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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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De l'économie, du factuel et..... de l'humour:

VRAI DE VRAI: LES PROSTITUEES ESPAGNOLES REFUSENT LES BANQUIERS....

du 16 au 20 avril 2012 : Les prostituées de luxe espagnoles font grève contre leurs clients banquiers parce qu'ils refusent de rendre service à la société en accordant les prêts. C'est une enquête surréaliste du Daily Mail: "A national sex strike! Spain's high-class hookers refuse to sleep with bankers until they open up credit lines to cash-strapped families. Top-end prostitutes say strike to continue until bankers offer credit"... Lire ici ou bien ici Antlantico en french. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

Seconde citation:

du 16 au 20 avril 2012 : L'un de nos lecteurs, guichetier, témoigne et confirme ce que tous les autres lecteurs ont découvert à leur guichet: "Depuis 2009, je suis rentré en tant que conseiller accueil-guichet à la XX. Connaissant votre goût pour les banques et les traders en particulier, j'ai constaté, comme vous, que tout le système change pour les petites gens. Plus les semaines passent, et plus nous avons l'ordre de prendre des meusures afin d'éviter les retraits guichets.

Nous avions 2 caisses pour les retraits precédement. On vient d'en supprimer une. Mise en place d'automates et publicités à fond sur les canaux à distance pour supprimer un employé du guichet. Nous étions 3 au guichet à mon arrivée en 2009. Mi 2010 un a été poste supprimé et aujourd'hui la direction veut en supprimer un autre. Je tiens à vous signaler que je travaille dans une grande agence, il y a une petite quinzaine de conseillers ... Notre banque veut tellement réduire ses effectifs en agence qu'elle envisage de faire des agences avec 1 personne (anciennement 3, puis 2 actuellement).

Lorsque je vois les conseillers plomber les comptes de certaines personnes modestes en frais de rejet de prélèvement, ou un chèque de 35 euros refusé, et que les familles ont 30 euros de frais pour ce même chèque, c'est vraiment lamentable... On est sans cesse solicités pour ouvrir de l'épargne. Certains clients ont tous les livrets imaginables, et les retraits sur livret sont interdits: il faut que le client fasse faire le virement sur son compte courant pour pouvoir retirer... Donc 1 jour de date de valeur supplémentaire gagné... Je vous en passe et des pas meilleures.

Dernière nouvelle: la direction nous a dit que notre prime de résultat (habituellement entre 300 et 500 euros pour une personne du guichet ) nous a été supprimée sous pretéxte que la banque a eu de mauvais résultats... Sachant que la direction, elle, a eu sa prime à 5 chiffres comme chaque annee".

Fabien lui a eu une discussion avec des caissiers d'une agence postale des Côtes d'Armor. "Devant moi une dame a retiré 600 euros en liquide d'un de ces comptes sans problèmes (ce qui m'a étonné), puis s'est engagé une conversation entre les guichetiers: "J'espère qu'il vont passer rapidement, on est a sec, etc.." Il était alors 15h30. Je leur demande s'ils ont des restrictons de liquidités? "On n'a plus le droit d'avoir de l'argent! On a des objectif et si on les dépasse, on nous rappelle à l'ordre à chaque fois. Vous voyez, le distributeur extérieur est vide, nous n'avons plus de liquide à l'agence et peut être que le distributeur va être réapprovisionné en fin d'après midi, mais c'est pas sûr. Hier ils sont passé à 17h30. Si ça continue on va fermer l'agence!"

S'en est suivi d'autres anecdotes sur les montants de liquide alloués aux différents bureaux qui sont en nette baisse, et qui ne permettent pas de satisfaire toutes les demandes. On joue en flux tendus à la Poste! "Y en a pas pour tout le monde et il n'y a pas (encore) de bank run!". Je suis sur que ce témoignage en recoupe beaucoup d'autres mais c'est la première fois que le manque de liquidité m'apparait d'une manière aussi voyante, je voulais vous en faire part". Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

Est-ce anecdotique ou est-le marquant d'autre chose.
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Voici une explication de la dette par la théorie politique par le professeur Lemennicier:

http://blog.turgot.org/index.php?post/Lemennicier-Dette2

Lemennicier est assez connu dans son genre; son discours sur les "politicards" aussi , çà fleure bon le fascisme de base même si certains arguments sont d'un bon sens évident mais néanmoins... on est à Assas ce n'est quand même pas pour rien

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Seconde citation:Est-ce anecdotique ou est-le marquant d'autre chose.

Non, j'ai vu aussi les limitations de retrait à plusieurs guichets. La Société Générale par exemple ouvre ses agences normalement le Samedi en région Parisienne jusqu'à 12h45. Ces dernières semaines, l'agence proche de chez moi était fermée plusieurs samedis de façon aléatoire. C'est le Samedi que les gens viennent surtout prendre du liquide car les agences fermant en semaine entre 17h45 et 18h il est difficile pour les personnes qui travaillent de pouvoir s'y rendre après le travail.

