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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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C'était quoi les mesures d'accompagnement de schroder quand il a baissé les salaires?

La garantie du patronat que les emplois resterait en Allemagne, la garantia du patronant que ce serait transitoire, la garantie du patronant qu'il ya aurait un rattrapage salarial des que les affaires reprendrait, des grosse participations des salariés aux résultats des entreprises - il est pas rare de toucher dix ou vingt mille euros de prime en fin d'année si les résultats sont bon - etc.

C'est la force de l'Allemagne du dialogue entre partenaire sociaux constructif et surtout préventif ... des syndicat qui pese sérieusement dans la vie économique et des patrons qui tiennent leur promesses.

L'autre argument massue, c'est l'argument patriotique ... serrons nous la ceinture pour financer la grande allemagne de demain réunifié et puissante, et ca ca a marché a plein.

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La garantie du patronat que les emplois resterait en Allemagne, la garantia du patronant que ce serait transitoire, la garantie du patronant qu'il ya aurait un rattrapage salarial des que les affaires reprendrait, des grosse participations des salariés aux résultats des entreprises - il est pas rare de toucher dix ou vingt mille euros de prime en fin d'année si les résultats sont bon - etc.

Variabilisation de la rémunération par une indexation sur les résultats de l'entreprise.

Qu'est ce qui empêche de faire ca ici?

Ouais en même temps ayrault a passé le forfait social à de 7 à 20% sur l’intéressement.

L'autre argument massue, c'est l'argument patriotique ... serrons nous la ceinture pour financer la grande allemagne de demain réunifié et puissante, et ca ca a marché a plein.

Non non ca c'est pas possible ici, tout ce qui touche autour du drapeau, du patriotisme, c'est sale.

Sinon la une de bild du jour :

http://www.huffingtonpost.fr/2012/10/31/bild-grece-france-presse-allemagne_n_2048450.html?utm_hp_ref=france

"La France est-elle la nouvelle Grèce ?"

"La France est-elle la nouvelle Grèce ?", peut-on lire sur la deuxième page du journal Bild mercredi 31 octobre. Le quotidien allemand, par ailleurs plus gros tirage du pays, pose la question en marge de la conférence de l'Institut européen Berggruen.

Dans cet article, le constat est clair: "Sans le tandem Allemagne-France, rien n'est possible en Europe", écrit Nicholas Blome, "mais la France est sur le déclin avec de mauvais chiffres, une confiance en baisse et un François Hollande qui ne répond plus."

ah ben c'est pas sympa :

La France peut encore emprunter de l'argent à des taux raisonnables, souligne Bild, "mais ses chiffres structurels ne sont pas sans rappeler certains pays du sud de l'Europe." La Grèce pour ne pas la nommer.

Avec une mise en garde qu'on a déjà entendu :

Le journal énumère les chiffres: plus de 25% de chômage chez les jeunes, déficit budgétaire de 5%, croissance nulle, secteur automobile en pleine crise. "Bientôt, le financement de la dette deviendra difficile et la France aura de vrais problèmes", prévient l'ancien chancelier Gerhard Schröder...

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Le même article par les echos :

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202361330481-paris-commence-a-inquieter-berlin-506489.php

On parlait de Schroder :

l'origine de cet avertissement, les récentes déclarations de Gerhard Schröder à l'occasion d'un colloque organisé à Berlin par l'institut Nicolas Berggruen. « Si la France commence à avoir des difficultés à se refinancer, elle aura un vrai problème », a souligné l'ancien chancelier allemand, à l'origine des réformes connues sous le nom de « Agenda 2010 ». Pour lui, les gros défis européens ne sont pas seulement à Madrid ou Rome, mais aussi à Paris.

On pourrait en sourire. Mais le quotidien de droite, réputé proche de la chancelière Angela Merkel, et Gerhard Schröder, modèle du candidat social-démocrate (SPD) Peer Steinbrück pour les élections prévues en 2013, expriment tout haut ce que nombre de responsables politiques actuels commencent à dire tout bas. Pour la chancellerie, il est essentiel que Paris accomplisse des réformes pour redevenir un partenaire fort et solide.

Dans ce cas, l'Allemagne serait la seule à financer ses partenaires, avec le Luxembourg ou la Finlande... « L'Allemagne a besoin d'un partenaire solide pour gérer la crise de la zone euro. Et il y a un doute profond sur la capacité de la France à endosser ce rôle là », souligne un diplomate allemand, fin connaisseur de la France, préoccupé par les réflexes protectionnistes et la défense d'un Etat hypertrophié.

