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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Merci pour les liens (celui çi et l'autre avec les déclarations de Super Mario)

Ca bouge enfin !!!! Heureusement que les européens commencent à reprendre leurs esprits. Ce pacte de stabilité etait un pacte de suicide économique pur et simple. Je ne comprends pas comment les allemands (et cie) ont pu serieusement penser que les coupes drastiques pouvaient redresser des pays étranglés. On a vu le résultat en Grèce et en Irlande.

...

C'est pas compliqué à comprendre, on réduit les déficits (augmentation des impots, baisse des dépenses) quand la croissance est là mais les états ne doivent pas lésiner lorsque ca part une sucette.

Le cout psychologique du reniement d'une idéologie a la con est lourd ... tellement lourd que souvent on préfère poursuivre dans l'impasse. C'est malheureux mais c'est assez naturel.


Ben l'erreur c'est la restriction budgetaire et la limitation des depenses. Elle aussi a été décrétée.

La Grande Bretagne a provoqué sa récession ...

http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/reuters-00439989-la-grande-bretagne-renoue-avec-la-recession-au-1er-trimestre-316503.php

La Grande-Bretagne renoue avec la récession au 1er trimestre

L'économie britannique a replongé dans la récession au premier trimestre, montrent les statistiques officielles publiées mercredi, qui risquent d'accroître encore les difficultés du gouvernement de coalition de David Cameron.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne s'est contracté de 0,2% sur les trois premiers mois de l'année après avoir diminué de 0,3% au dernier trimestre 2011. Deux trimestres consécutifs de baisse qui correspondent à la définition "technique" de la récession.

La plupart des économistes s'attendaient à ce que le PIB britannique ait légèrement progressé sur les trois premiers mois de l'année mais leurs prévisions ont été démenties, à cause principalement de la chute de l'activité du secteur de la construction, la plus forte en trois ans.

La production industrielle a elle aussi reculé tandis que la croissance restait anémique dans le secteur des services.

Ces mauvais chiffres sont un coup dur pour la coalition gouvernementale réunissant les Conservateurs et le Parti libéral. Sa popularité s'est encore dégradée dans les sondages après l'annonce très mal reçue du projet de budget en mars et elle risque de se trouver en difficultés aux prochaines élections locales, le 3 mai.

Le gouvernement doit aussi affronter des révélations sur ses liens étroits avec le magnat de la presse et président du groupe de médias NewsCorp, Rupert Murdoch.

Le cabinet Cameron a désespérément besoin de croissance pour parvenir à atteindre son objectif de retour à l'équilibre budgétaire d'ici cinq ans.

L'économie britannique s'était contractée de 7,1% lors de la précédente récession, en 2008-2009, et la reprise a depuis été lente sur fond de crise des dettes souveraines en zone euro et de réduction des dépenses budgétaires.

Le Royaume-Uni souffre en outre d'une inflation élevée et des difficultés persistantes de son secteur bancaire, très affaibli par la crise financière.

"Le rétablissement après la plus grave crise d'endettement de notre histoire prend plus de temps que prévu", a déclaré le ministre des Finances, George Osborne.

"L'élément qui pourrait rendre la situation pire encore serait de renoncer à notre projet crédible et d'accroître délibérément nos emprunts et notre dette."

UN SOUTIEN DE LA BANQUE D'ANGLETERRE IMPROBABLE

Les données publiées mercredi montrent que le PIB britannique reste inférieur de 4,3% à son pic du premier trimestre 2008. L'économie du pays n'a progressé que de 0,4% depuis l'arrivée au pouvoir de l'actuel gouvernement, au deuxième trimestre 2010.

Sur janvier-mars, l'activité dans le secteur des services, qui représente plus de 75% du PIB, a enregistré une croissance symbolique de 0,1% après un repli de même ampleur sur les trois derniers mois de 2011, en raison de la baisse d'activité dans les services aux entreprises et le secteur financier.

L'activité du secteur industriel a baissé de 0,4% et surtout, celle de la construction - qui pèse à elle-seule à hauteur de 8% dans le PIB- s'est contractée de 3%, sa plus forte baisse depuis le premier trimestre 2009.

L'Office pour la responsabilité budgétaire table sur une croissance de 0,8% cette année.

De son côté, la Banque d'Angleterre a averti d'un risque d'une nouvelle contraction du PIB au deuxième trimestre 2012, conséquence indirecte d'un jour férié supplémentaire par rapport à l'an dernier.

Pour autant, le comité de politique monétaire de la banque centrale ne devrait pas procéder à de nouvelles injections de liquidités dans l'économie par le biais de son programme d'"assouplissement quantitatif" (QE), qui l'a conduite à acheter pour plusieurs centaines de milliards de livres de dettes sur les marchés.

"Les chiffres d'aujourd'hui confirme qu'il faut avoir un vrai débat sur la nécessité pour le comité de s'engager dans un QE supplémentaire", a commenté Philip Shaw, économiste d'Investec.

"Le chancelier (de l'Echiquier, George Osborne) a très peu de marge de manoeuvre en matière de finances publiques et à ce stade, toute tentative de relance budgétaire serait sans doute très mal accueillie par les marchés."

