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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Lorsque tu donne ton argent a une banque, tu n'as pas droit de paroles sur les actions de la banque. T'es plus créancier. C'est pas comme si tu passes actionnaire. S'il y n'y a pas de faute caractérisée de la part de la banque, ben c'est le risque du métier. Dans le bilan, il font passer cela en risque opérationnel, en gros une erreur humaine imprévisible et qui peut arriver à tout le monde.

Loto... A qui le tour...

Eh t'es plus créancier ? Si tu souhaites retirer ton fric et fermer ton compte tu peux aux dernières nouvelles et de toutes manières, tu es créancier vu que l'établissement promet des intérêts.

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Du coté des banques.....

Si les banques françaises veulent rassurer, qu'elles commencent par parler-vrai

Mardi, l’économiste français Nicolas Lecaussin, publiait une tribune dans le Wall Street Journal dans laquelle il rapporte les propos d’un cadre (souhaitant rester anonyme) de BNP Paribas qui avouait de grandes difficultés  à se refinancer en dollars. La banque dément immédiatement et, en fin de journée, demande une enquête sur cette « rumeur » à l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Et qu’apprend-on le lendemain ? Que BNP-Paribas « ajuste son bilan » en sacrifiant une partie de sa division la plus rentable, la banque de marché (BFI, Banque de financement et d’investissement), et « réduira de 60 milliards de dollars supplémentaires ses besoins de financement en dollar » en 2012 après l’avoir déjà fait de 22 milliards sur le premier semestre 2011. Donc la banque a quand même quelques petits problèmes pour se refinancer en dollars, non ? Bien sûr, on sait au moins depuis la mi-août que les fonds monétaires américains, grands pourvoyeurs de dollars, boudent les banques européennes !

Concernant la Grèce, les banques et les autorités de régulation nous expliquent que tout est sous contrôle et que les fonds propres sont suffisants. Mais il ne faut pas se limiter au montant des emprunts de l’État grec présent dans les bilans, mais prendre en compte l’exposition globale. Ainsi le Crédit Agricole a eu, en 2006, l’excellente idée d’acheter une banque grecque, Emporiki. Le « risque économique » (dette publique + dette privée) s’élève ainsi à 27 milliards d’euros pour le Crédit Agricole, 8,5 milliards pour BNP Paribas et 6,6 milliards pour la Société Générale, ce qui situe les banques françaises nettement au-dessus de leurs consœurs européennes.

On comprend pourquoi Moody’s vient de dégrader les notes du Crédit Agricole et de la Société Générale, tout en laissant sous « surveillance négative » celle de BNP Paribas.

Au fait comment a réagi le Crédit Agricole à cette dégradation ? La « banque verte » a décidé de faire bénéficier sa banque de marché (CACIB), aux activités risquées, d’une « garantie générale » de la part de Crédit Agricole SA, la structure qui chapote les caisses régionales, ce qui veut dire que ses fonds propres et, en dernier recours, les dépôts des épargnants, servent de garantie aux activités spéculatives du groupe… C’est juste un peu inquiétant.

Les deux tiers des Français sont inquiets pour leur épargne, selon un sondage récent. Ils ont raison de l’être. Quelle réponse apporter ? Séparer de façon étanche les activités de marché de la banque de dépôt, comme s’apprête à le faire le gouvernement de David Cameron, avec une ambitieuse réforme bancaire. Existe-t-il une telle volonté politique en France ? Ca n'a malheureusement pas l'air à l’ordre du jour.

Les deux tiers des Français sont inquiets pour leur épargne, selon un sondage récent. Ils ont raison de l’être. Quelle réponse apporter ? Séparer de façon étanche les activités de marché de la banque de dépôt, comme s’apprête à le faire le gouvernement de James Cameron avec une ambitieuse réforme bancaire. Existe-t-il une telle volonté politique en France ? Ce n’est malheureusement pas à l’ordre du jour.

http://www.atlantico.fr/decryptage/banques-bnp-credit-agricole-societe-generale-crise-dollar-communication-182261.html

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Petit encart perspective 2012 car la crise, c'est aussi le problème de la dette et des déficits publics et il est donc intéressant de voir quelles sont les mesures proposées par els politiques.

Annonce de F. Hollande : création de 12 000 postes de fonctionnaires dans l'EN chaque année.

Ce dernier a d'ailleurs tansé Pujadas ce soir sur le fait que 12k / an sur 5 an = 60 000 postes créés (et non 66 000 ...).

Il évalue cette mesure à 500 millions / an supplémentaires donc, pour lui, 2.5 milliards au total.