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Variabilisation de la rémunération par une indexation sur les résultats de l'entreprise.

Qu'est ce qui empêche de faire ca ici?

Ouais en même temps ayrault a passé le forfait social à de 7 à 20% sur l’intéressement.

Le souci c'est qu'en allemagne il y a eu du donnant donnant ... en France le patronnat a pas grand chose a donner en contrepartie malheureusement, et donc il est bien tard pour engager ce genre de tournant. C'est pas une seule mesure prise toute seule dans le bureau d'un ministre qui change la donne ... c'est un changement profond des esprit de tous les acteurs, accompagné par la loi certes, mais seulement accompagné. Tant que les acteurs sont pas convaincu qu'ils ont un interet commun et durable a changer il ne se passe rien de constructif.

Non non ca c'est pas possible ici, tout ce qui touche autour du drapeau, du patriotisme, c'est sale.

L'Heimat allemand n'a pas grand chose a voir avec le drapeau, ou la patrie "politique" ... il s'agit plutôt d'un chez soi idéalisé et intériorisé, reste que ça maintient fermement les allemands entre eux, y compris patronats et salariés. Ce sentiment de meme bateau et de collectif on l'a pas tant que cela en France ou c'est plutôt chacun pour sa gueule dans l'esprit.

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L'etat est-il dans les faits seulements créateur de richesse:

Barack Obama a lancé une polémique aux USA en déclarant à des chefs d’entreprises que sans l’investissement de l’État, ce qu’ils ont créé n’aurait pu exister, sous-entendant que le mérite des réussites entrepreneuriales était d’abord celui de l’État. Cette phrase, “you did’nt build that”, a provoqué l’ire de ses adversaires, puis des contre-réactions tout autant enflammées de la gauche américaine. En France aussi, il n’est pas rare de voir socialistes et libéraux s’écharper sur l’utilité respective de l’action publique et privée, en de stériles débats de la poule et de l’œuf dont nous sommes friands.

Public contre privé, quel est le vrai débat ?

La réflexion du président US est dans la droite ligne du courant de pensée néo-socialiste qui, sans nier l’importance de l’entreprise privée, contrairement aux socialismes "durs" d'avant guerre, estime que l’État lui est d’essence supérieure. Ce même courant de pensée refuse que l’État soit “géré comme une entreprise”, puisque, alors que le déficit privé conduit à la mort certaine, le déficit public aurait des vertus économiques qui permettraient de "relancer" l’économie en crise.

Y aurait-il une préséance  de l’économie étatique sur l’économie privée ? Cela place-t-il l’État en dehors des "lois de la gravité" qui régissent l’économie privée ?

Pour répondre à cette question, évacuons temporairement la nature privée et publique des entreprises et de l’État, et considérons les comme des boites noires comptables, avec un revenu brut (Chiffre d’affaires ou recettes fiscales), des achats extérieurs, et un résultat net de fin d’exercice.

De la création de valeur : valeur pour les clients

Une entreprise crée de la valeur ajoutée pour ses clients, sans quoi elle n’aurait aucune raison d’exister. La valeur ajoutée brute de l’entreprise est égale à ses revenus moins ses achats.

De même, n’en déplaise aux plus anti-étatistes de mes lecteurs, l’État crée de la valeur ajoutée brute, quand bien même on peut trouver qu’il n’en crée pas assez : un voleur arrêté, ou un enfant qui sait lire, sont des preuves de l’existence de valeurs ajoutées brutes par l’État. Et le fait est que pour l’instant, les contribuables ne se révoltent guère, ce qui veut dire qu’ils acceptent de plus ou moins bonne grâce de payer le prix demandé par l’État (au sens large, avec les collectivités) pour cette valeur ajoutée "brute".

Lorsque M. Obama affirme que sans l’éducation produite par les écoles publiques ou les routes construites par l’agent des villes et États, l’entreprise X n’aurait pu accomplir sa propre création de valeur, on peut lui rétorquer que l’entreprise X doit tout autant aux voitures produites par Ford, aux ordinateurs Dell, aux logiciels IBM, aux bâtiments d’entreprise "machin", à l’électricité "bidule", et ainsi de suite. L’entreprise X est cliente d’autres entreprises et "cliente" des services vendus par le secteur public, elle n’est pas plus cliente de l’État que des autres. Le service public est quant à lui tout ce qu’il y a de plus client d’entreprises telles que Dell, IBM, etc.

