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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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La particularité du tourisme ne porte pas sur l'achat d'un bien mais le flûte constant des dépenses des touristes dans le temps.

Pour voir l'importance du tourisme, il suffit de le supprimer.

Oui bien sur c'était une façon de grossir le trait, si on enlève le tourisme c'est sur que l'emploi dans ce secteur va s'en ressentir, mais delà à l’inclure dans la balance commerciale...

Avec un brin d'humour sans être trop irrespectueux de notre Président:

Les friqués vont mettre les voiles, c'est pas grave ya de la classe moyenne à plumer.

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Moody's s'apprête à baisser la note de 21 banques espagnoles

MADRID - L'agence de notation Moody's s'apprête à baisser de manière significative les notes de 21 banques espagnoles, après le coup de massue infligé lundi aux banques italiennes, selon l'édition de mercredi du quotidien économique espagnol Expansion.

Des sources du secteur financier espagnol sont convaincues que l'agence baissera de manière significative la note de plusieurs institutions, écrit le quotidien.

L'annonce pourrait tomber avant une semaine, selon des sources du marché, précise Expansion, qui affirme que 21 banques seront concernées.

A la mi-février, Moody's avait annoncé qu'elle envisageait d'abaisser à court terme les notes de 114 banques européennes, en raison de la crise dans la zone euro et de la baisse de la note de plusieurs Etats du Vieux continent.

Puis l'agence avait reporté sa décision à début mai.

Cette possible dégradation compliquerait encore la situation des banques espagnoles, qui peinent déjà à se financer sur les marchés. Signe de ces difficultés, en avril, les emprunts contractés par les établissements financiers espagnols auprès de la Banque centrale européenne (BCE) ont atteint un niveau historique.

Pour tenter d'assainir le secteur bancaire, très exposé au secteur immobilier sinistré, le nouveau gouvernement conservateur vient d'annoncer une nouvelle réforme qui forcera les banques à provisionner 30 milliards d'euros supplémentaires dans leurs comptes en 2012.

Déjà en février, une précédente réforme leur avait ordonné de passer 53,8 milliards d'euros de provisions de plus.

Le 30 avril, l'agence Standard & Poor's avait dégradé les notes de neuf banques espagnoles, dont Santander et BBVA, peu après avoir abaissé la note souveraine de l'Espagne de deux crans.

Moody's a abaissé lundi soir la note de solidité financière de 26 banques italiennes, dont les deux fleurons UniCredit et Intesa Sanpaolo.

SANTANDER

BBVA - BANCO BILBAO VIZCAYA-ARGENTARIA

UNICREDIT GROUP

INTESA SANPAOLO

(©AFP / 16 mai 2012 09h12)

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Premier emprunt depuis l'arrivée d'Hollande : 8 Mards ; taux en baisse...  :rolleyes: :lol:

En même temps c'est normal, il n'a pris aucune décision, les tx ne devraient pas trop bouger jusqu'aux législatives voir même septembre/octobre sauf cataclysme dans la zone euro?
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Les journaux allemands veulent que la Grèce dégage de l'Euro pourtant. Merkel pense réellement que la Grèce doit y rester ? Sinon j'ai lu que le passage à la Drachme ferait flamber le prix des importations. Le pétrole deviendrait impayable. Est-ce que c'est vrai ?

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Les journaux allemands veulent que la Grèce dégage de l'Euro pourtant. Merkel pense réellement que la Grèce doit y rester ?

Sinon j'ai lu que le passage à la Drachme ferait flamber le prix des importations. Le pétrole deviendrait impayable. Est-ce que c'est vrai ?

Merkel et Sarko se sont affranchis de la pression sur leurs épaules par un dinner d'une heure, histoire de sauver la face.

Ya un conseil européen au 26 mai je crois, on verra ce qui en sortira pour avoir une meilleure visibilité sur leurs intentions réelles respectives.

Sinon oui une dévaluation de la drachme renchérira les importations donc le pétrole, mais elle rendra plus compétitives les exportations.

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Les journaux allemands veulent que la Grèce dégage de l'Euro pourtant. Merkel pense réellement que la Grèce doit y rester ? Sinon j'ai lu que le passage à la Drachme ferait flamber le prix des importations. Le pétrole deviendrait impayable. Est-ce que c'est vrai ?

