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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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On a quand même dans le CAC au moins une bonne moitié de très bonnes sociétés largement sous-cotées avec de très bons actifs et des carnets de commandes bien pleins.

Etes-vous prêts à bondir ?

Si vraiment ça tombe à 2000... Il y en a qui vont changer de statut social s'ils investissent.

Il y a quelques pages, on disait la même chose pour 2800 pts ...  :lol:

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Les bourses commencent à remonter depuis ces dernières semaines. est ce le début de la fin ou la fin du début? =D

Rebond technique plus probablement ... on risque d'avoir une paire de soubresaut comme ca avant la fin du début de la crise économique.

Je crains qu'on est pas encore de certitude sur l'échance et les niveau de sortie de crise. Et tant que les marché n'ont pas de cezrtitude a plus ou moins moyen terme les acteur risque de ne pas s'investir plus que ca.

La grande angoisse en ce moment c'est a la fois d'etre trop investi si ca baisse encore et d'etre pas assez investi si il y a un rebond brutal. Avec les valorisation actuelle on voit des rebond hallucinants comme SUN qui a pris 50% en une journée aujourd'hui.

Le probleme c'est temps ci c'est que les volume sont tres faible et ne valide donc pas les niveaux. Pour qu'il y ait une grosse reprise il faudrait plusieurs sécance successive de hausse modéré mais avec de gros volume d'échange, là on a des hausse abracadabrante sur des tout petit volume. Alors soit c'est des malin qui on flairé le bon coup avant tout le monde ... soit c'est des prise de bénéfice a la sauvette :)

Moi j'opte pour le second. On  attend encore tout plein de mauvaise nouvelles économiques. On est encore loin d'avoir liquider tous les défaut de crédit, meme si le gros de l'immo est passer, il reste tout plein de conséquence du ralentissement sur les crédit conso et autres.

Enfin le probleme fondementale est toujours la ... on a pas de moteur de croissance sérieurx. Pendant des année le moteur de croissance c'était la conso américaine basé sur du crédit et encore du crédit. La croissance européenne propre était quasi inexistante, et la croissance européenne n'était en faite que conséquence de la croissance US, donc fraction de celle ci. La croissance asiatique que ce soit Japon, puis Core Taiwan... et enfin Chine étaient basé sur le meme principe ... la consommation US et a moindre niveau Européenne. Avec l'arret brutal de la consommation US ... c'est tout le business qui s'arrete ... et comme pour le moment on ne trouve pas de relai de croissance évident il est probable que ca ne reparte pas de sitot.

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http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95835

Les conservateurs font de la résistance littéraire

En reprenant à leur compte les arguments de la romancière Ayn Rand, chantre de l'individualisme et de l'ultralibéralisme, les républicains tentent de rallier les déçus de la politique menée par Obama.

Certains produits ne connaissent pas la crise, comme l'alcool, le chocolat, les places de cinéma et les cigarettes. D'autres connaissent un succès inattendu en cette période de débâcle économique. C'est le cas d'un roman de science-fiction publié il y a plusieurs dizaines d'années et dont certains admirateurs pensent que le scénario d'apocalypse économique et sociale serait sur le point de se réaliser. Publié en 1957 par Ayn Rand, La Révolte d'Atlas [traduction française parue chez l'éditeur suisse Jeheber en 1958] – un éloge de l'individualisme forcené, de l'égoïsme le plus obtus et du laisser-faire libéral – a vu ses ventes exploser depuis le début de la crise, révèle TitleZ, l'outil de veille du site de commerce en ligne Amazon.

Chez le lecteur, cet ouvrage peut susciter un enthousiasme quasi mystique ou, au contraire, les moqueries les plus sarcastiques au fur et à mesure qu'il découvre, avec impatience ou avec effroi, un monde délaissé par les "hommes de l'esprit" (inventeurs, entrepreneurs et industriels) lassés d'une société qui ne cherche qu'à les épuiser à coups de taxes et de réglementations. Fatigués d'être exploités par le gouvernement au nom des masses populaires qui sont présentées comme des "parasites" et des "solliciteurs", ces figures du capitalisme se retirent au milieu des montagnes du Colorado, dans un camp protégé par un bouclier holographique.