Bref, l’État bénéficie de la valeur ajoutée brute créée par les entreprises exactement au même titre que les entreprises bénéficient de la valeur ajoutée brute créée par l’État, ou de celle créée par d’autres entreprises. De ce point de vue, l’État est un apporteur de service comme un autre, qui s’insère au sein d’un système de coopération où chaque rouage contribue à la production de valeur générale. Et il est impossible de prouver que la production de l’État ait plus d’importance pour la population que celle du secteur privé, que l’école soit plus importante que l’alimentation ou l’automobile.

Alors, l’État, une entreprise comme une autre ? Si seulement...

De la création de valeur : fixation de capital pour soi-même

La grande différence entre l’État US (ou français) d’un côté, et Dell, IBM, et n’importe quelle autre entreprise, est que ces dernières non seulement créent de la valeur pour leurs clients, ce qui est leur raison d’être, mais créent aussi, sur la durée, de la valeur pour elles-mêmes, ce qui est la raison pour laquelle elles survivent. Leurs passages à vides (années déficitaires) sont l’exception, les bénéfices sont la règle. Celles qui détruisent trop de valeur meurent et sont remplacées par d’autres, plus performantes, car offrant plus de valeur "brute" pour moins de consommation de ressources.

Ce que Marx appelait le "profit", en donnant à ce terme une connotation péjorative, est simplement la preuve que l’ensemble des ressources que l’entreprise a consommées pour satisfaire ses clients (achats, salaires, érosion du capital, rémunération des créanciers, et "taxes", correspondant à ses "achats" à l’État, fournisseur un peu particulier) vaut moins que la valeur estimée de ses services par ces mêmes clients. Ce profit est la valeur ajoutée "ultime" de l’entreprise. Une partie va rémunérer les actionnaires (dividendes), l’autre sera conservée dans l’entreprise, constituant ses réserves.

Comptablement, cela se traduit par une accumulation de fonds propres par les entreprises qui survivent et grandissent, qui compense largement la destruction de capital qui se produit chez les entreprises peu performantes... Prenez n’importe quelle entreprise vivante, ses fonds propres, parfois accumulés sur des dizaines d’années, sont positifs, signe qu’elle a pu créer de la valeur pour ses clients ET pour elle même. Un exemple : si vous additionnez les fonds propres des entreprises du Cac40, vous obtenez un total d’environ 800 Milliards d’Euros.

L’État, destructeur net de valeur

Or, l’État français, lui, selon les documents officiels publiés par le ministère des finances, vient d’accumuler 39 exercices déficitaires (depuis 1974), et encore, la comptabilité de l’État n’est pas aussi sévère que celle d’une entreprise privée, puisque le "déficit" annoncé chaque année ne comprend pas les amortissements de son capital, ce qui explique d’ailleurs la décrépitude des conditions de travail de nombreuses administrations.

Pour comprendre à quel point l’État détruit plus de valeur qu’il n’en crée pour ses "clients", il suffit de regarder son bilan, que le ministère des finances s’est décidé à publier depuis le milieu des années 2000 : en 2010, le bilan de l’État fait apparaître des fonds propres NÉGATIFS de 756 milliards d’Euros. Autrement dit, l’État Français a détruit a lui seul à peu près autant de richesses que les entreprises du Cac40 n’en ont créées.

L’étude des déficits de l’État fédéral américain, et l’état de décrépitude des équipements publics de nombres d’État fédérés, laisse penser que les institutions publiques américaines n’échappent pas à la même critique. Et les hyper-États de l’époque communiste ont largement confirmé empiriquement cette propension des États à détruire leur capital, et par voie de conséquence leur qualité de service.

Telle est la grande différence entre un État et une entreprise :

- L’entreprise crée de la valeur (brute) pour ses clients et consomme moins de ressources, elle est donc CRÉATRICE NETTE de valeur.

- L’État déficitaire crée aussi de la valeur (brute) pour ses clients, mais consomme plus de ressources, il est donc DESTRUCTEUR NET de valeur.

La plupart des États contemporains détruisent de la valeur, seule leur force coercitive leur permet de prélever l’impôt et de ne pas déposer le bilan, comme le ferait n’importe quelle entreprise dans la même situation comptable.