  :-[ ben c'est très mal parti pour qu'on réduise le déficit un jour si les candidats ne savent pas compter.

500 millions/an étant cumulatif (les postes créés coûtant toujours autant, hors inflation ...  :P) on arrive en fait à 7.5 milliards en 5ans et non 2.5 milliards.

:oops: déjà -5 milliards pour Hollande  :oops:

Note 1 : Mon propos n'est pas politique, votez pour qui vous voulez ... même Mr Flamby si ça vous chante ...  :P

Note 2 : Dans le débat de la primaire soc, aucune allusion à l'armée (sauf Ségo pour l'éducation des délinquants  :lol:)

Note 3 : Limitation des loyers, coûts réduits pour les consommations de base, contrats rémunérés pour les diplômes, dépénalisation du canabis, ... G4lly va voter Aubry  :oops:  :oops:  :lol:  :lol:

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A proprement parler et pour préciser la pensée de Hollande/Flamby, il a précisé qu'il finnacerait ses mesures via des réductions de dépenses dans les réductions d'impôt/niches fiscales votées par l'UMP depuis 2002 qui se montent en centaine(s ? ) de milliards de dépenses

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A proprement parler et pour préciser la pensée de Hollande/Flamby, il a précisé qu'il finnacerait ses mesures via des réductions de dépenses dans les réductions d'impôt/niches fiscales votées par l'UMP depuis 2002 qui se montent en centaine(s ? ) de milliards de dépenses

Oui, c'est vrai, mais s'il table sur 2.5 milliards sur 5 ans alors que cela coûte en réalité 7.5, il est bel et bien, de base, à -5 milliards

Si on ajoute son autre mesure (le lien générationnel), de 8 milliards (par ans ?  :O), ça commence par peser lourd tout de même ...

Dans un contexte de réduction de la dette et des déficits, enfin il s'était lui-même engagé dans cette voie ...  :P, ça n'est pas le bon début d'autant que je pense que d'autres mesures peuvent être plus efficaces/stimulantes pour l'économie.

Et il vise 0 déficits pour 2017, magie !  :oops: on voit bien que pour arriver à cela ce n'est pas simplement de contrebalancer ces mesures/nouvelles dépenses par des niches en moins mais trouver de vrais marges de manœuvre.

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La différence entre les chiffres tient à une imprécision entre montant de la mesure une fois celle-ci arrivée à sa maturité ( selon ses chiffres à lui ) et cumul de la mesure sur un quinquennat.

Hollande ( mais c'est la même chose pour Aubry ou d'autres ) a précisé que sa politique ne serait pas seulement d'austérité mais impliqué une part de mesures visant à stimuler la croissance donc à investir donc à dépenser.

Au final, la vraie question est de savoir si les mesures proposées sont pertinentes et si les dépenses nouvelles sont contre-balancées par des réductions de dépenses "anciennes"

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Un article intéressant, très "libéral" au sens classique du terme, mais qui interpelle: http://www.contrepoints.org/2011/09/11/45276-reduction-de-la-depense-publique-les-lecons-de-turgot

Réduction de la dépense publique: les leçons de Turgot:

Lorsque, le 24 août 1774, Louis le seizième annonce la nomination de Turgot au poste éminent de contrôleur général, les finances du royaume sont dans une situation des plus critiques. Sur la seule année 1770, par exemple [1], les dépenses royales se montent à 277,4 millions de livres tournois pour un revenu net de 164,4 millions, soit un déficit budgétaire de 108 millions largement creusé par les intérêts de la dette.

Il n’y avait, à l’époque, pas d’euros, pas de mondialisation [2], pas de loi de 1973 et le moins que l’on puisse dire c’est que l’économie française était tout sauf libérale. En revanche, il y avait une monarchie qui dépensait sans compter et un peuple de France qui étouffait sous le poids de l’impôt. Le programme de Turgot, tel qu’il le présente lui-même au roi dès le lendemain de sa nomination, se résume en une phrase : « Point de banqueroute, point d’augmentation d’impôts, point d’emprunts. »

«Point de banqueroute» parce que Turgot sait qu’un État qui annule sa dette se condamne à se passer de créanciers. L’idée selon laquelle l’État serait l’otage des financiers est une imbécilité : si vous deviez décider de ne pas rembourser vos dettes, vous commettriez un acte illégal – un vol – et recevriez la visite de la police. Si un État décide de ne pas rembourser sa dette, il ne commet aucun acte illicite puisque c’est justement lui qui fait les lois et ne risque pas de recevoir une visite de la police puisque c’est justement sa police. Les financiers, combien de divisions ? Aucune. L’État, par définition, détient le monopole de la violence et peut donc annuler ses dettes unilatéralement mais tout à un prix : plus personne ne voudra désormais lui prêter d’argent.