Privée de ses esprits les plus brillants, la société ne tarde pas à imploser et les guerres éclatent de toutes parts jusqu'à ce que les bureaucrates n'aient plus d'autre choix que de supplier John Galt, chef des capitalistes rebelles, de prendre les rennes de l'économie. Si Amazon classe La Révolte d'Atlas parmi les ouvrages de science-fiction, les admirateurs de Rand voient pourtant d'étranges similitudes entre ce roman et la situation actuelle à Washington. A leurs yeux, l'aide de l'administration Obama aux banques et propriétaires en difficulté s'apparente à une forme de tyrannie socialiste, obligeant les citoyens les plus éclairés à voler au secours des plus faibles, des irresponsables et des incompétents. "La politique économique actuelle est tout droit sortie de La Révolte d'Atlas", écrivait récemment un chroniqueur du Wall Street Journal. "Moins vous êtes compétent dans votre domaine, plus les hommes politiques vous aident." Le discours d'Obama indiquant que la crise exige un sacrifice de tous et "une contribution supplémentaire" de la part des plus riches aurait donné la nausée à Ayn Rand pour qui l'altruisme était le mal incarné. "La raison nous montre que tout sacrifice nécessite la désignation d'une personne pour collecter les contributions de tous. Tout service implique que quelqu'un soit servi par un autre. L'homme qui vous parle de sacrifice évoque en réalité un maître et des esclaves, et se réserve le rôle du maître", écrivait-elle.

Certains adeptes prédisent même une révolution "randienne". Fatigués de devoir soutenir leurs concitoyens en permanence, les hommes les plus intelligents de notre société pourraient refuser de payer leurs impôts ou de partager leurs savoirs avec le reste du monde. Dans plusieurs villes des Etats-Unis, des militants conservateurs ont organisé des manifestations appelées tea parties, reprenant ainsi l'idée d'un journaliste de la chaîne économique CNBC, qui a appelé les contribuables à se mobiliser comme leurs ancêtres avec les Boston tea parties de 1773, qui ont compté parmi les catalyseurs de la révolution américaine.

Emigrée russe venue aux Etats-Unis, Ayn Rand considérait son livre comme l'ultime somme de sa réflexion objectiviste. L'ouvrage a pourtant largement été ignoré des grands philosophes, et Noam Chomsky juge son auteur comme "l'un des pires personnages de l'histoire intellectuelle moderne". L'idée d'une révolution à la manière d'Ayn Rand a pourtant des partisans à Washington. "Les gens commencent à avoir l'impression d'assister à la réalisation du scénario décrit dans La Révolte d'Atlas", remarque John Campbell, représentant républicain qui distribue des exemplaires du livre à ses stagiaires. "Les grands hommes vont se mettre en grève. Je perçois déjà, à petite échelle, le ressentiment de ceux qui créent des emplois. Ils renoncent à leurs ambitions, car ils voient déjà qu'on va les punir pour cela", poursuit-il.

Le livre a fait ses meilleures ventes sur Amazon les jours où de grandes décisions économiques ont été prises comme le sauvetage de la Northern Rock, la participation de l'Etat dans le capital de neuf grandes banques privées ou le vote du plan de relance de Barack Obama. Selon le Ayn Rand Centre for Individual Rights, les ventes du livre aux Etats-Unis auraient triplé au cours des sept premières semaines de 2009, par rapport à l'année précédente. Pour les plus sceptiques, les menaces de boycott des impôts sont un peu l'équivalent conservateur du départ vers le Canada que les gens de gauche avaient annoncé si Bush remportait les élections de 2004. Il avait gagné et ils étaient finalement restés.

Oliver Burkeman

The Guardian

L'article original du Guardian

http://www.guardian.co.uk/world/2009/mar/10/ayn-rand-atlas-shrugged

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5igPX1_klaEU469E7ytJMG2nHs8fg

Crise: Brown regrette de ne pas avoir agi plus fermement il y a dix ans

LONDRES (AFP) — Le Premier ministre Gordon Brown a admis, dans un entretien publié mardi, qu'il aurait dû mener une action plus ferme pour réfréner les marchés il y a 10 ans, quand il était ministre des Finances et estimé que l'économie libérale prônée depuis 40 ans avait vécu.