La livre sterling a perdu plus de 0,5% face au dollar après les statistiques du PIB et la Bourse de Londres ne gagnait que 0,23% à la mi-journée alors que celles de Paris et Francfort gagnaient respectivement 1,72% et 1,28%.

La Banque d'Angleterre et un certain nombre d'économistes du secteur privé estimaient avant la publication du PIB mercredi que la santé de l'économie britannique était meilleure que ce que suggéraient les données de l'Office national des statistiques, en mettant en avant des indicateurs positifs sur le secteur privé et la baisse des chiffres du chômage.

Les estimations de l'Office national des statistiques sur le PIB britannique sont les premières à être publiées dans l'Union européenne sur la période du premier trimestre. Il s'agit pour l'heure d'estimations préliminaires qui sont en moyenne révisées de 0,1% lors de la seconde estimation, publiée deux mois après.


oui mais pour çà il faut vendre et pour vendre il faut susciter la demande.

Comment encourager cette consommation en période de restriction budgétaire et de limitation des dépenses.

Ca ca se construit sur le long terme, en favorisant l'investissement productif plutot que l'épargne immobiliere, en financant massivement l'éducation la formation supérieure, et incitant a l'innovation la recherche ... et en permettant au business d'assurer des barriere a l'entrée sur le marché suffisante pour qu'il prennent un risque  lisible d'investissement.

Cette lisibilité juridique, fiscale, et réglementaire on ne l'a pas.

Cette redirection du patrimoine vers la production on l'a pas.

Cette formation supérieur de masse on l'a pas.

Cette culture de l'innovation de la recherche et du developpement on ne l'a plus - les budget R&D en europe son moitier moindre qu'au USA par exemple!!! -.

L'Europe construite autour d'une idéologie a la con, "le marché est tout", par des politiciens nationaux imbibé d'une idéologie a la con nous a mis dans une impasse dont il va etre long de sortir. Impasse qui qui est accentué par la démographie, par le contexte de société déjà developpé etc.

Résultat l'Europe n'a pas de projet lisible a long terme ... parti de la on risque pas d'aller bien loin.

[me=g4lly]regrette le commissariat au plan :lol:[/me]

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Les exemples de l'Italie et de la Grande-Bretagne prouvent, si besoin en était, que les cures d'austérité ne font qu'aggraver les crises économiques, et finalement l'endettement qui va lui même supprimer les dernières "marges de manoeuvre" budgétaire ...

Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit plus haut (notamment par Amarito et G4lly) : la seule solution pour en sortir c'est de faire une relance par des commandes publiques (réservées aux fournisseurs européens), qui permettront aux entreprises de garder leurs salariés et d'avoir du cash pour investir dans leur développements et projets futur donc d'améliorer leur compétitivité à moyen et long terme.

Une politique de relance intelligente, par des commandes publiques auprès des entreprises nationales et européennes, c'est la garantie de recettes futures : parce que nos entreprises resteront "dans le coup" sur le marché mondial où elles continueront de remporter des contrats, et parce que leurs salariés ayant un niveau de vie décent cotiseront et paieront des impôts (TVA + IR), plutôt que d'être au chômage et de recevoir des aides sociales leur permettant de survivre sans avoir à voler ...

Il faut aussi arrêter de réduire les effectifs des services publics, car les fonctionnaires, que les idéologues simplistes (genre Alain Madelin ou N.Sarkozy) aiment à considérer comme des soi-disants "parasites économiques" non seulement font appliquer l'intérêt général et la politique nationale, mais en plus ils constituent un réservoir de consommateurs réguliers car bénéficiant d'une sécurité à long terme de leurs revenus :

aujourd'hui par exemple ce sont surtout les fonctionnaires (et plus généralement les salariés qui ont un CDI) qui s'engagent dans des prêts à moyen et long terme pour investir dans l'immobilier, empêchant à l'occasion l'effondrement complet du marché de la construction de logement, c'est à dire du secteur du BTP, grands pourvoyeur d'emplois.

Continuons à mettre tout le monde en situation d'insécurité permanente et il n'y aura plus personne pour investir, or sans investissement les 3/4 des recettes seront remises en cause !

Après ce sera bien la peine de dépenser moins, alors que les recettes seront réduites à peau de chagrin >> le déficit sera ingérable et la pauvreté généralisée provoquera forcément une explosion sociale.

 

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Marc Touati : « La fin de l'euro, un débat interdit»

Dans son dernier livre, l'économiste, d'ordinaire très demandé par les médias pour son franc parler, s'inquiète du soudain black out qui lui a été imposé.

Pour lui, l'évocation même de l'explosion de l'euro est un sujet tabou.

Marianne: Vous publiez un livre au titre évocateur « Quand la zone euro explosera ». Vous avez des informations particulières pour être aussi affirmatif ? 

Marc Touati : Mais il faut être aveugle pour ne pas voir le risque d’une crise finale de la monnaie unique. Et le rôle des économistes, c’est bien d’éclairer le public sur cette science humaine parfois un peu trop technicisée. Et franchement, la gestion de la crise grecque laisse entrevoir le pire : en amont, ce fut l’incapacité de prendre rapidement des décisions, quand en aval, le pays est désormais emporté par la spirale de la récession.

