeant si rapidement qu’il traverse toutes les lignes adverses et débouche derrière la ville, coupant la retraite à Mustapha Pacha qu’il capture en combat singulier : le pacha lui tire une balle qui traverse sa bouche, lui coupe la calotte, rebondit sur une de ses vertèbres, et va finalement se loger dans ses cotes, et le Français lui coupe trois doigts et lui lance : « Si tu refais ça à mes soldats, je te jure par Allah, je te couperai d’autres choses plus importantes. » Murat sera opéré et le lendemain pourra tranquillement reprendre son commandement.

Pendant ce temps, le reste de l’armée turque se jette à la mer et périt noyé en tentant de regagner les vaisseaux. Pendant plusieurs marées, le rivage est couvert des turbans des Turcs. Trois mille Ottomans réussissent à se retrancher dans le fort, mais ils se rendent quelques jours plus tard, vaincus par la soif et la faim.

Murat est promu le soir même général de division. Il n’est pas le seul à avoir fait des prodiges : le colonel Bertrand, blessé deux fois dans la bataille, est stupéfait d’entendre Bonaparte lui ordonner de prendre 25 hommes et de charger cette canaille, en se voyant désigner une colonne d’un millier de cavaliers Mamelouks.

Le bilan

La « furia » française s’est révélée payante : 220 morts et 600 blessés seulement. Les pertes turques sont énormes : 2000 morts sur le champ de bataille, auxquels s’ajoutent 4000 hommes noyés et puis enfin les 1000 morts et les 1500 prisonniers du fort d’Aboukir.

Les conséquences

Kléber, n’arrive que le soir. Sidney Smith, l’amiral de la flotte britannique, fait porter la responsabilité de la défaite sur les chefs ottomans : ils n’ont pas suivi ses précieux conseils, ceux en particulier de s’emparer de la ville de Rosette pour pouvoir isoler Alexandrie. De plus, les Ottomans n’ont pas engagé toutes leurs troupes par rapport à l’objectif recherché, la prise d’Alexandrie.

Aboukir donne aux Français plusieurs mois de répit. Desaix, poursuit jusqu’en Haute-Égypte Mourad Bey. Celui-ci se fait surprendre par la colonne mobile du chef de brigade Morand (11-12 août 1799), mais le chef mamelouk reste insaisissable.

Le 23 août, laissant le commandement à Kléber, Bonaparte s’embarque sur la frégate Muiron, avec Berthier, Murat, Lannes et d’autres, car, à la lecture des journaux britanniques, il apprend les récentes défaites du Directoire. À cette occasion, il se fait surnommer le « Général Bonne Attrape ».

À moyen terme, la présence française en Égypte s’avère impossible à maintenir. Kléber rétablit la domination française sur le pays grâce à sa victoire à Héliopolis, le 18 mars 1800. Mais moins d’un mois plus tard, il est assassiné dans son jardin du Caire par un élève en théologie. Son successeur, Menou, qui n’a pas les compétences d’un chef de guerre, est battu à Canope, et capitule le 2 septembre. Bons princes, les Britanniques ramènent en France les débris de l’armée d’Orient.

Restait en Égypte le souvenir d’une incroyable aventure, et deux ou trois cents traînards ou déserteurs, devenus des « Mamelouks français ». Ainsi, Chateaubriand put rencontrer des Gascons ou des Picards, renommés pour leur courage et dont les beys et les pachas se disputèrent les services.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d%27Aboukir_(1799)

Erreur d'un seul homme ou défaite inévitable ?

L'anglais disposer-t-il de soldats a débarquer ?

Pourquoi les anglais on ramer les français ? :O Contre partie en echange.

Restait en Égypte le souvenir d’une incroyable aventure, et deux ou trois cents traînards ou déserteurs, devenus des « Mamelouks français ». Ainsi, Chateaubriand put rencontrer des Gascons ou des Picards, renommés pour leur courage et dont les beys et les pachas se disputèrent les services.

Quelqu'un a des info sur c'est Français. Je ne connaissais pas cette partie de l'histoire ?

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Il y'a eu aussi les alliances "inattendue" de l'époque:

14 octobre 1543

Barberousse s'invite chez François 1er

Le 14 octobre 1543, le corsaire Barberousse entre dans la rade de Toulon avec 200 galères et 30.000 hommes sans qu'aucune résistance ne lui soit opposée... et pour cause.