Il n'a toutefois pas été jusqu'à présenter des excuses pour la crise, ce que nombre de commentateurs dans la presse britannique estiment qu'il devrait faire, pour avoir occupé longtemps les fonctions de Chancelier de l'échiquier (ministre des Finances) avant de devenir Premier ministre en juin 2007.

"J'assume l'entière responsabilité de toutes mes actions, mais je pense que nous avons affaire à un problème plus vaste, qui est de nature mondiale autant que nationale", a déclaré M. Brown au quotidien The Guardian.

"Peut-être qu'il y a dix ans, après la crise (financière) asiatique (à la fin des années 90), quand d'autres pays ont pensé que ces problèmes allaient disparaître, nous aurions dû être plus fermes (...) en conservant et en imposant ces questions à l'ordre du jour de la même façon que nous l'avons fait pour les remises de dettes et d'autres questions de politique internationale".

M. Brown a estimé que "l'orthodoxie économique en vigueur, vieille de 40 ans, et connue sous le nom de Consensus de Washington en faveur de l'économie de marché, est arrivée en bout de course".

"Le +laissez-faire+ a vécu. Les gens du centre-gauche et les progressistes doivent être suffisamment confiants pour dire que la vieille idée selon laquelle les marchés étaient efficaces et pouvaient s'auto-réguler est dépassée", a-t-il affirmé.

"Cela ne veut pas dire que ce que fait le gouvernement est toujours bon. Ce que cela signifie, c'est que tant le gouvernement que les marchés doivent être basés sur des valeurs", at-il ajouté.

Selon le Guardian, M. Brown a refusé d'écarter l'idée d'un nouveau plan de relance dans le budget prévu pour avril.

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pour ceux qui se demandent pourquoi ca remonte :

Depuis quelques jours, les hausses, parfois importantes (+3, +4%) s'enchaînent depuis dix jours. Hier, pour consolider et pérenniser cette hausse, la FED a annoncé qu'elle allait acheter les bons du trésor américain. Réaction immédiate des marchés américains : l'euphorie. Aujourd'hui, ce mouvement paraît déjà se ralentir. Mais hélas, toute cette petite maneouvre paraît, à y regarder, comme une victoire à la Pyrrhus. Et comme chacun le sait, ce sont les romains qui ont fini par gagner en Sicile.

L'analyse d'une fausse bonne nouvelle, par Paul Jorion :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2592