Entre les discous et les faits il y a un monde.

Ce qui importe pour les allemands c'est que la sortie de la grece se fasse de facon "ordonnée" et sans contagion. Le souci c'est que c'est loin d'etre évident d'ordonner une sortie :) On voit déjà le bankrun d'avant hier les grecs on retiré pres d'un milliard sur leurs comptes pour mettre leur précieux billet en euros a l'abri.

Si la grece sort de l'euro

- tout les comptes grece en euro se transforme instantannément en Drachme.

- la Drachme est dévalué d'au moins 50% ... donc 2 drachme pour 1 euro.

- la Grece n'a pas de quoi payer ses fonctionnaire, donc elle imprime de la drachme, ce qui devrait produire de l'inflation a court terme

- les prix des importation en euros ont mécaniquement doublé par rapport aux salaires grecs du fait de la dévaluation.

- la Grece exportant peu de chose elle encaisse peu de devise étrangere, devise qui permettrait de payer les importations ... donc elle est obligé d'échanger de la drachme contre de l'euro pour acheter a l'étranger, et la drachme étant une monnaie de "singe", elle risque de séchanger a un taux tres défavorable, donc chute de la valeur de la drachme, donc inflation des produit importé et par cascade des produit locaux.

A ce moment soit les grecs cesse d'importer autre chose que le strict nécessaire - en gros pas plus que l'équivalent en valeur de ce qu'il exporte - ... et le système fini par s'équilibrer. Idéalement les grecs devrait alors se tourner vers de l'achat de produit grecs issu de filiere peu importatrice ce qui redevelopperait un peu l'économie grecque et peut etre permettrait d'avoir de quoi exporter. Sauf que pour cela il faut un appareil productif, appareil qui ne née pas du jour au lendemain et pas sans investissement ... Soit les grecs ne peuvent pas vivre avec juste ca, ne parviennent pas a vivre "grec" ... et ca part en sucette.

Sinon oui une dévaluation de la drachme renchérira les importations donc le pétrole, mais elle rendra plus compétitives les exportations.

Même la feta n'est plus produite en Grèce :lol:

Les chiffres http://dir.icap.gr/acci/%CE%95%CE%9E%CE%91%CE%93%CE%A9%CE%93%CE%95%CE%A3_%CE%9A%CE%91%CE%A4%CE%91_%CE%95%CE%99%CE%94%CE%9F%CE%A3_2011.pdf

Le résumé http://dir.icap.gr/acci/EBEAmeleti.pdf

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La France a levé au total 9,178 milliards d'euros, taux en baisse à moyen terme

PARIS - Le Trésor français a annoncé avoir levé mercredi au total 9,178 milliards d'euros à des taux en baisse sur le moyen terme mais en légère hausse sur le long terme, pour la première émission de dette sur ces échéances depuis l'élection de François Hollande à la tête de l'Etat.

Sur les 4 lignes à moyen terme (3, 4 et 5 ans) la demande pour acheter la dette française a été à la hauteur des attentes du Trésor puisque qu'il a levé 7,996 milliards d'euros, soit la fourchette hausse de sa prévision ( entre 7 et 8 milliards d'euros).

Les taux sont ressortis en baisse par rapport à l'adjudication précédente comparable du 19 avril, avant l'élection présidentielle qui a vu le socialiste François Hollande l'emporter face au président sortant de droite, Nicolas Sarkozy.

Dans le détail deux lignes de BTAN (bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels) ont été émises à échéance 2 et 5 ans avec des taux qui s'inscrivent respectivement à 0,74% contre 0,85% et à 1,72% contre 1,83%, lors de la dernière adjudication comparable le 19 avril.

L'Agence France Trésor fait remarquer que le taux sur la ligne à 5 ans est le plus bas depuis la création de la zone euro.

Sur les deux lignes d'OAT (obligations assimilables au Trésor), le taux sur la ligne à 4 ans est ressorti à 0,95% contre 1,06% le 19 avril. Sur l'échance à 2017, le taux est ressorti à 1,37%. L'AFT n'a pas communiqué de taux de référence sur cette ligne.

