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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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La question est de savoir ce que les USA attendent en échange en dehors d'un marché captif pour le MCO.

Par ailleurs, si les américains craignaient un effondrement économique de la Grèce, leur feraient-ils cadeau d'armes ?    :rolleyes:

Maintenir une épine dans le pied de la Turquie, qui en dépit de son appartenance à l'OTAN se la joue de plus en plus solo sur le plan diplomatique?

Avoir des réserves de matos de base à proximité des zones à problème potentiel?

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D'une façon ou d'une autre il va bien falloir résoudre le problème.

Pourquoi?

Ya encore de l'élasticité sur cette question avant qu'on décide quoi que soit, et puis d'ailleurs en termes de solution j'en vois pas beaucoup à part rendre le marché de l'immobilier hyper fluide, mais pour cela il faudrait que les prix baissent raisonnablement d'abord et ensuite  une stabilité des prix relative pour éviter d'effet bulle...trés compliqué

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Pourquoi?

Parce qu'un pays ou les particuliers mobilisent 60% de leur patrimoine dans l'immobilier improductif - alors que les pays économiquement dynamique sont a moins de 30% - est un pays qui se meurt!

Le différentiel dans l'investissement productif vient entre autre de là ...

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Le CAC 40 s'écroule. Les banques Françaises - dont la fameuse triplette - reprennent la plongée en grande profondeur... Société Générale : -5,79% (en un jour !).

Rhoooo!!! mais puisqu'on te dit que la crise est finie!

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Mais qu'est ce qui les fait plonger : la spéculation ?

Les titres n'ont pas de valeur intrinséque, la valeur qu'on affiche est celle de la derniere transaction ou un acheteur et un vendeur se sont mis d'accord pour échanger un titre a un pris négocié entre eux.

S'il n'y a plus d'acheteur pour les titres, mais toujours autant de vendeurs, alors ceux ci pour vendre, sont obligé d'essayer de négocier plus bas que le vendeur d'a coté ... et donc le prix des transactions baisses une enchère a l'envers en quelques sorte.

Il se trouve que dans la situation actuelle, l'approche de la fin d'année, les mauvaise nouvelle sur la croissance mondial, les mauvaise nouvelle sur la solvabilité des états etc. il y a pas grand monde pour acheter massivement des actions, meme si dans le meme temps les résultats des entreprise coté ne sont pas mauvais. Pas d'acheteur ... baisse. D'autant plus baisse, que la hausse précédente n'avait pas de fondement fort.

Résultat en ce moment les investisseurs ce qui on du cache et qui veulent acheter, achète plutôt de la dette privé d'entreprise. Elle est pas très risqué puisque les entreprises vont pas si mal, mieux que les états d'une certaine manière, et elle paye très chère. On trouve facilement des rendement de 5 a 7% en dette privés alors que la dette public relativement sûr genre Bund paye seulement 1%!

Donc on se désintéresse des actions pour de l'obligation privé.

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Mais qu'est ce qui les fait plonger : la spéculation ?

G4lly a bien rappelé une partie du mécanisme.

Je complèterais juste sur deux points:

- les volumes échangés sont actuellement faibles. Dès lors, les moindre ventes ou achats ont un effet plus important, démultiplié. De plus, une prise de position visible contre ou pour une action, un compartiment du secteur financier, ne se déclenchent que par l'ordre d'un très gros. La réalisation de cet ordre a un effet immédiat. Ce dernier est perçu tel un signal qui est suivi par les nombreux petits porteurs qui vont faire la même chose.

- le second point est que nous sommes dans une période où la pertinence originelle du mécanisme boursier est biaisé. Avant, le cours d'une action été pondéré par la santé réelle de l'entreprise. Maintenant, avec l'autonomie de la finance par rapport à la sphère réelle industrielle, les décisions ne se font plus sur des indicateurs fiables. Comme le rappelle O. Delamarche, les résultats des entreprises ne reflètent plus leur activité réelle. Donc les décisions sont spéculatives par nature; elles ne suivent plus le développement des entreprises.

Pour moi, ce sont les deux causes de l'instabilité actuelle.

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Comme le rappelle O. Delamarche, les résultats des entreprises ne reflètent plus leur activité réelle. Donc les décisions sont spéculatives par nature; elles ne suivent plus le développement des entreprises.

