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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Rappelons que pour la montée des cours des banques, enfin, de SG, CA et BNP, nos "vedettes", il n'y a pas de volume.

Société Générale a, je le rappelle, signé un contrat avec la Banque Rotschild pour que cette dernière fasse monter au cric l'action GLE en rachetant ses titres dix à la douzaine sur les marchés. En gros : la Société Générale rachète ses propres titres sur les marchés et fait monter son titre en organisant une demande artificielle alors que les investisseurs se sont tous sauvés et que le titre devrait être à 10 Euros.

Seulement, comme le dit O. Delamarche, à 15 Euros c'est mal barré pour l'AK en en plus on risque une OPA.

Quoique personne n'a fait d'OPA sur SocGen... (à 15 Euros cet automne). Ni les Chinois, ni les Américains, ni les Emirats... Cherchez l'erreur.

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A propos de l'autre machin recessif à venir le TSCG:

http://www.gaullisme.fr/2012/02/15/non-au-pacte-budgetaire-europ/

Pourquoi les pays de la zone euro devraient-ils adopter des politiques budgétaires beaucoup plus rigoureuses que celles adoptées par les États-Unis ou la Grande-Bretagne alors que leur situation budgétaire est bien meilleure et leur situation économique au contraire bien pire ? Ainsi, en 2011, le déficit structurel de la zone euro était égal à – 0,3 % du PIB, mais ceux des États-Unis et de la Grande Bretagne étaient respectivement égaux à  – 6,0 % et – 4,7 % Quant au chômage, il n’a jamais été aussi élevé dans la zone euro à 10,4 % de la population active contre 8,5 % aux États-Unis et 8,4 % en Grande-Bretagne.

Il nous reste plus de marge que les anglo-saxons et on ne fait absolument rien pour soulager l'activité économique. Si l'Allemagne ne veut pas payer tout en gardant la zone euro telle quelle ils devraient faire augmenter leurs salaires parce que c'est eux qui ont le plus de marge de manoeuvre, c'est ça la cooperation.

Etre mieux payé pour sauver l'Europe ca parait fou pour les sados masos économiques (enfin sado tout court en fait). Et pourtant... Ca permettrait de reduire les trous commerciaux de la zone euro en laissant une place aux industries des autres pays tout en permettant aux travailleurs pauvres allemands (20 % quand même !) de consommer plus. Mais c'est toujours le même probleme, pour ça il faut que les politiciens jouent leur rôle et qu'ils sachent dire merde aux grands patrons actionnaires et leurs économistes qui font leur propagande.

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"Quand y'en a plus : Y'en a encore !"

Le chef de l'Eurogroupe n'exclut pas un 3e plan d'aide à la Grèce

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00428497-le-chef-de-l-eurogroupe-n-exclut-pas-un-3e-plan-d-aide-a-la-grece-294453.php

Il y a trois autres "plans" - en plus de 2.5 qu'on a déjà vu - pour la Grèce prévus cette année, c'est pas un secret de polichinelle ça a été programmé comme ça ... Pour le moment le solde primaire du budget grec est toujours négatif, en gros meme avec un abandon totale de toutes les dette grec et des frais associé, la Grèce ne pourrait pas tenir son train de vie et de beaucoup, donc soit elle fabrique du papier en douce, soit elle arrive enfin a lever l’impôt soit elle réduit encore son train de vie. Évidement comme les grecs souhaitent, au grand dam de l’Allemagne, rester dans l’euro-zone, et qu'ils ne veulent pas payer d’impôts ... c'est au niveau du train de vie de l'état que ce situe le seul levier donc serrage de ceinture plus perfusion d'euros frais.


http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/02/25/michel-rocard-la-societe-de-demain-sera-moins-marchande-et-moins-cupide_1648319_1471069.html

En pleine campagne présidentielle, Michel Rocard, 82 ans, ancien premier ministre socialiste, publie Mes points sur les "i" (Odile Jacob, 19 euros).

Pourquoi ce livre ?