Sur les trois lignes d'emprunts indexés sur l'inflation et à plus long terme (10, 11 et 15 ans) le montant adjugé s'est élevé à 1,182 milliard. Le Trésor avait prévu de lever entre 800 millions d'euros et 1,2 milliard.

Les taux sur ces trois lignes indexés sont ressortis en légère hausse par rapport aux adjudications comparables précédentes.

Dans le détail, sur la ligne OAT à 10 ans, les taux se sont élevés à 1,25% contre 0,97% le 15 mars, sur la ligne à 11 ans les taux se sont élevés à 1,19% contre 1,12% le 16 février et à 15 ans les taux se sont élevés à 1,45% contre 1,28% le 15 mars.

(©AFP / 16 mai 2012 12h51)

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L'Espagne approuve les plans d'austérité de 16 des 17 régions

MADRID - Le gouvernement espagnol a approuvé jeudi les plans d'austérité présentés par 16 des 17 régions du pays, qui prévoient 18 milliards d'euros d'économies afin de réduire leur déficit de moitié cette année.

Le gouvernement a ainsi écarté pour le moment la menace d'une prise en main par l'Etat central des budgets des régions qui ne respecteraient pas la trajectoire fixée, c'est à dire une réduction de leur déficit de 2,94% du PIB en 2011 à 1,5% cette année.

Ces plans vont commencer à être appliqués dès leur approbation. Cette question est fondamentale pour retrouver la crédibilité de l'Espagne, a déclaré le ministre du Budget Cristobal Montoro après une réunion avec les présidents de région.

Le ministre a annoncé que les plans d'austérité avaient été approuvés pour 16 des 17 régions du pays. Seule la région des Asturies, dans le nord, devra revoir sa copie dans un délai de 15 jours.

Au total, les économies prévues par les régions s'élèvent à 18 milliards d'euros, se décomposant en 13 milliards d'euros de coupes budgétaires et 5 milliards de rentrées supplémentaires, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Malgré ces efforts de réduction du déficit, la santé financière des régions espagnoles, qui gèrent les lourds budgets de l'éducation et de la santé, continue à susciter la méfiance. L'agence de notation Moody's a ainsi dégradé jeudi la note de quatre d'entre elles, l'Andalousie, la Catalogne, Murcie et l'Extrémadure.

L'agence, qui a placé ces régions sous perspective négative, et envisage donc d'abaisser à nouveau leur note à moyen terme, a souligné qu'elles n'avaient pas rempli leurs objectifs de réduction du déficit en 2011, et qu'il existait une faible probabilité que ces objectifs soient remplis en 2012.

Deux autres régions, la Castille-la-Manche et Valence, conservent leur note mais sont également placées sous perspective négative.

Le ministre du Budget a répondu à cette annonce qu'il ne lui appartenait pas de faire des évaluations. Ce que je fais, c'est travailler pour redonner confiance, a-t-il ajouté.

La menace que faisait planer le gouvernement sur les régions visait à rassurer les investisseurs alors que l'Espagne, très décentralisée depuis la fin de la dictature franquiste, inquiète les marchés, qui craignent un contrôle insuffisant sur les finances locales et régionales.

Très endettées depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, les villes et régions du pays ont de plus en plus de mal à payer leurs fournisseurs.

Le gouvernement a donc promis de les aider dans ce domaine, et pour cela, les collectivités ont dû remettre leurs factures impayées à l'Etat: les villes ont présenté pour 1,7 milliard d'euros de factures, les régions 17,7 milliards.

Pour aider les villes et régions à régler les factures, le gouvernement a annoncé mercredi avoir souscrit auprès de 26 banques un prêt syndiqué de 30 milliards d'euros, qui pourra être porté à 35 milliards si besoin.

La discipline budgétaire imposée aux régions s'inscrit dans les efforts du gouvernement central de droite, qui cherche à ramener le déficit public du pays de 8,51% du PIB en 2011 à 5,3% cette année, puis à 3% en 2013.

Pour cela, le gouvernement a déjà adopté un budget d'une rigueur historique, prévoyant 27,3 milliards d'euros d'économies en 2012 . Il prévoit également d'économiser dix milliards d'euros par an sur les budgets de la santé et de l'éducation.

