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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Parmi les 800 chômeurs, il doit y en avoir un paquet d'autonome qui ne compte pas vraiment sur le conseiller pôle emploi pour trouver un job à leur convenance et qui font partie du taux de rotation, restes les autres, les petites mains qui ont besoin d'un coup de pouce, c'est à ceux là qu'il faudrait cibler le "conseil", et qu'est ce que le conseil finalement..??, on pourrait disserter sur le job de ces conseillers : former à la recherche d'emploi (rédaction de CV..etc), orienter vers une formation, ouvrir les yeux du chômeur sur la réalité du bassin d'emplois sur sa région de résidence....etc, enfin bref pôle emploi c'est pas la panacée non plus.. la formation permanente, l'information sur l'emploi, c'est d'autant plus stratégique que les effectifs de pole emploi.

Aprés si ya pas de job, ya pas de job, c'est tout.

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Parmi les 800 chômeurs, il doit y en avoir un paquet d'autonome qui ne compte pas vraiment sur le conseiller pôle emploi pour trouver un job à leur convenance et qui font partie du taux de rotation, restes les autres, les petites mains qui ont besoin d'un coup de pouce, c'est à ceux là qu'il faudrait cibler le "conseil", et qu'est ce que le conseil finalement..??

Sauf que depuis l'entretien mensuel sous peine de radiation de l'ANPE, je sais pas si ca induit une radiation de l'ASSEDIC directement. Les conseillé doivent rencontrer chacun chaque mois par principe!!! Ceux qui cherchent autant ceux qui cherchent pas - formation, promesse d'embauche, projet professionnel non salarié, inemployable indemnisé 50-55 ans etc. -

on pourrait disserter sur le job de ces conseillers : former à la recherche d'emploi (rédaction de CV..etc), orienter vers une formation, ouvrir les yeux du chômeur sur la réalité du bassin d'emplois sur sa région de résidence....etc, enfin bref pôle emploi c'est pas la panacée non plus.. la formation permanente, l'information sur l'emploi, c'est d'autant plus stratégique que les effectifs de pole emploi. Aprés si ya pas de job, ya pas de job, c'est tout.

Les conseillers ne font que compiler les offres qu'on leur transmet et les proposer aux usagers du service, ca plus toute la paperasse indemnisation, remboursement, dossier formation etc. rien que ca ca prend un temps fou. Les formations sont indemnisées, donc effectuer des formations permet de toucher parfois plus de sous que les minima chomages genre ASS, RSA etc. donc certains qui ne trouve pas de boulot passent de formation en formation - meme si elle n'ont pas d'interet dans leurs projets - de maniere a préserver un minimum de revenus.

En gros tout ca est assez complexe, et améliorer tout cela sur un coin de table c'est pas possible. Mais il y a plusieurs voie a suivre absolument.

- Conserver quoiqu'il en coutes les travailleur au travail, la perte d'emploi, la perte de statut, la baisse de revenu, les trou dans le CV etc. c'est un piege a chomeur de longue durée. Donc tout faire pour conserver les gens dans l'emploi ... sans donner ni dans l'esclavage ni dans des cadeaux aux entreprise, cadeaux qui fauserait le marché de l'emploi encore plus et tirerait tout monde vers le bas.

- Faire en sortes que la formation continue et la formation professionnel soit effective et de qualité. C'est treeeeeeeees loin d'etre le cas. Les salarié cotise des monceau de pognon pour cela, l'état en dépense autant, pourtant c'est tellement pas gérer que ca n'aboutit a rien. Faudrait refondre de fond en comble tout le secteur de la formation continue et professionnel, la plupart des formations sont de mauvaises qualité, ne rendent pas les gens employables, et ne font que nourrir les organisme de formation voire des sectes et autres parasites.

