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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Le probleme de l'inflation c'est que meme si l'Allemagne choississait de la laisser filer il est pas sur du tout qu'on y arrive ... a priori les élément qui prduisent de l'inflation ne sont pas la, autant coté crédit, que demande, que chomage. C'est d'ailleurs tout le probleme ... cette arme absolue qu'est l'inflation on ne la décrete malheureusement pas. Accessoirement laisser filer l'inflation est un sujet tres abordé en allemagne, est c'est considéré comme la derniere chance, et pas exclu du tout, meme si naturellement ca se ferait en cachette comme d'habitude.

"L'inflation c'est comme le ketchup dans son flacon.

C'est long et difficile d'en avoir un petit peu, et quand ça arrive, il y en a toujours trop".

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les deux bien sur ! il faut trouver les bons investissements susceptibles à la fois de créer de la croissance pour de nombreuses années , créer beaucoup d'emplois (il ne s'agit donc pas d'équiper tous les foyers européens d'écrans plasmas produits en Asie) et il faut que l'effort soit partagé entre les grandes puissances économiques, pour que l'effet d'entrainement soit maximal.

On est un peu dans l'incantation : dieu croissance, déesse relance donnez nous du PIB et des jobs.."il faut trouver" mais tout le problème est là.

FH doit nous sortir du dur, et pas le courant d'air électoraliste qu'il nous a servi pendant la campagne, il doit être visionnaire et j'attend avec impatience les détails de ce plan d’investissement générateur de croissance, va savoir on aura peut être de bonnes surprises.

Pour l'instant on a rien, si du flan  :oops: (je sais trop facile..)

(il ne s'agit donc pas d'équiper tous les foyers européens d'écrans plasmas produits en Asie) et il faut que l'effort soit partagé entre les grandes puissances économiques, pour que l'effet d'entrainement soit maximal.

Tu pointes peut être sans t'en rendre compte un des points clés, à mon avis la mondialisation n'est plus, je ne dis pas qu'elle est morte, mais elle n'est plus ce qu'elle était, elle doit ou va se reconfigurer, tout tend à ça, l'économie, comme la géopolitique. FH serait bien avisé de l’anticiper et pas attendre que ça se fasse sans nous.

"L'inflation c'est comme le ketchup dans son flacon.

C'est long et difficile d'en avoir un petit peu, et quand ça arrive, il y en a toujours trop".

+10.

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Amarito croit en la relance keynésienne comme certains croient en l'Immaculée conception, on verra bien, moi j'ai de gros doutes. Ce qui est certain avec la relance par l'emprunt, c'est qu'on va creuser la dette encore plus c'est tout, le reste relève de l'espoir. Au fait, le grand emprunt de Sarkozy de 35 milliards d'euros pour l'investissement il a produit quoi comme croissance en France? On le sait? On va nous dire qu'il a limité la casse, mais on le dit comme ça en levant le doigt mouillé en l'air ou est-ce PROUVE de façon irréfutable? Pour moi la vraie solution de long terme, c'est de continuer à faire des réformes structurelles visant à alléger le coût du travail, à rendre notre économie plus compétitive par tous les moyens possibles, au lieu d'emprunter encore et encore en serrant les fesses pour que ça marche! Mais c'est vrai qu'ajouter de la dette à la dette c'est facile, faire des réformes qui pourraient rendre impopulaire c'est plus dur... ;) Reste à espérer que nous n'allons pas le payer cher un jour.

Y aurait peut-être une piste pour de la relance, le bâtiment et les programmes d'armement, on a une bosse budgétaire à éliminer nan? :oops:

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Pour moi la vraie solution de long terme, c'est de continuer à faire des réformes structurelles visant à alléger le coût du travail, à rendre notre économie plus compétitive par tous les moyens possibles, au lieu d'emprunter encore et encore en serrant les fesses pour que ça marche! Mais c'est vrai qu'ajouter de la dette à la dette c'est facile, faire des réformes qui pourraient rendre impopulaire c'est plus dur... ;)

A quoi ca sert d'alléger le cout du travail?! en quoi ca crée de la richesse!!! La dépense elle est toujours la meme, ca reviens juste a jouer a la patate chaude avec les recettes!

Le probleme est bien au dela du cout du travail ... malheureusement, c'est tout le modele économique des économies matures qui pose probleme. Ou comment apprendre a vivre sans croissance, comment arriver a financer le train de vie des francais sans croissance etc. Sauf que ca on ne sait pas faire. Il suffit de voir la problématique japonaise, c'est grosso modo ce qui nous attend ... les ventes de couches culottes pour adultes on dépassé celle des couches culottes pour enfant.