Donc une entreprise qui ne produit presque plus rien (de façon volontaire ou non) peut continuer à amasser de l'argent par des manoeuvres boursières en tout genre ? Les locaux et les employés devenant juste une sorte de facade minimum.

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Donc une entreprise qui ne produit presque plus rien (de façon volontaire ou non) peut continuer à amasser de l'argent par des manoeuvres boursières en tout genre ? Les locaux et les employés devenant juste une sorte de facade minimum.

Faut pas pousser non plus.Les entreprises qui distribuent des dividendes ne sont pas des entreprises qui ne produisent rien ou qui vende les bijou de famille pour alimenter les actionnaires! Par contre les comptes des entreprises refletent leur état d'hier et pas vraiment leur état de demain, et il n'est jamais garanti que les marges de croissance qui existait hier et qui ont été mise a profit par les entreprises existent encore demain.

Reste que dans pas mal de secteur la rentabilité des entreprise a peu souffert de la crise, "mieux" beaucoup d'entreprise on profité de la crise comme alibi pour faire passer de grosse restructuration, plan de réduction de couts etc. Le petit souci c'est que ces marges de réduction des couts on une limite et après soit on rogne l'os soit on ne dégage plus d'économie, et alors il faut bien a nouveau faire croitre l'activité d'une manière ou d'une autre, et pour le moment c'est phase de re-croissance est plutôt illusoire d'ou des valorisations d'entreprise qui fond le yoyo autour de tout ou de n'importe quoi pour certaines, et autour de sommet pour d'autre.

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Les entreprises qui distribuent des dividendes ne sont pas des entreprises qui ne produisent rien ou qui vende les bijou de famille pour alimenter les actionnaires !

En France de plus en plus de "champions nationaux" n'exportent qu'en vendant la corde pour se pendre : Dassault, Alstom, Eurocopter...

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Faut pas pousser non plus.Les entreprises qui distribuent des dividendes ne sont pas des entreprises qui ne produisent rien ou qui vende les bijou de famille pour alimenter les actionnaires! [...]

Reste que dans pas mal de secteur la rentabilité des entreprise a peu souffert de la crise, "mieux" beaucoup d'entreprise on profité de la crise comme alibi pour faire passer de grosse restructuration, plan de réduction de couts etc. Le petit souci c'est que ces marges de réduction des couts on une limite et après soit on rogne l'os soit on ne dégage plus d'économie, et alors il faut bien a nouveau faire croitre l'activité d'une manière ou d'une autre, et pour le moment c'est phase de re-croissance est plutôt illusoire d'ou des valorisations d'entreprise qui fond le yoyo autour de tout ou de n'importe quoi pour certaines, et autour de sommet pour d'autre.

Actuellement, la concurrence pour attirer des capitaux impose aux grandes sociétés de rémunérer l'actionnariat au-delà de leur croissance réelle. Pour ce faire, comme l'écrit G4lly en soutenant le contraire, elles licencient à tour de bras pour augmenter artificiellement leurs marges (par la contraction de la masse salariale).

Nous sommes alors dans une captation indue de bénéfice. Elle est indue car s'oppose au long terme au développement harmonieux des entreprises. Qu'il y ai des licenciements, c'est normal. Tant que c'est lié à la réalité économique de l'entreprise.

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En France de plus en plus de "champions nationaux" n'exportent qu'en vendant la corde pour se pendre : Dassault, Alstom, Eurocopter...

Là, tu évoques des sociétés particulière en cela qu'elle ont une forte imbrication gouvernementale dans leur processus décisionnel. Elles ne sont pas forcément libre de travailler comme elles l'entendent. C'est un degrés de complexité supplémentaire.
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En France de plus en plus de "champions nationaux" n'exportent qu'en vendant la corde pour se pendre : Dassault, Alstom, Eurocopter...

Pour se pendre?

Non je ne crois pas, même si les contrats auxquels tu dois penser ne sont pas considérés comme des vaches à lait, ce sont des programmes qui s'amortissent sur des périodes longues.

Ensuite ce sont des industriels atypiques en cela qu'ils sont très connectés à leurs marchés publics nationaux, donc qu'ils ne répondent pas seulement à une offre/demande marché stricto sensu.