Une alliance sans précédent

Dix-huit ans plus tôt, en 1525, le roi de France François 1er avait été battu et capturé à Pavie par les troupes de l'empereur Charles Quint. Il avait aussitôt demandé à sa mère, Louise de Savoie, de solliciter l'aide du sultan Soliman II le Magnifique. Il voulait de cette façon contrecarrer les ambitions italiennes de son rival.

Le sultan écrase l'année suivante une armée hongroise à Mohacs. Il met fin à l'indépendance du royaume de Hongrie mais échoue à s'emparer de Vienne, la capitale des Habsbourg, la famille de Charles Quint.

François 1er ne veut pas rester sur cet échec. Il songe à utiliser la flotte du corsaire Barberousse en vue d'une nouvelle attaque de l'Italie. C'est ainsi que le Turc est invité à hiverner à... Toulon.

Pendant plusieurs mois, sur ordre du roi de France François 1er, la ville est mise à la disposition de ces corsaires musulmans venus d'Alger. La plus grande partie de la population habituelle est évacuée et la cathédrale Sainte-Marie-Majeure est même transformée en mosquée (*).

Tout cela pour rien. Perdant l'envie de combattre pour le roi de France, Barberousse se fait payer son départ au prix fort au printemps suivant. Il poursuit la guerre de course jusqu'à sa mort, à 70 ans, qui survient en 1546 dans son palais d'Istamboul.

François 1er meurt l'année suivante sans avoir rien obtenu de son conflit avec Charles Quint pour la domination de l'Italie.

Marie Desclaux

http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=15431014

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Invité barbaros pacha

Barbaros kapudan pacha, a donner un coup de main aux Français a Nice pourtant..

Khayr ad-Din Barberousse

Khizir Khayr ad-Dîn (turc : Barbaros Hızır Hayreddin Paşa, arabe : خير الدين ḫayr ad-dīn, bienfait de la religion) (ou Chair ad Din, diminutif: Chaireddin, voire Cheireddin) dit Barberousse, Grand Amiral de l'Empire ottoman, frère cadet d'Arudj Reïs, né en 1466 dans l'île de Lesbos (Mytilène), mort le 4 juillet 1546. Il fut avec Andrea Doria le plus grand marin de son temps.

Biographie:

Yacoub (Jacob) Reïs, potier à Mytilène, et Catalina eurent quatre fils : Arudj (Oruç), Elias, Isaak et Khizir. Elias mourut précocément, les deux derniers étaient potiers comme leur père et Arudj marin, corsaire sur des navires turcs. A la mort de leur père, Khizr et Isaak vont rejoindre leur frère Arudj en piraterie sous la bannière du croissant. Ils se feront désormais appelés Khayr ad-Din et Ishaq. Sous le commandement de leur aîné ils vont ramener les musulmans et les juifs fuyant la pression de l'inquisition espagnole et les conversions de force décrétées par Isabelle la Catholique en 1492, de l'Andalousie vers l'Empire ottoman où le sultan Bayezid II leur a donné refuge. Cela leur confèrera un grand prestige auprès des musulmans et ce fut à cette période qu'ils acquirent le surnom de « Barberousse ». Les trois frères vont sillonner la Méditerranée s'adonnant à la Course contre les navires chrétiens avec pour ports d'attache Tunis, Djerba, Jijel et Alger où Arudj, usant de ruse et de cruauté, se fit roi de la cité.

Roi d'Alger:

Khayr ad-Din s'était vu confier l'Autorité sur Alger durant la période où Arudj allait à la conquête de l'Ouest algérien. A la mort de son frère, il fut proclamé roi d'Alger par les corsaires et les soldats. Craignant une attaque des Espagnols, il eut l'idée de s'allier à la Sublime Porte. Il fit allégeance au Sultan Sélim Ier qui lui envoya une troupe de 2000 janissaires munie d'artillerie et 4000 volontaires.

Entre temps il dut juguler la révolte des populations et faire face à un nouvel assaut espagnol. Le 17 août 1518, Hugo de Moncade, Chevalier de Malte, mandaté par Charles Quint, se présenta devant Alger avec trente vaisseaux, huit galères et quelques brigantins, soit plus de 5000 hommes. Il fut défait sévèrement et ne dut son salut qu'à la fuite avec quelques rescapés.

Barberousse sera néanmoins vaincu par une armée de Hafsides alliée à Ben-el-Kadi, le roi de Kouko. Il cédera Alger à son ennemi kabyle et se repliera sur Jijel. Il revint à sa carrière de moudjahid pour reconstituer ses finances (1520-1525).

