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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Sur BFM TV Delors fustige la suprematie de la finance sur les politiques  :lol: . Vous avez bien lu... Jacques Delors le "Mr Deregulation" des années 80 avec la fin de la separation des banques de depot, fin des contrôles des mouvements de capitaux en Europe quand il était commissaire, fin de l'indexation de salaires et j'en passe c'est deja pas mal...  :lol:

Mais le pire, c'est que les deux carpettes qui servent de journalistes l'ont écouté religieusement sans reagir, j'ai vite zappé pour pas me mettre en boule.

Héhé c'est un peu la débandade à tous les niveaux faut dire.

Les USA voient que leur modèle économique se fait bouffer par tout ce qu'ils ont toujours haï, à savoir des communistes adeptes de l'économie dirigé, d'un l'état fort, qui sont athées et dictatoriaux par dessus le marché.

Et tous les suiveurs européens abreuvés au libéralisme made in USA font le même constant, ce systéme n'est pas le meilleur (systéme aussi bien économique que politique) et il se désagrège sous leurs yeux.

Seulement ils sont encore quelque peu aveugles et tentent de sauver le systéme tant bien que mal sans se rendre compte que cela les dessert et rend juste plus fort les nouvelles puissances émergentes qui profitent de nos derniers soubresauts pour finir de se remplir les poches et nous achever :P

Drôle d'époque en tout cas  =|

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Ambiance 1982 au Politburo ... ils savaient qu'ils allaient dans le mur ... et ils y sont allés ! En klaxonant  :oops:

Et cela a reveiller des conflits ethniques endormis, propulsé l'économie souterraine déjà établie depuis 15-20ans... quand je vois la situation chez nous, bah c'est pas franchement mieux en terme de faiblesse potentielle.

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Ben maintenant on a une occasion en or de remettre le systeme publique a plat, swedisch-style des annees 1990, reste a avoir si les syndicats sauront reconnaitre leur interet et l'interet de la Nation, ou s'ils resteront campes les interets de la nomenklatura de leurs syndicats et sur la ligne du comite central, Ambiance au Politburo-style 1982  ;)

Quelque soit l'issue du scrutin d'avril, je crois que c'est ce que l'actuel gouvernement en place a de mieux a faire.

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Ben maintenant on a une occasion en or de remettre le systeme publique a plat, swedisch-style des annees 1990, reste a avoir si les syndicats sauront reconnaitre leur interet et l'interet de la Nation, ou s'ils resteront campes les interets de la nomenklatura de leurs syndicats et sur la ligne du comite central, Ambiance au Politburo-style 1982  ;)

Quelque soit l'issue du scrutin d'avril, je crois que c'est ce que l'actuel gouvernement en place a de mieux a faire.

Le déficit de dialogiue social n'est pas le seul fait des syndicats. Les travailleurs ne se syndiquent pas, ca ne risque pas de donner une grosse légitimité aux syndicats. C'est pire dans le secteur marchand ou le syndicalisme est quasi inexistant. Sans grosse légitimité et représentation syndical pas de dialogue social équilibré et pas de risque de recherche de consensus. D'ailleurs quelqu'un en France veut il un consensus!!! probablement pas. Coté patronat c'est la même chose ... on rêve de mettre KO les syndicats, ces sales rats communistes! On rêve de salarié corvéable etc.

En gros la cohérence du dialogue entre partenaire sociaux qu'on a en Allemagne, et dans le nord de l'Europe, ou être syndiqué est "obligatoire" - donc 90% de syndiqué - on ne risque pas de l'avoir en France par l'opération du saint esprit.

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La France est un des pays les moins syndiqués (contrairement l'image d'Epinal), c'est pour cela que les syndicats sont parfois extrêmes, pas assez représentatifs, etc. Et que le dialogue social est aussi mauvais, puisque du coté du pouvoir on refuse le consensus (donc des syndicats viables, représentatifs) pour essayer d'imposer arbitrairement ses désirs, la situation actuelle de faiblesse syndicale les arrangeant en fin de compte (tout en feignant de se plaindre).