Alors ce manque a gagné sur les cotisations du travail et sur les impot sur le capital on le récupere ou? sur la consommation? parce qu'il va bien falloir trouver tout ce blé quelques part ...

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A quoi ca sert d'alléger le cout du travail?! en quoi ca crée de la richesse!!! La dépense elle est toujours la meme, ca reviens juste a jouer a la patate chaude avec les recettes!

Le probleme est bien au dela du cout du travail ... malheureusement, c'est tout le modele économique des économies matures qui pose probleme. Ou comment apprendre a vivre sans croissance, comment arriver a financer le train de vie des francais sans croissance etc. Sauf que ca on ne sait pas faire. Il suffit de voir la problématique japonaise, c'est grosso modo ce qui nous attend ... les ventes de couches culottes pour adultes on dépassé celle des couches culottes pour enfant.

Alors ce manque a gagné sur les cotisations du travail et sur les impot sur le capital on le récupere ou? sur la consommation? parce qu'il va bien falloir trouver tout ce blé quelques part ...

Tu vires écolo? Pas de croissance c'est la mort de notre système de protection sociale. Sinon j'ai rien pané à ton texte, pour moi une économie compétitive va davantage vendre et l'on va avoir plus de rentrées fiscales non?
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A quoi ca sert d'alléger le cout du travail?! en quoi ca crée de la richesse!!! La dépense elle est toujours la meme, ca reviens juste a jouer a la patate chaude avec les recettes!

Affiner la compétitivité des entreprises dans une économie de libre échange, favoriser le recrutement, un recrutement est moins cher donc plus incitatif sur l'emploi. Je te livre la théorie bien sur.

Alors ce manque a gagné sur les cotisations du travail et sur les impot sur le capital on le récupere ou? sur la consommation? parce qu'il va bien falloir trouver tout ce blé quelques part ...

Ce que merkel appelle les réformes structurelles, apprendre à vivre avec notamment moins de dépenses sociales, donc un besoin en financement réduit, cercle "vertueux".

Le probleme est bien au dela du cout du travail ... malheureusement, c'est tout le modele économique des économies matures qui pose probleme. Ou comment apprendre a vivre sans croissance, comment arriver a financer le train de vie des francais sans croissance etc....

En effet, c'st une bonne question, c'est tout un modèle de société qui est remis en question, du moins ses mythes fondateurs. Après on peut vivre aussi dans une société dont les mythes fondateurs sont dépassés..  ;)

Il suffit de voir la problématique japonaise, c'est grosso modo ce qui nous attend ... les ventes de couches culottes pour adultes on dépassé celle des couches culottes pour enfant.

Si ca se passe à la japonaise, je dirai finalement que ça s'est bien passé. :oops:

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Tu vires écolo? Pas de croissance c'est la mort de notre système de protection sociale. Sinon j'ai rien pané à ton texte, pour moi une économie compétitive va davantage vendre et l'on va avoir plus de rentrées fiscales non?

La croissance on en a plus. Et les perspective de croissance a moyen terme sont mauvaise, c'est pas conjoncturelle c'est systématique ... économie mature, démographie vieillissante, pas de levier de croissance magique.

Le problème c'est que notre systeme ne sais pas s'accomoder de cela rapidement.

Pour la compétitivité ... le probleme n'est pas qu'un probleme de cout, c'est surtout un probleme hors prix. Dans un monde globalisé, les seul levier de croissance dans des économie mature c'est de la l'innovation rapide avec de forte barriere a l'entrée ... le reste c'est cannibalis immédiatement par les émergents, il produise naturellement moins cher, et on naturellement plus de clients et des perspective de croissance tres supérieures.

Résumons.

- on retire toute les cotisation sur les salaires ... ces recettes on les remplace par quoi?

- par de l'impot sur la consommation? ca massacre le pouvoir d'achat, et on rentre en déflation. Le souci c'est que si toute notre zone rentre dans la même spiral c'est le suicide. Cette tactique est jouable, dans une période faste chez nos clients, dont on cannibalise la croissance pour mitiger l'effet de l'austérité.

- par l’impôt sur le capital? on plombe les investissement de production, on fait les poche des vieux ... le premier volet c'est du suicide a moyen terme. Le second c'est un suicide électoral.

- par une austérité massive de l'état et des service public? on peut mais c'est risqué et sans garantie, sauf celle de prendre de gros retard d’infrastructure, de faire fuir les cerveaux, en gros de n’être plus du tout attractif.