«Point d’augmentation d’impôts» parce que le peuple de France croule déjà sous le poids des taxes. Au-delà même de l’impopularité d’une telle mesure, c’est tout simplement une question d’efficacité fiscale : Turgot a compris que trop d’impôt tue l’impôt. Pour la même raison qu’une augmentation des taxes sur le tabac réduit la consommation de tabac, une augmentation des impôts sur les activités créatrices de richesses réduit l’incitation qu’ont les gens à créer de la richesse ou les incite à aller la produire sous des cieux plus cléments.

«Point d’emprunts» parce que la dette n’est pas gratuite et devra un jour ou l’autre être remboursée par de nouveaux impôts (ce sont les français-contribuables qui paieront), par de l’inflation [3] (ce qui revient au même) ou par un défaut de paiement (ce sont les créanciers qui paieront). En ce bas monde, rien n’est gratuit ; il y a toujours quelqu’un qui paie et si vous ne savez pas qui paie, c’est probablement que c’est vous.

Ce que Turgot veut faire – et ce qu’il va effectivement réussir à faire – c’est baisser la dépense publique. Turgot a compris que l’État ne créé pas de richesses ; il se contente de les transférer d’une partie de la population vers une autre (en général, ceux qui le servent). Cette idée vous choque ? Pourtant, c’est la justification même de l’intervention publique dans l’économie : l’État, contrairement aux acteurs privés, n’agit pas dans le but de créer de la valeur ajoutée et donc de la richesse – n’est-ce pas précisément pourquoi vous le plébiscitez ? L’accroissement de la dépense publique n’a jamais eu qu’un seul effet, celui d’inciter un peuple à consacrer ses efforts à la captation de subsides publics – c’est-à-dire de richesses produites par les autres – plutôt qu’à la production de nouvelles richesses.

Louis XVI, cédant aux pressions de certains membres influents de la cour et notamment de l’entourage de la très dépensière Marie-Antoinette [4], finira par renvoyer Turgot. L’histoire, dans son implacable logique, poursuivra son cours.

Depuis 1975, les gouvernements qui ont présidés aux destinées de ce pays n’ont pas voté un seul budget à l’équilibre. Depuis 36 ans, nous avons dépensé toujours plus et avons accumulé une dette colossale. Je dis bien « nous » parce qu’à la différence de nos ancêtres « nous » avions le choix. Accuser les marchés financiers, les agences de notation, les paradis fiscaux, la loi de 1973, l’euro, la mondialisation ou que sais-je encore relève de l’aveuglement ou de la démagogie : nous sommes les seuls responsables. La liberté est indissociable de la responsabilité. Depuis 1975, nous avons eu à de nombreuses reprises l’occasion de renverser cette tendance mais nous ne l’avons pas fait. Nous en sommes arrivés au point où une légère réduction du déficit est unanimement qualifiée de « politique de rigueur » !

Aujourd’hui, ce système est à bout de souffle ; nous allons devoir payer et honorer les engagements de ceux qui nous ont précédés. Tâchons seulement, pour le bien de nos enfants, tirer les leçons du passé.

Un des commentateurs de l'article précise l'origine du terme "contribuable", que j'ignorais : Les Français ne sont devenus des contribuables qu’en juin 1789, quand les Etats Généraux refusèrent d’augmenter les impôts à la demande de Louis XVI, justement." Ils supprimèrent carrément les impôts mais comme l’Etat a besoin d’argent, ils votèrent une « contribution » que les Français devaient acquitter.

Et on l'acquitte toujours...  :lol:

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Ce que Turgot veut faire – et ce qu’il va effectivement réussir à faire – c’est baisser la dépense publique. Turgot a compris que l’État ne créé pas de richesses ; il se contente de les transférer d’une partie de la population vers une autre (en général, ceux qui le servent)

Hum vision simpliste

l'état ne créé pas de richesse directe : en théorie et selon sa participation dans des entreprises rentable, premier bémol

s'il ne crée pas de richesses directes il contribue à la création indirecte de richesses ou à leur entretien par :

* la formation de la population (ce qui s'appelle l'education ; pour mémoire le PIB est directement corrélé au niveau scolaire moyen d'une population, les "diplomes" générant plus d'argents que les "non diplomes")

* la protection de sa population contre les envahisseurs exterieurs via la defense ou les brigands interieurs via la police, envahisseurs et brigands qui pilleraient les richesses à leur avantage

