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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://fr.news.yahoo.com/fran%C3%A7ois-hollande-d%C3%A9fend-la-valeur-travail-au-pays-135116914.html

Mmm...priorité à l'inflation monnaie forte...Ce serait pas une politique pro-rentier plutôt que pro-travail ça ?:rolleyes:

Un peu comme dans la zone euro aujourd'hui. (comme ça je ne suis pas completement dans le H.S)

En ces temps troubles, toute les vessies sont des lanternes, et vice =)-versa..

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À ceci prêt que le salaire est un élément variable. Sauf quand on exerce dessus une pression à la baisse comme avec la mondialisation par exemple.

Ceux qui s'en prennent le plus ce sont une partie des petits retraités.

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L'Allemagne commence a sentir venir la crise ...

http://www.bfmbusiness.com/article/1/l%E2%80%99allemagne-commence-%C3%A0-subir-les-effets-de-la-crise-152214

En zone euro, le chômage a continué de battre des records en mars et l'activité manufacturière de se contracter en avril. Phénomène inquiétant, l'Allemagne commence elle aussi à pâtir de la crise européenne.

Des indicateurs économiques rouge foncé en zone euro. Le chômage a frôlé les 11 % en mars, un seuil jamais atteint depuis la création de la zone monétaire, et qui le sera vraisemblablement sous peu. Par ailleurs, l’indice PMI, qui mesure l’activité manufacturière, est retombé à son plus bas niveau depuis près de trois ans en avril. Mais plus inquiétant encore : l’Allemagne, moteur économique de l’union monétaire, commence à ressentir les effets de la crise.

Certes, son taux de chômage reste à des niveaux enviables. Avec "seulement" 5,6 % de la population active sans emploi, Berlin est le quatrième meilleur élève de la zone. Et ses conditions d’emprunt restent bonnes, le taux à 10 ans allemand est sur des plus bas historiques. Et pourtant, même si ces indicateurs ne le traduisent pas encore, l'économie allemande n'est plus épargnée.

Les industriels allemands pointent une chute de commandes d’Europe du sud

Le mois dernier, l'activité du secteur manufacturier allemand a connu sa plus forte baisse en trois ans. Les nouvelles commandes sont en chute libre et les exportations de biens d'investissement, comme les machines-outils, font les frais du ralentissement hors d'Allemagne.

La majorité des industriels allemands expliquent ce coup de mou par une baisse significative des commandes en provenance d'Europe du sud. Ainsi, la demande de main d'œuvre est, elle aussi, en nette baisse. Autant de phénomènes qui pourraient commencer à affecter le marché du travail.

Si le taux de chômage reste sous les 6 %, le gouvernement allemand prend les signaux d’alarme au sérieux. Aujourd'hui, la crise lui revient en boomerang, alors que le débat sur une nécessaire relance monte en Europe. Le revirement récent d'Angela Merkel sur la question de la croissance n'est, en ce sens, sûrement pas innocent.

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Est ce bien une coïncidence d'entendre des dirigeants européens qui finissent par parler de relance juste après le premier tour des élections françaises ?

Je ne veux pas prendre parti pour un candidat mais c'est juste que si ce n'est pas une coïncidence ca pourrait faire reflechir ceux qui nous ont répété que la France n'a aucune influence et qu'on est condamné à suivre la politique des plus gros.

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Est ce bien une coïncidence d'entendre des dirigeants européens qui finissent par parler de relance juste après le premier tour des élections françaises ?

Je ne veux pas prendre parti pour un candidat mais c'est juste que si ce n'est pas une coïncidence ca pourrait faire reflechir ceux qui nous ont répété que la France n'a aucune influence et qu'on est condamné à suivre la politique des plus gros.

L’influence de la France n'est pas en question, elle est la deuxième économie du continent alors son avis compte sur ces questions là, de fait! même quand elle raconte des sornettes ou pas  ;).

Il y a un rejet de l’Europe "austérité", et oui l'austérité c'est pas "fun", c'est pas "pop" alors personne n'en veut.

Nos politicards teintent leur discours de relance mixée avec de l'austérité, marketing de la communication politicienne, pour calmer le truc.