Face à un accident majeur, comment l’Europe pourrait-elle trouver les ressources qui lui ont fait défaut pour la Grèce ? Posez en ces termes, la question donne déjà une indication sur la réponse. 

Vous êtes classé parmi les économistes libéraux qui ont accès aux grands média, vos interventions sont nombreuses sur toute une série de sujets. Pourtant, on vous a peu entendu sur l’explosion de euro. Pourquoi ?

L’idée de ce livre est née à la suite d’une tribune intitulée « Le jour ou la zone euro a explosé » qu’un grand journal de droite n’a finalement pas publié. Comme si l’on ne pouvait pas débattre de ce sujet. Que Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen s’attaquent à l’euro, tout le monde considère qu’ils sont dans leur rôle. Mais qu’un économiste comme moi ose poser la question de la pérennité de la monnaie unique et c’est le black out médiatique. Ce qui fut vrai pour la tribune, l’est également pour mon livre, malgré la modération apportée par le sous-titre « Comment la France peut éviter le pire ». La question de l’euro est tabou. En France, on ne peut pas parler des sujets qui fâchent. Tant qu’on dit « cette crise est une crise grecque », ca va. Mais quand on dit « c’est une crise de l’euro et que la France est menacée », ca ne passe pas. Il faut pourtant dire aux gens que c’est possible. Quand bien même je ne le souhaite pas, cela demeure une issue possible. Mais comme l’establishment économique et médiatique a décrété que c’était un non sujet, on n’en parle pas.

Mais vous faites partie de cet establishment.

Moi ? Je suis considéré comme un moins que rien par la caste des économistes. J’ai grandi à Orly dans un HLM et j ai obtenu un DEA de banque fiance de Paris I. Mais cela ne suffit pas : je ne suis pas un ingénieur, et encore moins un polytechnicien. La lutte des classes existe. C’est ancré dans notre culture, ce qu’aggrave la fin de l’ascenseur social en France: quelqu’un qui est né du mauvais coté du périphérique a de moins en moins de chance de s’en sortir. Mais on ne s’en sortira pas collectivement avec ces discours des belles âmes qui à droite comme à gauche se contente de dire « ne vous inquiétez pas, nous avons raison. » Il faut que vive le débat. 

(*) Directeur des études économiques d’Assya Compagnie Financière, il publie aux éditions du Moment «Quand la zone euro explosera», 17,95€, 257 pages

Marianne.fr

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@G4lly :

Oui l'économie est vraiment l'un des derniers bastions des sciences humaines où les superstitions ont la vie dure.

A propos de la GB, l'un des derniers posts de Paul Krugman est sévère : Cameron avec son austérité à la con a réussi a faire pire que les années 30.

http://krugman.blogs.nytimes.com/2012/04/25/camerons-remarkable-achievement/

"When David Cameron became PM, and announced his austerity plans — buying completely into both the confidence fairy and the invisible bond vigilantes — many were the hosannas, from both sides of the Atlantic. Pundits here urged Obama to “do a Cameron”; Cameron and Osborne were the toast of Very Serious People everywhere.

Now Britain is officially in double-dip recession, and has achieved the remarkable feat of doing worse this time around than it did in the 1930s."

Et un autre graphe, corrélant l'austérité à la croissance :

Image IPB

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Je suis assez d'accord avec ce qui a été dit plus haut (notamment par Amarito et G4lly) : la seule solution pour en sortir c'est de faire une relance par des commandes publiques (réservées aux fournisseurs européens), qui permettront aux entreprises de garder leurs salariés et d'avoir du cash pour investir dans leur développements et projets futur donc d'améliorer leur compétitivité à moyen et long terme.

Une politique de relance intelligente, par des commandes publiques auprès des entreprises nationales et européennes, c'est la garantie de recettes futures : parce que nos entreprises resteront "dans le coup" sur le marché mondial où elles continueront de remporter des contrats, et parce que leurs salariés ayant un niveau de vie décent cotiseront et paieront des impôts (TVA + IR), plutôt que d'être au chômage et de recevoir des aides sociales leur permettant de survivre sans avoir à voler ...

Je nuancerais, il ne s'agit pas de "commande" il s'agit essentiellement d'investissement. C'est investissement se matérialise effectivement par des chantiers, des achats, des prestations etc. reste qu'il faut que ce soit particulièrement ciblé et durable. Et qu'on investisse pas dans du "jetable", mais plutôt que l'état prennent directement des participation dans des boite qui on besoin de financement pour innover - c'est ce que font les fond souverain, mais ça peu aussi être fait au niveau régional par exemple -. L'avantage d'investir directement en capital c'est que si ca marche c'est gagnant gagnant, l'entreprise emploi, et l'investisseur état/contribuable récupère des revenus - dividendes et plus tard plus value lors d'une hypothétique revente des parts -.