Ensuite effectivement, les DAB mobiles des postes de la RP donnent désormais des coupures de 5 Euros et vous pouvez retirer 10 Euros contre 20 minimum auparavant...

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/18/pour-george-soros-les-dirigeants-europeens-menent-l-europe-a-sa-perte_1687103_3234.html

Pour George Soros, "les dirigeants européens mènent l'Europe à sa perte"

De passage à Paris, le financier George Soros livre ses réflexions sur la crise de la zone euro. Il fustige le poids de la Bundesbank et appelle à un changement politique radical. Visionnaire pour certains en raison de ses critiques du capitalisme, spéculateur sans scrupules pour d'autres après son raid contre la livre sterling en 1992, il développe ces propos dans son dernier ouvrage, Le chaos financier mondial (Presses de la Cité, 215 pages, 18 euros).

Quel regard portez-vous sur l'élection présidentielle française ?

Je ne vous dirai pas pour qui je voterais si j'étais Français ! Je pense que ce scrutin peut faire une différence en permettant une inflexion de la politique française, quel que soit le candidat élu. La France est dans une situation précaire : le marché du travail doit être assoupli, l'âge du départ à la retraite encore relevé, comme en Allemagne qui reste un modèle sur ce point. La France est vraiment en retard.

Cela dit, la politique européenne reste clairement entre les mains de l'Allemagne. Si François Hollande est élu, il lui sera difficile de s'éloigner de la ligne allemande. Une remise en cause de l'orthodoxie financière pourrait exposer le pays à une attaque des marchés.

Etes-vous inquiet de la situation actuelle de la zone euro ?

Je crains que la politique des dirigeants actuels ne mène à un désastre. L'euro menace de détruire l'Union européenne et avec les meilleures intentions, les dirigeants sont en train de mener l'Europe à sa perte en essayant de préserver et d'imposer des règles inappropriées. Et ceux qui jugent la situation intolérable sont désormais tentés par une positon antieuropéenne.

Même si l'euro survit, l'Europe a devant elle une période de grandes difficultés. Elle pourrait être similaire à ce qui est arrivé à l'Amérique latine après la crise de 1982 - une décennie perdue - ou au Japon, qui voit la croissance stagner depuis vingt-cinq ans. Ces pays ont tout de même survécu, mais l'Union européenne n'est pas un pays et je crains qu'elle n'y survive pas.

A quelles règles inappropriées faites-vous référence ?

Les traités de Maastricht et le traité de Lisbonne ont donné de profonds défauts à l'euro. Le premier est connu de longue date : il n'y a pas de Trésor commun, permettant d'emprunter au niveau européen. Mais surtout, et les dirigeants en étaient moins conscients, l'introduction de l'euro a créé de la divergence au lieu d'instaurer de la convergence.

La crise ayant démarré en 2008 a engendré des situations d'endettement et de déficit très éloignées des critères de Maastricht. Les pays les plus fragiles de la zone euro ont découvert qu'ils sont dans une situation de pays du tiers monde, comme s'ils étaient endettés dans une monnaie étrangère. Avec à la clé de réels risques de défaut. Essayer de faire respecter des règles qui n'ont pas fonctionné n'a fait empirer la crise. Malheureusement, les autorités ne le comprennent pas. Elles font trop peu, trop tard et la crise s'amplifie. Pour la première fois, il est désormais possible que l'euro éclate.

L'action de la BCE trouve-t-elle grâce à vos yeux ?

Mario Draghi a lancé une mesure hors du commun avec les 1 000 milliards de liquidités injectés dans le système à travers ses prêts à trois ans. Mais les effets de cette opération ont été cassés par la contre-attaque menée par la Bundesbank [la banque centrale allemande]. Vu l'augmentation de la taille du bilan de la BCE, la Bundesbank s'est aperçu qu'elle encourait de lourdes pertes si jamais l'euro venait à éclater et s'oppose donc à la poursuite de cette politique afin de se protéger. Espérons que cela ne soit pas une prophétie auto-réalisatrice...

Quelles sont vos pistes pour sauver la zone euro ?

La crise peut être stoppée à tout moment. Mais il faut pour cela que les autorités réalisent qu'à situation extraordinaire, il faut des réponses extraordinaires, "out of the box" ("hors de la boîte"). Mais les règles ont besoin d'être changées pour être sûr que le système ne ressorte pas de sa boîte.

Une proposition radicale serait de créer une holding à travers la BCE, où les Etats transféreraient 2 000 à 3 000 milliards d'euros d'obligations et n'auraient plus à payer d'intérêt. Ce qui donnerait une bouffée d'air à certains pays fragiles : l'Italie n'aurait plus besoin d'un excédent primaire s'élevant à 3 % du produit intérieur brut pour réduire sa dette. Il faudrait également un agenda de croissance pour la zone euro. Il est impossible de réduire la dette en faisant plonger la croissance économique.