- Faire en sortes que la formation initial puisse etre effectué en meme temps que le travail, comme c'est le cas en allemagne hollande, danemark etc. On valide des des bloc de compétence, qu'on conserve ad vitam, ainsi on peut alterner travail et formation a la carte, ca permet de faire travailler les jeune "jeune" - des 16 ans et tout au long de leurs études sans des statut bidon de stagiaire - tout en continuant leur études en atlternance et a leur guise - en fonction de leur ressource financière ou de leur envie de poursuivre des étude, de changer de voie etc. -. Le gros avantage de cette souplesse c'est que les jeune deviennent des salarié jeune, donc s'integre a l'entreprise tot tout en ne quittant pas pour autant les études, on a donc un temps de travail au long de la vie bien plus long, et des études qui durent plus longtemps permettant de rester longtemps dans l'apprentissage et donc de parfaire l'adéquation entre celle ci et le travail souhaité ou disponible. Mieux il n'y a pas vraiment de différence entre formation intiale et continue, résultat on peu reprendre des étude a peu pret n'importe quand sans "malus", avec si on cotisé assez longtemps en tant que salarié une indemnisation pour financer ces études etc. En France c'est étude OU travail ... forcément les diplomé commence a bosser sérieusement a plus 25 ans et a 50 ans on trouve que ce son de vieux cons qui coutent trop cher ... 25 ans de boulot c'est léger avec une espérance de vie de plus de 80 ans :lol:

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Ca m'a déjà traversé l'esprit, contraindre l'employeur à maintenir l'emploi (dans les limites du raisonnable), car en réalité l'employeur gère beaucoup moins la pénurie que l'abondance en termes de recrutement.

Et fortement inciter les travailleurs à la mobilité, pour ne pas sombrer dans la routine être bien aware de la réalité du marché de l'emploi, les métiers à venir..etc

Adosser à ca une réforme de la formation professionnelle...

Mon dieu qu'est ce qui m'arrive  :O melenchon sors de ce corps arggh :lol:

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Ca m'a déjà traversé l'esprit, contraindre l'employeur à maintenir l'emploi (dans les limites du raisonnable), car en réalité l'employeur gère beaucoup moins la pénurie que l'abondance en termes de recrutement.

Et fortement inciter les travailleurs à la mobilité, pour ne pas sombrer dans la routine être bien aware de la réalité du marché de l'emploi, les métiers à venir..etc

Adosser à ca une réforme de la formation professionnelle...

Mon dieu qu'est ce qui m'arrive  :O melenchon sors de ce corps arggh :lol:

Ce fut le programme de la "gauche" allemande, repris par la "droite" allemande. On est pas vraiment dans l'idéologie ici, a priori c'est compatible avec toutes les sensibilités raisonnable.

Le souci c'est de trouver une solution équilibré, un donnant donnant entre employeur, salarié, etat ... et cet équilibre est loin d'etre évident a trouvé tant on touche a des interets tres divergents. D'autant qu'il faut par la meme éviter des effets d'aubaine qui inciterait les employeurs a n'employer qu'une catégorie de salarié subventionnés etc. Le souci c'est qu'en France on est absolument pas dans un état d'esprit qui permettent cela. La confiance employeur employé est au plus bas ... la confiance dans l'état est presque aussi basse. Le dialogue social c'est le néant faute de représentativité indubitable etc. En gros il y a beaucoup beaucoup de pain sur la planche, pour faire avancer tout le monde dans le meme sens ... et que ca profite a tous relativement équitablement.

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Sans doute escomptent-ils aussi tendre un piège à la gauche et rabattre les électeurs du Front national.

C'est un parti très populaire/ouvrier le FN, cette "annonce" n'est en rien pour les rabattre.

Nous allons très probablement (sauf énooooorme surprise), voir FH gérer le pays durant les 5 ans à venir.

J'attendrais à votre place avant de me prononcer.

Il me semble bien que les prémices déjà sanglants de la campagne augurent de délicieux affrontements. Tous les dossiers vont ressortir.