Conséquences économiques d’un État fortement destructeur de valeur

L’État est donc comparable à une entreprise mal gérée qui subirait un sauvetage permanent, par l'impôt et l'endettement. Cela ne vous rappelle rien ? Ah oui, les grandes banques... De même que le sauvetage de ces dernières est fort  justement critiqué parce qu’il récompense les mauvaises entreprises destructrices de valeur au détriment des bonnes, ralentissant de ce fait la création de valeur nette par les agents économiques vertueux, le bailout permanent de l’État par le contribuable récompense un agent économique qui détruit de la valeur nette au détriment de ceux qui en créent. L’État ? C'est la destruction de valeur du Crédit Lyonnais plus Dexia... Multipliés par 100 !

Et voilà pourquoi de nombreuses études récentes ou anciennes (comme celle-ci, portant sur la période 1961-1998, citée sur mon blog en 2004) montrent une assez forte corrélation négative entre le poids de l’État dans une économie de l’OCDE et la croissance du PIB : prendre l’argent aux meilleurs pour le donner aux nuls rend plus difficile la création de valeur nette...

Conséquences sociales

Pire encore, la notion de "valeur ajoutée" brute, dans le cas de l’État, est de plus en plus évanescente. Car avouez-le, sans la peur du percepteur, vous ne payeriez pas de votre plein gré pour des services aussi médiocres. L’État, qui tient ses clients captifs et qui n’est pas  sanctionné économiquement pour sa destruction de valeur, n’est pas "naturellement" incité à améliorer ses prestations. Et comme en France, il n’y a pas d’aiguillon politique fort capable de remplacer la pression du résultat économique, l’État ne compte que sur la conscience professionnelle de ses meilleurs agents et dirigeants pour progresser : cela est hélas très insuffisant.

Pire, la qualité de service se dégrade alors que son prix augmente. Ainsi, entre 1973 et 2010, l’État a fait passer sa dépense de 36% à 56% du PIB . Entre-temps, l'illettrisme a progressé, le classement des écoles et des universités françaises dans les comparaisons internationales tombe année après année, l’équipement de nos hôpitaux ne soutient plus la comparaison avec la moyenne de l’OCDE (souce: OCDE), le nombre de victimes officiellement recensées d’actes de violence a été multiplié par 4 (source Insee), sans parler de ceux qui n’osent plus porter plainte, et le chômage, dont l’État était censé s’occuper pour notre bien, a été multiplié par 15. Liste hélas très loin d’être exhaustive.

Conclusion : la privatisation des services de l’État, une nécessité

Barack Obama se trompe : les services de l’État n’ont rien de magique par rapport à ceux des entreprises, ils ne créent pas plus de valeur a priori, mais leur expansion tend à rendre plus difficile l’activité des entreprises privées concurrentielles, du moins celles qui agissent sans bénéficier du copinage public. Voilà pourquoi il convient de privatiser la plupart [1] des structures supposées apporter un "service", c’est-à-dire une valeur brute, aux contribuables.

En France, ces privatisations pourraient concerner les écoles, l’assurance maladie, les prestataires de santé, les transports urbains et ferroviaires, l’agence France-Trésor, les banques publiques d’investissement, les ports, aéroports, réseaux routiers longue et moyenne distance, les musées, etc. Rien ne s’oppose techniquement à leur privatisation, seuls des préjugés idéologiques et l’intérêt matériel bien compris de ceux qui vivent très bien de leur inefficacité œuvrent en faveur du statu quo.

Cette privatisation, sous réserve qu’elle crée une véritable mise en concurrence des offreurs de service (et non une "fausse privatisation" comme celle de l’eau, par exemple, qui n’a fait que distribuer des prébendes à des monopoles privés complices de l’État et des villes)  forcera nombre de structures ex-publiques à redevenir créatrices nettes de valeur ou à être remplacées par d’autres. Ainsi, nous bénéficierons de beaucoup plus de valeur offerte pour beaucoup moins cher payé !

En résumé:

L’État n’est qu’un offreur de services parmi d’autres, juste un peu plus gros que les autres pour des raisons historiques.

Les services de l’État n’ont rien de magique. Ils ont une valeur et un prix de revient, comme ceux des entreprises privées.

Les entreprises privées arrivent à vendre leurs services en fixant du capital : ce mode de création de valeur est soutenable.

L’entreprise "État" détruit plus de valeur qu’elle n’en crée de façon continue : ce mode de création de valeur n’est pas soutenable.

Le comblement du gouffre financier de l’État par l’emprunt ou l’impôt n’est économiquement pas supérieur au sauvetage d’une banque mal gérée par le contribuable. Ce sont deux actions économiquement tout à fait similaires et nuisibles.

Ceux qui affirment que le déficit public est économiquement producteur de richesses sont soit des incompétents, soit des escrocs intellectuels.