* en assurant les infrastructures qui permettent de générer des richesses : ainsi le commerce ne peut se developper durant l'histoire que par la création de routes, ponts et marchés, gérés au debut localement puis nationalement (on augment le marché, on augmente les couts mais aussi les bénéfices)

* une qualité de vie à sa population : une personne en état de morbidité/mortalité est un cout direct et indirect pour l'état, une politique de santé correcte (initialement faite en subventionnant les universités de medecine) reduit le prix des infections et le cout que celles ci font peser sur le PIB de l'état; Pour mémoire des pays en Afrique perdent entre 5 et 8 % de PIB à cause de maladies infectieuses ce qui est loin d'etre négligeable

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Hum vision simpliste

Surtout que baisser sérieusement la dépense publique c'est immédiatement envoyer au tas la consommation, seul moteur de croissance dans nos économie "matures". Suffit de voir la réaction des "marché" aux investissements Obamaesque, la bourse US monte ... pendant qu'on parle de "rigueur" en Europe et hop les bourse s'effondre. Pourtant les actif sont grosso modo les mêmes les indices étant fait de multinationale qui font peu de CA dans le pays hôte de leurs cours...

C'est une des aberrations grecques ... non seulement on leur demande d'avoir un budget en équilibre en 2014, ce qui est mécaniquement impossible, mais ce faisant on détruit la dépense publique afférent au budget et donc on fait chuter le PIB, ce qui fait chuter les recettes ce qui accroit le deficit.

Dans un pays tres exportateur, on peu espérer en faisant des économie intérieure doper la balance commercial, autant pas rééquilibrage import/export que par amélioration de la compétitivité des produits, mais dans des pays qui exporte modérément voire peu ... ça n'a pas du tout cet effet positif.

La grece exporte quoi a part de l'huile d'olive ... de la dette? Chez nous c'est presque pareil l'essentiel de notre croissance se fait sur la conso les export ca stagne depuis des lustres. Dans ce contexte ... ne ce serait qu'arriver a caler la dette sur le PIB serait déjà presque un exploit.

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Depuis 1975, les gouvernements qui ont présidés aux destinées de ce pays n’ont pas voté un seul budget à l’équilibre. Depuis 36 ans, nous avons dépensé toujours plus et avons accumulé une dette colossale. Je dis bien « nous » parce qu’à la différence de nos ancêtres « nous » avions le choix. Accuser les marchés financiers, les agences de notation, les paradis fiscaux, la loi de 1973, l’euro, la mondialisation ou que sais-je encore relève de l’aveuglement ou de la démagogie

Pour info ca fait depuis Balladur qu'on reduit les moyens de l'Etat petit a petit.

L'arnaque de la dette expliquée en quelques minutes.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=fIyPMzaK_Cc&feature=share

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L'arnaque de la dette expliquée en quelques minutes.

Et quid de l'arnaque de cette vidéo propagandiste (de gauche ...) ?

Ce n'est pas en énonçant des principes vrais mais en y incorporant une idéologie fausse que l'on éclaire quoique ce soit.

Les deux chiffres énoncées dans cette vidéo sont grossièrement faux.

La dette US n'est pas de 60k milliards mais 14k milliards (évidemment faut taper sur les méchants ricains ... ), donc environ 100% de leur PIB et non 500% de ce dernier.

L’intérêt cumulé de la dette sur 30 ans est plutôt de l'ordre de 600 milliards (déjà beaucoup) plutôt que 1500 milliards (~= dette) comme énoncé.

(Note : il ne faut pas benoitement prendre le dernier intérêt à 42 milliards et faire x30 mais bel et bien calculer la sommation unitaire sur 30 ans !)

Le côté propagandiste a donc voulu grossir le trait.

Par ailleurs, quand bien même ce système serait la cause des dettes, une solution est l'Europe fédérale avec un pouvoir économique contrôlant la BCE émettrice de monnaie pour les états.

Une autre solution, préférée par d'autres ici, est le retour au carcan national avec monnaie associée et grosse dévaluation en perspective.

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Surtout que baisser sérieusement la dépense publique c'est immédiatement envoyer au tas la consommation, seul moteur de croissance dans nos économie "matures".

pff faut arretter avec ces poncifs débiles..

ouai il y a qu'a emprunter, donner le fric aux fonctionnaires, qui vont le claquer, ce qui va faire de la croissance, laquelle va servir a rembourser la dette. Elle est pas belle la vie  :lol:

..sauf que ça marche pas a moins de croire au mouvement perpetuel  :'(

t'façon consommer ça jamais été un probleme, ce qui est compliqué c'est pas de consommer, ce qui est compliqué c'est de gagner le fric.