Après ne soyons pas dupes, pas sur qu'il y ait tant de choses de commun sur le papier entre les croissances de merkel, de hollande, de monti, de Rajoy ou celle de draghi..

On va bien voir comment ils accordent leurs violons.

Après c'est quoi cette relance? croissance par la dette?..ah bon et qu'a t-on fait ces 30 dernières années? on aurait pas fait de la croissance par la dette?, pour voir ou on en est aujourd'hui.

Ce discours politique c'est au mieux de l'enfumage, au pire de l’inconscience.

Désolé ne pas danser aux cornettes de ce populisme ambiant.

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L’influence de la France n'est pas en question, elle est la deuxième économie du continent alors son avis compte sur ces questions là, de fait! même quand elle raconte des sornettes ou pas  ;).

Il y a un rejet de l’Europe "austérité", et oui l'austérité c'est pas "fun", c'est pas "pop" alors personne n'en veut.

Nos politicards teintent leur discours de relance mixée avec de l'austérité, marketing de la communication politicienne, pour calmer le truc.

Après ne soyons pas dupes, pas sur qu'il y ait tant de choses de commun sur le papier entre les croissances de merkel, de hollande, de monti, de Rajoy ou celle de draghi..

On va bien voir comment ils accordent leurs violons.

Après c'est quoi cette relance? croissance par la dette?..ah bon et qu'a t-on fait ces 30 dernières années? on aurait pas fait de la croissance par la dette?, pour voir ou on en est aujourd'hui.

Ce discours politique c'est au mieux de l'enfumage, au pire de l’inconscience.

Désolé ne pas danser aux cornettes de ce populisme ambiant.

Et sinon es tu intéressé par les faits ? La réalité économique d'un continent qui s'enfonce AU PIRE MOMENT dans la récession/dépression. Quelques chiffres sortis cette semaine, ils sont ATROCES :

Final Manufacturing PMI 45.9(46)

Unemployment Rate 10.9%

Final Services PMI 46.9(47.9)

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En parlant de fait : regardons les résultats de plus d'1 an d'une politique d'austérité forcenée en Espagne ou en Grande-Bretagne, deux pays qui juste avant la crise de 2008 étaient bien moins endettés que la France. Aujourd'hui ils rentrent en récession ! La chute des recettes qui va s'ensuivre va évidemment aggraver leur situation économique et sociale.

Voilà pas besoin d'en dire plus ...     

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La chute des recettes liée aux politiques d'austérité est conjoncturelle, les resultats sont structurels ;)

si la réduction des dépenses de l'état se fait dans le contexte d'une récession sévère, la chute des recettes peut tres bien passer de conjoncturelle à structurelle, c'est ce qu'on voit avec l'Irlande, la Grece, la GB, qui sont bien en deçà des niveaux d'output près-2007. La perte de PIB est irréversible et la perte de revenus qui va avec : c'est justement ca qui amène les agences de notation à dégrader inlassablement les notes souveraines. Ce n'est pas le niveau de la dette seul, mais la baisse permanente des revenus. Si vous lisiez les compte rendus d'analystes financiers S&P, Fitch et cie vous verriez que le trigger de chaque dégradation est la révision à la baisse du PIB.

PS: Les taux actuels sont anormalement bas...

Ah ils sont anormalement bas par rapport à quoi ? ta vision théorique du monde économique ?

Il ne t'est jamais venu à l'esprit que si les chiffres contredisent ta vision, c'est peut être parce qu'elle est fausse ?

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Allez pour le fun, la dernière note S&P dégradant l'Espagne, si vous y trouvez des imprécations du style "1000 milliards d'euros de dette rendez vous compte ma bonne dame!" faites moi signe :

Ratings On Spain Lowered To 'BBB+/A-2' On Debt Concerns; Outlook Negative

Publication date: 26-Apr-2012 16:55:43 EST

View Analyst Contact Information

    We believe that the Kingdom of Spain's budget trajectory will likely deteriorate against a background of economic contraction in contrast with our previous projections.

    At the same time, we see an increasing likelihood that Spain's government will need to provide further fiscal support to the banking sector.