La privatisation des services actuellement rendus par l’État ne peut qu’augmenter leur valeur perçue, tout en en diminuant leur prix de revient.

https://www.contrepoints.org/2012/10/31/102639-letat-source-du-succes-des-entrepreneurs

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Non non ca c'est pas possible ici, tout ce qui touche autour du drapeau, du patriotisme, c'est sale.

Ben justement parlons en, le patriotisme en France c'est quand même un autre contexte ... La dénazification de l'Allemagne a fait que le patriotisme de ce pays puisse se discuter de façon assez saine par la plupart des courants politiques ...

En France : le patriotisme, c'est une valeur d'extrême droite et pas que parce que gauche et droite sociale s'en serait écarté par abandon progressif le long des décennies après la guerre ... Mais bien aussi parce que c'est longtemps resté un os a ronger d'extrême droite dans le climat français : contexte algérien, pieds noirs et cie aidant ...

En France si on cause patriotisme : de suite s'engouffre des choses sales oui dans le débat ... Le débat sur l'identité nationale en a apporté d'assez bon indices, qu'en France ce genre de débat reveille très vite les réflêxes xénophobes

Donc oui, en effet ...

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Heureusement... les choses s'arrangent au Japon...  :lol:

Tsunami + Fukushima = Un quart du budget de reconstruction a été dépensé dans des projets sans relation avec la catastrophe, selon une série d'audits indépendants.

Je vais, faire une petite réponse mais sur la page "Japon" du sous forum  "politiques étrangères"  car hélas, autant la news peu intéresser le domaine de l'économie mondiale (la reconstruction va générer de la croissance au Japon a moyen terme) autant les réponses éventuelles concernent plutot un débat nippo-nippon, du coup je te cites la bas  ;)

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Il est certain que si on fait de çà un postulat on ne va pas arriver à grand chose ...

La suite confirmera ou infirmera.

Je te rassure si ça infirme j'en serai d'autant satisfait.

Le souci c'est qu'en allemagne il y a eu du donnant donnant ... en France le patronnat a pas grand chose a donner en contrepartie malheureusement, et donc il est bien tard pour engager ce genre de tournant. C'est pas une seule mesure prise toute seule dans le bureau d'un ministre qui change la donne ... c'est un changement profond des esprit de tous les acteurs, accompagné par la loi certes, mais seulement accompagné. Tant que les acteurs sont pas convaincu qu'ils ont un interet commun et durable a changer il ne se passe rien de constructif.

L'Heimat allemand n'a pas grand chose a voir avec le drapeau, ou la patrie "politique" ... il s'agit plutôt d'un chez soi idéalisé et intériorisé, reste que ça maintient fermement les allemands entre eux, y compris patronats et salariés. Ce sentiment de meme bateau et de collectif on l'a pas tant que cela en France ou c'est plutôt chacun pour sa gueule dans l'esprit.

Je suis d'accord avec toi l’Allemagne donne l'impression même dans ces dissenssions d'être capable de bien plus de cohésion et regroupement. Nous on a nos démons.

Aprés sur les marges de manoeuvre du patronat francais je suis plus optimiste que toi, on parle des grands groupes, les PME c'est différent, faudra juste tourner la page des 75% et autres trucs populistes du président normal, histoire de renouer la communication, ça évitera aux pigeons et autres exilés fiscaux sur le départ de jeter de l'huile sur le feu.

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Un dessin valant mieux qu'un long discours... :

Et tu voudrais augmenter encore donner des coups de pouce aux salaires en France?  :P

Les salariés français ont eu une augmentation de salaire un peu supérieure à celle d'un pays où les travailleurs pauvres sont en augmentations constantes depuis quelques années ?

http://www.rtbf.be/info/economie/detail_allemagne-augmentation-de-la-proportion-des-travailleurs-pauvres?id=7836302

Ca ne me parait pas forcément être une si bonne nouvelle.

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Un rapport souligne que le système social français est financé à 77 % par le travail.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/11/01/20002-20121101ARTFIG00449-le-travail-vache-a-lait-de-la-protection-sociale.php

Est-ce normal? Les autres pays c'est combien?