C'est un coup de colère. Je l'ai écrit en octobre, pratiquement d'une seule traite en le dictant, parce que moi, qui voyage beaucoup, j'étais effaré par l'inanité des conversations, la vacuité du débat.

Depuis, cela s'est-il arrangé ?

Non, pas vraiment, on parle de nos petites affaires sans vouloir regarder le reste du monde. Or c'est de l'extérieur que viennent les menaces les plus graves. Le capitalisme est entré dans une crise profonde, aucun retour à la normal n'est envisageable, rien ne sera plus comme avant. Mais qui le dit dans cette campagne ? La droite ment lorsqu'elle assène qu'en travaillant plus, on retrouvera la croissance. C'est faux. C'est là-dessus que la gauche doit engager la confrontation. Nous sommes partis pour des années de croissance faible et peut-être même de récession. Il faut le dire clairement et essayer de penser un monde qui sera radicalement nouveau.

Pourquoi un tel pessimisme ?

D'abord, la crise financière n'est pas réglée. Certes, il y a un léger mieux du côté de la zone euro, mais le niveau de l'endettement américain est pharaonique. En Chine, on s'attend à une baisse des prix de l'immobilier de 50 % au moins. Or cette bulle-là est quatre fois plus grosse que celle des subprimes. Si elle expose, vous imaginez les dégâts. Première urgence, donc, recréer un peu de stabilité.

En déclarant la guerre à la finance, comme le dit François Hollande ?

Je ne vois pas comment on peut faire autrement. C'est sur les activités spéculatives que la finance gagne de l'argent. Donc elle résiste. Mais en 1933, Franklin Roosevelt avait toute la finance contre lui lorsqu'il a imposé la séparation absolue des banques de dépôt et d'investissement, et pendant soixante ans le monde a vécu à l'abri des crises financières.

François Hollande n'est pas Franklin Roosevelt…

Mais il peut trouver des alliés en Europe. Sans doute pas du côté de l'Allemagne, mais regardez comment la perfide Albion, qui est la maison mère de la pensée monétariste, commence à vouloir se protéger contre les excès qu'elle a contribué à créer. C'est un signe.

Pourquoi jugez-vous impossible de retrouver une croissance soutenue à moyen terme ?

Parce que nous ne vivons pas une seule crise mais plusieurs. A supposer que l'on parvienne à réguler la finance, il faudra de longues années pour désendetter les Etats. Et il y a le "pic pétrolier" qui sonne le glas de notre modèle de prospérité. L'ère du pétrole bon marché est révolue. La consommation s'accroît alors que le volume disponible diminue. La hausse des prix est aussi inévitable que potentiellement forte. Elle va fortement peser sur le pouvoir d'achat. La récession menace, la croissance rapide est terminée.

Votre livre ne va pas faire plaisir à la gauche : vous jugez irresponsable la sortie du nucléaire.

Je dénonce la stratégie diabolique des Verts qui ont convaincu la Suède, l'Allemagne, la Belgique et l'Italie de sortir progressivement du nucléaire en deux ou trois décennies. Ils vont créer au centre de l'Europe une véritable famine énergétique au moment où les quantités de pétrole et de gaz vont baisser. C'est suicidaire ! On ne peut imposer une telle brutalité, cela va conduire à la guerre civile, regardez ce qui se passe en Grèce. On n'ose plus faire d'élections.

Mais le nucléaire tue…

Il tue beaucoup moins que le charbon, cancers compris.

François Hollande, qui signe la préface de votre livre, prend bien soin de se démarquer de vous.

Moi, je trouve qu'il ne se démarque pas complètement, au contraire, il ouvre le dialogue.

Vous voulez rallumer la guerre PS-Verts ?

Non, je crois à la raison.

Tous dans cette campagne veulent réhabiliter la valeur travail et vous intitulez l'un de vos chapitres "la fin du travail".