Le 18 mars 2009 : fin du capitalisme, par Paul Jorion

19 mars 2009

Diable ! Hier, Thomas Friedman nous annonçait que 2008 était l’année du « Grand Bouleversement », celle où le modèle écologiquement insoutenable d’économie productiviste et consumériste s’était effondré, et voici qu’aujourd’hui Paul prononce l’acte de décès du capitalisme, provoqué par la décision de la Fed de monétiser la dette américaine... Pour comprendre de quoi il s’agit, un petit rappel des faits est sans doute nécessaire. Collectivement, les autorités politiques et monétaires du monde entier sont confrontées à une double difficulté. La première, c’est d’accompagner la liquidation en bon ordre - autant que faire se peut - de la masse de créances aujourd’hui douteuses ou sans valeur qui s’est accumulée durant la phase de gonflement de la bulle du crédit, entre 2000 et 2007, à hauteur de « quelques » milliers de milliards de dollars. La seconde, c’est de relancer une activité économique menacée par la prolongation de la très dangereuse chute libre depuis deux mois de la production industrielle et du commerce international. Le sauvetage de la finance a déjà nécessité l’engagement sous forme de garanties, de facilité de crédit ou de recapitalisations de plusieurs centaines de milliards, auxquels viennent s’ajouter le coût des plans de relance - dont les Etats ne disposent évidemment pas, et qu’ils doivent financer par la dette. Pour ce qui est de la lutte contre le ralentissement de l’activité, en temps normal la réponse consisterait, outre les plans de relance, en une baisse des taux directeurs. La « règle de taylor », utilisée par les banquiers centraux, permet de calculer de combien de points ceux-ci doivent baisser, en fonction de ce que dans le jargon on appelle « l’output gap », c’est à dire la différence entre la capacité de production de l’économie et de son activité réelle. Aux USA, l’application de cette règle impliquerait une baisse des taux supérieure à 5%... Problème, ceux-ci avoisinent déjà le zéro pourcent - à l’exception notable de la BCE. Et les taux négatifs, comme les fourmis de 18 mètres, ça n’existe pas. Si la relance par les taux - c’est à dire le crédit - ne fonctionne pas, comment irriguer l’économie pour la faire redémarrer ? Tout simplement - si l’on ose dire - en distribuant de l’argent. Nous allons donc voir décoller les fameux « hélicoptères ».. Le gouvernement japonais en a déjà décidé ainsi, et devrait allouer 150 dollars à chaque citoyen. Mais la méthode la plus couramment utilisée consiste à racheter des créances, avec de l’argent créé pour l’occasion. Et c’est là qu’intervient la monétisation. Puisque les Etats doivent s’endetter, c’est à dire émettre des bons du Trésor, et que les banques centrales doivent injecter de l’argent dans l’économie, marions les ! La Fed, comme la Banque d’Angleterre et celle du Japon, va donc acheter des bons du Trésor de son gouvernement avec de l’argent qui n’existe pas, et les « apparences » seront sauves. Le sont-elles vraiment ? La réponse, évidemment, est non. Cet apport de papier monnaie équivaut à une dévaluation de fait, qui ne peut dans l’immédiat être tolérée que parce que tous les Etats étant dans la même situation calamiteuse et devant recourir aux mêmes expédients, personne ne peut s’en offusquer. Personne vraiment ? Si, en l’occurrence tous les pays échaudés par l’exemple de la crise asiatique et qui ont accumulé des réserves de change en dollars, au premier rang desquels la Chine - quoique pour des raisons différentes - vont voir leur trésor de guerre s’évaporer. Le 18 mars 2009 n’est peut être pas la date de décès du capitalisme, mais il frappe les trois coups ouvrant le deuxième acte de cette crise. Celui de la crédibilité des devises, à commencer par le dollar.

par Paul Jorion, 19 mars 2009

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

La date d’aujourd’hui, le 18 mars 2009, sera retenue par l’histoire, tout comme celle du 29 mai 1453 le fut pour la chute de Constantinople ou celle du 9 novembre 1989 pour la chute du mur de Berlin, comme celle qui signa la fin du capitalisme.

Aujourd’hui en effet, la Federal Reserve Bank, la banque centrale américaine, a annoncé son intention de racheter des Bons du Trésor (dette à long terme des États-Unis) en quantités considérables (pour un volant de 300 milliards de dollars), son budget atteignant désormais le chiffre impressionnant de 1,15 mille milliards de dollars. Pareil au serpent ouroboros dévorant sa propre queue, les États-Unis avaleront donc désormais leur propre dette, un processus désigné par l’euphémisme sympathique de « quantitative easing ». Pareille à celui qui tenterait de voler en se soulevant par les pieds, la nation américaine met fin au mythe qui voudrait que l’argent représente de la richesse : dorénavant la devise américaine représentera uniquement le prix du papier et de l’encre nécessaire pour imprimer de nouveaux billets. Elle se coupe aussi, incidemment, de la communauté internationale, mais baste !

Le dollar cessa de valoir de l’or quand, en 1971, le président Nixon mit fin à la parité du dollar avec ce métal. En 2009, le président Obama, en permettant à la Fed d’imprimer autant de dollars qu’elle le jugera bon, a mis fin à la parité du dollar avec quoi que ce soit, faisant de l’arrogance de la nation américaine la seule mesure restante de la valeur de sa devise. « Your Mamma still loves you ! » : le gosse, tout faraud, présente son premier spectacle et sa mère qui n’a pas voulu que son amour-propre courre le moindre risque a acheté tous les tickets !