C'est quasi pareil en Allemagne. 20.5% contre 20.7%, Sur PIB, de cotisation sur salaire - employeur plus employés - finance la protection social. Par contre la redistribution est un peu meilleur en France, par contre en France le système et nettement plus complexe ... Suffit de voir le comparo des cotisation sociale pour comprendre l'usine a gaz ... les bas salaires francais sont ultra allégé en charge 28% contre 41%, soit -32%, alors que l'équivalent du salaire médian est 30% plus chargé en France, 54.2 contre 41.65.

https://www.tresor.economie.gouv.fr/File/374396

Image IPB

Et page 10 on peu lire cela

Le poids des cotisations porté par les différents contributeurs varie aussi : en France, plus des

deux tiers sont des cotisations patronales (43,6 % du total des recettes sociales issues des

employeurs, contre 21,0 % issues des assurés sociaux) alors que la structure est plus équilibrée

en Allemagne (34,0 % contre 28,9 %). À cet égard, la France est davantage comparable à ses

homologues de l’UE que l’Allemagne : en 2009, le ratio cotisations patronales/cotisations des

assurés atteignait 2,1 en France, 1,8 dans l’UE et 1,2 en Allemagne. Cependant, la pertinence de

la distinction entre les cotisations sociales à la charge des employeurs et celles à la charge des

salariés doit être en partie relativisée : à moyen terme et en l’absence de rigidités dans les

négociations salariales, la répartition des charges sociales entre les deux est en théorie neutre

sur le coût du travail ; elle ne l’est pas pour les bas salaires, à court terme au moins, dès lors

qu’un salaire minimum existe comme en France.

Résultat la charges portée sur les salaires c'est 43.6+21= 64.6% en France, contre 34+28.9=62.9% en Allemagne, ca fait 2.7% d'écart. Comme c'est pas a périmetre tout a fait égale ni a prestation toute a fait égal difficile d'en tirer des conclusions rapides.

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remarque sur le le tableau interessant ci-dessus :

1- la différence de dépenses de protection sociale en France et en Allemagne en pourcentage du PIB est de 1.7% du PIB.

C'est beaucoup et largement de quoi redevenir excedentaire sans augmenter les prélèvements obligatoires si on s'alignait sur leur chiffres.

2- on a adopté le systeme Prussien qui se soucie assez peut de liberté, c'est pas une obligation. On peut tout a fait imaginer une systeme ou les prélèvements obligatoires ne se soucierait que des minimum vitaux  avec des prélèvements obligatoires beaucoup plus bas au lieu de faire de l'assurance obligatoire et donc les prélèvements qui vont avec.

Mais c'est un autre débat, ce serait un changement de structure. Le minimum ce serait de revenir à l'équilibre à structure a peut pret constante et sans augmentation des prélèvements mais meme ça on est pas foutu de le faire.

3- le texte d'accompagnement que tu as mis en valeur G4lly est completement inutile, sans offense : les charges patronales et les charges salariales c'est exactement la meme chose. Si elles sont séparées c'est juste pour que les salariés ne se rendent pas compte de ce qu'ils payent. Une grosse arnaque qui fonctionne surprenament bien.

edit : oops j'ai lu trop vite : le texte souligne en effet que "la pertinence de la distinction entre les cotisations sociales à la charge des employeurs et celles à la charge des salariés doit être en partie relativisée"

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Je croyais que c'était qu'aux USA qu'on refaisait de la monnaie locale, je faisais erreur. Très curieux ce phénomène.

http://www.lefigaro.fr/social/2012/11/02/09010-20121102ARTFIG00317-l-heol-la-muse-l-euskoles-monnaies-locales-fleurissent.php

INFOGRAPHIE.- Les projets de monnaies locales complémentaires se multiplient en France. Où circulent-elles ? Combien de Français les utilisent ? Quelles sont leurs perspectives de développement ?

Le coup d'envoi a été donné à Villeneuve sur Lot en janvier 2010, où l'association «Agir pour le Vivant» a proposé à ses habitants de convertir leurs euros en Abeilles. Depuis, une dizaine de monnaies locales complémentaires circulent dans plusieurs régions de l'Hexagone. La ville de Roman sur Isère (26) a développé La Mesure, La Muse circule à Angers (49), le Sol-Violette à Toulouse (31) et plus récemment, l'Héol a pris son envol dans le Finistère (29), autour de Brest en Bretagne. Elles sont souvent à l'initiative de citoyens désireux de proposer une alternative à l'Euro.

D'un bout à l'autre de la France, tous les instigateurs de ces projets sont unanimes: ces monnaies complémentaires permettent de «relocaliser l'économie», de «sortir la monnaie du champ spéculatif» et représentent une «excellente réponse à l'instabilité des marchés», indique Pierre-Yves Lebecque, chargé de mission à l'Adess Pays de Brest, qui milite pour une monnaie «éthique». Ainsi, les prestataires sont souvent des producteurs locaux, des artisans-commerçants bio ou encore des structures associatives.