    As a consequence, we believe there are heightened risks that Spain's net general government debt could rise further.

    We are therefore lowering our long- and short-term sovereign credit ratings on Spain to 'BBB+/A-2' from 'A/A-1'.

    The negative outlook on the long-term rating reflects our view of the significant risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the impact we believe this will likely have on the sovereign's creditworthiness.

NEW YORK (Standard & Poor's) April 26, 2012--Standard & Poor's Ratings

Services today said it lowered its long-term sovereign credit rating on the

Kingdom of Spain to 'BBB+' from 'A'. At the same time, we lowered the

short-term sovereign credit rating to 'A-2' from 'A-1'. The outlook on the

long-term rating is negative.

Our transfer and convertibility (T&C) assessment for Spain, as for all

European Economic and Monetary Union (EMU or eurozone) members, is 'AAA',

reflecting Standard & Poor's view that the likelihood of the European Central

Bank (ECB) restricting non-sovereign access to foreign currency needed for

debt service of non-euro obligations is low. This reflects the full and open

access to foreign currency that holders of euro currently enjoy and which we

expect to remain the case in the foreseeable future.

The downgrade reflects our view of mounting risks to Spain's net general

government debt as a share of GDP in light of the contracting economy, in

particular due to:

    The deterioration in the budget deficit trajectory for 2011-2015, in contrast with our previous projections, and

    The increasing likelihood that the government will need to provide further fiscal support to the banking sector.

Consequently, we think risks are rising to fiscal performance and flexibility,

and to the sovereign debt burden, particularly in light of the increased

contingent liabilities that could materialize on the government's balance

sheet.

These concerns have led us to conclude a two notch downgrade is warranted in

accordance with our methodology (see "Sovereign Government Rating Methodology

And Assumptions," June 30, 2011).

Under our revised base-case macroeconomic scenario, which we view as

consistent with the downgrade and the negative outlook, we have lowered our

forecast for GDP to contract in real terms by 1.5% in 2012 and 0.5% for 2013.

We had previously forecast real GDP growth of 0.3% in 2012 and 1% in 2013.

We believe that negative drags on GDP include:

    Declining disposable incomes;

    Private-sector deleveraging;

    Implementation of the government's front-loaded fiscal consolidation plan; and

    The uncertain outlook for external demand in many of Spain's key trading partners.

In our opinion, the Spanish economy is rebalancing, and the measures the

government has taken should facilitate this process. Spain's current account

deficit (CAD) is on a narrowing trajectory, significantly supported by the

Spanish economy's strong export performance, especially since 2009. The CAD

was 3.5% of GDP at year-end 2011, compared with 10.0% in 2007. Excluding the

income deficit, the current account is in balance. The income deficit, which

reflects net interest and dividend payments on Spain's net liabilities to the

rest of the world, widened in 2011 on the back of increased external funding

costs. We expect the current account to broadly balance in 2013-2014, before

posting a higher surplus thereafter. In contrast to 2008-2010, the Bank of

Spain--through Target2 overdrafts with the ECB (exceeding €250 billion in

March 2012, from around €150 billion at the end of 2011)--has now become the

major source of financing Spain's CAD. In our opinion, this reflects the

extent to which Spain's commercial banking system has sharply increased its

dependency on official funding sources to a considerably higher level than we

anticipated in January, when we last revised our rating on Spain (see "Spain's

Ratings Lowered To 'A/A-1'; Outlook Negative," Jan. 13, 2012).

Despite the unfavorable economic conditions, we believe that the new

government has been front-loading and implementing a comprehensive set of

structural reforms, which should support economic growth over the longer term.

In particular, authorities have implemented a comprehensive reform of the

Spanish labor market, which we believe could significantly reduce many of the

existing structural rigidities and improve the flexibility in wage setting.

Even if, in our opinion, the reform is unlikely to eliminate the structural

duality in the Spanish labor market, we believe it will ultimately benefit

employment growth once a sustainable recovery sets in. In the near term,

increased labor market flexibility is likely to accelerate the necessary wage

adjustment and reduce the pace of job-shedding. At the same time, we do not

believe the labor reform measures will create net employment in the near term.