Un début serait déja de faire bénéficier les avantages acquis aux seuls syndiqués. Ca arrêtera le phénomène des passagers clandestins qui ne participent pas tout en récoltant les résultats sans risque personnel et au moins les gens se poseront sérieusement la question d'un adhésion, en ne laissant pas par défaut les syndicats aux mains des purs militants dont on se plaint tant à droite.

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Un début serait déja de faire bénéficier les avantages acquis aux seuls syndiqués. Ca arrêtera le phénomène des passagers clandestins qui ne participent pas tout en récoltant les résultats sans risque personnel et au moins les gens se poseront sérieusement la question d'un adhésion, en ne laissant pas par défaut les syndicats aux mains des purs militants dont on se plaint tant à droite.

Un début serait plutôt de répondre à la question: pourquoi seulement 8% des français sont syndiqués?
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Parce que tu as mal lu ... ou pas compris ;)

ah bon, qu'est ce qui est expliqué alors ?

"Résultats : alors que les coûts horaires du travail dans l’industrie manufacturière étaient encore de 10% supérieurs en l’an 2000 en Allemagne (27,60 euros contre 25 en France), ils étaient d’un niveau légèrement inférieur en 2008 (32,5 euros contre 32,9).... Est-ce là la clef d’explication du succès de l’économie allemande à l’export ?"

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Bah ils étaient plus cher début 2000 mais ils s'en sont quand même sorti, alors que leur situation économique était assez catastrophique à l'époque et maintenant à coût équivalent ils s'en sortent toujours, donc le coût du travail n'est pas le facteur qui explique notre non réussite, pas plus qu'il explique la réussite de l’Allemagne, les causes sont ailleurs  ;)

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ah bon, qu'est ce qui est expliqué alors ?

"Résultats : alors que les coûts horaires du travail dans l’industrie manufacturière étaient encore de 10% supérieurs en l’an 2000 en Allemagne (27,60 euros contre 25 en France), ils étaient d’un niveau légèrement inférieur en 2008 (32,5 euros contre 32,9).... Est-ce là la clef d’explication du succès de l’économie allemande à l’export ?"

C'est le CSU qui a baisser avec deux raisons, une modération salariale négociée entre syndicat, patronat et état dans le cadre de la réunification, et dont l'effet est transitoire, on a vu récement des menace de greve et des syndicat négocier des hausse de salaire de 10%!!! Mais surtout une forte augmentation de la valeur ajouté en volume. Résultat le CSU, cout du travail par unité produite, en gros le masse salariale sur le CA a baissé parce que les allemand vendent beaucoup plus cher ce qu'ils fabriquent, sans etre payé beaucoup plus ;)

Une des raison c'est qu'ils vendent au prix du made in germany de plus en plus de produit fabriqué dans les pays de l'est, voire très a l'est, a cout modique dont il finissent l'assemblage en Allemagne. La grande question c'est combien de temps c'est concomittance d'évenement favorable va perdurer ... et comment les allemands vont essayer de la faire perdurer, en gros combien de temps encore il vont pouvoir capitaliser sur la victoire de Krupp :lol:

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Patrick Artus sur la relance aux U.S:

On observe aujourd’hui des signes multiples de reprise cyclique de l’économie américaine : consommation, emploi, commandes de biens durables, permis de construire, perspectives de production, confiance des ménages… Nous pensons que, au point de départ de cette reprise, il y a l’injection de liquidités dans les comptes des ménages américains par le QE2, qui déclenche la désépargne des ménages.

A l’inverse, lorsque le Quantitative Easing se résume à injecter des liquidités dans les comptes des banques (ce qu’on voit aussi aux Etats-Unis, dans la zone euro, au Royaume-Uni, au Japon), aucun effet sur l’économie n’apparait en l’absence de demande de crédit.