La Grèce est-elle condamnée à sortie de l'euro ? L'Espagne et l'Italie doivent-elles être aidées ?

La Grèce a peut-être intérêt à quitter l'euro, car sa situation semble désormais au-delà de ce qui est réparable. L'Espagne, elle, est en train d'être poussée dans la situation de la Grèce. Le gouvernement de Mariano Rajoy savait sa tâche impossible, il avait demandé à Bruxelles d'étaler dans le temps la réduction de son déficit, mais Bruxelles n'a pas voulu, et aujourd'hui les marchés punissent l'Espagne d'avoir révélé ses faiblesses. Quant à l'Italie, Mario Monti mène les bonnes réformes, mais il commence à perdre le soutien de ses concitoyens.

Pourquoi les dirigeants européens n'agissent-ils pas ?

Le problème est en Allemagne, car l'opinion publique fait confiance à la Bundesbank. Cette dernière représente un des plus grands succès du pays, elle lui a permis d'avoir une monnaie forte. La Bundesbank domine la politique européenne, mais elle mène une action bonne pour l'Allemagne, pas pour l'Europe. Car l'Allemagne est un pays florissant, il bénéficie de la crise de l'euro, du taux de change bas de l'euro par rapport à la force de son économie, et de taux d'intérêt très bas pour financer sa dette.

Ce n'est pas une raison pour ne pas regarder certains problèmes en face, pour trouver des excuses à la Grèce, pour ne pas mener en France des réformes structurelles comme celles ayant été prises par le passé en Allemagne. Ces réformes ne sont cependant pas suffisantes. L'Allemagne les a introduites quand le reste de l'Europe était dans un cycle de croissance, tandis que les autres pays européens les mènent dans une conjoncture mondiale déprimée.

Vous avez longtemps spéculé sur les monnaies. Si c'était à refaire, seriez-vous prêt à parier contre l'euro ?

Je suis désormais à la retraite, et mon fonds Quantum ne possède pas de position en euro. Mais tant qu'il n'y a pas de changement parmi les dirigeants européens, si je devais investir, je parierais contre l'euro. Ou en tout cas, je ne miserais pas dessus.

Certains pays voient monter l'extrême-droite. Cela vous inquiète-t-il ?

C'est ce qui me dérange le plus : la recherche de solutions nationales prend de plus en plus d'ampleur, ce qui peut détruire l'Union européenne. L'Europe a des problèmes très sérieux, mais il faut y trouver une solution européenne.

Comment jugez-vous la santé du secteur bancaire européen ?

La situation reste très sérieuse, car liée à la crise des dettes souveraines. La recapitalisation des banques doit se poursuivre, et en cela le Mécanisme européen de stabilité (le nouveau fonds d'aide permanent de la zone euro) peut être utile. Il faut surtout introduire un vrai contrôle européen sur les banques, car il y a trop de relations incestueuses entre les banques et les gouvernements nationaux. Tout particulièrement en France, avec les "inspecteurs des finances" (en français dans le texte.)

Clément Lacombe et Audrey Tonnelier

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La diplomatie mondiale vient de subir comme un léger séisme. Ni économiste, ni diplomate, le Dr Jim Yong Kim – un médecin et anthropologue américain d'origine sud-coréenne - vient d'être nommé à la tête de la Banque mondiale.

Pas plus mal justement d'avoir un non-financier à la tête de Banque mondiale.

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Le rapport de Bruxelles sur le SMIC peut-il enflammer la présidentielle ?

Mercredi 18 Avril 2012

A cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle, le dernier rapport prospectif sur l'emploi de la Commission aux affaires sociales suscite déjà la polémique. Sous couvert de se positionner en faveur d'un salaire minimum européen, certains craignent l'explosion pur et simple du SMIC français. Sans compter les autres propositions, en faveur de la libéralisation du marché du travail à l'échelon européen ou la baisse des charges salariales.

Vous avez aimé le plombier polonais ?  Vous adorerez l’ouvrier roumain !

La directive Bolkestein qui devait lever les obstacles à la libre circulation des services dans l’UE reviendrait-elle par la fenêtre dans une version édulcorée?

A la recherche de pistes pour soutenir la croissance en berne du continent, le rapport de la Commission aux affaires sociales de Bruxelles n'a pas tardé à faire polémique. Inoffensif au premier abord, le document de 28 pages qui explore les voies d’une « croissance riche en emplois» a déjà suscité bon nombre de réactions à gauche, comme à droite.

« Un cocktail explosif de mesures ultralibérales censées relancer l'emploi... véritable machine à broyer les peuples et les modèles sociaux » comme le prétend Marine Le Pen ou un « instrument privilégié pour renforcer l'offre de travail » selon la dernière version du texte obtenue par Le Figaro. Deux visions d’un même projet de lutte concertée contre le chômage en Europe que la commission doit rendre public mercredi.