As a consequence, the already high unemployment rate--especially among the

young--will likely worsen until a sustainable recovery sets in.

Financial sector reform, announced in February 2012, requires banks to

allocate additional loan loss provisions and raise capital buffers on exposure

to real estate developments and construction projects. We believe these

sectors will continue to be the main sources of asset quality deterioration.

The reform has also led to further banking sector consolidation. Recent

acquirers have benefited from asset protection schemes, with potential losses

covered by a partial (80%) guarantee provided by the Deposit Insurance Fund to

absorb future credit losses from the acquired banks' legacy portfolios. We

estimate that the guarantees related to these schemes, combined with those

that will likely be provided in the upcoming sale of three entities currently

controlled by the Fondo de Reestructuracion Ordenada Bancaria (FROB),

represent a contingent liability for the sovereign in the amount of about

3.75% of GDP. Combined with embedded risks in the rest of the banking sector,

public enterprises, and other state guarantees, we now estimate contingent

fiscal risks to the sovereign as moderate, as defined in our criteria (see "

Sovereign Government Rating Methodology And Assumptions," published June 30,

2011).

We believe the ECB's recent long-term repurchase operations (LTROs) have

significantly reduced the risks the Spanish banking sector faced in

refinancing its medium-term external debt and its short-term interbank

liabilities maturing in the first half of 2012. The LTRO also helped banks to

finance their government debt portfolios cheaply. Nevertheless, we do not view

the provision of liquidity support by the monetary authorities as a substitute

for financial sector restructuring and economic rebalancing.

In our view, the strategy to manage the European sovereign debt crisis

continues to lack effectiveness. We think credit conditions, and hence the

economic outlook for Spain, could now deteriorate further than we anticipated

earlier this year unless offsetting eurozone policy measures are implemented

to support investor confidence and stabilize capital flows with the rest of

the world. Such measures at the eurozone level could include a greater pooling

of fiscal resources and obligations, possibly direct bank support mechanisms

to weaken the sovereign-bank links, and a consolidation of banking supervision

or a greater harmonization of labor and wage policies.

In light of the rapid rise in public debt since 2008, we expect the Spanish

government to implement a sustained budgetary consolidation effort--including

strengthening fiscal surveillance frameworks at the regional government

level--aimed at gradually reducing the government's net financing needs.

Balancing this commitment to stabilizing public finances with policymakers'

clear interest in preventing an acceleration of the economic downturn will be

challenging in the absence of fiscal transfers from abroad, or private-sector

credit creation at home. At the same time, we believe front-loaded fiscal

austerity in Spain will likely exacerbate the numerous risks to growth over

the medium term, highlighting the importance of offsetting stimulus through

labor market and structural reforms.

Following budgetary slippage of 2.5% of GDP in 2011 beyond the 6.0% target,

the government has committed to a target of 5.3% of GDP in 2012 and 3.0% in

2013. In our opinion, these targets are currently unlikely to be met given the

economic and financial environment. We forecast a budget deficit of 6.2% of

GDP in 2012 and 4.8% in 2013 (our previous forecasts were 5.1% and 4.4%). We

also believe the delay to adopting the 2012 budget could reduce the

government's capacity to prevent deviations from its budget plans.

Given the significant and regular budgetary slippages at the regional

level-–the main contributor to the deviations from the government's

targets--the national government's willingness to fully enforce its new budget

will likely be tested as we expect the regions to post a shortfall of around

0.4% of GDP in 2012, above their 1.5% of GDP 2012 target. Because of

higher-than-previously-expected deficit projections, and other debt-increasing

items such as arrears resolutions (estimated at 3.9% of GDP in 2012), we

forecast net general government debt at 76.6% of GDP in 2014, against our

previous projection of 64.6% of GDP. State guarantees to the European

Financial Stability Fund, the European Stability Mechanism, and the

Electricity Deficit Amortization Fund, which are included in the government's

own debt projections, are not part of our debt estimate and are instead

classified with other state guarantees.