Ce serait donc la liquidité des ménages qui serait l’instrument efficace de la politique monétaire en situation déflationniste.

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=61893

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C'est le CSU qui a baisser avec deux raisons, une modération salariale négociée entre syndicat, patronat et état dans le cadre de la réunification, et dont l'effet est transitoire, on a vu récement des menace de greve et des syndicat négocier des hausse de salaire de 10%!!! Mais surtout une forte augmentation de la valeur ajouté en volume. Résultat le CSU, cout du travail par unité produite, en gros le masse salariale sur le CA a baissé parce que les allemand vendent beaucoup plus cher ce qu'ils fabriquent, sans etre payé beaucoup plus ;)

Une des raison c'est qu'ils vendent au prix du made in germany de plus en plus de produit fabriqué dans les pays de l'est, voire très a l'est, a cout modique dont il finissent l'assemblage en Allemagne. La grande question c'est combien de temps c'est concomittance d'évenement favorable va perdurer ... et comment les allemands vont essayer de la faire perdurer, en gros combien de temps encore il vont pouvoir capitaliser sur la victoire de Krupp :lol:

1) je constate que tu reconnais maintenant que la modération salariale allemande a été un facteur. Ce que j'expliquais dans "l'amélioration de la balance commerciale allemande doit avoir un lien avec la baisse du coup du travail par rapport à la France" et que tu as jugé bon de nier en bloc

2) Ton explication sur le CSU est fausse. Dans ton article, il y a un schéma, et il y est expliqué clairement ensuite que la productivité a augmenté de manière parallèle entre la france et l'allemagne ces 20 dernières années. Il est explicitement dit que le CSU est un rapport entre le cout du travail et la productivité. Il est expliqué très clairement que si le CSU allemand a baissé par rapport au CSU francais ce n'est pas à cause d'une plus forte hausse de la productivité mais a cause d'une baisse du coup du travail. C'est visible au premier coup d'oeil sur le schéma. L'article se permet donc de laisser en dernière ligne une conclusion ouverte : la baisse du coût du travail expliquerait la compétitivité de l'allemagne à l'export.

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1) je constate que tu reconnais maintenant que la modération salariale allemande a été un facteur. Ce que j'expliquais dans "l'amélioration de la balance commerciale allemande doit avoir un lien avec la baisse du coup du travail par rapport à la France" et que tu as jugé bon de nier en bloc

Un facteur de l'amélioration du CSU ... oui forcément, pas un facteur de compétitivité nécessairement.

2) Ou vois tu une hausse de la valeur ajoutée? Dans ton article, il y a un schéma, et il y est expliqué clairement ensuite que la productivité a augmenté de manière parallèle entre la france et l'allemagne ces 20 dernières années. Le CSU est un rapport entre le cout du travail et la productivité. Il est expliqué très clairement que si le CSU allemand a baissé par rapport à la france ce n'est pas à cause d'une plus forte hausse de la productivité mais a cause d'une baisse du coup du travail. C'est visible au premier coup d'oeil sur le schéma

C 'est pourtant clairement expliqué ici ... c'est la hausse de la valeur de ce qu'ils produise qui agit comme déflateur sur le cout unitaire du travail. Ça a aboutit a une baisse de 11% de la part salaire dans la VA, sans baisse des salaires!