Ca va chier. 8)

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Ce référendum sur les Chômeurs est une connerie d'une profondeur insondable. D'abord Pôle Emploi propose n'importe quoi comme des emplois à 500 km de votre domicile (celui dont vous payez le crédit...)

Je ne suis pas pour ce Référendum, cet outil devrait juste concerner les questions de société (mariage gay, prostitution, cannabis, euthanasie, ...) et la validation des réformes constitutionnelles majeures ; et pas les réformes d'ordre courantes qui devraient être validées par l'assemblée. D'ailleurs cette idée ne serait pas survenue si la dite assemblée représentait vraiment le peuple français dans sa diversité d'opinion.

Néanmoins, mon très cher Perry, il ne faut pas caricaturer. La réforme concerne bien le refus d'une ORE : Offre Raisonnable d'Emploi (par un employeur) après une formation suivie et relevante, et ce refus mettrait fin aux droits d'indemnisation chômage.

Alors la question est bien sure qu'est ce qu'une ORE et qui juge qu'on est en présence d'une offre raisonnable ?

Une chose est sure, une offre d'emploi à 500 km n'est pas une ORE (mais rien ne dit que la personne ne puisse pas accepter ...).

Quand on parle d'offre, par ailleurs, on parle bien d'offre tangible et pas d'annonce d'emploi, ne pas confondre ...

Pour ce qui est d'un conseiller pour N demandeurs, c'est effectivement un problème de moyen.

Mais enfin faut pas déconner non plus, qui a déjà eu à faire à "popole" emploi sait très bien que les conseillés y sont plutôt à la rue et que votre meilleure chance de trouver un job, c'est INTERNET (Monster, Keljob, ...)

Pouvoir faire une formation pour mieux être adapter au marché et ses demandes est une bonne chose mais deux questions se posent :

- les gens veulent-ils vraiment se taper une formation pour derrière faire un métier pénible et pas forcément bien rémunéré (BTP, Restauration) ?

- y a-t-il vraiment le financement et les structures pour les formations en question ? 30 Md€ sont alloués chaque années à la formation mais l'utilisation de cet argent est très nébuleux et concerne également les actifs.

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Le capitalisme est-il moral?

Nicomaque nous offre la synthèse d'un débat entre MM Comte-Sponville et Onfray:

Réponse à Comte-Sponville et Onfray sur le capitalisme

A la suite du débat entre Michel Onfray et André Comte-Sponville, j'aimerais proposer une synthèse.

Le capitalisme est-il moral ? La thèse d'ACS est que le capitalisme est amoral. MO soutient que le capitalisme est immoral. Je ne suis pas complètement d'accord avec ACS et un peu d'accord avec MO.

Selon moi, le capitalisme peut être dit 1° amoral, 2° moral et 3° immoral, sous trois rapports différents bien entendu.

1° Le capitalisme est amoral.

En tant que théorie économique, le capitalisme peut être entendu comme une description des mécanismes de la production et de la division du travail, dans le contexte d'une économie de marché, fondée sur la propriété des moyens de production et le salariat. Une théorie descriptive n'a pas à être morale ou immorale, elle décrit les causes et les effets et elle peut seulement être dite vraie ou fausse, point.

De ce point de vue, ACS a raison de dire que seuls des individus, sujets de droits et de devoirs, sont moraux ou immoraux. Le capitalisme n'est pas un individu, c'est un être de raison. Il ne pense pas, il n'a pas de volonté, ni d'intentions.

« Prétendre que le capitalisme pourrait être moral n'a pas de sens. En effet, le possible et l'impossible n'ont que faire du bien et du mal. (...) Imaginez la réaction d'un physicien qui vous expliquerait la grande équation d'Einstein, E=mc2, et à qui vous objecteriez que cette équation n'est pas morale puisqu'elle fait exploser des bombes atomiques. Ce physicien vous répondrait que vous ne parlez pas de la même chose! Dans l'ordre économico-techno-scientifique, rien n'est jamais moral ni immoral. Tout y est plutôt amoral car la morale n'a rien à faire ici. A la question : Le capitalisme est-il moral? je réponds donc évidemment non puisqu'il ne le peut pas! Conséquence, si nous voulons qu'il y ait une morale dans une société capitaliste, celle-ci doit venir d'ailleurs que du marché.»