En gros on est dans la merde et on doit habilement panacher tout cela, sans tout saboter, et en laissant au acteur économique suffisamment de visibilité.

Vouloir copier bêtement les plans Anglais année 80, Suède et Allemagne année 90 alors qu'on est plus du tout dans le même contexte, et qu'on cherche a modifier un système qui est a la base très différent c'est aller assurément dans le mur.

Le meme souci existe pour la flexibilisation du travail. C'est bien gentil ca facilite les embauche et les licenciement, sauf que on ne peut pas flexibiliser toujours plus a chaque fois qu'on a un tassement de croissance ... ca peut servir temporairement mais ce n'est assurément pas une solution de long terme, tot ou tard les employer reclame ce qu'ils ont réclamé avant suffit de voir en Allemagne.

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"En gros on est dans la merde et on doit habilement panacher tout cela, sans tout saboter, et en laissant au acteur économique suffisamment de visibilité."

Avec un actif sur 5 travaillant dans la fonction publique (bientot encore davantage d'apres les promesses de FH), l'acteur economique principal ne devrait pas avoir trop de mal  a avoir de la visibilite  :P

Bon, quand est ce qu'on recentralise/renationalise? il y a pas 50 facons de s'y prendre  8)

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l'acteur economique principal ne devrait pas avoir trop de mal  a avoir de la visibilite  :P

Malheureusement si ... suffit de voir le délire du mille feuilles fiscals de quinquennat qui se fini - 223 nouveaux textes fiscaux soit un tous les 10j -

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Le probleme de l'inflation c'est que meme si l'Allemagne choississait de la laisser filer il est pas sur du tout qu'on y arrive ... a priori les élément qui prduisent de l'inflation ne sont pas la, autant coté crédit, que demande, que chomage. C'est d'ailleurs tout le probleme ... cette arme absolue qu'est l'inflation on ne la décrete malheureusement pas. Accessoirement laisser filer l'inflation est un sujet tres abordé en allemagne, est c'est considéré comme la derniere chance, et pas exclu du tout, meme si naturellement ca se ferait en cachette comme d'habitude.


Les pressions déflationnistes sont telles que tous les quantitative easing tentés aux US UK Europe et au Japon se sont montrés insuffisants pour créer une inflation salutaire (sauf peut être UK ce qui est bon l'économie britannique qui effectue de la sorte une dévaluation compétitive déguisée). Car pour que l'inflation "prenne" il faut que les acteurs économiques anticipent une hausse de l'inflation, c'est ce qui crée le feedback positif, si les opérateurs sont certains que les prix vont augmenter ils vont réagir en conséquence et investir le cash et vont passer du mode "risk off" à "risk on".

Beaucoup d'économistes (keynésiens) pensent que les banques centrales doivent sortir le gros bazooka à savoir s'engager à faire de l'inflation pendant une durée déterminée, par exemple 5% par an pendant 5 ans, c'est ce qu'ils appellent "inflation targeting". Une variante est le "Nominal GDP targeting".

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La baleine de la tamise, encore un trader francais :lol:

ouais Bruno Iksil qu'il s'appelle. Sa signature sur son profil Bloomberg "Chuck is french ; champion of 'kick it', walking over water and humble.. yes"  :happy:

Et c'est pas fini, le trade monté par JPM est colossal, de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards en valeur nominale et ils n'ont en débouclé qu'une partie. Maintenant que le marché connait leur position, il ne vont pas hésiter à les saigner encore davantage.

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Lakshmi Mittal, le magnat de l'acier pousse l'Europe à adopter une politique "Achetez européen"

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/32c8497a-9a96-11e1-9c98-00144feabdc0.html#axzz1uZNgpiV2

Lakshmi Mittal has called on European political leaders to back a “buy European” industrial programme as part of an effort to boost the continent’s economy, as an alternative to austerity measures which he said were “not working”.

“We need measures to encourage more purchases of European goods both to boost demand and to ensure any benefits are felt by European industry rather than leading to more imports,” the chairman and chief executive of ArcelorMittal told the Financial Times.

The comments from the head of the world’s biggest steelmaker add up to the strongest call yet from a leading industrialist for new government-led efforts to improve demand in Europe.

The Indian steel tycoon’s remarks follow proposals by Mario Draghi, president of the European Central Bank, and François Hollande, France’s president-elect, for growth measures in Europe to get the economy moving.

Mr Mittal was speaking after unveiling weak financial results which saw net income for the steel giant fall to $11m in the first quarter, down from $1.1bn in the comparable time in 2011.