Est-ce une provocation ? Il faut reconnaître que la réduction du temps de travail est devenue un dangereux tabou. Exactement comme le nucléaire. Sans doute parce qu'on a voulu forcer le passage par la loi. Ça a été la faute de Martine Aubry. Cela a entraîné un blocage psychologique dans les PME qui sont en moyenne à 38 heures, contre 35 chez les grandes.

Et pourtant ! La tendance a été la même dans la plupart des pays industrialisés. Entre 1960 et 1990, le temps de travail a beaucoup diminué au Japon, aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne, en France, parce que l'automatisation réduit fortement les besoins en personnel. Puis il y a eu une sorte de plafonnement lié à la montée en puissance dramatique de la précarité : à côté des chômeurs, on a vu se développer les travailleurs précaires et les pauvres. Le résultat, c'est qu'à peu près un tiers de la population active est en situation de grave précarité dans les pays industrialisés.

Peut-on s'y résoudre ? Non, car cela devient explosif budgétairement, socialement et politiquement. Cela conduit à la désaffection civique, au ralliement à des forces politiques populistes, à un affaiblissement électoral des partis en situation de gouverner et donc à une redoutable instabilité.

Si je vous comprends bien, il faut partager le gâteau ; avouez que ce n'est pas très dynamique !

Relisez Chateaubriand, Léon Blum, Hannah Arendt, Georges Friedmann, tous ont prédit la fin du travail. Et, à l'époque, on était dans le plein-emploi, donc la question de la réduction du temps de travail n'était pas liée au chômage. Elle dépend exclusivement de la productivité, qui est en croissance constante. Nous avons oublié d'être radicaux dans nos manières de penser. Cela nous freine dans la recherche de nouvelles régulations.

Comment décririez-vous le monde de demain ?

Une société moins marchande, moins soumise à la compétition, moins cupide et organisée autour du temps libre. J'ai coutume de dire que dans les cinq plus beaux moments d'une vie, il y a un (ou des) coup(s) de foudre amoureux, la naissance d'un enfant, une belle performance artistique ou professionnelle, un exploit sportif, un voyage magnifique, enfin n'importe quoi mais jamais une satisfaction liée à l'argent. Donc c'est un monde de pratiques culturelles et sportives intenses, de temps familial abondant, de soins aux enfants et de retour à des relations amicales festives.

C'est le monde selon Rocard ?

Non, c'est une nécessité.

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Une société moins marchande, moins soumise à la compétition, moins cupide et organisée autour du temps libre. J'ai coutume de dire que dans les cinq plus beaux moments d'une vie, il y a un (ou des) coup(s) de foudre amoureux, la naissance d'un enfant, une belle performance artistique ou professionnelle, un exploit sportif, un voyage magnifique, enfin n'importe quoi mais jamais une satisfaction liée à l'argent. Donc c'est un monde de pratiques culturelles et sportives intenses, de temps familial abondant, de soins aux enfants et de retour à des relations amicales festives.

Ah ah ah ah...  "Une société... organisée autour du temps libre". Il est impayable, ce Rocard!  :lol:
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C'est la bonne vieille idée du progrès social. Mais comment il compte y arriver en soutenant la mondialisation qui met les législations sociales sous pression au lieu de récompenser les plus progressistes ? Ca devient impossible. Soit il est completement naif soit il vient de sortir de l'oeuf.  :lol:

Comme dans cet autre article.

Pourquoi faut-il que les Etats payent 600 fois plus que les banques ?

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/02/pourquoi-faut-il-que-les-etats-payent-600-fois-plus-que-les-banques_1624815_3232.html#xtor=EPR-32280229-%5BNL_Titresdujour%5D-20120103-%5Btitres%5D

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Mouep…j’aime bien le Rocard, mais pas très convaincu pour le coup.

Au-delà du fait que les hommes n’étant pas parfaitement interchangeable, posant une limite intangible aux partages du travailles ; leurs besoins sont immenses –voir illimités…-, et ce n’est pas en diminuant le temps de travail qu’on y arrivera.