2° Le capitalisme est moral.

Mais l'économie n'est pas une science expérimentale au sens strict, ni une science de la nature. Ce n'est pas une branche de la physique, même si elle peut lui emprunter certains critères de scientificité. C'est une science humaine. Et au XIXe siècle, on disait même : c'est une science morale et politique. Tout ce qui a trait à l'homme comporte nécessairement une dimension morale. L'économie est constituée de pratiques humaines, indissociables de droits et de devoirs. On peut même dire que l'objet de l'économie, c'est l'action humaine, avec ses motivations, ses croyances, ses opinions. Morale est un mot qui vient du latin mores, les mœurs. Or l'économie ne porte pas sur des agrégats statistiques, mais bien sur les mœurs humaines dans le domaine de la production, de l'échange et de la consommation.

C'est pourquoi le capitalisme ne peut être défini comme une théorie purement descriptive. C'est aussi une théorie normative, qui inclut un certain nombre de jugement de valeurs. Le plus fondamental : le droit de propriété, fondé sur le travail, est un droit inaliénable de l'individu. On peut être ou ne pas être d'accord avec ce jugement mais on ne peut pas l'ignorer.

C'est pourquoi  je suis en désaccord avec Comte-Sponville. Pour lui, la seule légitimité du capitalisme serait son succès matériel, fondé sur la recherche de l'intérêt égoïste. Conception matérialiste et purement utilitariste. Pour moi la légitimité du capitalisme tient d'abord et avant tout à son socle moral : le droit de propriété, droit naturel et universel. En cela, ma conception du capitalisme se situe davantage dans la lignée de la tradition libérale française et autrichienne, plutôt que dans celle du libéralisme anglo-saxon, dont Marx fut le disciple.

De ce point de vue, le capitalisme est moral car il est fondé sur la propriété privée, qui est un droit de l'homme, et sur la liberté des contrats. Au contraire, l'appropriation collective (socialisme réel) ou même la limitation de la propriété au nom de l'intérêt général (social-démocratie) constitue une violation des droits individuels parfaitement immorale.

3° Le capitalisme est immoral

Onfray, comme tous les indignés, a raison sur un point et ce point a été souligné par Marx. Un capitalisme qui reposerait sur l'intervention de l'Etat, serait par définition immoral. En effet, il serait à l'abri des faillites, il aurait des rentes de situations garanties à jamais. Il socialiserait ses pertes et il privatiserait ses bénéfices.

Ce que dit Onfray décrit assez bien la situation du capitalisme en France comme aux Etats-Unis : "le capitalisme voudrait pouvoir fabriquer des déchets sociaux pour le bon fonctionnement de sa machine immorale et laisser la gestion des déchets sociaux à l’Etat ! Le profit pour lui, les dépenses pour les instances publiques…"  Tel est le capitalisme de copinage qui s'est développé dans le monde financier, celui des banques. Mais c'est aussi le cas de grosses entreprises (le big businness), comme Renault ou Peugeot, subventionnées par l'Etat sous différentes formes.

L'erreur d'Onfray, c'est de confondre libéralisme et loi du plus fort. C'est un vieux cliché. Le libéralisme n'est pas la liberté d'empiéter sur les droits d'autrui. C'est la liberté de faire ce qu'on veut avec ce qu'on a justement acquis, dans les limites de la justice. Cette liberté là conduit-elle aux inégalités et à l'injustice sociale ? La conviction des libéraux c'est que la liberté, entendue comme liberté responsable respectueuse des droits individuels, est le plus sûr chemin vers la réduction de la misère, la paix et l'harmonie sociale, c'est-à-dire précisément l'idéal socialiste. (MO est partisan d'un capitalisme libertaire auto-géré, voir ici)

Il existe donc deux formes de capitalisme : moral et immoral

En conclusion et là je m'éloigne autant de MO que d'ACS, il faut distinguer deux sortes de capitalisme : le capitalisme de libre-marché et le capitalisme de copinage. Ce dernier est un perversion du premier, il est moralement condamnable. L'idée d'un capitalisme amoral me semble relever davantage de la pétition de principe.