Donc une entreprise qui ne produit presque plus rien (de façon volontaire ou non) peut continuer à amasser de l'argent par des manoeuvres boursières en tout genre ? Les locaux et les employés devenant juste une sorte de facade minimum.

attention de ne pas abuser des discours de melanchon/poutou/arthaud   ;), et puis de hollande aussi l'homme de la finance sans visage, copain avec le financial time...ok je file!  O0

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Euro: si même The Economist n'y croit plus !

Vendredi 13 Avril 2012

L'hebdomadaire anglosaxon suit avec attention l'évolution de l'euro, admettant ses difficultés, sans jamais le remettre en cause. La semaine dernière, une tribune a pour la première fois jeté le doute sur le maintien de la monnaie unique. Laurent Pinsolle commente ce qui lui apparaît comme un tournant.

Depuis deux ans que dure la crise de la zone euro, si l’hebdomadaire britannique a toujours été très critique à l’égard de la politique suivie par l’Union Européenne, il est toujours resté un soutien farouche à la monnaie unique. Une tribune publiée vendredi semble indiquer une vraie inflexion.

Un véritable revirement

C’est la chronique Charlemagne du 7 avril qui marque un changement de tonalité dans le discours de The Economist. Jusqu’à présent, le journal défendait mordicus l’euro en affirmant qu’il suffisait de mettre en place des euro obligations, de mutualiser les dettes ou d’augmenter les moyens du FESF pour permettre à la zone euro de sortir de la crise dans laquelle elle est enfermée depuis plus deux ans, d’où une critique sévère des dirigeants qui ne prennent pas les bonnes décisions.

Outre le fait que l’on peut fortement contester le fait que la mise en place d’euro obligations permettrait de résoudre quoique ce soit à la crise de la zone euro, The Economist fait un virage radical. Pour eux « L’histoire est remplie d’unions monétaires qui se sont rompues. Pourquoi pas l’euro ? Si ses fondateurs avaient prévu la tourmente actuelle, ils ne se seraient peut-être pas aventurés dans une telle union monétaire, ou en tout cas, pas de cette manière ».

The Economist soutient que « les Etats endettés pourraient se lasser de la dévaluation interne. Les Etats créditeurs pourraient vouloir arrêter de soutenir les autres. Et les 17 membres de la zone euro pourraient hésiter devant la perte de souveraineté impliquée par le sauvetage de l’euro ». Pour eux, « un processus concerté augmente les chances de sauver de ce démontage les autres grains de l’intégration européenne, notamment le marché unique ».

Pourquoi un tel revirement ?

La raison de cette remise en cause de la monnaie unique vient de l’examen des études présentées au Policy Exchange, un think tank britannique proche du Parti Conservateur, qui va décerner un prix au meilleur plan de sortie de l’euro. The Economist revient sur les travaux de Jonathan Tepper, dont je vous avais parlés fin février. Cet économiste a donc étudié la fin de 69 unions monétaires au 20ème siècle. Il soutient que « dans presque tous les cas, la transition a été douce ».

Il faut rappeler ici que les travaux d’autres universitaires, de Berkley, Princeton ou de l’université de Berlin démontrent exactement la même chose, à savoir que la fin d’une union monétaire est quelque chose de banal dans l’histoire économique du dernier siècle, que les processus de démontage sont parfaitement connus, qu’il est donc parfaitement possible de décrire précisément le mécanisme  de sortie et, mieux, que cela relancerait la croissance des pays européens.

Bien sûr, les partisans de la monnaie unique opposeront les scénarios de la banque ING ou de l’institut Montaigne. Mais il est tout de même frappant de constater que ces scénarios ignorent totalement les expériences du passé, comme si elles gênaient leur démonstration. Les travaux remarquables de Jonathan Tepper et des autres participants au concours du Policy Exchange démontrent une rigueur analytique bien supérieure à celle des groupies de la monnaie unique.

Non seulement la sortie de l’euro est souhaitable, mais elle est possible. On sait parfaitement comment démonter une union monétaire et cela serait encore plus facile en Europe, où les monnaies nationales ont déjà existé. Et cela permettrait de relancer la croissance.

Marianne.fr

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Je me demande un pays qui va dans le mur, y se passe quoi?

C'est fou comme nos deux candidats favoris font l'unanimité auprès des économistes.

Selon Bouzou : avec Hollande le crash c'est dans 6 mois, avec Sarkozy c'est dans 8 mois.

La France va dans le mur :

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120413trib000693441/la-france-va-dans-le-mur.html

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