« L'idée est de proposer une coordination des politiques de l'emploi un peu sur le modèle de ce qui se passe pour les politiques budgétaires » afin d'encourager les gouvernements nationaux à prendre en compte le marché de l'emploi de l'Union dans son ensemble et plus seulement dans le cadre de leurs frontières respectives, a indiqué lundi à l'AFP une source européenne proche du dossier.

Et à cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle, la publication du rapport de la Commission a déjà pris un tour très politique.

Une version revisitée du STO pour Dupont-Aignan

La commission s’attaque à la délicate question des salaires minimums modulables, l'abaissement des charges salariales et la libre circulation de la main-d'œuvre à travers toute l'UE.

Anticipant la polémique à venir, Laszlo Andor, le président de la commission aux affaires sociales, a réfuté le caractère ultra-libéral des propositions affirmant la nécessité d’instaurer des salaires minimums : « Nous n'avons pas le pouvoir d'imposer ou d'harmoniser un salaire minimum partout au sein de l'Union, mais nous plaidons pour la généralisation de salaires minimaux, l'expérience montrant que leur mise en oeuvre a bien contribué à lutter contre la pauvreté et à soutenir la demande », a expliqué le commissaire à l'Emploi soulignant même, selon les Echos, que « les salaires minimaux aident à résister à la course destructrice vers des coûts du travail toujours plus bas ».

La Commission européenne se positionne donc pour un salaire minimum identique partout en Europe, mais modulable selon les secteurs professionnels.

Déjà en novembre 2011, Laszlo Andor s’était prononcé en faveur d’options politiques visant à garantir un niveau de revenus décent à chaque individu au sein de l’union européenne.

Un message entendu comme une évolution du discours de la Commission, principalement adressé à l'Allemagne où les salaires minimums sont jugés trop faibles et ne concernent que 70% des travailleurs.

En France, en revanche, le SMIC est le même partout, ce qui fait craindre à certains l’explosion pur et simple du salaire minimum.

L'idée d'un Smic européen n’a convaincu ni Dupont-Aignan, ni Le Pen ni Mélenchon : « C'est la Commission de Bruxelles qui a précipité l'Europe dans la ruine du chômage et c'est la même qui, après avoir allumé l'incendie, veut maintenant encore ajouté le feu à l'incendie », a ainsi réagi Nicolas Dupont-Aignan, mardi matin sur Europe 1 qui y voit une version revisitée du Service du Travail Obligatoire instauré par Vichy en 1942.

Vers la libéralisation du marché du travail

Jean-Luc Mélenchon s’est montré plus mesuré mais tout aussi circonspect quant à l’efficacité de la mesure expliquant que « sous prétexte de suggérer des Smic ‘pas trop bas’, elle imagine de créer des Smic à géométrie variable suivant les branches d'activité. Autant dire ‘plus de Smic du tout’ et une législation sociale éclatée organisant la concurrence entre eux de tous les travailleurs ».

Les autres propositions s’inscrivent dans la poursuite de la libéralisation du marché du travail à l’échelon européen. Le rapport préconise ainsi de s’attaquer aux obstacles qui se dressent devant la mise en place d’un marché unique du travail en Europe : « La mobilité du travail n'est pas suffisante dans l'UE. Afin d'exploiter toutes les possibilités, il est crucial d'assurer l'adéquation entre la demande et l'offre d'emplois» à l'échelon européen, notent les auteurs. Bruxelles demande ainsi que la France et les huit autres pays qui traînent les pieds ouvrent enfin leur marché du travail aux Bulgares ou aux Roumains.

Une couche de vernis social pour mieux faire passer un nouveau wagon de réformes libérales ?

D’autant plus étonnant que le commissaire européen pour l’emploi, les affaires sociales et l’égalité des chances, Laslo Andor, est un ancien professeur de politique économique, d’origine hongroise. Après avoir travaillé pendant deux ans au sein de l’Institut de recherches sociétales et économiques des syndicats, il devint rédacteur en chef de la revue trimestrielle Eszmélet (Conscience), un journal culturel et sociétal de gauche. On peut retrouver certaines de ses collaborations dans… Le Monde Diplomatique. 

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Non, j'ai vu aussi les limitations de retrait à plusieurs guichets. La Société Générale par exemple ouvre ses agences normalement le Samedi en région Parisienne jusqu'à 12h45. Ces dernières semaines, l'agence proche de chez moi était fermée plusieurs samedis de façon aléatoire. C'est le Samedi que les gens viennent surtout prendre du liquide car les agences fermant en semaine entre 17h45 et 18h il est difficile pour les personnes qui travaillent de pouvoir s'y rendre après le travail.

Ensuite effectivement, les DAB mobiles des postes de la RP donnent désormais des coupures de 5 Euros et vous pouvez retirer 10 Euros contre 20 minimum auparavant...

Je crois que de toute ma vie je n'ai jamais retiré de cash au guichet,... :oops:, et ca doit faire des années que j'ai pas mis les pieds dans une agence.