Marx avait raison sur un point : l'exploitation est un mal moral. Et si le capitalisme est fondé sur un cartel de patrons, protégé par la force des lois, alors le capitalisme est immoral, il s'apparente à de la spoliation légale, comme l'avait bien montré Frédéric Bastiat. Mais Marx avait tort sur un point : ce capitalisme là n'est pas le seul envisageable. Il existe un capitalisme de libre-marché, fondé sur la libre concurrence et la liberté des contrats. La seule condition pour qu'il fonctionne : limiter le pouvoir de l'Etat à la répression des atteintes aux droits individuels.

http://nicomaque.blogspot.com/2012/02/reponse-comte-sponville-et-onfray.html?m=1

Le lien vers le débat évoqué:

http://nicomaque.blogspot.com/2012/02/debat-le-capitalisme-est-il-moral.html?m=1

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C'est un parti très populaire/ouvrier le FN, cette "annonce" n'est en rien pour les rabattre.

J'attendrais à votre place avant de me prononcer.

Il me semble bien que les prémices déjà sanglants de la campagne augurent de délicieux affrontements. Tous les dossiers vont ressortir.

Ca va chier. 8)

Oui mais tous les gouvernements sortants en Europe se sont fait sortir récemment, because la crise. Et sauf à voir FH exploser en plein vol lors d'un débat tv, je ne vois pas NS remonter la pente de son impopularité (qu'il a contribué à créer d'ailleurs en partie par ses maladresses dans le savoir-être). J'ajoute que ma préférence va à la droite et ce depuis toujours*, et donc ce que je dis est un raisonnement, pas un souhait déguisé en raisonnement comme on le voit souvent. Et puis les dossiers sur FH je ne sais pas s'il y en a comme il y en aurait eu sur DSK... :lol:

* Je n'ai pas voté une seule fois de ma vie à gauche même aux élections locales.

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TVA : le tour de passe-passe de Sarkozy sur l'industrie

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120210trib000682686/tva-le-tour-de-passe-passe-de-sarkozy-sur-l-industrie.html

La hausse de la TVA prévue par l'équipe Sarkozy devait financer une baisse des charges sociales en faveur, surtout, de l'industrie. En fait, ce secteur ne bénéficierait que d'un quart de de la baisse des cotisations famille, bientôt votée par le parlement.

Entre la volonté politique, l'affichage, et la réalité des réformes - une fois formalisées techniquement -, il y a souvent un hiatus. C'est le cas s'agissant de la réforme du financement de la protection sociale, que Nicolas Sarkozy a annoncée le 29 janvier, et qui sera mise en oeuvre si le président sortant est réélu.

La baisse des charges sociales patronales, financée par une hausse de la TVA, devait profiter avant tout aux entreprises soumises à la concurrence internationale, autrement dit l'industrie. En fait, les simulations réalisées par Bercy et rendues publiques vendredi par le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, Gilles Carrez (UMP), montrent que ce secteur ne "touchera" qu'un quart des 13 milliards d'euros d'allègements de charges.

Forte baisse du coût du travail

"L'industrie en bénéficiera relativement peu", souligne le député, alors que ce texte sera débattu lundi en séance publique à l'Assemblée. "Le gouvernement assume, c'est une mesure compétitivité et emploi", affirme-t-il. Autrement dit, la mesure aidera certes l'industrie à retrouver de la compétitivité, comme annoncé, mais elle profitera aussi à des secteurs non exposés à la concurrence internationale, où elle permettra de baisser le coût du travail, incitant donc à l'embauche.