Si la Chine attendait un signal pour se débarrasser de ses dollars, le voici ! Un article très intéressant dans l’Asia Times d’aujourd’hui, signé par Joseph Stroupe, explique comment la Chine, tentant de se délester en douce de ses dollars, les transfère discrètement à des fonds qui achètent des ressources minières et pétrolières. Stroupe, faisant reposer ses analyses sur des chiffres rassemblés par Rachel Ziemba, une collaboratrice de Nouriel Roubini, calcule que la Chine pourrait atteindre son objectif de réduction massive de son exposition au cours du dollar en un an environ. Nul doute que l’on ne dormira pas beaucoup cette nuit à Pékin et à Shanghai, tout occupé que l’on sera à acheter fébrilement des mines et des puits pétroliers aux quatre coins du monde !

Ah oui, j’oubliais, la bourse de New York, considérant qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle, a clôturé en hausse.

Paul Jorion, sociologue et anthropologue, a travaillé durant les dix dernières années dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié récemment La crise. Des subprimes au séisme financier planétaire L’implosion. La finance contre l’économie (Fayard : 2008) et Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte : 2007).

    * Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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Les pays d'Europe de l'Est semblaient plutôt cartonner (Pologne, Estonie,...), pourquoi ils s'écroulent si vite ?

Sinon concernant les paradis fiscaux j'ai pas compris un truc : comment les gens qui y déposent de l'argent peuvent en profiter ?

Mettons que j'ouvre un compte dans une banque à Singapour et que je fais en sorte qu'une très grosse partie de mes revenus y soit versés, jusque là rien de compliqué. Lorsque quelqu'un doit me payer je lui donne mon numéro de banque à Singapour et l'argent y est envoyé. Mais comment je le récupère ? C'est à dire si en France je dois simplement retirer de l'argent à un distributeur, comment est ce qu'avec une "simple" carte Maestro, Visa ou autre je peux retirer de l'argent d'un compte qui est dans une banque en Asie ?

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ce genre de compte ne sert pas à payer tes courses !!

en général, les gens qui ont des comptes dans de vrais paradis fiscaux ont aussi tout un systéme de sociétés écrans qui leur servent à cacher leur patrimoine des FISC européens ou nord-américains

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Les pays d'Europe de l'Est sont littéralement inféodés économiquement à la France ou surtout à l'Allemagne aux Pays Bas aux Zuhessah.

Délocalisations industrielles, petits établissements financiers, investissements étrangers... En ca de coup dur les donneurs d'ordre rapatrient l'activité (Renault en Slovénie) et le système bancaire local n'a pas la surface suffisante pour encaisser sans parler de leur économie très ouverte et de l'idéologie très libérale de certains gouvernements qui soutiennent peu leur économie (Pologne, pays baltes).

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ce genre de compte ne sert pas à payer tes courses !!

en général, les gens qui ont des comptes dans de vrais paradis fiscaux ont aussi tout un systéme de sociétés écrans qui leur servent à cacher leur patrimoine des FISC européens ou nord-américains

En fait l'argent stockés là-bas ne profite pas de façon directe au posssseur du compte ?

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disons que si tu t'achétes une propriété à plusieurs millions ou dizaine de millions d'euros, ça se voit

si une société off-shore asiatique ou caribéenne achète des terres et des villas dont tu as de toute façon l'usage, c'est bien plus difficile à remonter ( et je parle même pas des procédures juridiques pour le prouver )

au final , tu en as quand même l'usage........

un paradis fiscal peut aussi servir à cacher un patrimoine monaitéraire aux "limiers du fisc" .......... 

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La banque peut ainsi acheter pour toi des choses afin que tu ne te démasque pas et faire ainsi office d'intermédiaire ?

un paradis fiscal peut aussi servir à cacher un patrimoine monaitéraire aux "limiers du fisc" ..........

Et donc on se fait passer pour plus pauvre qu'on ne l'est réellement et ainsi être moins taxés, car la taxation est en fonction des revenus. Je ne voyais pas ça comme ça.

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La banque peut ainsi acheter pour toi des choses afin que tu ne te démasque pas et faire ainsi office d'intermédiaire ?

la banque non mais la société que tu controles oui

Et donc on se fait passer pour plus pauvre qu'on ne l'est réellement et ainsi être moins taxés, car la taxation est en fonction des revenus. Je ne voyais pas ça comme ça.

surtout si il existe une taxe sur le patrimoine ( type ISF ou droits de successions )

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Si tu dois créer une société écran elle doit être enregistrée quelque part dans un registre de commerce et il y'a toute les informations relatifs à ses propriétaires. A moins d'inventer des hommes de pailles qui joueront les faux patrons à ta place.