La singularité allemande, et non pas française, tient bien à l’évolution du coût salarial. Après une forte hausse consécutive à la réunification, le coût réel du travail par salarié avait en 2005 un niveau inférieur à celui de … 1995 et même la reprise de la croissance entre 2005 et 2007 a accéléré cette évolution par la conjonction d’une faible augmentation des coûts nominaux (2% par an) et d’une forte augmentation de la valeur ajoutée en volume (le déflateur). En conséquence le coût salarial unitaire réel, qui avait fortement augmenté au début des années 1990 a rejoint ce niveau initial en 2000, et il n’a cessé de baisser jusqu’en 2008, à un rythme sans équivalent dans l’UE ; cette évolution s’étant accélérée à partir de 2002. En conséquence, la part des rémunérations salariales dans la valeur ajoutée brute de l’industrie (dont l’inverse est la part des profits bruts des entreprises) a perdu 11 points sur la seule période 2000-2007 ! Exprimés en monnaie constante et par heure travaillée, les salaires nets se situaient en 2008 à peu près au même niveau que celui qu’ils atteignaient dans les Länder de l’ancienne RFA au moment de la réunification.[4]

Pour information le cout horaire du travail dans l'industrie selon eurostat en 2008 - derniers chiffre fiables - est le meme en France est en Allemagne autour de 33.50€, alors qu'il était traditionnellement moins cher en France avant. A priori en 2012 l'Allemagne devrait repasser devant suite aux grosses  augmentations salariales obtenues par les syndicats depuis.

Pour les "services" c'est moins cher en Allemagne effectivement 27 contre 32€ la aussi en 2008 ... mais c'est pas la dessus de l'Allemagne capitalise a l'export.

Une des raison de ce rattrapage cout ... c'est l'inflation. On l'oubli souvent mais elle n'est pas homogène dans l'Eurozone, et les allemands on de ce coté fait un tres gros travail de pression sur les prix, et nous beaucoup moins, certain autre c'est pire. Sur dix ans l'inflation française a décalé les cout sur l’Allemagne de 4% ... l'Italie a glissé quand a elle de plus de 8%. Ca donne un résultat assez édifiant sur les bilan de croissande nominal et croissance réelle. On remarque sur le graphe que les croissance nominal forte de l'Italie et de la France sont complétement bouffée par l'inflation et qu'au final la croissance réelle peine a dépasser la croissance Allemande.

Image IPB

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Oui puis une chose de plus montre bien qu'on est des rigolos en sandales que on parle de coût du travail trop élevé.

Les grandes entreprises allemandes paient mieux que les françaises, si en France le coup du travail parait trop élevé c'est à cause d'un facteur qui biaise tout le raisonnement, à savoir le SMIC.

En fait c'est simple, en Allemagne l'industrie paie très bien (plus que chez nous), par contre une caissière gagne 4€ de l'heure, alors qu'en France elle touche 2x plus du coup notre prix du travail est artificiellement augmenté alors que nos industrielles ne paient pas plus.

C'est une histoire de Mode et de Médiane dans le cas présent la moyenne étant complétement inadapté, on compare des choux et des oranges en faits.

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Dites les gens, j'ai une question que je trouve quelque peu idiote..  :-[

Dans un monde où les monnaies tanguent comme pirogue sur un océan agité, nous (les gens) acquerrons des tonnes d'or, valeur refuge.

Prenons le cas d'un pays possédant une mine d'or, d'exploitation nationalisée. Qu'est qui empêche ce pays d'extraire cet or et de le constituer en réserves d'or de sa banque centrale?

Si c'est interdit, il suffirait que je maintienne le flou sur mes réserves véritables, tout en les augmentant en catimini, ni vu ni connu. qui irait dire que ce ne sont pas mes véritables réserves?  :-X

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Dacia Lodgy, le nouveau monospace de Renault, nouveau concurrent de... Renault. Un choix stratégique pour le moins étonnant, sur lequel s'est penché Michel Holtz, l'auto-didacte, blogueur associé de Marianne2.

Ce n’est pas seulement une nouvelle voiture du groupe Renault, mais un énorme pied de nez. Au « made in France », au principal actionnaire (l’Etat français) et même aux produits maison. Car le monospace Dacia Lodgy qui va débarquer dans les concessions au printemps, sera entièrement fabriqué au Maroc et devrait être vendu à un tarif inférieur de moitié à son principal concurrent. A savoir le Scenic, lui aussi de la maison Renault, fabriqué (en partie du moins) à Douai, dans le Nord de la France. Mais il va également cannibaliser les ventes, et à terme en finir avec un autre produit Renault, le Kangoo, fabriqué quant à lui à Maubeuge.