In line with the increasing risks we see to Spain's recovery, we have also

considered a downside scenario that, if it were to eventuate, could lead us to

lower the ratings again. This downside scenario assumes a deeper recession in

Spain this year, as a result of weaker external and domestic demand, with real

GDP declining by 4% in real terms, followed by a contraction of 1% in 2013 and

a weak recovery thereafter. Under this downside scenario, the current account

would adjust faster, but the general government deficit trajectory would

deteriorate further. The net general government debt ratio would breach 80% of

GDP. For details for all our scenarios, see our analysis on Spain.

The negative outlook reflects our view of the significant external and

domestic risks to Spain's economic growth and budgetary performance, and the

impact we believe this may have on the sovereign's creditworthiness.

We could lower the ratings if we were to see a rise in net general government

debt to above 80% of GDP during 2012-2014, reflecting fiscal deviations,

weakening growth, or the crystallization of contingent liabilities on the

government's balance sheet beyond our current projections. We could also

consider a downgrade if political support for the current reform agenda were

to wane. Moreover, we could lower the ratings if we see that Spain's external

position worsens or its competitiveness does not continue to approach that of

its trading partners, a key factor for Spain to return to sustainable economic

and employment growth.

We could revise the outlook to stable if we see that risks to external

financing conditions subside and Spain's economic growth prospects improve,

enabling the net government debt ratio to stabilize below 80% of GDP.

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Des explications sur le "problème Grec" :

En l'absence de cadastre, l'Etat grec ne peut ni prélever l'impôt foncier, ni vendre des biens publics.

http://fr.news.yahoo.com/grèce-dédale-cadastre-091617024.html

Le problème des pots-de-vin et l'ampleur de la corruption :

La valeur cumulée des pots-de-vin aurait chuté de 30 % depuis deux ans, en partie en raison de la crise grecque. Les mentalités commencent aussi à changer. Le montant des fakelakia, ces petites enveloppes distribuées aux entreprises et aux fonctionnaires corrompus, auraient représenté 554 millions d'euros en 2011, selon Transparency International. "La crise économique a incité à faire des soldes", ironise Costas Bakouris, président grec de l'ONG.

La valeur cumulée des pots-de-vin aurait chuté de 30 % depuis deux ans. Pour une opération chirurgicale, il fallait, en 2011, glisser entre 100 et 30 000 euros au médecin, contre 150 à 75 000 euros un an plus tôt. 7,4 % des sondés signalent encore des cas de corruption dans le secteur public, qui draine 72 % du total des dessous-de-table.

"La bonne nouvelle, c'est que les mentalités commencent à changer", souligne Costas Bakouris. Plus de 9 Grecs sur 10 estiment, désormais, que la non-émission de reçu, lors d'une transaction, est une fraude. 25 % des personnes interrogées dans l'enquête ont refusé de payer les bakchichs demandés par des fonctionnaires.

Les experts européens dépêchés à Athènes pour veiller à la bonne marche des réformes s'avouent ahuris par l'absence d'un véritable Etat et par l'ampleur de la corruption : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/les-grecs-peuvent-ils-changer_1111128.html#xtor=AL-447

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Comme il est maintenant admis de devoir penser ainsi, le monde loue la pertinence de l'analyse économique de F. Hollande. En fait,..... non.

http://online.wsj.com/article/SB10001424052702304743704577381673645798942.html?mod=googlenews_wsj

The following is signed by 21 French economists ahead of this Sunday's presidential elections. The authors attest that they belong to no political party, and the views expressed here are their own and do not necessarily reflect the views of their institutions.

François Hollande and his Socialist friends are a particularly mendacious and destructive sort of demagogue: They are purporting to help us by increasing our minimum wages rather than liberating our energies; they will punish the rich rather than encourage all of us to engage in productive efforts; they say they will spend more to stimulate "growth"—effectively, to buy more consumers—instead of letting us choose the best uses for our own resources.

Socialism has never succeeded in its extreme form, communism. As the past several years in Europe have shown, it does not work in its milder form of social democracy either. If European history teaches us anything, it is that prosperity is closely correlated to economic freedom.