Quant à la banque postale, personnellement si je ne devais en choisir qu'une je choisirai celle là.

Pas pour la qualité de ses services, mais plutôt parce que si l'état devait en sauver une de banque il sauverait celle là, il me semble que la plupart des fonctionnaires y ont un compte, un de mes amis qui a fait saint cyr m'a dit qu'il y avait eu un compte d'office en tant que militaire sur lequel était viré sa solde.

Je me trompe?

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, un de mes amis qui a fait saint cyr m'a dit qu'il y avait eu un compte d'office en tant que militaire sur lequel était viré sa solde.

Je me trompe?

Tous les militaires ont des livrets-A car, en OPEX, on a toujours un Vaguemestre où on peut placer ou retirer de l'argent.

C'est très important.

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Le rapport de Bruxelles sur le SMIC peut-il enflammer la présidentielle ?

Mercredi 18 Avril 2012

A cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle, le dernier rapport prospectif sur l'emploi de la Commission aux affaires sociales suscite déjà la polémique. Sous couvert de se positionner en faveur d'un salaire minimum européen, certains craignent l'explosion pur et simple du SMIC français. Sans compter les autres propositions, en faveur de la libéralisation du marché du travail à l'échelon européen ou la baisse des charges salariales.

Vous avez aimé le plombier polonais ?  Vous adorerez l’ouvrier roumain !

La directive Bolkestein qui devait lever les obstacles à la libre circulation des services dans l’UE reviendrait-elle par la fenêtre dans une version édulcorée?

A la recherche de pistes pour soutenir la croissance en berne du continent, le rapport de la Commission aux affaires sociales de Bruxelles n'a pas tardé à faire polémique. Inoffensif au premier abord, le document de 28 pages qui explore les voies d’une « croissance riche en emplois» a déjà suscité bon nombre de réactions à gauche, comme à droite.

« Un cocktail explosif de mesures ultralibérales censées relancer l'emploi... véritable machine à broyer les peuples et les modèles sociaux » comme le prétend Marine Le Pen ou un « instrument privilégié pour renforcer l'offre de travail » selon la dernière version du texte obtenue par Le Figaro. Deux visions d’un même projet de lutte concertée contre le chômage en Europe que la commission doit rendre public mercredi.

« L'idée est de proposer une coordination des politiques de l'emploi un peu sur le modèle de ce qui se passe pour les politiques budgétaires » afin d'encourager les gouvernements nationaux à prendre en compte le marché de l'emploi de l'Union dans son ensemble et plus seulement dans le cadre de leurs frontières respectives, a indiqué lundi à l'AFP une source européenne proche du dossier.

Et à cinq jours du premier tour de l'élection présidentielle, la publication du rapport de la Commission a déjà pris un tour très politique.

Une version revisitée du STO pour Dupont-Aignan

La commission s’attaque à la délicate question des salaires minimums modulables, l'abaissement des charges salariales et la libre circulation de la main-d'œuvre à travers toute l'UE.

Anticipant la polémique à venir, Laszlo Andor, le président de la commission aux affaires sociales, a réfuté le caractère ultra-libéral des propositions affirmant la nécessité d’instaurer des salaires minimums : « Nous n'avons pas le pouvoir d'imposer ou d'harmoniser un salaire minimum partout au sein de l'Union, mais nous plaidons pour la généralisation de salaires minimaux, l'expérience montrant que leur mise en oeuvre a bien contribué à lutter contre la pauvreté et à soutenir la demande », a expliqué le commissaire à l'Emploi soulignant même, selon les Echos, que « les salaires minimaux aident à résister à la course destructrice vers des coûts du travail toujours plus bas ».

La Commission européenne se positionne donc pour un salaire minimum identique partout en Europe, mais modulable selon les secteurs professionnels.

Déjà en novembre 2011, Laszlo Andor s’était prononcé en faveur d’options politiques visant à garantir un niveau de revenus décent à chaque individu au sein de l’union européenne.

Un message entendu comme une évolution du discours de la Commission, principalement adressé à l'Allemagne où les salaires minimums sont jugés trop faibles et ne concernent que 70% des travailleurs.

En France, en revanche, le SMIC est le même partout, ce qui fait craindre à certains l’explosion pur et simple du salaire minimum.

L'idée d'un Smic européen n’a convaincu ni Dupont-Aignan, ni Le Pen ni Mélenchon : « C'est la Commission de Bruxelles qui a précipité l'Europe dans la ruine du chômage et c'est la même qui, après avoir allumé l'incendie, veut maintenant encore ajouté le feu à l'incendie », a ainsi réagi Nicolas Dupont-Aignan, mardi matin sur Europe 1 qui y voit une version revisitée du Service du Travail Obligatoire instauré par Vichy en 1942.