D’ailleurs contrairement à une idée rependue qui veut que la durée de travail va en diminuant, sur le temps long, et même très long c’est le contraire : pour un chasseur cueilleur, entre 1 et 4 heures d’activité suffisait à combler ses besoins –le reste du temps il le passait à chanter autour du feu, à se friter avec  ses voisins, et faire des enfants à bobonne :-X……donc oui, je veux bien revenir à cette état de nature moi :lol:-. Au moyen-âge la moitié de l’année était chômé –c’est pour ça qu’il y a  tant de fête de la ST-trucmuche sur le calendrier-, passé le temps des labours-semailles et les récoltes, le gros du boulot était fait, et eux ne se plaignait pas du chômage technique 6 mois par ans :lol:.

Par contre, il met le doigt sur des questions intéressantes, des « impensés » comme on dit. Le statut du salariat, la rémunération des activités non marchandes, ecetera. Mais surtout le gros problème de toutes les nations développées : pratiquement toutes les nations de l’OCDE ont sur les bras quelques choses comme un quart de la population active au chômage. Chacun se débrouille comme il peut (grosso-modo le choix, généralisation du travail précaire ou vaste Etat-providence, et entre endettement privé ou étatique). Personne n’a trouvé de solution pérenne à ce problème de société, rien, nada, woualou…

A propos de l'autre machin recessif à venir le TSCG:

http://www.gaullisme.fr/2012/02/15/non-au-pacte-budgetaire-europ/

Il nous reste plus de marge que les anglo-saxons et on ne fait absolument rien pour soulager l'activité économique. Si l'Allemagne ne veut pas payer tout en gardant la zone euro telle quelle ils devraient faire augmenter leurs salaires parce que c'est eux qui ont le plus de marge de manoeuvre, c'est ça la cooperation.

Etre mieux payé pour sauver l'Europe ca parait fou pour les sados masos économiques (enfin sado tout court en fait). Et pourtant... Ca permettrait de reduire les trous commerciaux de la zone euro en laissant une place aux industries des autres pays tout en permettant aux travailleurs pauvres allemands (20 % quand même !) de consommer plus. Mais c'est toujours le même probleme, pour ça il faut que les politiciens jouent leur rôle et qu'ils sachent dire merde aux grands patrons actionnaires et leurs économistes qui font leur propagande.

Je ne comprends pas moi non plus cette acharnement à s’infliger pareille services, et avec ce MES ils veulent institutionnaliser le fait de se trancher les burnes en se retirant sciemment toutes marges de manœuvres. Réduire la dette dans la durée est louable, se doter d’instrument de gestion plus rigoureux des dits budgets et de méthode de travail est sains ; mais est-ce bien le moment ? À quoi rime cette volonté de stabiliser coute que coute le ratio dettes/PIB sans avoir au préalable relancé la croissance ? Personne ne leur à expliquer que ça n’a jamais marché, qu’il n’y a aucun exemple probant –hors Swaziland…- ? Un exemple : quelqu’un croie sérieusement que les Italiens arriveront, malgré leurs efforts méritoires, a faire plus que juste maintenir leur taux d’endettement sans qu'il ne baissent significativement…

Il y a trois autres "plans" - en plus de 2.5 qu'on a déjà vu - pour la Grèce prévus cette année, c'est pas un secret de polichinelle ça a été programmé comme ça ... Pour le moment le solde primaire du budget grec est toujours négatif, en gros meme avec un abandon totale de toutes les dette grec et des frais associé, la Grèce ne pourrait pas tenir son train de vie et de beaucoup, donc soit elle fabrique du papier en douce, soit elle arrive enfin a lever l’impôt soit elle réduit encore son train de vie.

...

Ouep, car même si par magie la dette venait à s’envoler, et par l’opération du Saint-Esprit les structures socio-culturels de ce pays devaient s’aligner plus sur les modèles d’Europe du Nord, l’économie grecs recommencerait à « dériver ».

...

Évidement comme les grecs souhaitent, au grand dam de l’Allemagne, rester dans l’euro-zone, et qu'ils ne veulent pas payer d’impôts ... c'est au niveau du train de vie de l'état que ce situe le seul levier donc serrage de ceinture plus perfusion d'euros frais.