Ce résultat inattendu est atteint en raison de la technique de la mesure, qui, finalement, baisse fortement le coût du travail autour de 1,2 fois ou 1,3 fois le smic, alors que la cible surtout visée, était autour de 1,6 à 2 smic. De quoi renforcer l'argumentaire du Parti socialiste, qui juge que la réforme Sarkozy tient du saupoudrage. François Hollande a déclaré à plusieurs reprises qu'il annulerait cette réforme - prévue d'entrer en vigueur seulement le 1er octobre - en cas de victoire le 6 mai.

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L'info commence à fuiter. L'Allemagne et la France se sont mis d'accord pour sortir la Grèce de l'Euro.

Rhoooo quelle surprise :lol: ils ont réussi a tout bien ficelé cela pour leurs/nos banques? ou pas encore tout a fait? parce que ca va pas tarder a finir en sucette en Grèce! et qu'un retour a la Drachme ça se fait pas du jour au lendemain non plus.

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La bascule prend une semaine à laquelle il fait rajouter le temps d'impression des billets.

Une semaine ... :lol: quand ça a été préparé pendant des mois. Rien que le temps d'irriguer l'économie avec la nouvelle monnaie et réactiver les "banques de Grèce" pour quel reprennent leur ancien rôle de monétiseur. Faut ajouter a ca le rétablissement de l'établissement du change par rapport aux autres monnaie etc.

Parce que pour financer l'économie "trou noir" de la Grèce il va falloir en imprimer des biftons :lol:

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Les banques grecques ne se sont préparées?

Les banques privé ce n'est pas le problème. Lors du passage a l'euro, le service public de la "Banque de Grèce" qui irriguait la Grèce en bifton et en pièce a été supprimé, pour la bonne et simple raison qu'il n'y a plus de monnaie local courante, et que c'est la BCE qui forunit ce service même si c'est en partie a travers les banque nationale il y a eu une très grosse réduction de voilure des banques étatique/nationale. Ce fut la même chose en France et partout ailleurs. Ce circuit physique de production et de change de monnaie papier il faut le reconstituer pour permettre d'assurer la liquidité, d'autant que la Grèce n’utilise pas beaucoup l'argent électronique. Les banque privé ne peuvent pas jouer ce rôle de la même manière que la banque de Grèce en général les banque privé de "détail" on le rôle du dessous dans la circulation de la monnaie, tellement que la plupart des agence bancaire n'ont plus de fond en réserve.

Je ne parle même pas des petits soucis des contrats avec des parties grecques établis en euros ... s'ils sont de droit grec il pourrait facilement se voir converti en Drachme, mais pour les autres ça pourrait rapidement devenir folklorique.

C'est le temps qu'il a fallu à la Slovaquie.

Pour la préparation, c'est le boulot des banques que de prévoir cela. Si elles n'ont pas de solution de secours alors on est plus dans l'incompétence.

Tu parles de l'entrée de la Slovaquie dans l'euro? les deux monnaie ont cours en fait, la couronne devenant peggé a l'euro. Le franc existe toujours, a raison de 6.55957 franc = un euro, c'est juste les franc pièce et billet qui ont été démonétisé ;) Donc c'est juste la monnaie papier et pièce en couronne qui a été retiré de la circulation courante, c'est très simple et ça peut être effectué en 16j dans un petit pays.

Dans le cas de la Grèce il faut créer une nouvelle monnaie "from scratch",et pas juste transformer l'ancienne monnaie comme une division de la nouvelle. Ça implique de recréer tout le circuit monétaire et pas de juste avoir a faire une "règle de trois" pour jongler avec deux divisions d'une même monnaie, et de distributer des jolis biftons.

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Les promesses qui nous sont faites ne sont pas suffisantes et pas tenues. /.../ La Grèce est un puits sans fond /.../ Les fonctionnaires chargés de collecter l'impôt (en Grèce) font la grève du zèle, lorsqu'ils ne sont pas en grève tout court /.../ L'Europe se tiendra derrière le Portugal, les Grecs, eux, sont un cas à part...