(©AFP / 17 mai 2012 22h17)

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Article du prix nobel krugman: http://www.nytimes.com/2012/05/18/opinion/krugman-apocalypse-fairly-soon.html?_r=1&partner=rssnyt&emc=rss

Il y'a un "bank jog" en Grèce, version ralentie d'un bank run: les grecs retirent assez rapidement leurs économies en euros ce qui met en péril les banques. La BCE sera rapidement face à un choix: garantir les dépots de manière illimitée en fournissant les euros nécéssaires (donc solidarité avec les grecs), ou refuser et provoquer l'explosion de la zone euro. Par ailleurs, outre garantir les dettes des PIGS, il faut fournir des perspectives de croissance pour l'Europe donc la BCE devra viser une inflation à 3-4 % (plus en Allemagne) pendant plusieurs années. Ce qui demanderait un changement radical de posture de la part de l'Allemagne.

Krugman ne semble pas beaucoup y croire, et ce n'est vraiment pas un anti-fédéraliste convaincu, lire sa conclusion sur l'UE, assez constestable. A mon avis trop de dirigeants européens (merkel en premier lieu qui a fait des "pays clud med" des boucs émissaires) ont misé leur crédibilité politique sur l'austérité tous ensemble, changer d'attitude équivaudrait pour eux à une très forte envie de fin de carrière.

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Facebook : un pari à 100 milliards de dollars

Vendredi 18 mai marque l'entrée en bourse de Facebook. Tariq Krim analyse le pari du Mark Zuckerberg papa du géant américain des réseaux sociaux.

Pour cette figure française de l'internet, patron de Jolicloud, Facebook cherche, après Apple, à monétiser ses utilisateurs via le mobile. Objectif: les transformer en abonnés de service de telecommunication et bancaire.

Marianne: Pourquoi une valorisation de 100 milliards de dollars pour une société d'à peine 7 ans.

Tariq Krim: Contrairement à Google qui est une boite d’ingénieurs, Facebook est une société qui a une culture de hackers, de pirates. Sa faculté d’adaptation n’en est que plus grande. Derrière la valorisation de 100 milliards de dollars, apparaît le pari de sa capacité à se transformer en un acteur incontournable pour l’internet du futur qu’il a d’ailleurs largement contribué à forger. Goolge a dominé le Web 2.0. Avant cela, un internaute  se trouvait complètement seul face à l’immensité des informations. Google, en fait ses puissants algorithmes, a innové en  s’imposant comme le gardien de tous les chemins, il suffisait seulement de lui demander. Facebook a modelé la transition du Web 2.0 vers un internet dominé par les réseaux sociaux. Désormais l’internaute n’est plus seul pour s’orienter dans l’immensité de la toile, mais compte sur ses amis pour demander son chemin, aller vers des informations que d’autres auront triées pour lui.

Marianne: Facebook annonce-t-il la fin de Google ?

Tariq Krim: Non, evidemment ! Mais Google a fini par cannibaliser ses propres partenaires, en se positionnant sur leurs prestations. Dans le business, ce n’est pas très apprécié. Et Google conserve quand même quelques longueurs d’avances. La société de Mark Zuckerberg, mon ami, est dans un certain sens, un colosse au pied d’argile. Sa domination actuelle sur les desktop (ordinateurs de bureaux) lui permet de monétiser son audience de 900 millions d’internautes via de la pub, des services ou encore des abonnements. Mais il a un problème : le mobile. Apple a montré le chemin pour accéder au portefeuille des consommateurs. Avec Apple store et le compte qui va avec, tout le monde a compris que la valeur réside désormais dans la capacité à s’intermédier entre d’un coté le vaste monde marchand et de l’autre l’internaute via son terminal mobile.