Vers la libéralisation du marché du travail

Jean-Luc Mélenchon s’est montré plus mesuré mais tout aussi circonspect quant à l’efficacité de la mesure expliquant que « sous prétexte de suggérer des Smic ‘pas trop bas’, elle imagine de créer des Smic à géométrie variable suivant les branches d'activité. Autant dire ‘plus de Smic du tout’ et une législation sociale éclatée organisant la concurrence entre eux de tous les travailleurs ».

Les autres propositions s’inscrivent dans la poursuite de la libéralisation du marché du travail à l’échelon européen. Le rapport préconise ainsi de s’attaquer aux obstacles qui se dressent devant la mise en place d’un marché unique du travail en Europe : « La mobilité du travail n'est pas suffisante dans l'UE. Afin d'exploiter toutes les possibilités, il est crucial d'assurer l'adéquation entre la demande et l'offre d'emplois» à l'échelon européen, notent les auteurs. Bruxelles demande ainsi que la France et les huit autres pays qui traînent les pieds ouvrent enfin leur marché du travail aux Bulgares ou aux Roumains.

Une couche de vernis social pour mieux faire passer un nouveau wagon de réformes libérales ?

D’autant plus étonnant que le commissaire européen pour l’emploi, les affaires sociales et l’égalité des chances, Laslo Andor, est un ancien professeur de politique économique, d’origine hongroise. Après avoir travaillé pendant deux ans au sein de l’Institut de recherches sociétales et économiques des syndicats, il devint rédacteur en chef de la revue trimestrielle Eszmélet (Conscience), un journal culturel et sociétal de gauche. On peut retrouver certaines de ses collaborations dans… Le Monde Diplomatique.   

C'est une citation complète ? Quelle est la source ?

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http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/19/les-geants-de-l-informatique-indien-menaces-par-le-made-in-america_1687831_651865.html

Les informaticiens de Bangalore ont peut-être du souci à se faire. Pas seulement à cause de la crise économique qui frappe de près ou de loin la majorité des pays dans le monde, mais aussi du fait des thèmes de campagne brandis par les prétendants à la Maison Blanche. Principales clientes des centres d'outsourcing (sous-traitance) informatique indiens, les entreprises américaines sont en effet de plus en plus encouragées à garder leurs activités au bercail pour satisfaire la fibre patriotique des électeurs, qui voient, dépités, partir leurs emplois à l'étranger.

Selon des chiffres publiés par l'agence Reuters, le secteur de la sous-traitance informatique indien réalise les trois quarts de son chiffre d'affaires grâce aux commandes des Etats-Unis et de l'Europe.

Infosys, Tata Consultancy Services, Wipro... plusieurs fleurons de l'industrie du logiciel indien montrent des signes de faiblesse depuis le début de l'année, présentant des résultats en baisse pour le premier trimestre (Infosys prévoit une croissance de son bénéfice inférieure à 10 % en 2012), cédant du terrain en Bourse (- 15 % pour le titre Infosys en une semaine, - 26 % pour Reliance depuis le début de l'année).

FRAUDE AUX VISAS

Delhi craint à la fois la mise en place de mesures protectionnistes pour favoriser le "made in America", après que Barack Obama a critiqué de façon virulente les entreprises qui "exportent" des emplois, et menacé de leur infliger une taxe dissuasive. L'Inde craint également un resserrement des conditions d'immigration aux Etats-Unis qui pourrait freiner le développement de ses sous-traitants sur le sol américain.

Infosys fait par ailleurs l'objet d'enquêtes sur de possibles fraudes dans l'obtention de visas professionnels pour ses employés partant travailler aux Etats-Unis. Le groupe y emploie pas moins de 15 000 personnes, soit 10 % de ses salariés.

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En même temps c'est normal, les Etats-Unis sont encore sensibles au "made in USA".

Ce qui est intéressant c'est les vases communiquant. En gros quand on re-produit au USA ... on moins produit en Inde et réciproquement. Ils se trouve que dans le meme temps on nous explique que les "délocalisations" ne sont pour rine dans le chomages chez nous etc. par contre visiblement les relocalisation a un effet direct chez eux :lol:

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Je ne vois pas comment les délocalisations n'auraient aucun effet sur le chômage si on ferme chez nous pour aller réouvrir "là-bas". Les Américains ont raison de prendre des mesures, même si ça reste surtout symbolique pour l'instant.

C'est important les symbole aussi. Ca montre qu'on prend conscience d'une chose, et ca peut aider une prise de conscience aussi bien du consommateur - c'est lui le moteur de la politique des entreprise en achetant ou pas - que du producteur. L'affaire d'Apple sous traitant chez Foxconn dans des conditions déplorables - déplorable pour la chine! - a eu des conséquence de dégradation d'image importante sur Apple. C'est un peu la même chose sur la localisation de l'emploi et la production de valeur. Les bagnole "made in Germany" produites en Moldavie commence a avoir ce souci d'image par exemple.