Le petit souci c'est que pour cela il faudrait que certains enlevent leur oeilleres "tout marcher" et accepte l'état actionnaire comme moteur de l'économie aussi, justement parce que l'investissement privé ne vise pas les même objectifs de terme de ROI que la collectivité. L'exemple flagrant c'est les infrastructure ferroviaire, aucun acteur privé ne prendra jamais le risque d'investir dans une voie ferré, dont le retour sur investissement hyptothétique se fait a plus de 50 ans, c'est la meme chose pour une centrale nucléaire au condition d'aujourd'hui etc. mais c'est aussi le cas dans la formation ET dans la recherche - pas le développement ou le retour sur investissement est assez visible -. Le relai privé qui entretien la recherche aux USA n'existe pas en France ... et on ne voit pas bien ce qui pourrait débloquer le processus tant il y a un mur psychologique entre l'enseignement et l'entreprise, y compris dans les écoles d'ingénieurs très professionnalisé.

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http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/04/27/standard-and-poor-s-abaisse-de-deux-crans-la-note-de-l-espagne_1692073_3214.html

L'agence d'évaluation financière américaine Standard and Poor's (S&P) a abaissé jeudi 26 avril de deux crans, après l'avoir déjà fait en janvier, la note de solvabilité financière de l'Espagne, de "A" à "BBB+", s'inquiétant de la récession qui complique ses objectifs budgétaires.

Cette décision relègue Madrid dans la catégorie des émetteurs de qualité moyenne, en mesure de faire face à leurs obligations de manière adéquate. La perspective associée à la nouvelle note de l'Espagne est "négative", ce qui signifie que l'agence envisage la possibilité d'un nouvel abaissement. "Dans un environnement de contraction économique, et contrairement à nous prévisions précédentes, nous pensons que la trajectoire des finances publiques de l'Espagne va probablement se détériorer", écrit l'agence dans un communiqué.

INQUIÉTUDES SUR LE SECTEUR BANCAIRE

Le pays, quatrième économie de la zone euro, a renoué au premier trimestre avec la récession, deux ans à peine après en être sorti, avec un produit intérieur brut (PIB) qui aurait reculé de 0,4 %, selon la Banque d'Espagne. Cela complique le strict programme budgétaire auquel il s'est engagé, promettant de réduire le déficit public de 8,51 % du PIB en 2011 à 5,3 % en 2012 et 3 % en 2013. S&P prévoit, elle, 6,2 % en 2012 puis 4,8 % en 2013. De plus, "nous percevons une probabilité croissante que l'Etat espagnol doive fournir un soutien budgétaire supplémentaire au secteur bancaire", ajoute-t-elle.

Le secteur bancaire espagnol est l'une des grandes sources d'inquiétudes des marchés, car il est fragilisé depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Déjà mercredi le FMI avait appelé l'Espagne à aller plus loin dans l'assainissement de ses banques afin de "remédier aux faiblesses qui demeurent" malgré une grande réforme du secteur financier. "En conséquence, nous pensons que le risque augmente de voir la dette nette du gouvernement espagnol croître encore", écrit S&P pour justifier sa décision.

La dette publique de l'Espagne, bien que très inférieure à la moyenne en zone euro, devrait bondir de plus de onze points en 2012, à 79,8 % du PIB, selon le gouvernement. Elle est en hausse continue depuis le premier trimestre 2008, où elle atteignait 35,8 %. Standard & Poor's avait déjà abaissé la note de l'Espagne le 13 janvier, de deux crans, tandis que les deux autres grandes agences de notation, Fitch et Moody's, ont fait de même, la première le 27 janvier et la seconde le 13 février.

(AFP)

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Une étude interessante de l'OFCE

Les raisons de la peur : Les classes moyennes sont-elles protégées de la crise ?

L’idée qu’en France les classes moyennes bénéficieraient d’une protection particulière vis-à-vis de la crise est très répandue : selon ce point de vue, les priorités sociales d’aujourd’hui seraient avant tout de l’ordre de politiques ciblées sur les plus fragiles, plus que d’une approche systémique ayant pour objet la solution des difficultés du salariat et du travail. Cette note de l'OFCE propose un tout autre diagnostic et met en évidence, à l’inverse, la remontée par capillarité des difficultés sociales des classes populaires (employés et ouvriers, qui constituent respectivement les fractions tertiaires et industrielles du salariat d’exécution) vers le noyau central de la société française.

...

http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/notes/2012/note18.pdf

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Que nous dit le Dr Chauvel?

Que le niveau des diplômes s'effondre. Là je suis d'accord.

Mais, au delà de ses phrases interminable et donc illisibles, en être réduit à citer de Serge July ou du Duhamel, là non.

Moralité de son texte (aux fautes dont j'aurai pu être l'auteur), le niveau intellectuel de la France diminue.

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Venant de "Atlantico:

Dette : l'Europe fait-elle face à deux décennies de marasme à la japonaise ?

Sommes nous comme les passagers du Titanic après le choc avec l'iceberg mais avant la prise de conscience que le naufrage était inévitable ? Le poids de la dette ne disparaîtra d'un coup de baguette magique... Mais les politiques économiques prennent-elles la mesure de l'équation à résoudre ?

L'heure est grave et le temps nous file entre les mains sans que le débat ne se porte sur l'équation impossible à laquelle fait face l'Europe lorsque les principaux partenaires sont englués dans leurs propres problèmes. Lorsque le Titanic prenait l'eau les passagers continuaient à festoyer, faisant confiance à des convictions profondes: le Titanic est insubmersible. L'histoire nous a montré qu'ils ont eu tort.