 

Un monospace à 13000 euros

La famille Dacia, on connaît déjà. La marque low cost – un terme prohibé chez Renault ou l’on parle de gamme « entry », ce qui est beaucoup plus chic – est devenue indispensable à la rentabilité du groupe. Les Logan, Duster et Sandero, fabriquées, entre autres, en Roumanie s’arrachent. Mais un salaire Renault en Roumanie, pour faible qu’il soit (350 euros par mois, en moyenne), reste une somme que le losange ne semble pas prêt à débourser pour la fabrication du Lodgy. Alors, cap sur le Maroc, et ses émoluments encore plus bas. Du côté de Tanger, une toute nouvelle usine sera inaugurée à la mi-février. 2 600 ouvriers y assembleront le nouveau monospace Lodgy. L’engin, de 4,50 mètres promet 7 places, pour un tarif estimé autour de 13 000 euros. Il y a très peu de chance que cette auto fasse un bide, puisque, outre sa ligne ni plus ni moins banale que celles d’autres engins comparables, il coûte moitié moins cher qu’un Scenic, vendu entre 21 000 et 35 000 euros. Et Renault ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque, dès l’été, une version utilitaire de la même auto verra le jour, encore moins chère que la voiture civile. De quoi tuer le Kangoo, l’actuelle petite camionnette du losange. Le groupe, sûr de son succès, prévoit déjà la montée en puissance de sa nouvelle usine puisque les effectifs prévus en 2015 sont de 6 000 salariés chargés de fabriquer 170 000 unités par an. Reste un mystère : la présence, le jour de l’inauguration de cette unité de production, d’un représentant de l’Etat français, premier actionnaire de Renault à hauteur de 15,1%. Les cartons d’invitation ont dû parvenir à l’Elysée, où l’on prône le « fabriqué en France », mais on ne sait pas, en revanche, qui fera le voyage à Tanger.

Un monospace cannibale

Reste que ces événements obligent à s’interroger sur la stratégie suivie par le groupe dirigé par Carlos Gohsn. Car si son souhait est de réduire le personnel de Douai qui fabrique le Scenic, faute de clients pour cet engin, la feuille de route est la bonne. Quant à l’usine de Maubeuge, où est fabriquée le Kangoo, son sort est déjà scellé : elle assemblera les voitures électriques du groupe. Mais les scores de ventes totales de ces autos à turbine sont aujourd’hui tellement marginaux que les quelques 3000 salariés de Douai peuvent avoir quelques craintes légitimes sur leur avenir.

Un monospace qui menace l'avenir de Renault

Et puis, l’avènement du Lodgy pose le problème global de l’avenir de Renault, de ses ventes et de son image. S'agit-il de transformer la marque elle-même en énorme machine à low-cost délocalisée ? Possible, d'ailleurs les voitures Dacia ne portent ce nom qu’en Europe et en Afrique du Nord. Partout ailleurs, les Logan, Duster et bientôt Lodgy sont déjà des Renault. A moins qu’une autre décision soit d’ores et déjà entérinée à Boulogne. Celle de transformer Renault en un constructeur de voitures uniquement électriques. Un pari osé et risqué à moyen terme. Une manière, surtout, de transformer des milliers de salariés français en jetons de casino pour un énorme banco sur le tapis de jeu de l’industrie automobile mondiale.

Marianne

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Competitivité on vous dit  :lol:

Pendant qu'on se creuse la tête en France pour gratter un gain de compétitivité derisoire, les marocains peuvent faire des voitures deux fois moins chères.  

Et même en baissant les salaires jusqu'au niveau marocain le dumping social ne peut fonctionner que lorsque qu'il reste des pays a hauts salaires pour acheter. C'est du fordisme a l'envers. Enfin bref...