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La Grece veut placer ses resident en controle fiscale permanent et automatique!!!

http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/04/19/contre-la-fraude-la-grece-veut-ficher-toutes-les-depenses-de-sa-population_1688294_3214.html

Un vaste fichier électronique recoupant toutes les transactions des contribuables avec les banques, les caisses d'assurance, les hôpitaux ou les services publics. C'est le projet sur lequel travaille le gouvernement grec dans le but de lutter contre la fraude fiscale, selon la presse.

Une première version de ce fichier doit entrer en vigueur dès cette année, selon une circulaire publiée mercredi par le ministère des finances, indique le quotidien libéral Kathimerini. Dans cette perspective, il est demandé à toutes les banques grecques, aux compagnies d'assurance, à la Bourse, aux hôpitaux et cliniques, aux sociétés de téléphonie et de cartes de crédit d'adresser d'ici au mois de septembre l'état des transactions réalisées par leurs usagers en 2011 et l'identité de ces derniers. Ces données seront conservées par le ministère des finances durant six ans, précise Kathimerini.

"BIG BROTHER"

Par la suite, d'autres organismes seront appelés à contribuer à ce fichier. Des sociétés de distribution d'eau ou d'électricité par exemple de façon à constituer un "profil électronique" de chaque contribuable, que le journal populaire Eleftheros Typos comparait jeudi à un "big brother" contrôlant les dépenses de chacun.

La fraude fiscale est endémique dans ce pays où le système de contrôle est défaillant et le taux de professions indépendantes très élevé. Selon un rapport de novembre 2011 de la task force européenne chargée d'aider Athènes à mettre en œuvre ses réformes structurelles, la Grèce souffre d'un manque à gagner de 60 milliards d'euros d'impôts impayés. Autre exemple significatif : pour 2009, seuls cinquante-deux contribuables grecs ont déclaré des revenus annuels supérieurs à 900 000 euros.

Sous la pression de ses bailleurs de fonds, la Grèce a entrepris depuis deux ans de renforcer sa lutte contre la fraude fiscale notamment en opérant des recoupements entre déclarations et train de vie, en s'attaquant à la corruption des services fiscaux et aux longs délais de traitement par la justice des contentieux en la matière.

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VRAI DE VRAI: LES PROSTITUEES ESPAGNOLES REFUSENT LES BANQUIERS....

du 16 au 20 avril 2012 : Les prostituées de luxe espagnoles font grève contre leurs clients banquiers parce qu'ils refusent de rendre service à la société en accordant les prêts. C'est une enquête surréaliste du Daily Mail: "A national sex strike! Spain's high-class hookers refuse to sleep with bankers until they open up credit lines to cash-strapped families. Top-end prostitutes say strike to continue until bankers offer credit"... Lire ici ou bien ici Antlantico en french. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012

:lol: :lol: :lol: Bravo les filles :happy:, ça c’est du civisme :oops:.

Mais faudrait que quelqu’un leur explique que les banques espagnoles sont elles aussi très endettés  :rolleyes:, et que leurs efforts est donc un peu vain :P.

Par contre si elles pouvaient les convaincre de payer leurs impôts dans le pays, je suis sure que le fisc saurait être arrangeant avec elles.

En tout cas la preuve est faite que la  vertu et l’honneur  ne se niche pas forcement là où le pense, et ça fait toujours plaisir de voir des gens  donner de leur personne :lol:.

C’est d’ailleurs à se demander qui sont vraiment les p….. Dans cette affaire. A méditer… O0

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Sébastien Tellier a participé à la rédaction de plusieurs entrées dans le Dictionnaire du libéralisme parue chez Larousse. Il y consacre un billet sur son blog Nicomaque.

http://nicomaque.blogspot.fr/2012/04/parution-du-dictionnaire-du-liberalisme.html?m=0

Ce dictionnaire est le premier du genre. Il peut être utile à la compréhension de certains concepts dont on parle souvent sans les maîtriser.

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L'emprise des pays européens sur le FMI discutée à Washington

Les Etats membres du FMI discutent samedi des orientations d'une institution maintenant richement dotée, où l'emprise des Européens est controversée. La zone euro et une vingtaine de pays, dont la Suisse, se sont engagés d'augmenter les ressources du Fonds de plus de 430 milliards de dollars.

Plus de la moitié de ce total est venu d'Europe. La Suisse - représentée par les conseillers fédéraux Johann Schneider-Ammann et Eveline Widmer-Schlumpf ainsi que du directeur de la BNS Thomas Jordan - s'est engagée à verser dix milliards de dollars, selon le décompte de l'institution publié vendredi soir.

"Cela double presque la capacité de prêt du Fonds. Cela montre véritablement la détermination de la communauté internationale d'avoir les outils pour résister et se défendre face aux crises", s'est félicitée la directrice générale, la Française Christine Lagarde.

Le Brésil, grand animateur

Pour autant, tout l'argent entassé dans les coffres du FMI (Fonds monétaire international) ne peut mettre un terme au débat sur la réforme de la représentation des Etats membres. La question des ressources étant réglée, ces querelles byzantines qui agitent l'organisation depuis de longues années ressurgissent.