L'équation impossible...

L'Europe fait face à un niveau d'endettement inégalé dans l'histoire post seconde guerre mondiale. Les ménages en Espagne, le secteur financier en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, et les États dans la quasi-totalité des pays de l'Union européeene partagent un sombre sort: celui du désendettement.

Les procédures de surendettement montrent qu'il existe trois moyens (et trois seulement) pour résoudre une dette qui dérape: la rigueur, l'inflation ou le défaut.

L'austérité constitue la solution par laquelle le débiteur met une part plus importante de ses revenus pour payer son créancier. Le défaut fait porter une partie du surendettement sur son créancier. L'inflation quant à elle est une solution équivalente au défaut mais d'une façon plus "douce". Il existe une quatrième voix, celle de la dévaluation de la monnaie. Cette voix est équivalente à faire porter le coût du défaut sur les créanciers étrangers.

Cependant, à l'inverse de la Suède en 88, la situation de surendettement est généralisée dans les pays du monde développé. En effet, les partenaires qui pourraient, dans un monde idéal, aider l'Europe à absorber sa dette subissent aussi les même problèmes.

D'abord, les Etats-Unis se préparent à une crise politique importante post élection présidentielle de 2012, lorsqu'il faudra s'interroger sur le devenir des baisses d'impôts issues de la période G. Bush Junior (dit le fiscal Cliff).

Cette crise est d'autant plus intense que l'impossibilité de l'équation économique du surendettement crée, en règle général, un clivage entre l'emprunteur (qui cherche à réduire sa dette par le défaut sous toutes ses formes) et le prêteur, qui exige de son débiteur d'assumer la responsabilité de ses actes.

Pour réduire la tension économique et politique, la banque centrale américaine est devenue le "faussaire officiel" du billet vert, à travers les programmes répétitifs de création monétaire. À ce titre, la FED a décidé de faire une pause lors de sa réunion d'avril puisque la pression politique des républicains est devenue insupportable sur le Président de la banque centrale, jugé comme le destructeur du patrimoine des américains.

Les pays émergents qui pouvaient nous "aider" à supporter cette dette (à travers une croissance plus forte) connaissent aujourd'hui le contrecoup du ralentissement de l'activité en Europe. La Chine prépare sa transformation d'une économie à bas prix vers une économie de consommation (avec des salaires en hausse). Le Brésil subventionne son économie en imprimant de la monnaie. La Russie se complaît dans le prix des matières premières pour reporter les réformes que prévoient de faire les autres BRIC.

L'Allemagne a essayé d'opter pour la solution de l'austérité mais force est de constater qu'une telle perspective va à l'échec, de l'aveu même du président de la banque centrale européenne. L'Espagne ne supportera pas longtemps un taux de chômage de 25% et un chômage de près de la moitié de ses jeunes. Les Pays-Bas, bien que faisant partie des pays (encore pendant que ces lignes sont écrites) AAA, subit une crise politique ou l'austérité est jugée mettant en péril sa souveraineté. La France a voté dimanche dernier, à quasi 1/3 des voix exprimées, pour des "candidats antisystème" (front de gauche et front national).

Les hommes politiques essaient de théoriser sur le qualificatif de ces votes. Ils sont cependant clairs: ils représentent la manifestation de la grogne des années 30, qui s'est terminée en 1933 par l'accession au pouvoir d'un homme qui a changé le court de l'histoire...

Le piège abscon des leaders européens

La définition du piège abscon, chez les psychanalystes, repose sur le fait qu'un individu se trouve à défendre des positions même s'il est convaincu  après coup de son erreur. Pouvons-nous imaginer Mario Draghi critiquer ouvertement son programme (inutile, coûteux et inefficace) de financement des banques? Pouvons-nous penser que le président de la BCE avoue un jour que certaines banques, dont il a assuré le financement, sont des zombies, et qu'elles coûteront plus cher aux contribuables lorsque le zombie sera encore plus mal?

Nul besoin de parier sur la réponse à ces deux questions? Jamais un homme politique ou un banquier central n'avouera en plein exercice ces erreurs de gestion. Nous risquons alors de suivre les pas du Japon. L'état financerait des banques en faillite qui refinancent l'état dont la dette croît exponentiellement. Cela s'appelle un montage de Ponzi. Mais à l'inverse de l'affaire Bernard Madoff, personne ne pense à porter plainte.

Le courage d'embrasser de nouveaux modèles

Face aux montages de Ponzi, la première action est d'arrêter la spirale. Puis vient le temps des comptes douloureux ou chacun devra faire le deuil de sa richesse ou de ses avantages. Cela passe par une taxation plus forte et une réduction des avantages des modèles sociaux. Pour ce faire la question principale est d'être Juste.

Une étude intéressante, passée quasi-inaperçue (et pour cause, vu les propositions qu'elle préconise face à l'équation difficile), publiée par le très sérieux Boston Consulting Group, propose le retour à la Mésopotamie (le titre de cette note est "Back to Mésopotamia").