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Competitivité on vous dit  :lol:

Pendant qu'on se creuse la tête en France pour gratter un gain de compétitivité derisoire, les marocains peuvent faire des voitures deux fois moins chères.  

Et même en baissant les salaires jusqu'au niveau marocain le dumping social ne peut fonctionner que lorsque qu'il reste des pays a hauts salaires pour acheter. C'est du fordisme a l'envers. Enfin bref...

Si les Dacia sont vendu moitier prix des Renault c'est pas lié seulement au cout de la main d’œuvre ... c'est surtout lié a ce qu'il y a dedans. D'ailleurs Renault a aligné plusieurs variante de ses modèles sur le low cost Dacia. Accessoirement les ventes de Dacia ne sont pas très bonne avec la gamme low cost, ce qui explique c'est élargissement de la gamme. Le modèle le plus intéressant est le Duster par exemple qui lui fourni un bonne prestation pour un prix tres contenu, mais sur le reste de la gamme la concurrence est dure, le Sandero se heurte aux versions a équipement minimal des grande marque.

Le probleme c'est posé avec Tata ... les pauvres ne veulent pas rouler en bagnole de pauvres! meme si on leur donne :lol: L'auto chez les économie moins mature ca reste statutaire, mais encore aussi chez nous a minima. VW la bien compris avec sa up ... une low cost badgé VW et présenté comme une VW, assez valorisante.

Allemagne/L'agence de notation US Egan-Jones abaisse la note de la dette à AA-

Washington (awp/afp) - L'agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé mercredi d'un cran la note attribuée à la dette de l'Allemagne, avec perspective négative, en raison du fardeau financier que devra assumer le pays en participant aux plans de sauvetage de la zone euro.

"L'Allemagne reste l'économie la plus forte de l'Union européenne", note la petite agence de notation, qui accorde désormais à la dette allemande la note AA-, au lieu de AA.

"Toutefois, l'Allemagne a supporté le fardeau d'autres pays européens à travers son exposition au Fonds de stabilité financière (FESF), et indirectement via la lourde exposition de la BCE (Banque centrale européenne) aux banques et aux dettes souveraines les plus faibles", ajoute-t-elle.

Au chapitre des données négatives pour l'Allemagne, Egan-Jones note "le taux d'endettement par rapport au PIB de 83% en 2010, avec près de 86% attendu pour 2011, et le déficit à 4,6% du PIB".

Du côté positif, "le chômage n'était qu'à 6,8% (en 2010) mais va probablement augmenter avec la mise en oeuvre de mesures d'austérité dans de nombreux pays européens".

En outre, le pays bénéficie à la fois d'un excédent commercial et d'un excédent de la balance des paiements, ainsi que d'une inflation limitée à 2% en 2010, ajoute l'agence. "Mais nous nous attendons à une accentuation en conséquence de la baisse de l'euro face au dollar".

Surtout, note Egan-Jones, la croissance de 4% enregistrée au dernier trimestre 2011 est "éclatante comparé à l'Europe moribonde".

Malgré l'abaissement de la note, l'agence note que "les rendements pour les titres de dette allemands vont probablement rester bas, vu que l'Allemagne est parmi les pays les plus solides de l'UE et en raison des efforts de liquidité de la BCE".

mm

(AWP / 18.01.2012 18h57)

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Deux choses:

1) Pour Dacia.

Renaut va monter en gamme. Dacia sera sa marque abordable. Voilà pourquoi cette situation n'est pas absurde.

C'est la même chose avec DS chez PSA. Tout lemonde veut monter en gamme.

2) Le temps de travail.