Tepid economic demand in Europe – where the company has its biggest operating division – is blamed for a large part of the profits fall, while North America saw some stronger signs of recovery.

ArcelorMittal has shut on a temporary basis some parts of about six plants in Europe, even though its biggest steelworks – mainly in France, Belgium and Spain – have been less affected by the slow economy.

Steel is the most widely traded industrial metal – used in a range of sectors from construction to vehicles – with consumption trends often regarded as a broad indicator of underlying economic demand.

Mr Mittal said his proposal for a “buy European” programme followed ideas from President Barack Obama, who has introduced “Buy American” proposals into his measures to boost US output.

“In the US they have a ‘Buy American’ programme and I think Europe should do something similar,” he said.

“If we [in Europe] don’t do anything [in the way of new economic measures] then it will be very difficult to bring back economic growth and provide jobs”.

Asked whether his remarks added up to criticism of the “austerity measures” adopted by many European governments in an effort to control soaring public debts, Mr Mittal said: “If we are seeing no growth [in Europe], then it’s a sign the austerity measures are not working.”

Mr Mittal refrained from backing the economic ideas of Mr Hollande, France’s first socialist leader since 1995, saying he did not wish to pass comment on individual politicians.

He did not offer details on how a “buy European” programme would work, but said he would like to see a concerted political effort to support the project.

“I think the whole of Europe could get together to back this idea,” he said.

Mr Mittal is forecasting that world steel demand will rise by a fairly low 4-4.5 per cent this year, with a “soft landing” in China – which is responsible for nearly half the world’s steel consumption and output.

The steel magnate reckons Chinese steel demand in 2012 will rise 5 per cent with an expansion of gross domestic product of 8 per cent.

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ATHENES (Reuters) - Les négociations en vue de la formation d'un gouvernement grec sont dans l'impasse après la décision, vendredi, de la Gauche démocratique, un parti modéré, de ne pas participer à une coalition favorable au plan d'aide international aux côtés des conservateurs et des socialistes.

Lles divisions au sein de la Gauche démocratique ont eu raison de ces tractations, la moitié environ de ses 19 élus refusant de participer à un gouvernement auquel ne s'associerait pas la Coalition de la gauche radicale Syrisa, hostile au plan d'aide et à son corollaire, l'austérité.

Fotis Kouvelis a jugé "inévitable" la tenue de nouvelles élections législatives si Syrisa ne change pas de position.

Un tel revirement de la part de Syrisa, dont le chef de file, Alexis Tsipras, a également échoué à former une coalition, est d'autant plus improbable que les enquêtes d'opinion font de la Gauche radicale la grande bénéficiaire d'un nouveau scrutin, qui devrait se tenir dans trois ou quatre semaines.

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a averti que la Grèce pourrait être contrainte de quitter la zone euro si elle ne respectait pas ses engagements. "Si le membre d'un club, je ne parle d'aucun pays en particulier, mais si le membre d'un club ne respecte pas les règles, il vaut mieux qu'il quitte le club, et ceci vaut pour toute organisation, institution ou projet", a déclaré José Manuel Barroso.

Un dirigeant de Syriza ironise sur le "bluff" des responsables de l'UE. "Non seulement la Grèce ne peut pas être exclue de la zone euro, mais ils vont nous supplier d'accepter leur argent" pour éviter une contagion de la crise à d'autres pays et une explosion de l'euro, assure Dimitris Stratoulis.

Les dirigeants de Syriza espèrent quelques % de voix de plus s'il y a un nouveau scrutin... quitte à faire plonger le pays un peu plus en attendant. Belle mentalité  >:(

Et les allemands répondent :

Le ministre allemand des Finances, le conservateur Wolfgang Schäuble, a assuré que les causes de la crise grecque étaient en Grèce et que le pays devait se conformer aux conditions fixées par le plan d'aide international. "La Grèce peut compter sur la solidarité de l'Europe mais si la Grèce ne s'aide pas elle-même, il n'y aura rien à faire", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

L'agence de notation Standard & Poor's a annoncé que la note souveraine de la Grèce, déjà en catégorie hautement spéculative, pourrait être abaissée un peu plus si le blocage politique perdurait ! (ça peut descendre jusqu'où ?)

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Lakshmi Mittal, le magnat de l'acier pousse l'Europe à adopter une politique "Achetez européen"

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/32c8497a-9a96-11e1-9c98-00144feabdc0.html#axzz1uZNgpiV2

Lakshmi Mittal has called on European political leaders to back a “buy European” industrial programme as part of an effort to boost the continent’s economy, as an alternative to austerity measures which he said were “not working”.