Cette étude préconise une taxe exceptionnelle sur tous les patrimoines, qui remettrait les compteurs à zéro et donnerait un coup d'accélérateur à la croissance. Il n’est pas difficile d'imaginer les sursauts de certains lecteurs qui verront dans ce texte un manifeste d'extrême gauche.

Mais quel que soit le mode d'analyse de l'équation de l'endettement, le modèle de croissance libérale proposée par Draghi ne fonctionnera pas, s'il ne propose par une forme "d'euthanasie des rentiers" (comme celle appliquée par les Etats-Unis ou le Royaume-Uni). Le modèle libéral de Draghi est basé sur les préconisations de l'école de Chicago, qui inspire le FMI depuis des années. Ce système ne fonctionne pas puisqu'il exige de transformer les industries en "tueuses de coûts" et les balances commerciales en créancières. Force est de reconnaître que lorsque la problématique est mondiale, tout le monde ne peut pas être exportateur! De plus, les pays émergents ne sont pas suffisamment riches pour être les nouveaux marchés de consommation.

Les solutions de flexibilité sont intéressantes à étudier dans des pays où la dynamique démographique est positive (nous sommes dans des pays vieillissants). La flexibilité nécessite un temps d'adaptation. Nous en manquons. La flexibilité crée, au début du moins, de la précarité. Les indices de misère (inflation et chômage) atteignent d'ores et déjà des sommets.

Nous pouvons bien sûr continuer à danser tant que la musique joue pendant que le Titanic sombre. Mais le montage de Ponzi fini toujours par rattraper ceux qui y participe. Espérons que nous ne résoudrons pas la crise de 2008 comme nos grands-parents ont résolu la crise de 1930 pour enfin découvrir qu'il y avait peut-être des solutions meilleures à tester.

http://www.atlantico.fr/decryptage/dette-europe-fait-elle-face-deux-decennies-marasme-japonaise-yeho-hanan-344168.html

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Pour une fois je suis assez d'accord avec Atlantico (qui change un peu d'avis depuis qq temps)

-on ne s'en sortira pas seuls

-l'austérité tuant la croissance n'est pas une fin en soit

-une politique favorisant la croissance par des mécanismes de relance ne peut se conduire qu'au niveau de systèmes économiques supra-nationaux exemple l'UE sous peine d'aboutir à la situation que connut la France en 1983

-l'abandon de politiques d'austérité ne signifiera pas l'arrêt des réformes de fonctionnement des institutions de nos pays

--État

--Système bancaire

--Régimes sociaux

Pour en arriver là il faudra du courage de la générosité et surtout de l'ouverture d'esprit ...

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Les 5 commandements de Warren Buffert,  =)

http://fr.finance.yahoo.com/blogs/cafe-de-la-bourse/5-le-ons-warren-buffett-pour-investir-intelligemment-000535855.html

Si vous aviez investi l'équivalent de 1000 euros dans Berkshire Hathaway, la holding financière du légendaire investisseur Warren Buffett, vous auriez aujourd'hui 5 millions d'euros.

Il n'y pas à dire, Warren Buffett a une chose ou deux à nous apprendre sur l'investissement boursier. Voici cinq de ses citations, qui sont autant de leçons.

1: "Qu'il s'agisse de chaussettes ou d'actions, j'aime acheter la marchandise de qualité lorsque elle est soldée."

Voyez la Bourse comme un personnage maniaco-dépressif qui alterne chaotiquement entre euphorie et dépression. Dans ses moments d'euphorie, le marché vous propose des prix exorbitants. Dans ses moments de dépression, il vous propose des prix cassés.

Dans la vie, vous attendez bien la période des soldes pour vous offrir ce superbe manteau que vous avez repéré le mois dernier. Alors pourquoi la Bourse devrait-elle faire exception ? Pourquoi acheter lorsque les prix ont monté ? C'est totalement irrationnel.

Attendez patiemment que le marché vous propose un bon prix. Et pour reconnaître un bon prix, apprenez à valoriser une entreprise.

2: "Mieux vaut acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu'une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire."

Vous n'avez pas un pistolet sur la tempe. Rien ne presse. Soyez patient et investissez dans des entreprises de grande qualité lorsque leurs prix deviennent raisonnables. Vous prendrez moins de risques tout en obtenant de meilleurs résultats. Veillez seulement à ne pas payer trop cher.

3: "Nous tentons simplement d'être inquiets lorsque les autres sont avides et avides lorsque les autres sont inquiets."

La situation idéale est d'acheter des titres que les gens vendent pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les fondamentaux de l'entreprise. Pour ce faire, vous devez absolument savoir faire deux choses : valoriser une entreprise et maîtriser vos émotions.

4: "J'essaie d'acheter les actions d'entreprises si merveilleuses qu'un idiot pourrait les gérer. Parce que tôt ou tard, cela arrivera."

Investissez dans des entreprises simples à comprendre et simples à gérer. Si l'activité d'une entreprise est trop complexe, restez à l'écart. Vous n'arriverez pas à la valoriser. Et si vous n'arrivez pas à la valoriser, vous ne saurez jamais si c'est une bonne opportunité ou non.

5: "Le risque provient de ne pas savoir ce que l'on fait."