Il y a plusieurs indicateurs que l'on peut suivre. Le volume horaire travaillé à l'année, la productivité horaire, les coûts unitaires de production.... A l'échelle d'un pays, il y en a un qui est plus important car il détermine notre capacité réelle et non pas voulu à définir une sécurité sociale, les retraites... Je pense au temps de travail annuel moyen par français. Celui-là, on en parle jamais alors qu'il existe des textes cosignés par le gouvernement, les syndicas et le patronat qui indiquent que c'est la priorité.

En France, ce taux est de 610h/an/habitant. La moyenne UE est à 660. La Suède est proche de 770.

Immediatement, on voit si une société peut produire ou non du bien être de la richesse. Ce chiffre montre notre absence de compétitivité car plus il est faible, plus cela signifie que peu d'habitants travaillent pour le bien être de l'ensemble.

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Deux choses:

1) Pour Dacia.

Renaut va monter en gamme. Dacia sera sa marque abordable. Voilà pourquoi cette situation n'est pas absurde.

C'est la même chose avec DS chez PSA. Tout lemonde veut monter en gamme.

2) Le temps de travail.

Il y a plusieurs indicateurs que l'on peut suivre. Le volume horaire travaillé à l'année, la productivité horaire, les coûts unitaires de production.... A l'échelle d'un pays, il y en a un qui est plus important car il détermine notre capacité réelle et non pas voulu à définir une sécurité sociale, les retraites... Je pense au temps de travail annuel moyen par français. Celui-là, on en parle jamais alors qu'il existe des textes cosignés par le gouvernement, les syndicas et le patronat qui indiquent que c'est la priorité.

En France, ce taux est de 610h/an/habitant. La moyenne UE est à 660. La Suède est proche de 770.

Immediatement, on voit si une société peut produire ou non du bien être de la richesse. Ce chiffre montre notre absence de compétitivité car plus il est faible, plus cela signifie que peu d'habitants travaillent pour le bien être de l'ensemble.

+1 pour le pts 1  ^-^

Pour le pts 2 par contre le temps de travail est à mettre en parallèle avec le taux d'emploi, en France c'est pas énorme, énorme et encore la moyenne n'est peut-être pas des plus adapté dans ce cas là, la Suéde a un taux d'emploi très élevé ce qui explique ce chiffre  ;)

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Le fait de delocaliser l'entrée de gamme est coherent du point de vue de Renault. Je pense surtout a l'emploi. Le marché du haut de gamme n'est pas extensible au point que la demande permettra de remplacer tous les emplois delocalisés. Surtout si toutes les marques s'y mettent...

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Pour le pts 2 par contre le temps de travail est à mettre en parallèle avec le taux d'emploi, en France c'est pas énorme, énorme et encore la moyenne n'est peut-être pas des plus adapté dans ce cas là, la Suéde a un taux d'emploi très élevé ce qui explique ce chiffre  ;)

C'est exactement ça.

A la productivité tant vantée, il faut ajouter des pondérations comme le taux de chomage. Cet indicateur prend cela en compte d'où (à mon sens) sa pertinence.

Juste une remarque, ce soir il y avait un spécial "le modèle allemand est-il transposable en France?" dans le 19-21h de BFM. J'ai entendu la dernière 1/2heure dans la voiture. C'était très intéressant (à la différence du spécial crise de lundi). Je pense qu'en Podcast cela vaut la peine.

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C'est pour ça que je parlais de taux d'emploi et non de chômage, car avec 10 pts de plus que nous ça suffit à expliquer ces chiffres élevés :

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/tgm/mapToolClosed.do?tab=map&init=1&plugin=1&language=fr&pcode=tsiem010&toolbox=types

Il y a certainement d'autres facteurs qui viennent s'ajouter, seulement dire que les français bossent moins c'est injuste car hors temps partiels (très employé chez nous) les français bossent plus que la moyenne euro à cause des heures supp très courantes (on dépasse largement les 35h dans les faits).

Enfin c'est assez complexe mais les français sont quand même connu pour être de gros bosseurs que se soit au travail ou chez eux (qui fait réellement 35h ici ?).

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