Laisse moi t'expliquer:

1) tu gagne le fric,

2) tu le dépenses et accessoirement ça fait de la croissance.

Et dans cet ordre.

Croire que la croissance vient de la consommation c'est une aberration. C'est pas parce que des grosses tronches gau.. progressistes et consenguines racontent tous la meme connerie que c'est vrai.

La consommation n'est qu'une conséquence heureuse de l'activité qui cré des richesses. Mais croire que c'est la consommation la cause de la croissance c'est voir les choses par le petit bout de la lorgnette. T'façon croire a la relance par la consommation c'est completement débile, ça démontre un certain lavage de cerveau parce qu'en plus c'est absolument pas intuitif.

Je mériterais le prix Nobel rien que pour sortir des évidences tient !  ;)

EDIT: Turgot, Condorcet: des gens très bien. Si il fallait faire un reset et oublier toutes les conneries qui nous ont foutu dans le mur, il faudrait repartir de là. J'ai pas lu dans le texte mais le "digest": "Introduction aux fondements philosophiques du Libéralisme" de Francisco Vergara. http://www.amazon.fr/fondements-philosophiques-du-lib%C3%A9ralisme/dp/2707135208

C'est la partie qui parle beaucoup de Turgot et Condorcet qui m'a le plus plu. Quelques principes de base sains, logiques, simples et républicains qui plus est. De quoi remettre les idées au clair quand on sait plus a quel seins de vouer dans le bordel ambiant.

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La grece exporte quoi a part de l'huile d'olive ... de la dette? Chez nous c'est presque pareil l'essentiel de notre croissance se fait sur la conso les export ca stagne depuis des lustres.

depuis des lustres ? depuis les 35heures..

En France on a Renault, Peugeot, Citroen, Loreal, Bic, Evian, Perrier, Alstom, Airbus, Veolia, Vinci, Danone, Safran, Thales, Total, Sanofi, Air Liquide, LVMH, Schneider, Saint Gobain, Essilor, Michelin, Lafarge, ST Micro, pour ne parler que de quelques uns parmis les plus gros ou les plus connus.

A part ça la France c'est presque comme la Grece qui fabrique que de l'huile d'olive..

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pff faut arretter avec ces poncifs débiles..

ouai il y a qu'a emprunter, donner le fric aux fonctionnaires, qui vont le claquer, ce qui va faire de la croissance, laquelle va servir a rembourser la dette. Elle est pas belle la vie  :lol:

..sauf que ça marche pas a moins de croire au mouvement perpetuel  :'(

t'façon consommer ça jamais été un probleme, ce qui est compliqué c'est pas de consommer, ce qui est compliqué c'est de gagner le fric.

Laisse moi t'expliquer:

1) tu gagne le fric,

2) tu le dépenses et accessoirement ça fait de la croissance.

Et dans cet ordre.

Croire que la croissance vient de la consommation c'est une aberration. C'est pas parce que des grosses tronches gau.. progressistes et consenguines racontent tous la meme connerie que c'est vrai.

La consommation n'est qu'une conséquence heureuse de l'activité qui cré des richesses. Mais croire que c'est la consommation la cause de la croissance c'est voir les choses par le petit bout de la lorgnette. T'façon croire a la relance par la consommation c'est completement débile, ça démontre un certain lavage de cerveau parce qu'en plus c'est absolument pas intuitif.

Je mériterais le prix Nobel rien que pour sortir des évidences tient !  ;)

EDIT: Turgot, Condorcet: des gens très bien. Si il fallait faire un reset et oublier toutes les conneries qui nous ont foutu dans le mur, il faudrait repartir de là. J'ai pas lu dans le texte mais le "digest": "Introduction aux fondements philosophiques du Libéralisme" de Francisco Vergara. http://www.amazon.fr/fondements-philosophiques-du-lib%C3%A9ralisme/dp/2707135208

C'est la partie qui parle beaucoup de Turgot et Condorcet qui m'a le plus plu. Quelques principes de base sains, logiques, simples et républicains qui plus est. De quoi remettre les idées au clair quand on sait plus a quel seins de vouer dans le bordel ambiant.

Owi ces sales fonctionnaires consanguins qui vivent sur le dos du bon français sucé jusqu'a la moelle ... Le pauvre !

Sauf que tu oublis une chose importante : ça fait 4 ans qu'on subit en france une réduction de voilure de fonction publique dans ce pays : Ou a été le bénéfice en croissance et reprise économique ? Nul part

C'est bien beau de casser du sucre sur la fonction publique, mais quand on regarde les réalités par exemple française sur la consommation intérieure ... Briser la voilure de fonction publique fut une erreur !