Tout le monde pense (y compris les soi-disant experts) que le risque provient de la volatilité des cours. C'est normal, c'est ce qu'on leur apprend dans les écoles de commerce. Mais c'est idiot.

Selon cette théorie, il serait moins risqué d'investir dans une entreprise en faillite, dont le cours de l'action serait stable, que d'investir dans l'indice CAC 40, naturellement plus volatile.

Comme l'a dit le mentor de Warren Buffett Benjamin Graham, le vrai risque d'un placement réside dans la probabilité de perte définitive de son capital. Et cette probabilité est d'autant plus grande que l'on ne sait pas ce qu'on fait.

Quand il s'agit d'acheter une voiture, nous passons des semaines entières à comparer les offres et les prix. C'est du bon sens. Mais bizarrement, quand il s'agit d'acheter des actions, certains d'entre nous se permettent d'agir sur un coup de tête, sans avoir lu ne serait-ce qu'une ligne d'un bilan financier. Où est passé le bon sens ?

En clair, s'il faut retenir une seule leçon, c'est qu'il absolument vital de savoir valoriser une entreprise. C'est le seul moyen de savoir si vous payez un juste prix. Sinon, ce n'est pas de l'investissement, c'est du casino.

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Mais est-ce que quelqu'un comme Draghi est conscient de la stupidité de ses méthodes ou il y croit réellement ? Est-ce que c'est possible qu'il soit tellement décalé avec la réalité qu'il puisse penser que ça marche ?

Tu peux développer un peu la stupidité des choix de Super Mario?

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L'austérité comme seul remède, ce qui ne semble pas trop fonctionner.

Euh pourtant ce n'est pas son propos a Mario du moins a la derriere conference il expliqua qu'il fallait revenir en arriere sur le plan d'austérité est faire un plan de croissance, il expliquait aussi que la BCE ne pouvait pas tout faire et que d'autre institution européenne et les états devaient se bouger le cul pour remettre tout ce petit monde en ordre de combat pour produire de la richesse etc.

D'un autre coté son mandat c'est patron de la BCE il peut pas dire a tout le monde faite n'importe quoi. M'enfin pour un patron de la BCE je le trouve assez volontaire. Le souci c'est que son plan de LTRO n'arrive pas a ses fins. La crise de la liquidité est temporairement réglé, mais la demande - et aussi l'offre - de crédit stagne ... en gros personne ne souhaite aujourd'hui investir en Europe ... et ca le pauvre il n'y peut pas grand chose.

Pour la fiscalité qui irait piocher dans l'épargne ...

La question c'est laquelle épargne.

- Si c'est dans l'épargne immobiliere pourquoi pas ... mais ca demande beaucoup de délicatesse vu le marché tendu chez nous.

- Si c'est l'épagne qui finance les emprunt d'état notament via les fond euro d'assurance vie, c'est moyen, c'est en parti la dessus qu'on base notre bonne note d'emprunteur. Plus notre créance est supporté par des nationnaux plus elle est fiable, c'est pourquoi le japon n'a pas de souci pour emprunter, il emprunte aux japonais.

- Si c'est l'épargne qui finance l'investissement productif ... ca serait du sabotage.

Alors on me répondra que de toute facon l'argent épargné est mal mis en valeur et que donc autant que l'état s'en saisisse pour le valoriser lui :)

Le petit souci c'est que parallelement il devra assurer tout ce que l'épargne assuré auparavant ... donc tout les investissement associé, aussi bien pour le logement sociale que pour le financement des PME, du logement classique etc. Et en plus de cela il faudrait produire un budget forcément créditeur, parce que plus grand monde se risquerait a preter. Soit un budget créditeur ... soit un credit ouvert et illimité a la banque de France.

En gros ... ca reviendrait a faire une bete dévaluation compétitive par l'inflation, mais ca toucher aux salaires et sans l'avantage de la compétitivité export contre consommation importé. Franchement autant y aller par l'inflation ...

Certains me répondront que non c'est mal ... les riches savent très bien se protéger contre l'inflation et donc ça n'affectera pas forcément le patrimoine - d'autant plus en économie globalisée - ...

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une parenthèse, c'est la crise même pour les riches, sacré johnny.

http://fr.news.yahoo.com/johnny-hallyday-pri%C3%A9-quitter-suisse-152700544.html

sinon

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120429trib000696084/et-si-le-vainqueur-etait-la-croissance-.html

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120429trib000696067/bruxelles-preparerait-un-plan-marshall-de-200-milliards-d-euros-.html

on peut rien faire avec 200 Milliards à l'échelle de l'europe.

"Plan Marshall" à l'échelle européenne

Pour sa part, le quotidien espagnol El Païs a évoqué dimanche une sorte de "Plan Marshall" à l'échelle européenne sur lequel travailleraient les services de la Commission européenne et qui serait capable de mobiliser 200 milliards d'euros d'investissements publics et privés pour des projets d'infrastructure, les énergies renouvelables et les technologies de pointe.