Grand animateur de ce débat, le Brésil s'est lancé dans une charge contre les Européens, dont les quotes-parts (la contribution permanente au capital du FMI, qui détermine les droits de vote) recèlent pour lui des "anomalies".

Celle du Brésil, a constaté le ministre des Finances Guido Mantega dans sa déclaration écrite devant l'instance politique du FMI, "équivaut à celle des Pays-Bas", et celle de l'Espagne, "aussi étonnant que ça puisse paraître, est plus grande que le total de l'ensemble des 44 pays d'Afrique subsaharienne".

Seul le Brésil veut baser les quotes-parts sur le produit intérieur brut, qui n'est qu'une variable parmi d'autres aujourd'hui.

(ats / 21.04.2012 10h29)

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Mieux vaut prévenir:

Les épargnants européens commencent sérieusement à anticiper l’éclatement de la zone euro. Enfin, plus précisément ceux qui auraient beaucoup à perdre : les Grecs, les Portugais, les Espagnols et les Italiens.

On sait depuis longtemps que les Grecs diminuent progressivement leurs avoirs en Grèce pour les transférer dans d’autres pays. Ce que nous apprend ce graphique de Bloomberg c’est que l’Italie, l’Espagne, l’Irlande, le Portugal font face à des fuites de capitaux d’un montant croissant, en forte accélération depuis l’été 2011, qui a marqué un palier supplémentaire dans la crise de la zone euro. Et cet argent afflue vers les pays considérés comme sûrs : l’Allemagne, les Pays-Bas et le Luxembourg. Ainsi que la Suisse bien sûr, mais qui ne figure pas dans ce graphique qui ne prend en compte que la zone euro.

Les politiciens peuvent dire ce qu’ils veulent, les épargnants commencent à fuir les pays à risque pour se mettre à l’abri.

Certaines banques s’adaptent à ce mouvement et l’accompagnent. Par exemple, la Deutsche Bank au Portugal a abandonné son statut de filiale à part entière pour devenir une simple représentation commerciale, sous-entendu : « mettez votre argent chez nous et il sera transféré en Allemagne, ainsi en cas d’éclatement de la zone euro vous vous retrouverez avec des Deutsche Marks plutôt qu’avec des escudos qui ne vaudront pas grand chose ! »

Et la France ? Pas de mouvement de fond pour l’instant, même si les banques privées suisses constatent de nombreuses arrivées. On ne note pas de défiance, mais il faut garder à l’esprit qu’un éclatement de la zone euro s’accompagnerait de faillites bancaires, ou au minimum de comptes épargnes bloqués le temps de « stabiliser la situation », comme on l’a vu lors de la crise argentine.

Ceci dit, ouvrir un compte à l’étranger ne concerne que les personnes disposant d’un capital déjà significatif. Que faire quand ce n’est pas le cas ? Investir dans des actifs réels (immobilier, or) qui garderont toujours une valeur intrinsèque. Pour le reste ? L’argent en banque serait automatiquement transformé dans la nouvelle monnaie (en « nouveau franc »…), mais pour les billets, il y a une chose à savoir. Prenez un billet : le numéro de série est précédé d’une lettre, il y a de forte chance que ce soit un U. Normal, c’est un billet géré par la Banque de France. Chaque banque centrale gère ses billets et une lettre permet d’en identifier la nationalité. En cas d’éclatement de la zone euro, ces billets seraient convertis dans les différentes monnaies nationales… Les « U » en nouveau franc donc. Si vous avez un billet « Y », refourguez-le, il est grec ! Par contre, collectionnez les « X », ce sont de futurs Deutsche Marks.

http://www.atlantico.fr/decryptage/petit-manuel-survie-eclatement-zone-euro-epargne-philippe-herlin-333019.html

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Une belle connerie de racontée à propos des billets :

La lettre dit bien dans quelle pays le billet a été imprimé. Par contre, il faut savoir que chaque imprimeur ( dont la Banque de France pour la France ) n'imprime que certain billet et pas toute la gamme. Il me semble que la France s'occupe des 5,10 et 20 €.

donc dire que les billets avec certaines lettres perdront de la valeurs est ridicule.

c'est simplement qu'une partie des billets ( quel que soit leur lieu de fabrication ) seront postmarqués avec "Franc" et le tour est joué.

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C'est pas trop tôt : la Suisse est trés peu coopérative au plan fiscal et favorise largment la fraude fiscale dans l'UE

UBS a de plus été accusée d'avoir mis en place de vrais réseaux de démarchage pour organiser la fraude fiscale en France

J'ai rien contre les suisses mais leur pays est devenu un vrai refuge de fraudeurs ( j'ai eu l'occasion de voir des types fuir le Luxembourg devenu trop réactif en matière de lutte contre la fraude pour aller se planquer en Suisse ) qui nous coûte des centaines de millions d'euros ( voire des milliards ) chaque année

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