Les fonctionnaires sont des catégories de ménages qui malgré leur niveau salariaux très bridés par rapport aux perspectives privés ont toujours bénéficié d'une confiance supérieure au niveau des perspectives d'emprunt dans les banques pourtant elles privés et chantre du libéralisme éco :

Une banque prête bien + facilement du pognon pour consommer ou devenir proprio a un fonctionnaire qu'a un employé du privé quelque soit sa rémunération : car on attendra de ce dernier d'avoir montré de + forte capacité dans sa propre gestion bancaire au quotidien a mettre du blé a gauche gage de bonne gestion des revenus rassurant le banquier sur la capacité a long terme devant l'échéancier de l'emprunt

Et c'est pour cette raison la, que la fonction publique a une + forte capacité que tu ne peu l'imaginer a soutenir la croissance économique d'un pays : notamment comme le notre avec ses pratiques bancaires ...

Mais a droite la mode aujourd'hui est d'en faire une caricature que ce soit la consommation intérieure globale, ou les perspectives salariale + haute privé en de l'importation de "saloperies chinoises" et autres technologies du nouvel électro-ménager devenue systématiquement asiatique ... "La plèbe qui consomme pas comme il faut" on commence a connaitre

C'est devenu l'argument numéro 1 pour ne pas relancer de politique salariale digne de ce nom en France chez qui ont sait ... Alors la fonction publique !

Alors qu'il y a d'autres réalités : c'est aussi beaucoup de capacité a soutenir les perspectives d'emplois des PMI-PME dans les réalisations/transformation/nouvel équipement de l'habitat ou les fonctionnaires ont bien + d'aisance a envisager de l'emprunt pour rénover chez eux, s'équiper, faire bosser des artisants !

La croissance française ... Tu crois quoi ? Que dans l'état ou est le monde aujourd'hui il faille encore aller croire qu'on peu faire confiance dans la consommation mondiale et faire de la croissance sur l'exportation des PME-PMI ? As tu vu les perspectives de reprise US (le traditionnel indicateur d'exportation et donc de croissance pour nos PME aujourd'hui) ?

Aujourd'hui nous sommes a un point tel dans les perspectives de croissance en berne qu'il faut absolument changer de stratégie et se retourner vers le consommateur français intérieur pour aller chercher des points de croissance !

Et en France la fonction publique est synonyme de confiance c'est comme ça ! Et ça se vérifie dans bien des pans de l'économie intérieure : logement, emprunt ect

On ne dit pas qu'il faut qu'on se repose intégralement dessus : mais le problème est que la fonction publique en france n'offre plus la moindre perspective d'emplois permettant de soutenir la consommation intérieure de service (en mettant de coté les TV HD et autre chinoiseries de croissance asiatique) d'artisanat, de petits travaux, de loisirs ect

Et c'est pour cela qu'il va falloir faire machine inverse, de ce qui a été fait ces dernières années en la matière comme le remplacement que d'un fonctionnaire sur 2 qui grève beaucoup les perspectives d'emplois global en france et de facto la confiance générale dans la consommation intérieure ...

La France a cette particularité la, ou historiquement la fonction publique a toujours été un moteur stable de création de richesse par sa capacité a rassurer les banques via des ménages qui peuvent faire pas mal de chose malgré leurs salaires maigrichons ! Mais qui ont au moins la chance de garantir la stabilité et la confiance d'un noyau dur

Avoir voulu diminuer la fonction publique, sans permettre une vraie politique de relance salariale en france pour tenter de remplacer ce noyau dur de consommateur régulier fut une belle erreur dans ce pays car tout ce que cela amené c'est de briser la confiance dans la capacité de consommation dans ce pays

Et c'est qu'un début ! Bientot il va falloir aussi observer les méfaits de l'accès trop tardif a l'emploi des jeunes en france et ainsi leur capacité a créer des foyers de consommation autres que de l'électroménager asiatique lourdement handicapée par le fait qu'ils ont des revenus dignes de ce nom bien trop tard par rapport aux jeunes occidentaux de façon global qui eux ont des perspectives salariales dignes : facile 5 a 7 ans + tot comme les exemples irelandais, US, GB

Mais ça c'est encore une autre histoire, une autre tare française qui va nous péter a la gueule sur les réalités de croissance future dans notre pays

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Ce dont à besoin la France, c'est un cadre légal et fiscal facilitant l'entrepreneuriat. Et ce n'est pas le cas.