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Si tu dois créer une société écran elle doit être enregistrée quelque part dans un registre de commerce et il y'a toute les informations relatifs à ses propriétaires. A moins d'inventer des hommes de pailles qui joueront les faux patrons à ta place.

si la société est immatriculée en france oui et ça n'empêche pas bien des "abus" ( patrimoine de la société sans rapport avec le capital ..........)

si la société est immatriculée dans un paradis fiscal, aucune chance de savoir quoi que ce soit si c'est bien monté

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La banque peut ainsi acheter pour toi des choses afin que tu ne te démasque pas et faire ainsi office d'intermédiaire ?

Et donc on se fait passer pour plus pauvre qu'on ne l'est réellement et ainsi être moins taxés, car la taxation est en fonction des revenus. Je ne voyais pas ça comme ça.

En France on préfere passer par des SCI "écran" - imposition société - géré par un professionnel ... les statuts des SCI permettent de masquer les propriétaire réel des biens, donc d'échapper a l'impot sur la fortune par exemple. Les revenu de la SCI sont collexté par le gestionnaire imposé en en France puis exporté ... et redistribué aux vrais proriétaires.

Pour les domicialiation fiscale exotique il suffit par exemple de ne passer que 3 mois a Paris, puis 3 mois a Londres, puis 3 mois aux Bahamas ou a St Bart ... et enfin 3 mois a Innsbruck ... apres ca tu choisi tes imposition comme ca t'arrange. De toute facon notre la concurrence fiscale était et est tjrs la norme depuis des dizaine d'année ... c'est pas maintenant que ca va changer malgres les discours moralisateurs a la con. Si il font trop chier en europe, les fond irons ailleurs ... en Asie par exemple, Macau, Hong Kong ... voire meme la Chine continental.

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Pour les domicialiation fiscale exotique il suffit par exemple de ne passer que 3 mois a Paris, puis 3 mois a Londres, puis 3 mois aux Bahamas ou a St Bart ... et enfin 3 mois a Innsbruck ... apres ca tu choisi tes imposition comme ca t'arrange.

c'est pas aussi simple, je connais beaucoup de coui..... qui ont tenté le coup en s'installant en Sui... et qui se prenne un méchant redressement parce qu'ils ont "oublié" pas mal de subtilités et de jurisprudence.........

mais bon on s'éloigne vers les eaux du hors sujet ...........

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En Europe on ne change pas une équipe qui perd :lol:

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/03/barroso-putain-dix-ans-.html

Barroso: « putain, dix ans ! »

L'affaire est conclue : José Manuel Durao Barroso décrochera fin juin un second mandat de cinq ans à la tête de la Commission européenne, sauf déculottée sévère bien improbable des partis conservateurs du PPE (parti populaire européen) lors des élections européennes du 7 juin prochain. Non seulement parce que les socialistes ont renoncé à s'opposer à l'ancien premier ministre portugais, mais parce que les leaders conservateurs européens y compris allemand, français et italien lui ont apporté, hier, leur soutien.

Ainsi, Nicolas Sarkozy, qui avait semblé hésiter à le soutenir franchement lors du Conseil européen du 1er mars, est rentré dans le rang. Aujourd'hui, lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin de Sommet, le chef de l'État a déclaré qu'il ne serait « pas gêné de le soutenir » : « j'ai toujours eu une appréciation positive de son travail. Je n'ai pas changé d'avis ». Pourtant, à l'Élysée, en privé, on ne cache guère le peu d'enthousiasme que suscite la reconduction de Barroso dont on n'a guère apprécié les pinaillages sur les plans de sauvetage hexagonaux des banques et du secteur automobile alors qu'il a immédiatement donné sa bénédiction aux mesures britanniques...