Il reprit ses conquêtes dès qu'il le put. Il s'empara de Collo (1520), Constantine (1521) puis Bône (1522), tout en s'adonnant à la course une à deux fois par an, accroissant sa flotte et ses richesses. Enfin il reprit Alger, où les Kabyles qui l'en avaient chassé s'étaient rendus impopulaires (1525). Il réprima brutalement toute tentative de soulèvement mais la forteresse espagnole du Peñon menaçait toujours la ville.

En 1529, Barberousse entreprit le siège du Peñon. Après deux semaines d'intensifs bombardement d'artillerie, les Turcs prirent le fort d'assaut par mer et de nuit. Le commandant Martin de Vargas se rendit. 90 soldats espagnols,25 femmes et enfants furent faits esclaves. Barberousse fit raser la forteresse et employa les pierres pour la construction d'un môle, de 200m de long et 25m de large, reliant les îlots à la cité, créant ainsi le port d'Alger. Acte de fondation de la Régence d'Alger. La flotte barbaresque en fit son refuge habituel dans cette partie de la Méditerranée.

En 1531 l'Amiral gênois Andrea Doria, au service de l'Espagne, se fit fort de le vaincre à Cherchell. Il subit une défaite historique. 400 Espagnols furent tués. Barberousse poursuivit la flotte espagnole en déroute et ravagea au passage les côtes italiennes et la Provence.

En 1533, Barberousse, convoqué à Constantinople par Soliman, fut nommé Grand Amiral de la Flotte Ottomane par le Sultan qui l'investit des titres de Pacha et de Beylerbeyi. Alger, maintenant Province Ottomane restera sous la garde de son eunuque Hassan Agha.

C'est investi du titre de beylerbey qu'il préparera la campagne contre Tunis; Khayr ad-Din cherchant à punir le sultan hafside et à annexer des territoires pour le compte de la Sublime Porte. Il attaqua la Tunisie et profita des dissensions des Hafsides pour entrer dans Tunis (août 1534). Il proclama la déchéance des Hafsides et installa une garnison à Kairouan.

Les Espagnols, aidés par les Tunisiens inquiets de ces succès, furent appelés au secours par le sultan hafside détrôné, Abû `Abd Allâh Muhammad al-Hasan. Charles Quint prit lui-même la tête d'une expédition de 412 bâtiments et 27 000 hommes. Il reprit La Goulette (Halq al-Wadi, Halq el-Oued), port de Tunis (14 juillet 1535), puis Tunis même avec l'aide des habitants que Barberousse n'avait pas éliminés. Les Espagnols vont massacrer le tiers de la populalation de la ville pendant trois jours, avec l'accord du roi hafside. Barberousse combattit jusqu'a la dernière minute les hordes espagnoles et se replia à Bône où il trouva un soutien. Revenant à son activité de corsaire, il prit Mahon (capitale de l'île de Minorque, dans l'archipel des Baléares), où il fit 6000 prisonniers et un énorme butin (1536).

Après ce raid, il mouillera une dernière fois à Alger qu'il quittera définitivement pour poursuivre, pour la gloire de l'Empire Ottoman, sa carrière en Méditerranée.

Pacha à Istanbul:

A Istanbul, Barberousse va réorganiser la flotte Turque; les mémorialistes turcs le considèrent comme le père de la Marine Ottomane. "Kheyr ad-Din devait faire des descendants des nomades asiatiques une des premières puissances navales et placer le prestige maritime de l'empire sur un piédestal où nul ne l'attendrait au cours du règne de Soliman" écrivit l'historien.

Amiral de la flotte Turque, Kheyr ad-Din dirigea quatre campagnes contre les Occidentaux.

En 1537, il razzia la côte italienne.

L'année suivante, la guerre fut déclarée entre le Sultan et les Vénitiens alliés au Pape Paul III et à Charles Quint. Les Alliés réunirent une armada sous le commandement d' Andréa Doria qui se porta au devant de Barberousse à Prévéza. Ce fut la plus grande bataille navale jamais remportée par la Flotte Turque.

En 1539, il s'empara de Castelnuovo en Dalmatie, tuant 400 soldats espagnols en garnison. Cette expédition força les Vénitiens à demander la paix et l'Amiral rentra à Constantinople se reposer.

La dernière campagne eut lieu en 1543. François Ier demanda au Grand Seigneur d'envoyer sa flotte contre l'Empereur. Barberousse sortit pour la quatrième fois avec cent galères, pillant et saccageant la Calabre. Puis il assiégea Nice qui préféra se rendre aux Français. De retour sur Constantinople il attaqua l'Ile d'Elbe.