...

D’ailleurs je me pose la question : est-ce que les allemands, par leur intransigeance, ne cherche pas sciemment, le "casus belli" monétaire et précipiter la fin de l’euro, qu’on en parle plus ?

Organisé comme ils sont les teutons, j’ai lu des trucs sur des préparatifs en ce sens, genre un super plan préparé par des Suisses -spécialiste de l'organisation des systèmes monétaires clé en main-.

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l abandon de souveraineté, n'est ce pas déjà de s'endetter jusqu'à la gorge?

ratifier le pacte n'engage à rien finalement, c'est juste que si on ne respecte pas la règle du déficit, on se prive du droit au soutien du MES en cas problème de refinancement sur le marché obligataire.

Je me trompe?

Ce qui pourrait très bien nous arriver, les petits français, en cela c'est assez éloigné du projet de hollande et de ses eurobond, sarkozy s'est rallié aux allemands et a fait en sorte que hollande soit lié aussi.

L'enjeu c'est l EURO.

ce MES, c'est un truc pour sortir les pays de la zone EUR qui n'arriveront pas à redresser leurs finances, rien de plus.

le MES c'est le consensus franco-allemand pour essayer de sauver la monnaie unique

Quitte ou double pour sauver l'EURO, ca passe ou ca casse.

On peut disserter sur l'abandon de souveraineté de ce mécanisme, mais on a déjà renoncé à notre souveraineté depuis longtemps par notre dépendance aux marchés financiers, c'est juste qu'on est seulement en train de s'en rendre compte et que ca derange.

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Avec le MES, n'y a-t-il pas un problème d'opportunité?

En effet, avoir une réserve provisionnée pour les coups durs, c'est bien. Mais la mettre en place en période de crise, c'est du suicide. C'est comme faire des provisions en période de disette alors qu'on ne peut être que frugal.

Quand on voit que l'on donne 14Mds alors que la RGPP qui déstabilise nos fonctions régaliennes ne fait économiser que quelques millions. Tout ça au nom de l'Euro et des phantasmes de l'UE dont personne ne peut prouver les biens faits sur le temps long.

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Les allemands ne veulent pas d'eurobond, pas d'eurobond sans les allemands.

Les allemands ne veulent pas se retrouver dans une situation grecque bis, ou on a pas le choix que de jeter des milliards dans un trou dont on se demande si il a réellement un fond.

Ils savent que d'autres pays vont/pourraient avoir besoin d'aide.

Ils sont ok pour donner de l'aide, sous réserve des conditions de maitrise des déficits.

Parce qu'ils n'ont pas renoncé à l'EURO

Le MES dans cette forme prend son sens.

Bien sur le MES n'a de crédibilité que parce les français sont aussi derrière, avec d'autres.

Ce sera plus facile politiquement de demander à ceux qui ne sont pas éligibles au MES, de sortir de la zone.

Ceux qui vont ratifier le pacte, vont jouer une partie dont ils imaginent surement le dénouement si ils la perdent.

Quelqu'un a mieux à proposer?

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Quitte à s'endetter, pour recouvrir la dette d'un autre ?  :rolleyes:

Les chinois vont preter aussi au travers du FMI, le FMI en direct, les banques centrales, les banques créancières.

Mais d'autres techniques rentrent en compte dans le calcul, comme la réduction des taux consentis sur le plan d'aide précédent...etc.

Le gros de la force de frappe c'est ca, des pays empruntent (parce qu'ils le peuvent encore) et repretent cet argent aux grecs.

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l abandon de souveraineté, n'est ce pas déjà de s'endetter jusqu'à la gorge?

+1

Ne pas avoir le pouvoir de s'endetter encore plus c'est pas de la perte de souveraineté c'est revenir sur terre. Je me fout d'avoir des députés qui discutent de l'argent qu'on a PAS. Qu'on leur enleve ce pouvoir me va parfaitement.