Peu d'utilisateurs…

Ces projets ont toutefois une portée relative. A Roman-sur-Isère, environ 10.000 Mesures circulent entre 70 prestataires et 250 foyers sur un bassin de vie comptant près de 50.000 habitants. Même chose à Villeneuve-sur-Lot, où 14.000 Abeilles sont utilisées par une centaine d'entreprises locales et une centaine de familles sur un territoire de 35.000 habitants environ. «C'est une goutte d'eau dans la mer, reconnaît Françoise Lenoble, coprésidente de l'association Agir pour le Vivant. Mais cela prend nécessairement du temps pour que les gens s'y mettent».

Sur les marchés, lors de manifestations culturelles, les responsables de ces projets tentent de convaincre les habitants de leurs communes, parfois, sans succès. «La plupart des gens ont l'impression que ce sont des billets de Monopoly, concède Michel Lepesant, cofondateur de la Mesure. Certains pensent aussi que c'est un truc de baba cool», poursuit-il. Au Pays de Brest, Pierre-Yves Lebecque reconnaît que les 200 utilisateurs de l'Héol sont majoritairement «sensibilisés à l'économie sociale et solidaire».

Regroupés en réseau national via le site «Monnaies locales complémentaires», tous les responsables de ces projets se réunissent deux fois par an pour partager leurs expériences respectives, se conseiller et faire découvrir leurs initiatives dans d'autres régions. Michel Lepesant coordonne ces rencontres: «Nous en avons fait une à Villeneuve-sur-Lot, puis une autre à Angers, explique-t-il. Depuis, plusieurs projets se sont mis en place autour de ces deux villes».

…mais les projets se multiplient

En effet, 8000 Héols circulent depuis janvier 2012 dans le pays de Brest. La Muse autour d'Angers a été lancée en avril et 12.000 euros ont déjà été échangés. À Nantes, deux projets sont en cours de disscussion tandis que la ville de Concarneau prévoit de mettre en place la Sardine courant décembre. Au Pays Basque, l'Eusko devrait être mis en circulation en janvier 2013. «Et ce sont seulement les projets que nous avons référencés, prévient Michel Lepesant. D'autres sont peut-être en train de naître sans que nous le sachions».

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La suite confirmera ou infirmera.

Je te rassure si ça infirme j'en serai d'autant satisfait.

Je suis d'accord avec toi l’Allemagne donne l'impression même dans ces dissenssions d'être capable de bien plus de cohésion et regroupement.

Idem pour les USA, le Japon, la Chine et même le Royaume-Uni.

C'est la France qui fait exception dans ce domaine... pas l'Allemagne  :'(

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Ce manque de cohésion social est quand même quelque chose d’assez partagé par les pays latins, et il y a donc un petit fond de vérité dans le tombereau de railleries à l’endroit de ces pays.

Il faut dire que contrairement aux « nordiques » -pour caricaturer-, comme c’est rappelé plus haut, qui perçoivent les changements à opérer comme un fardeau commun à se partager ; les citoyens « sudistes » on l’air de voir la crise comme l’éclatement des contradictions de l’économie mondiale. Ils ne se sentent donc pas responsable de la situation ; ce qui dans l’absolu n’est pas faux, mais cette posture n’aide pas vraiment à prendre son destin en main à l'échelle d'une nation…

C’est en tout cas comme ça que je comprends ces différences de comportements.

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Conclusion : la privatisation des services de l’État, une nécessité

Penses-tu aussi avec cet auteur que le gouvernement US aurait dû privatiser l'équivalent de la Sécurité civile américaine, comme le réclamait le candidat Romney ? O0

Sandy passe, les éditorialistes se pourlèchent. Barack Obama a troqué sa casquette de candidat pour mettre celle de commandant en chef, responsable de la sécurité de ses concitoyens. Mitt Romney a fait profil bas, sachant qu'il y avait un cadavre dans le placard, qui est sorti fort à propos lundi 29 octobre au soir.

Lorsqu'il faisait campagne pour les primaires républicaines, en juin 2011, Mitt Romney disait pis que pendre de l'Agence fédérale des situations d'urgence (FEMA, Federal Emergency Management Agency) dont il jugeait l'existence "immorale" au regard du déficit budgétaire. Pour lui, les fonctions de l'agence – qui est l'équivalent de la sécurité civile et prend en charge les grandes catastrophes naturelles et celles liées aux activités humaines qui frappent le territoire américain – devraient être transférées aux Etats, voire mieux, au secteur privé.