Le non remplacement des fonctionnaires est une très bonne chose meme si les économies réalisées ne sont pas visible. Depuis bien longtemps, nous savons qu'un fonctionnaire, c'est environ 1,4 salarié privé. Moins tu auras de fonctionnaires, moins tu capteras de richesse. Une des raisons de la limite du non remplacement est le perimetre trop réduit. Les régions et collectivités locales ne sont pas consernées.

Maitenant, on peut se dire que cela ne sert à rien. Mais je préfère maintenir le cap. C'est toujours ça de gagné même si les économies ne vont pas aux baisses d'impôts.

De toute façon, baisser les impôts ne profite qu'aux hauts revenus. C'est mécanique. Donc politiquement risqué car 50% ne paye pas d'impôts sur le revenu.

Comme dit plus haut, ce qui compte, ce n'est pas de dépenser. Ce qui compte, c'est gagner de l'argent. Lancer son affaire est la seul chose importante. Le chiffre à suivre est la différence entre la création d'emploi et la destruction d'emploi. Agir sur le second (pas de façon marxiste), réduit le chomage et améliore les equilibres économiques intérieurs.

Il faut cesser de nous comparer aux états-unis qui ne sont pas du tout dans la même structure économique. De notre côté, la hausse des fonctionnaires ne nous à jamais protégé de taux de chomage à 9%.

La politique salarial, l'état n'a plus de pouvoir la dessus. Il est facile de cracher sur le patronat mais les grandes boites ne sont pas elles qui diminueront le chomage. Ce sont les PME qui sont autrement plus importantes. Et mes PME ne peuvent augmenter les salaires.

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Mise au point sur l'Italie:

Atlantico : Un nouveau plan d'austérité a été adopté en Italie ce mercredi. La situation économique de ce pays est-elle réellement alarmante ? L'économie italienne est aux abois, ses finances publiques sont plongées dans le désarroi... Pourtant, certains économistes minimisent ces "effets d'annonce". Qu'en est-il dans les faits ?  

Cinzia Alcidi :La situation économique de l’Italie est délicate en ce moment, du fait d'une dette publique très élevée, autour de 120% de son PIB, soit la troisième dans le monde après la dette américaine et japonaise. Jusqu'à la première partie de cette année, les questions relatives à la soutenabilité de cette dette ne se posaient pas, même si quantitativement elle était élevée. L’Italie pouvait donc emprunter à taux très bas pour assurer le refinancement de sa dette, et ainsi chacun était rassuré.

Ce qui a changé, c'est la situation sur les marchés financiers et la perception du risque. Il y a donc eu une nouvelle évaluation de l'endettement italien et beaucoup d'investisseurs ont commencé à fuir ses titres. S'en sont suivies de nombreuses ventes sur les marchés, qui ont poussé à l'augmentation des coûts du refinancement de la dette italienne sur le marché international. En conséquence, cette dette énorme qui était soutenable ne l'est plus.

A cela, il faut ajouter la prise en compte de différents éléments servant à évaluer la soutenabilité d'une dette. A savoir, le coût de refinancement, les taux d’intérêts et de croissance. Pas de bonnes nouvelles pour l’Italie, ni d'un côté, ni de l'autre : les taux d’intérêts ont augmenté et la croissance est faible (moins de 1% cette année).

Enfin, un autre élément est pris en compte, la situation politique. Les investisseurs, qui décident d'acheter des titres de la dette publique, regardent de près la qualité des institutions et la fiabilité d'un gouvernement dans sa capacité à faire face à la crise. Et concernant l'Italie, les marchés ne sont pas rassurés des promesses faites par le Premier ministre.

L’Italie représente-t-elle une "Grèce" en devenir pour la zone euro ?

Les comparaisons de ce type vont bon train, du fait notamment de la dette très élevée dans ces deux pays. Et effectivement, dans la zone euro il n'y a pas d'autres pays avec une pareille dette, exception faite de la Belgique, dont la dette plafonne aux environs de 100% de son PIB.

Toutefois, des pays comme l'Italie et la Grèce ne peuvent être arbitrairement rapprochés. la Grèce est un cas spécifique, elle a déjà bénéficié de deux plans de sauvetage qui n'ont pas donné de résultats, et présente un risque de défaut de paiement.

Italie - Grèce, une comparaison forcée... Est-il si difficile d'imaginer l'économie italienne succomber?