Crainte d'un défaut sur la dette espagnole

Il faut dire que l'alerte est chaude. À tous ceux qui s'inquiètent de savoir si, oui ou non, la France sera attaquée le 6 mai, la réponse est déjà venue par l'Espagne, dont la crise a connu un nouvel accès de fièvre à la faveur d'une révision en baisse de ses prévisions économiques qui ne lui permettront pas d'atteindre ses objectifs de réduction des déficits.

Avec son chômage digne de celui des années trente aux États-Unis et son marché immobilier en berne, l'Espagne est au cœur de la tourmente et les marchés financiers pourraient bien profiter de la concomitance des élections présidentielle en France et législatives en Grèce dimanche 6 mai pour relancer une attaque contre la zone euro.

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A l’échelle de la seule zone EURO, ça fait 12 milliards par pays

Pour rappel le seul grand emprunt de 2008 de Sarkozy c'est 35 milliards, et on disait à l'époque que c'était pas assez le pauvre ne voulait pas surendetter le pays  :lol:.

Faudrait tordre le cou à cette escroquerie de la "croissance" dont personne ne sait très bien comment la générer, surtout pas nos candidats favoris, le'urope encore moins.

La croissance c'est un peu le cabris de degaulle, tout le monde saute en l’air en aboyant la croissance la croissance, vaste farce.

D'ailleurs Merkel ne s'y est pas laissé tromper, elle aussi met de "la croissance" dans son discours, pour faire bien comme tout le monde, marketing du discours, Pourquoi ne pas faire comme hollande finalement? puisque ça n'engage à rien, tout le monde veut de la croissance, vous allez voir votre croissance le 6 mai.

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du moins a la derriere conference il expliqua qu'il fallait revenir en arriere sur le plan d'austérité

Ce que tout le monde avait pigé depuis longtemps. Bien avant lui en tout cas.

Mais sérieusement, comment on produit de la "croissance" ? Ca a quelle forme de la croissance ? Ca "ressemble" à quoi concrètement ?

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Il y a bien un moyen, mais personne ne l'aime, dévaluation exceptionnelle de 50% de l'euro, suivi de plan de relance et d'un "protectionisme" de bon sens pour éviter les dumping, l'export repart, les commandes repartent l'emploi repart, mais le petrole augmente, on a des recettes en impôts pour rembourser les dettes.  Mais ca ne règle pas le problème de la dette, ca débloque

provisoirement la situation pour s'en occuper.

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la croissance, vaste farce.

oui certes mais si tu n'en as pas de croissance tu fais comment pour créer générer de l'activité, des financements, des emplois, générer des rentrées fiscales etc etc ...

Je te rappelle quand même que les pays dits émergents qui nous taillent aujourd'hui des croupières sont sur des taux de croissance de 6/7% l'an le pognon est chez eux.

Dans les années 60 la France avait des taux équivalents et c'est dans ces années là et seulement là que nous avons pu mener à bien le programme nucléaire qui fut un véritable gouffre à financements.

Je ne vois pas ce que le 6 mai vient faire là dedans en plus, Nicolas Sarkozy serais bien heureux avec 2/3% de croissance annuelle il n'en demanderait pas plus.

Quant au dogmatisme de la rigueur à tout craint envers et contre tout il en train de nous tuer quand l'Allemagne l'aura accepté nous aurons fait un pas énorme

La croissance çà ne se décrète pas mais çà s'aménage en injectant de l'argent dans le système économique pour réamorcer l'activité et les flux monétaires qui l'accompagne.

Sans croissance économique pas de redressement des comptes sociaux, pas de remboursement de la charge de la dette.

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On peut refuser de la rembourser ?

Oui sauf que c'est ce que tu as toi de coté que tu ne récupérera pas ... parce que 50% de la dette de la France c'est de l'épargne des francais :lol:

C'est pour ca que la fiscalité est un bon moyen de te spolier en douceur, de la meme maniere que l'inflation - si tu ne prends pas de mesures pour protéger ton épargne de l'inflation, en gros si t'es pas tres riche -.

Il y a bien un moyen, mais personne ne l'aime, dévaluation exceptionnelle de 50% de l'euro,

C'est ce qu'on essaye de faire mais le dollar baisse encore plus vite :lol: On est en pleine guerre des monnaie qui ne dit pas son nom.

suivi de plan de relance et d'un "protectionisme" de bon sens pour éviter les dumping, l'export repart, les commandes repartent l'emploi repart, mais le petrole augmente, on a des recettes en impôts pour rembourser les dettes.  Mais ca ne règle pas le problème de la dette, ca débloque

provisoirement la situation pour s'en occuper.

Le souci c'est qu'on a construit une Europe qui se concurrence elle même ... et pas du tout une Europe qui d'un bloc concurrence le reste du monde. En gros on bataille les uns contre les autres entre nous, plutôt que de se battre ensemble contre les autres. Donc le protectionnisme - aux frontières de l'Europe - ne changerait pas grand chose a la divergence économique au sein de l'union.

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C'est ce qu'on essaye de faire mais le dollar baisse encore plus vite :lol: On est en pleine guerre des monnaie qui ne dit pas son nom.

Faut qu'on fasse des machines de planche à billet avec un débit plus rapide que les leurs, je sais ou investir les 200 milliards de relance  =)

quand il y a de la place pour deux, il y a de la place pour trois  :lol:

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