Cela étant, Sarkozy estime toujours qu'il est impossible de nommer formellement Barroso en juin prochain : « si on prend une décision définitive, ce sera sur la base du traité de Nice ». Or, il est possible que le traité de Lisbonne entre en vigueur en novembre si les Irlandais et le Sénat tchèque le ratifient, à l'automne. Or, remarque le chef de l'État, si on nomme la Commission sur la base du traité de Nice, elle ne pourra compter que 26 commissaires... « Il faudra dire qui n'a pas droit à un commissaire », s'est-il exclamé. « Cela va beaucoup nous aider en Irlande », surtout si les Vingt-sept décident que l'Irlande en sera privée... Pour Sarkozy, la nomination juridique de la Commission ne peut donc intervenir qu'après le référendum irlandais, même si les Vingt-sept se mettent politiquement d'accord sur un nom en juin. D'autant, qu'il y aura d'autres postes à pourvoir si Lisbonne entre en vigueur : président du Conseil européen, ministre des Affaires étrangères, répartition des postes de commissaires, secrétariat général du conseil des ministres. « Ce sera une discussion d'ensemble », a insisté Sarkozy. En clair : il n'est pas question que Barroso soit reconduit définitivement si les autres postes ne sont pas répartis.

Le problème est que le Parlement européen ne l'entend pas de cette oreille : Hans-Gert Pöttering, son président, a annoncé aux vingt-sept chefs d'États et de gouvernement, jeudi soir, qu'il voulait que le Conseil européen des 18 et 19 juin désigne le Président afin qu'il soit confirmé le 15 juillet, lors de la session inaugurale du nouveau Parlement. Quitte à ce que l'ensemble de la nouvelle Commission ne soit nommée qu'après le référendum irlandais. Bref, un beau pataquès juridico-politique s'annonce.

Reste que cette reconduction quasi inéluctable est pour le moins déprimante, les chefs d'État et de gouvernement semblant se moquer comme d'une guigne de l'opinion des citoyens européens. Dès lors, pourquoi voter si cela n'a aucune influence sur la composition de l'exécutif européen ?

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De nos jour rien de plus simple que de créer une société de droit étranger. On a même un code Siret en France en tant que "Société de droit étranger". Des choses qui avant étaient permises uniquement à des groupe internationaux deviennent accessibles via internet à n'importe qui.

C'est improuvable que c'est une société de complaisance plus ou moins. Pour peut que la propriété intellectuelle soit localisée dans l'entitée étrangère, rien de plus simple de localiser la marge là bas et de dire que l'unité en France c'est uniquement du montage de base avec des marges de misère.

C'est pas très moral (pas très cool de payer ses impots à la reine d'Angleterre ou à la reine de Hollande...) mais d'un autre côté il faut savoir que ceux qui ont fait ça l'ont fait bien souvent non pas pour des raisons financières mais à cause de l'impot "emmerdement" de l'adm française. Pour se mettre à l'abris des casse-couilles koi.

Je connait qq'un qui a fait ça parce qu'il s'est fait entuber (légalement off course) par le fisc et son but était de récupérer ce qu'il s'était fait voler.

... ça a été au delà de toute ses espérences et il doit bien en être à 20x sa mise...

Ceci étant, et il faut être juste sur un point: l'adm s'améliore grandement. Que ce soit lié à cette mise en concurrence j'en ai aucune idée.

Sinon j'avais dit en Octobre: 2800 points dans six mois. C'est à dire en Avril. Pas si mal non?  =D

Tactac: tu voulait pas aussi que je donne la courbe exacte avec toutes les instabilités dues à la volatilité du marché?

Préparez vous à casser votre tirelires dans 15 jours  ;)

Ah oui: et hésitez pas à vous endetter à 3,5% parce qu'au rythme où ils font tourner la planche à billet: l'inflation on va y avoir droit! Clair.

On va se gaver  =)

c-seven informe son aimable clientèle sur le fait que les conseilleurs ne sont pas des payeurs et qu'il ne faudra pas venir pleurer si vous vous rétamez lamentablement

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voire meme la Chine continental.

Singapour est aussi un paradis fiscal réputé. Et certaines banques de Taiwan proposent des services comparables. Mais maintenant l'UE fait pression sur des paradis fiscaux comme Malte, Monaco, Suisse, Liechtenstein, Luxembourg,... Mais elle ne s'est jamais adressée à Hong-Kong, Macao, Singapour, Taiwan,... ?

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