Marianne: C’est ainsi qu’il faut lire le rachat d’Instagram pour 1 milliard de dollars

Tariq Krim: Cela marque une vraie rupture dans l’histoire de Facebook. L’opération Instagram est la première action défensive de la société. Ordinairement, Facebook n’achète  que des talents, autrement dit elle débauche. Cette opération à quelques jours de l’entrée en bourse a une visée : montrer que la société s’investit à fond dans le mobile, sur les pas d’Apple. Dans les deux cas, l’objectif est le même: mettre la main sur la valeur ajoutée. Deux industries sont directement en ligne : les télécom et les banques. Pourquoi avoir un abonnement à un opérateur téléphonique, quand Apple, comme Facebook pourraient très bien vous fournir ce service et le sous traiter ensuite aux opérateurs téléphoniques. Lesquels seraient dès lors des « Dumb pipes », des tuyaux stupides. C’est peu ou prou la même logique avec les banques. Tel est le premier pari dans la valorisation à 100 milliards de Facebook. Le second est d’ordre règlementaire et suppose que la FCC, autrement dit l’autorité américaine chargée de la défense des consommateurs, comme son homologue européenne ne viennent pas chercher des noises à Facebook sur les questions des données personnelles. Pour l’heure Facebook pousse ses pions et recule à chaque fois que nécessaire, mais une faute est toujours possible. 

Marianne2.fr

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Il y a déjà quelques messages sur le sujet mais avec trois millions de chômeurs, de nombreuses PME ne parviennent pas à embaucher.... :

http://www.lemoniteur.fr/693-emploi-formation/article/actualite/17623552-les-compagnons-du-devoir-s-alarment-de-la-penurie-de-main-d-oeuvre

En raison du départ massif en retraite de nombreux professionnels, certains secteurs se trouvent confrontés à une pénurie d’hommes de métier : les métiers de l’industrie (chaudronnier, mécanicien, mécanicien outilleur), la construction (maçon, charpentier, couvreur, menuisier, plombier chauffagiste, électricien), mais également l’alimentation (boulanger).

Et les CAP, les lycées professionnels, les stages en tout genres ? A quoi servent ils donc ??? Cela fait des années que l'on sait cela et on continue à former des secrétaires et des comptables ?

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Il y a déjà quelques messages sur le sujet mais avec trois millions de chômeurs, de nombreuses PME ne parviennent pas à embaucher.... :

http://www.lemoniteur.fr/693-emploi-formation/article/actualite/17623552-les-compagnons-du-devoir-s-alarment-de-la-penurie-de-main-d-oeuvre

En raison du départ massif en retraite de nombreux professionnels, certains secteurs se trouvent confrontés à une pénurie d’hommes de métier : les métiers de l’industrie (chaudronnier, mécanicien, mécanicien outilleur), la construction (maçon, charpentier, couvreur, menuisier, plombier chauffagiste, électricien), mais également l’alimentation (boulanger).

Et les CAP, les lycées professionnels, les stages en tout genres ? A quoi servent ils donc ??? Cela fait des années que l'on sait cela et on continue à former des secrétaires et des comptables ?

Un bon électricien ne peut plus avoir un CAP de nos jours, tu as vu la complexité des réseaux domestiques récents? et puis ces métiers physiquement dures il faudrait peut être les payer correctement pour que les jeunes s'y investissent (genre 1700 euros par mois minimum ou libéraliser les salaires, au choix des électeurs ;) )

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Attention aussi : pas mal d'offres d'emploi (surtout venant de grandes entreprises) sont aussi une forme de publicité. J'éviterais de faire un lien direct entre le nombre de chômeurs et le nombre de postes à pourvoir. Pas mal de ces postes demandent soit des qualifications délirantes (je me souviens d'une société qui cherchait un(e) chimiste parlant français, anglais, néerlandais et allemand !), soit n'ont pas vocation à être pourvus (publicité déguisée), soit l'entreprise embauche mais offre un salaire misérable (on aimerait bien accepter l'offre d'emploi mais si le salaire ne permet pas de vivre ce n'est pas très intéressant), soit recherchent la perle rare (un jeune sorti de l'école donc pas cher mais avec 15 ans d'expérience)...

C'est toujours un sujet compliqué.

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Un ami belge qui est à Taiwan me demande si c'est le moment de retirer ses euros de quoi payer ses 6 prochains mois de loyer ou s'il peut encore attendre. Vous savez m'aider ?

Merci d'avance !  ;)

non, c'est prématuré, risqué et probablement inutile si tout part en flammes façon Hindenburg, de plus s'il est à Taiwan tout ce qu'il a faire c'est avoir un compte là bas avec un peu d'argent en dollars taiwanais, ou HK, ou US.