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Le gros de la force de frappe c'est ca, des pays empruntent (parce qu'ils le peuvent encore) et repretent cet argent aux grecs.

Hé oui, jusqu'à l'explosion du système... ;) Les prêts que l'on consent aux Grecs ne seront jamais remboursés et notre dette s'accroît. Et encore les Grecs c'est pinuts à côté du Japon: 250% du PIB de dettes...  :|
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note optimiste: les purges peuvent etre efficaces: entendu sur BFM ce matin: le deficit commercial Grec a été divisé par 5 en 3 ans ... dut en grande parti a un effondrement des importations, mais aussi a une augmentation des exportations.

Dans le même temps les pays les plus touché par la crise voit une émigration très importantes de leurs diplômés ... d'autant que la grece a une grosse diasporas au meme titre que l'Espagne et le Portugal, et ca ca aide pas a se sortir de la crise.

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Je viens d'entendre le journaliste économique de BFM TV qui montre le cinéma français en exemple pour l'industrie française à l'occasion de la pluie de récompenses pour "The Artist".

Je ne suis pas en desaccord avec ce qu'il a dit. Sauf que je ne sais pas pourquoi, :lol: mais j'étais sur qu'il n'allait pas évoquer le protectionnisme en cours sur ce secteur, la fameuse "exception culturelle". Et ca n'a pas loupé.

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Qui le dit ? L'UE ?

La bank dfe grece dit que ces toujours aussi pourri leur balance commerciale http://www.bankofgreece.gr/Pages/en/Statistics/externalsector/balance/commercial.aspx La seul chose qui varie ce sont leurs importations... les exportation sont d'une stabilité de fer entre 12 et 17 milliards l'an, soit une évolution moyenne de 1.3% l'an sur 10 ans. Pendant ce temps la de 2000 a 2008 leur importations croissaient en moyenne de 8.6% l'an :lol: depuis 2008 plus personne ne veut leur vendre quoique ce soit parce qu'ils ont plus de quoi payer mais avant c'était la grande sauterie.

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La bank dfe grece dit que ces toujours aussi pourri leur balance commerciale http://www.bankofgreece.gr/Pages/en/Statistics/externalsector/balance/commercial.aspx La seul chose qui varie ce sont leurs importations... les exportation sont d'une stabilité de fer entre 12 et 17 milliards l'an, soit une évolution moyenne de 1.3% l'an sur 10 ans. Pendant ce temps la de 2000 a 2008 leur importations croissaient en moyenne de 8.6% l'an :lol: depuis 2008 plus personne ne veut leur vendre quoique ce soit parce qu'ils ont plus de quoi payer mais avant c'était la grande sauterie.

Bon faudrait creuser parce que l'intervenant sur BFM disait que c'était pas seulement la baisse des importantions mais aussi une hausse des exportations.

Qu'importe la maniere ce qui compte c'est le résultat. Quand on ne peut pas sortir de la m*rde par le haut faut en sortir par le bas, de toute façon c'est pas comme si on avait toujours le choix.

C'est comme pour le budget de l'état, c'est bien joli de defonsser des portes ouvertes et dire qu'on ferait mieux d'augmenter les revenus par une augmentation de l'activité. Mais quand on ne peut pas ou qu'on ne sait pas faire, en tout cas a court terme, t'as pas d'autre choix que de tailler a la hache, et avec discernement si possible.

Tailler dans le budget et la consommation cré de la recession laquelle entraine une baisse des revenus mais le bilan reste positif tant que la baisse des charges est supérieure a la baisse des revenus. C'est certe faire abstraction des conséquence sociales et humaines mais c'est pas mon probleme. Mon probleme c'est de pas payer pour les Grecs ni qui que ce soit a part les Français  Belges, et encore, seulement à un niveau de survie et seulement pour ceux qui se bougent le c*l pour s'en sortir au lieu de gueuler pour toujours plus racketter les entreprises et riches pour qu'ils finances l'assistanat et la gabegie.

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