So how can we continue in the 21st century, after decades and centuries of reflection and experience, to believe in economic recipes that emerge more from incantatory magic than from science? It should no longer seem plausible to any European, certainly not in France, to imagine that the state can manipulate an economy as a locomotive driver can move a train, by pulling a few levers. We ought to know better than to hope that monetary units, conjured from scratch and representing no real value, can make men produce more. We have no excuse to keep clinging to the idea that a state will promote growth merely by spending more, when all the resources for this wasteful pandering come from taxing us or borrowing on our behalf.

Growth can not be decreed: It is the result of unpredictable decisions and actions by countless individuals, all capable of effort and imagination. And growth can only come if these countless individuals' impulses are not paralyzed by regulations, taxes, or dependence on the state. That is the path down which Mr. Hollande's socialist policies would lead us, with the support of his inevitable Communist and environmentalist allies: A France that can produce nothing but economic stagnation and ever-higher unemployment and poverty, as the debt burden becomes unbearable.

It is tragic that anyone can still think that one man's life can be improved by robbing another. We are all united, as French citizens and as a human society. It is in all our interests to encourage each other to give the best of ourselves, and to defend each other's right to the just rewards. France is suffering from the effects of decades of slow growth and high unemployment, and even worse from a younger generation that is losing hope for a better future.

Sadly, whatever happens on Sunday seems unlikely to deliver France from socialism—our choices range from the status quo of a statist right, to the grand visions of a more-statist left. There is only one solution to restore hope to France: Abandon socialism entirely. To let it grip us even more tightly, as Mr. Hollande promises, would be a fatal error.

Florin Aftalion, André Fourçans and Patrice Poncet are economists at the ESSEC Business School in Paris; Jacques Lecaillon, Jean-Didier Lecaillon, Bertrand Lemennicier and Alain Redslob are economists at the University of Pantheon-Assas Paris II; Charles Arnoux, Gerard Bramoullé, Jean Pierre Centi, Liliane Debroas, Jean-Yves Naudet and Anne Tassy are economists at the University of Aix-Marseille; Georges Lane and Pascal Salin are economists at the University of Paris-Dauphine; Jacques Garello is an economist at the University of Aix-Marseille and a board member of the Institute of Fiscal and Economic Studies (IREF) in Paris; Georges Gallais-Hamonno is an economist at the University of Orléans; Guido Hülsmann is an economist at the University of Angers; Henri Lepage is an economist at the Institut Turgot; Alain Wolfelsperger is an economist at the Paris Institute of Political Studies (Sciences Po); Jacques Bichot is an economist at the University of Jean Moulin Lyon III.

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La perte de PIB est irréversible et la perte de revenus qui va avec

Il n'y a pas grand chose d'irreversible en eco, heureusesment d'ailleurs!!

Il ne t'est jamais venu à l'esprit que si les chiffres contredisent ta vision, c'est peut être parce qu'elle est fausse ?

On va dire que tu as raison.  Les agences notent en fonction de la capacité de remboursement, le BIP n'est qu'une variable parmis d'autres comme le taux d'endettement, le chomage, la repartition du pib selon les secteurs....

C'est d'ailleurs pour cela que l'Espagne qui est moins endetée que nous, est moins bien notée car 25% de sa population active travaille(ait  :lol:) dans le BTP.  

Concernant ma remarque sur les tx d'interet: l'acroissement de la masse monetaire (en fonction des taux d'interet) doit etre proportionelle a la creation de richesse sinon il y a un risque d'inflation et donc de remontée des taux.

     

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Concernant ma remarque sur les tx d'interet: l'acroissement de la masse monetaire (en fonction des taux d'interet) doit etre proportionelle a la creation de richesse sinon il y a un risque d'inflation et donc de remontée des taux.

Les taux allemands sont 1% inférieur a l'inflation ... c'est pas faut d'avoir distribuer du cash :lol:

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Les taux allemands sont 1% inférieur a l'inflation ... c'est pas faut d'avoir distribuer du cash :lol:

Exactement et c'est anormal, perso ce me rend triste...j'appelle ca l'heritage Bush.

Il y a de l'argent à foison, par exemple le fond strategique d'investissement ne trouve pas assez de projets à financer donc si certains d'entre vous ont des idées ( et savent faire des biznes plan), allez-y!