L'espace nécessaire pour changer la situation existe, il faut simplement un engagement fort de l 'Italie. La Grèce est un petit pays, l'Italie par contre est un des pays systémiques de la zone euro. Les autres pays membres pourraient donc faire pression pour la mise en place d'actions, mais c'est à l’Italie d'agir, car il est impossible d'imaginer un plan de sauvetage pour l’Italie. Il s'agit de la troisième puissance économique européenne, et si un plan de sauvetage devait être mis sur pied, cela coulerait le fonds européen de stabilité financière dans un premier temps, et toute l’Europe ensuite.

L'Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal... Peut-on oser affirmer que la culture de la dette est propre aux pays du Sud de l'Europe ?

Je ne crois pas. Il faut nuancer. Ce qui peut être affirmé, c'est qu'à la création de l'union monétaire, il y avait une disparité à l'intérieur de l'union qu'on allait créer, mettant en scène deux "Europe" : celle du Nord et celle du Sud. Au début de la zone euro, on appelait d'ailleurs les pays européens du Sud "le club Med".

Ce qui était souhaité, c'est que la création de la zone euro puisse changer la situation en apportant une convergence, une croissance, des changements au niveau des fondamentaux de l'économie des pays de la Méditerranée. De sorte que ces derniers puissent aspirer à un niveau plus élevé de croissance, proche de la situation des pays du cœur de la zone d'Europe continentale;

Jusqu'en 2007, la convergence prenait, la croissance espagnole et grecque étaient très élevées, avec des années à 6% de croissance. Ce que les décideurs européens n'avaient pas réalisé, c'est qu'il y avait des situations de très fort déséquilibre, avec une augmentation de la dette du gouvernement en Grèce, de la dette privée en Espagne qui avait alimenté la bulle immobilière, même chose en Irlande. Au Portugal ou en Italie, la croissance n'était pas exceptionnelle... Mais le projet était en marche. Or,  les différences entre le Sud et le Nord de l’Europe en période de crise sont exacerbées.

Si l’Italie n'arrive pas à gérer le problème de sa dette, quelles seront les répercussions pour la France ?

En général, l’Italie ou l’Espagne sont des pays systémiques pour la zone euro, et pas seulement pour la France. Mais en regardant de plus près toute une série de données, on s'aperçoit que les banques françaises sont très exposées par rapport à l’Italie : elles détiennent beaucoup de titres italiens. Ce n'est pas un hasard si cette semaine les banques françaises ont été touchées par la révision de l’annotation du titre italien, et  que Moody's a déclassé d'un cran la Société Générale et le Crédit Agricole. Les autres banques françaises sont également très exposées quant à la situation italienne.

Si l’Italie tombe, les banques françaises tombent dans la foulée ?

Oui, et avec elles toute la zone euro. Ce serait extrêmement surprenant...

Ce dernier plan de rigueur adopté en Italie est-il crédible ?

Silvio Berlusconi avait promis aux Italiens de ne pas s'en prendre au pouvoir d'achat pour faire face à cette crise, mais l'augmentation de la TVA à 21% s'attaque directement au portefeuille du peuple. Berlusconi est donc désormais forcé à prendre des mesures extraordinaires, mais en ressort très impopulaire. Peut-être qu'un gouvernement de technocrates devrait prendre le relais grâce à un mandat spécial, et se fixer pour mission d'améliorer de façon visible la position des finances publiques de l'Italie et de rassurer ses partenaires européens. Pareil phénomène est envisageable, il s'est déjà produit dans les années 1990 pour satisfaire aux critères de Maastricht.

http://www.atlantico.fr/decryptage/crise-italie-grece-dette-crise-economique-182387.html

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Je pense qu'on en a déjà parler sur ce fil mais quand il de ces banques islamiques qui ne pratiquent pas d’intérêts?

Des États peuvent-ils y emprunter?

Elle remplacent juste les interet d'une créance, par le loyer d'un investissement ... moralement c'est un peu différent mais niveau "endettement" ca reviens a peu pret au meme, reste le coté effet de levier je ne sais pas comment elle gere ca et si mahomet avait prévu un truc contre ca? techniquement l'effet de levier c'est une sorte de promesse de paiement conditionné a la réussite ou l'échec d'un truc mais c'est souvent associé a un risque de non paiement qui lui s'assure via une sorte d'interet sur le levier.

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En France on a Renault, Peugeot, Citroen, Loreal, Bic, Evian, Perrier, Alstom, Airbus, Veolia, Vinci, Danone, Safran, Thales, Total, Sanofi, Air Liquide, LVMH, Schneider, Saint Gobain, Essilor, Michelin, Lafarge, ST Micro, pour ne parler que de quelques uns parmis les plus gros ou les plus connus.

A part ça la France c'est presque comme la Grece qui fabrique que de l'huile d'olive..

Qui produit encore quelques chose en France la dedans?!

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