Wolfgang Schäuble. - (Ministre fédéral des Finances de l'Europe d'Allemagne).

http://www.reuters.fr/article/businessNews/idFRPAE81B07O20120212?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0

Mais aussi :

http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9077958/Greek-protestors-greet-bailout-vote-with-fire-bombs.html

The German intervention did nothing to help Mr Papademos with finance minister Wolfgang Schaeuble, declaring in an interview with the Welt am Sonntag newspaper: "The promises from Greece aren't enough for us any more."

He added: "Greece needs to do its own homework to become competitive whether that happens in conjunction with a new rescue programme or by another route that we actually don't want to take.".

Contingency plans for a return to the Drachma have been drawn up in Athens, Berlin and Brussels.

Les policiers grecs menacent les représentants de l'UE et du FMI !

ATHENES, 10 février (Reuters) - Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d'arrêt contre les émissaires de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d'austérité fortement impopulaires.

Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale".

Cette lettre précise que l'une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8DA8NK20120210

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Wolfgang Schäuble. - (Ministre fédéral des Finances de l'Europe d'Allemagne).

http://www.reuters.fr/article/businessNews/idFRPAE81B07O20120212?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0

Mais aussi :

http://www.telegraph.co.uk/finance/financialcrisis/9077958/Greek-protestors-greet-bailout-vote-with-fire-bombs.html

Les policiers grecs menacent les représentants de l'UE et du FMI !

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5E8DA8NK20120210

Go GREECE!!!

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on parle de la situation grecque intenable avec un chômage à plus de 20 points, alors qu'en Espagne il est à 25 et qu'on ne met pas encore le feu aux banques, c'est curieux quand même.

Quel est le rapport entre les chiffres, probablement bidonnés, du chômage et la situation? On propose a la Grèce des plan de rigueur qui se succède et se succéderont encore pendant longtemps et ce sans aucune perspective positive. Forcément que ca coince surtout dans un pays bercé d'illusion depuis des lustres, corrompus etc. On en est au troisième plan d'austérité, plan décidé par l'étranger mis en oeuvre par un gouvernement "tombé de Bruxelles", et voté par un parlement plus légitime pour un sous - plus d'une centaine de député votant contre les plan ont été radié! -. Pendant se temps l’impôt ne rentre toujours pas, le PIB s'effondre, et il n'y a aucun projet de relance de la production de quoique ce soit. Mieux les trois prochain plans de rigueur sont déjà inscrit dans le marbre du plan FMI/EU ... un au printemps, un a l'été et un en septembre. Un des objectifs ramener le salaire minimum entre 350 et 400€ brut - soit au niveau de la Pologne ou de la Croatie.

Le pire c'est que tout le monde sait que ces plan d'austérité n’empêcheront pas la Grèce de faire défaut ... et qu'on tortille du cul pour quelques centaine de million alors que le problème se chiffre en centaine de milliard.

Accessoirement en Espagne et au Portugal la situation est vraiment pas terrible. Le gouvernement Espagnol essaye bien de noyer le poisson en s'en prenant a Gibraltar, a la défense de l'honneur des sportif contre les humoristes et le retour des valeur franquiste, ça cache mal la situation économique. L'avantage de l’Espagne c'est qu'il n'y a pas de tradition insurrectionnel et que les espagnol on des solutions et ou des espoirs, notamment en émigrant. Au Portugal ca situation est super pourrie, socialement parlant c'est la misère, voire la misère noire, mais la non plus pas de tradition insurrectionnelle et mais pas d'espoir de développement et ceux qui veulent s'en sortir émigre, au brésil entre autre.

Dans les deux cas les plans d'austérité ne sont pas fait ... les espagnols se sont défoulé en virant Zapatero, mais ca risque de ne pas suffire, quand au Portugal les gouvernement on juste refusé les plan d'austérité.

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