Pour info; les banques centrales des "pays emmergents"achetent de l'or à plus soif.Tandis que les notres... :happy:

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Il n'y a pas grand chose d'irreversible en eco, heureusesment d'ailleurs!!

oui j'ai été un peu trop catégorique. Ce que je voulais dire c'est que la variation du PIB à la baisse (ou meme sa stagnation) sont très dommageables rapport à la dynamique de la dette

qui elle ne bouge pas voire augmente. Les reformes structurelles nécessaires pour rendre l'économie plus productive et l'état plus efficace ne doivent pas se faire au dépends de la croissance.

On va dire que tu as raison.  Les agences notent en fonction de la capacité de remboursement, le BIP n'est qu'une variable parmis d'autres comme le taux d'endettement, le chomage, la repartition du pib selon les secteurs....

C'est d'ailleurs pour cela que l'Espagne qui est moins endetée que nous, est moins bien notée car 25% de sa population active travaille(ait  :lol:) dans le BTP.  

j'ai reproduit plus haut la note de S&P. Les facteurs primordiaux semblent etre quand meme la croissance et la capacité du gouvernement à dégager une marge de manoeuvre via un controle de son budget.

Concernant ma remarque sur les tx d'interet: l'acroissement de la masse monetaire (en fonction des taux d'interet) doit etre proportionelle a la creation de richesse sinon il y a un risque d'inflation et donc de remontée des taux.     

oui c'est vrai en général dans le cadre d'un business cycle normal. Mais il faut savoir de quelle masse monétaire tu parles ? La masse M3, la seule qui compte et qui traduirait une inflation, ne croit pas beaucoup, car l'activité est tout simplement atone. Le secteur privé (financier surtout) s'est violemment cagoulé avec les diverses bulles speculatives et il lui faudra plusieurs années pour assainir sa position financiere. On est en plein phenomene de "liquidity trap". Une inflation entre 2 et 5% pendant quelques années est exactement ce qu'il nous faut pour sortir du marasme, mais c'est beaucoup plus difficile qu'on ne le croit à obtenir. L'augmentation de la "base money" par les banques centrales occidentales est loin d'etre suffisante pour créer de l'inflation et encore moins une hyperinflation comme la vulgate conservatrice n'a cessé de le clamer pendant des années. On est en plein scenario déflationniste à la japonaise.

Autre relais necessaire pour avoir de l'inflation, c'est les salaires, hors les capacités de l'économie sont sous-employées, chomage elevé, donc tres peu de pressions pour déclencher un feedback positif inflationniste.

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Exactement et c'est anormal, perso ce me rend triste...j'appelle ca l'heritage Bush.

Il y a de l'argent à foison, par exemple le fond strategique d'investissement ne trouve pas assez de projets à financer donc si certains d'entre vous ont des idées ( et savent faire des biznes plan), allez-y!

Pour info; les banques centrales des "pays emmergents"achetent de l'or à plus soif.Tandis que les notres... :happy:

Et ils vont faire quoi de tout leur or ? Sérieux on s'en fout de l'or.

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Et ils vont faire quoi de tout leur or ? Sérieux on s'en fout de l'or.

Peut-être trouvent-ils dans l'or une valeur refuge. Peut-être pensent-ils que notre système financier va se casser la gueule dans un avenir proche.

En tout cas, la crise que nous traversons actuellement est surtout une crise de confiance. Tout comme un chef de section qui n'a pas la confiance de ses hommes, et qui en plus, est américain en pleine guerre du Vietnam, aura une grande probabilité de subir ce qu'on appelle un fragging   :lol:

Dans le cas contraire, un excès de confiance amène à une bulle financière. Toute la difficulté est de trouver un équilibre.

Mais faire un plan de relance avec la morosité actuelle (entreprises et ménages), c'est jouer à la roulette russe.

ET ne pas réduire les déficits, c'est comme courir avec une grenade dégoupillé dans le falzar  :lol:

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On en reparle dans quelques mois?  =)

ca fait plusieurs années qu'on nous annonce hyperinflation et gold à 2500 voire 5000$, je vois rien venir.

Maintenant je veux bien noter ton pronostic pour qu'on en reparle dans quelques mois : décembre 2012, ca te va ? Tu le vois à combien ?

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