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(je me souviens d'une société qui cherchait un(e) chimiste parlant français, anglais, néerlandais et allemand !)

J'en connais deux dans mon cercle de collègues chimistes, ce n'est pas ridicule dans le milieu des chercheurs

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En raison du départ massif en retraite de nombreux professionnels, certains secteurs se trouvent confrontés à une pénurie d’hommes de métier : les métiers de l’industrie (chaudronnier, mécanicien, mécanicien outilleur), la construction (maçon, charpentier, couvreur, menuisier, plombier chauffagiste, électricien), mais également l’alimentation (boulanger).

Et les CAP, les lycées professionnels, les stages en tout genres ? A quoi servent ils donc ??? Cela fait des années que l'on sait cela et on continue à former des secrétaires et des comptables ?

La formation (CAP, etc ...), c'est pour ceux qui arrivent mais les chômeurs sont déjà sur le marché à l'instant T.

Il y a trois éléments intéressants :

- la dévalorisation des filières professionnelles en France alors qu'en Allemagne se sont des filières prisées et d'excellence et leurs ingénieurs sont poussés vers des doctorats "pratiques" alors que chez nous, ça reste très théorique,

- la formation professionnelle des chômeurs pour les mettre en adéquation avec les demandes => programme Sarkozy,

- l'intégration des jeunes dans le monde du travail et l'emploi des séniors en formation des jeunes qui arrivent => programme Hollande.

Il faudrait travailler sur les trois axes, on fera le dernier à moitié avant de laisser tomber (comme d'hab ...)

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Le problème des formations pour chômeurs (en Belgique en tout cas) c'est :

- l'extraordinaire lenteur du processus de sélection ;

- le nombre très limité de places disponibles et forcément la sélection qui en découle (pas de trop vieux, pas de trop jeunes, pas des trop qualifiés, pas des trop peu qualifiés...) qui fait qu'un final seule une poignée de chômeur peut être formée.

Donc on a un marché de l'emploi qui demande d'être réactif mais un système de formation ultra lent, qui ne donne sa chance qu'à une poignée de gens.

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Toujours dans le même ordre d'idée, les techniciens qu'on s'arrache à prix d'or : http://www.20minutes.fr/article/937453/techniciens-cote

Et les intermittents du spectacle... tous chômeurs !

Le Figaro du 13 mai 2012 nous rappelle les spécificités du statut des intermittents du spectacle que personne ne souhaite modifier. Ce qui est contesté par un certain nombre de partenaires sociaux, c'est qu'il repose essentiellement sur les cotisations chômage. "Le régime d'indemnisation des intermittents est un scandale auquel peu de politiques ont, jusqu'à présent, voulu s'attaquer, majorité sortante comprise", écrit Le Figaro. La Cour des comptes tire régulièrement à boulet rouge sur la "dérive massive" du régime dont le déficit cumulé sur les dix dernières années s'est établi à un montant proche de l'endettement total du régime d'assurance chômage, soit plus de 9 milliards d'euros pour financer pendant une décennie les allocations chômage de quelque 100 000 personnes par an !  François Hollande, dans une interview au Parisien le 11 avril, indiquait que "Ce statut est utile pour les bénéficiaires, mais aussi pour les employeurs qui ne pourraient pas vivre sans". "Il faut donc peut-être aller vers un financement plus diversifié", dixit le nouveau président...

Autre information surprenante, celle du suivi des demandeurs d'emploi par les OPP, ces opérateurs privés qui se sont rués sur ce marché lancé par l'opérateur public dès 2009. Le Canard Enchaîné (9-05) a exploré le filon de ces missions d'insertion qui a atteint le "montant fabuleux de 440 millions d'euros". "Tous ces pros rivalisent d'imagination pour tondre Pôle emploi".

> http://www.lefigaro.fr/culture/2012/05/13/03004-20120513ARTFIG00131-des-intermittents-au-prix-fort.php

> Le Canard, Pôle emploi et les OPP - La Fusion pour les nuls :

http://www.lafusionpourlesnuls.com/article-le-canard-pole-emploi-et-les-opp-105022253.html

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