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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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Faut voir ce que va donner cet emprunt...

Il vaut toujours mieux rembourser des épargnants Français avec un taux raisonnable que de filer de la thune à la Chine, Inde, pays de l'OPEP... avec un taux d'usurier...

Il y a en France un épargne conséquente qui dors, si ça peut aider à la faire circuler, pour soutenir une production Française et des PME prometteuses.

Une partie des intérêts va revenir sous formes d'impôts, de consommation...

Bref à regarder de plus prêt... et se méfier des taux trop élevés !  ;)

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En tout cas, j'ai fait un beau coup, j'ai acheté des actions quand le cac était à 2700 et revendu à un moment ou c'était aux alentours de 3300.

Comme quoi, on peut gagner avec la crise.

Je ne sais pas si j'aurais du attendre que ça remonte.

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/06/30/relance-les-collectivites-locales-rechignent_1213409_823448.html

Les collectivités locales rechignent à financer les grands projets

Nicolas Sarkozy, annonçant le 5 décembre 2008 son plan de relance, s'enthousiasmait : "Entre 2010 et 2014, c'est quatre lignes de chemin de fer à grande vitesse qui seront construites en parallèle." Six mois plus tard, le plan de financement de la plupart des grands projets mis en oeuvre par l'Etat n'est toujours pas bouclé, en dépit du recours aux opérateurs privés. Les dizaines de collectivités locales mises à contribution dans ces tours de table se montrent parfois très réticentes à mettre au pot. Les élus locaux ont appris à être méfiants vis-à-vis des engagements financiers de l'Etat, et n'hésitent plus à marchander leur participation, d'autant que la perspective de la disparition de la taxe professionnelle, leur principale ressource, les inquiète.

Conséquence : il manque 29 millions d'euros sur les 2 milliards nécessaires pour réaliser le prolongement de la ligne TGV Est, avec 6 500 emplois à la clé. Les collectivités de la région Champagne-Ardenne qui doivent les verser y mettent des conditions.

Autre projet majeur en souffrance : la ligne TGV Sud Europe Atlantique, de 300 kilomètres, qui doit, d'ici à 2016, mettre Bordeaux à deux heures de Paris et se prolonger vers l'Espagne. Son coût jusqu'à Bordeaux, de 7,2 milliards, est pris en charge pour moitié par le privé ; l'autre sera supportée par l'Etat et les 55 collectivités locales à hauteur de 1,8 milliard d'euros. Le plan de financement, qui aurait dû être clos fin 2008, ne l'est toujours pas : il manque 222 millions d'euros. La région Poitou- Charentes et les conseils généraux des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Deux-Sèvres, ainsi que l'agglomération Bayonne-Anglet-Biarritz et celle de Niort, refusent de verser leur participation, n'y trouvant pas forcément leur intérêt.

Même Michèle Alliot-Marie, adjointe au maire de Saint-Jean de Luz, fait de la résistance et refuse le tracé proposé, entre Bayonne et l'Espagne...

Charles-De-Gaulle-Express, la liaison ferroviaire entre Paris et l'aéroport de Roissy, est, elle aussi, mal partie. Il n'y a qu'un candidat à l'appel d'offres de concession, Vinci associé à la SNCF, et le projet s'annonce coûteux, entraînant un prix final, pour l'usager, d'une vingtaine d'euros pour un aller simple. La Ville de Paris, qui souhaite l'enfouissement de cette liaison, à la porte de la Chapelle, vient, en outre, d'annoncer qu'elle formait un recours contre la déclaration d'utilité publique du projet. "La ville retirerait, évidemment, son recours dès qu'un accord serait trouvé avec l'Etat", précise le communiqué de presse, du 18 juin.

LE SECTEUR DU BTP S'INQUIÈTE

Enfin, l'énorme projet de Canal Seine-Nord, reliant la Seine au nord de l'Europe et où seulement deux consortiums sont en compétition pour l'appel d'offres, souffre encore d'un manque d'argent. Sur les 4,5 milliards d'euros nécessaires, les collectivités locales, sollicitées pour 900 millions d'euros, se font attendre doutant des retombées économiques. La région de Haute-Normandie, par exemple, n'a pas encore voté le principe de sa participation (50 millions d'euros). Il manque aussi entre 300 et 400 millions d'euros des départements traversés.