“We need measures to encourage more purchases of European goods both to boost demand and to ensure any benefits are felt by European industry rather than leading to more imports,” the chairman and chief executive of ArcelorMittal told the Financial Times.

The comments from the head of the world’s biggest steelmaker add up to the strongest call yet from a leading industrialist for new government-led efforts to improve demand in Europe.

The Indian steel tycoon’s remarks follow proposals by Mario Draghi, president of the European Central Bank, and François Hollande, France’s president-elect, for growth measures in Europe to get the economy moving.

Mr Mittal was speaking after unveiling weak financial results which saw net income for the steel giant fall to $11m in the first quarter, down from $1.1bn in the comparable time in 2011.

Tepid economic demand in Europe – where the company has its biggest operating division – is blamed for a large part of the profits fall, while North America saw some stronger signs of recovery.

ArcelorMittal has shut on a temporary basis some parts of about six plants in Europe, even though its biggest steelworks – mainly in France, Belgium and Spain – have been less affected by the slow economy.

Steel is the most widely traded industrial metal – used in a range of sectors from construction to vehicles – with consumption trends often regarded as a broad indicator of underlying economic demand.

Mr Mittal said his proposal for a “buy European” programme followed ideas from President Barack Obama, who has introduced “Buy American” proposals into his measures to boost US output.

“In the US they have a ‘Buy American’ programme and I think Europe should do something similar,” he said.

“If we [in Europe] don’t do anything [in the way of new economic measures] then it will be very difficult to bring back economic growth and provide jobs”.

Asked whether his remarks added up to criticism of the “austerity measures” adopted by many European governments in an effort to control soaring public debts, Mr Mittal said: “If we are seeing no growth [in Europe], then it’s a sign the austerity measures are not working.”

Mr Mittal refrained from backing the economic ideas of Mr Hollande, France’s first socialist leader since 1995, saying he did not wish to pass comment on individual politicians.

He did not offer details on how a “buy European” programme would work, but said he would like to see a concerted political effort to support the project.

“I think the whole of Europe could get together to back this idea,” he said.

Mr Mittal is forecasting that world steel demand will rise by a fairly low 4-4.5 per cent this year, with a “soft landing” in China – which is responsible for nearly half the world’s steel consumption and output.

The steel magnate reckons Chinese steel demand in 2012 will rise 5 per cent with an expansion of gross domestic product of 8 per cent.

Intéressant : faut-il que ce soit un non-européen qui donne les conseils de bon sens à nos politiques impotents du "vieux continent" ?  ;)
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Je vous en prie arrêtez de tirer à tout bout de champ sur les responsables politiques européens, c'est chiant, souvent peu fondé et digne du café du commerce, çà s'appelle du populisme et çà ne conduit nulle part  ...

Lakshmi Mittal fabrique en Europe ... la belle affaire, son appel c'est pour faire pleurer dans les chaumières.

Les gens comme lui ont œuvré durant des années à cintrer le marché mondial de l'acier (du textile, des biens d'équipements de l'automobile ...) en concurrençant nos outils de production pourtant complètement modernisés au prix d'efforts sociaux et financiers drastiques, avec des produits à bas coût et aujourd'hui il vient nous dire achetez européens car leurs propres investissements en Europe battent de l'aile.

C'est d'un cynisme poussé à l'extrême et non pas du bon sens ce type n'en a rien à foutre de notre situation sauf au regard de ses propres activités. Le capitalisme libéral est en train de dévorer sa propre substance.

J'aimerais que ces gusses se retrouvent un jour nationalisés sans indemnités çà tombe bien ces productions sont encore stratégiques.

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+1 Pascal

Nos politiciens, même si leur part de responsabilité est considérable, ne sont pas seuls responsables de ce bourbier.

Le capitalisme libéral est en train de dévorer sa propre substance.

Mais est-ce qu'il peut encore tenir longtemps comme ça ? Est-ce qu'il va "mourir" ?

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Je vous en prie arrêtez de tirer à tout bout de champ sur les responsables politiques européens, c'est chiant, souvent peu fondé et digne du café du commerce, çà s'appelle du populisme et çà ne conduit nulle part  ...

-1

Il fait cesser de déresponsabiliser les individus.

Qui prend les décisions qui nous mènent dans le mur: eux. Ils sont responsables. Ils sont mandatés par leur peuple, mais ils sont aux manettes. Où est le populisme?

Et je ne vais pas pleurer sur eux.

Bien sûr, ils ne sont pas seuls. Ils y les multiple formes de lobby qui eux ne sont élus de personne.

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