[...]

Le Washington Post rappelle que l'idée d'un transfert des charges de l'Etat fédéral vers les Etats pour diminuer le déficit est un classique républicain, qui s'inscrit dans la critique contre le "big, bad federal government", le gouvernement fédéral, bête noire de l'électorat républicain et du Tea Party. Le quotidien rappelle que c'est l'approche qu'ont privilégiée les républicains pour Medicaid, le programme d'aide aux plus démunis dont les coûts s'envolent. Selon les républicains, c'est au niveau local qu'il devrait être pris en charge, forçant les exécutifs locaux à limiter la couverture ou à baisser la qualité des prestations offertes.

=> comme j'ai déjà eu l'occasion de te le dire, ton approche des problèmes politiques est purement idéologique : tout fait réel qui ne cadre pas avec ta vision du monde est simplement "amnésié".

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Attendez!!,

Faisons une pause un instant et compatissons pour ceux qui en ch..ent vraiment aujourd'hui :

http://www.lepoint.fr/politique/francois-hollande-exercer-le-pouvoir-c-est-tres-dur-31-10-2012-1523567_20.php

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François Hollande : "Exercer le pouvoir, c'est très dur"

Yen a qui ont vraiment pas de chances! :happy: :oops:

On s'amuse d'un rien le vendredi  ;)

Heureusement il dit pas que ca :

Nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle." Toutefois, "il peut aussi y avoir un scénario noir, celui de la récession". Mais, pour lui, "le rôle du chef de l'État, c'est de préparer toutes les hypothèses".

Hmm il croit qu'on est dans un cycle :rolleyes:! moi je dirai qu'on est dans une crise de modèle, c'est pas pareil.

Et cette curieuse approche de la récession comme si ça tombait du ciel...il est flippant ce mec.

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Normalement, c'est en novembre (enfin) que le gouvernement doit donner ses grandes orientations pour notre économie, particulièrement notre industrie.

Je le jugerai à ce moment là ; mais je dis tout de suite que s'il persiste à soutenir la demande plutôt que l'offre, s'il choisit des secteurs sans avenir chez nous (comme l'automobile amha) plutôt que les secteurs pointus (génétique, nucléaire...), s'il persiste à refuser le gaz de schiste... je n'aurai aucun scrupule à dire haut et fort qu'on fonce dans le mur.

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Non il n'est pas flippant, il sait qu'on est dans une crise systémique il sait que le modèle foire ... mais il doit gérer 63 000 000 d'individualités c'est précisément ce qui rend l'exercice du pouvoir difficile.

Pascal comme tu es compatissant à son calvaire, c'est très chrétien  ;)

Bon ben si il doit gérer 63 millions d’individualités faut qu'il révise un peu sa communication, même si j'ai l'esprit mal tourné ya pas que moi que ce genre de citations doit laisser sceptique sur son analyse réelle de la situation.

Enfin bon à suivre comme le souligne raoul on en saura plus courant novembre.

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Non il n'est pas flippant, il sait qu'on est dans une crise systémique il sait que le modèle foire ... mais il doit gérer 63 000 000 d'individualités c'est précisément ce qui rend l'exercice du pouvoir difficile.

Ce qu'il manque c'est un cap clair. Ce gouvernement personne ne sait où il va. Attendons donc le 15 novembre... J'espère pour notre pays que des décisions courageuses seront enfin prises. :| Mais j'en doute, hélas...
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Penses-tu aussi avec cet auteur que le gouvernement US aurait dû privatiser l'équivalent de la Sécurité civile américaine, comme le réclamait le candidat Romney ? O0

=> comme j'ai déjà eu l'occasion de te le dire, ton approche des problèmes politiques est purement idéologique : tout fait réel qui ne cadre pas avec ta vision du monde est simplement "amnésié".

Je pense que tu es autrement plus idéologique que moi. En effet, tu ne connais l'exactitude de ma pensée puisque je ne l'expose pas. J'expose des éléments de libéralisme; concept assez étendu dans les faits.

Autre point, mon avis je le donne au regard de projet concret et pas seulement sur des principes seuls. Principes du genre: "l'état c'est super". Et bien non, l'état n'est pas l'unique solution. Quand une système est bon, il est bon. Point. Aussi, une sécurité civile privée peut être une bonne chose. Avant de se prononcer, il importe de voir le montage et de le comparer à d'autres.

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