Au crépuscule de sa vie il fit bâtir une mosquée à Constantinople à côté de laquelle il édifia une qûbba funéraire. Il décéda le 4 juillet 1546 à la veille de ses 80 ans.

Portrait:

Khayr ad-Din Barberousse était grand de taille et robuste. Les muscles de ses épaules massives saillaient sous une chemise de gaze échancrée révélant un torse puissant et sa culotte de drap fin moulait des jambes musculeuses et nerveuses habituées à l'exercice physique.

Il avait une forte barbe broussailleuse, non point rousse comme son frère, mais châtaine, de gros sourcils et de longs cils. Le front bombé, des yeux scrutateurs et un nez qui fondait sur des lèvres charnues et dédaigneuses donnaient au corsaire une espèce d'intelligence froide et peu scrupuleuse. Quant à la fossette du menton et au pli de la mâchoire, ils disaient mieux que tout le passé peu amène du personnage. Mais son corps résistait bien aux affres du temps et à 60 ans, il séduisait encore.

Chronologie:

1466 septembre - Naissance de Khayr ad-Din.

1504 à 1518 - Khayr ad-Din lieutenant de Arudj.

1518 mai - Mort d'Arudj. Khayr ad-Din roi d'Alger.

1518 août - Hugo de Moncade défait devant Alger

1519 - Alger devient province Ottomane.

1520 - Barberousse chassé d'Alger. Ben-el-Kadi roi d'Alger.

1520 - Mort du sultan de Tlemcen Abou Hammou.

1520 septembre 21 - Mort de Sélim Ier.

1521 - Prise de Constantine.

1522 - Barberousse s'empare de Annaba (Bône).

1522 décembre 22 - Soliman conquiert Rhodes.

1525 - Retour de Khayr ad-Din à Alger. Ben-el-Kadi tué.

1525 février 24 - François Ier battu à Pavie et fait prisonnier.

1526 - Soumission de Mostaganem.

1529 mai 21 - Barberousse maître du Peñon.

1530 à 1532 - Construction de la jetée du port d'Alger et poursuite de la Course. Naissance de la Régence d'Alger.

1533 août - Départ de Barberousse pour Constantinople. Il est nommé Capitan-Pacha.

1534 - Kheyr ad-Din Barberousse nommé Beylerbeyi par Soliman le Magnifique.

1534 août 1er - Il quitte le Bosphore et cingle vers l'Italie.

1534 août 20 - S'empare de Bizerte et La Goulette.

1535 juillet 21 - Charles Quint reprend les villes tunisiennes.

1536 - Barberousse razzie et pille Mahon.

1536 - Khayr ad-Din quitte Alger.

1538 juin - Ligue des Etats italiens et de la Maison d'Autriche contre les Ottomans.

1538 septembre 27 - Victoire navale de Prévéza.

1539 - Castelnuovo. Conquête des îles vénitiennes et génoises.

1541 octobre - Désastre de Charles Quint devant Alger.

1543 - Expédition en Provence. Siège de Nice.

1544 mai à juillet - Ultimes razzias en Italie et à l'Ile d'Elbe.

1546 juillet 4 - Mort de Barberousse a Constantinople (Istanbul).

http://fr.wikipedia.org/wiki/Khayr_ad-Din_Barberousse

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Statue de Barbaros a Istanbul:

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Invité barbaros pacha

L'émirat des Karamanides - إمارة قرمان


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Les Karamanides, Qaramanides ou Qarâmânoğulari[1] forment une dynastie de Beys turkmènes qui règne au sud de l'Anatolie centrale dans le massif montagneux du Karaman qui sépare Konya de la Méditerranée.

Les premières implantations des Karamanides se font vers 1250. Elles sont sans doute facilitées par l'affaiblissement du sultanat de Roum (sultanat des Romains) partagé entre les trois fils rivaux de Kay Khusraw II sous la tutelle mongole des Houlagides :

`Izz ad-Dîn Kay Kâwus règne à Konya.
Rukn ad-Dîn Kılıç Arslan règne à Sivas.
`Ala' ad-Dîn Kay Qubâdh règne à Malatya.
Rukn ad-Dîn Kılıç Arslan dote Qarâmân ibn Nûra Sûfî, fondateur et éponyme de la dynastie, d'une concession foncière pour le remercier de ses combats contre les incursions des chrétiens de Petite-Arménie.

Le sultanat de Roum disparaît en 1307. La principauté karamanide se maintient jusqu'en 1483, lorsqu'elle est complètement annexée par le sultan ottoman Mehmed Ier.

====>>>>>> http://fr.wikipedia.org/wiki/Karamanides

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