Pour sortir de ces réticences locales, la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) suggère que, au-delà de la volonté affichée d'un gouvernement, ces grands projets soient validés par une loi adoptée par le Parlement. Toutes ces tergiversations inquiètent les entreprises de travaux publics. Leur chiffre d'affaires, de 42,7 milliards d'euros en 2008, se dégrade plus que prévu. "Après un recul de 5 % en 2008, nous nous attendions à une baisse de l'activité de 6 %, en 2009, mais elle sera de 11 % dès la fin du premier semestre", s'alarme Patrick Bernasconi, président de la FNTP.

La profession, qui compte 260 000 salariés permanents, entend conserver ses effectifs, qu'elle a eu tant de mal à recruter et former au détriment des intérimaires, soit 10 000 postes perdus. "Nous embaucherons 25 000 personnes, au lieu de 30 000 les années précédentes, pour faire face aux départs à la retraite et au turn-over naturel", annonce M. Bernasconi.

Outre les grands projets, la profession compte sur les 1 000 programmes de construction, détaillés par le ministre de la relance, Patrick Devedjian, le 2 février, à Lyon. Ce sont surtout les collectivités locales qui en ont l'initiative. Pour les stimuler, le gouvernement leur a promis de rembourser avec un an d'avance, la TVA que leur doit l'Etat (2,5 milliards d'euros). La condition toutefois était de signer avant le 15 avril 2009, une convention les engageant à dépenser cet argent avant la fin 2010 et à investir plus que les années passées. "Les collectivités locales, dont les commandes constituent 50 % de l'activité du secteur et 75 % de l'investissement public, ont joué le jeu", se félicite M. Bernasconi.

45 % des communes, 90 départements et 23 régions, ont signé la convention et comptent entreprendre pour 54 milliards d'euros de travaux. Les appels d'offres se multiplient déjà, mais "les chantiers ne débuteront qu'à partir de l'automne", explique Jean Guenard, président d'Eiffage Travaux Publics.

Thomas Lafarge et Isabelle Rey-Lefebvre

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Turquie : diminution de 13,8% du PIB au premier trimestre

L'économie turque s'est contractée de 13,8% au premier trimestre 2009 par rapport au même trimestre de l'année précédente, un chiffre record dans l'histoire de la Turquie, a annoncé mardi l'Institut turc des statistiques (Tüik).

Les spécialistes s'attendaient à une diminution du Produit intérieur brut (PIB) entre 10 et 12%.

L'économie turque a connu une contraction de 6,2% au quatrième trimestre de 2008, contre une hausse de 7,6% au premier trimestre, terminant l'année sur une croissance positive de 1,1%.

Le gouvernement turc tablait initialement sur une croissance de 5,5% pour 2008, après plusieurs années fastes (9,9% en 2004, 8,4% en 2005, 6,9% en 2006 et 4,7% en 2007).

Pour 2009, le gouvernement d'Ankara table sur une contraction de 3,6%, mais le ministre de l'Economie Ali Babacan a récemment admis que ce chiffre pouvait être encore plus important.

La récession en Turquie dans le sillage de la crise globale s'est surtout traduite par des licenciements massifs et une augmentation du taux de chômage, à 15,8% de la population active, en Turquie.

La Turquie est en négociations depuis plus d'un an avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt destiné à prendre le relais d'un précédent arrivé à expiration en 2008 et visant à minimiser les effets de la crise mondiale.

http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00161834-turquie-diminution-de-13-8-du-pib-au-premier-trimestre.htm

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Mais c'est étonnant de voir qu'en réponse à la crise on se contente du faire des projets immobiliers. On va finir par avoir une économie basée sur le bâtiment si ça continue, avec une population de maçon, charpentier, couvreurs, menuisiers,... Il en faut, mais est ce réaliste de tous miser dans le bâtiment ?

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Hum il faut voir comment on va faire bouger tout ça. Rénovation de trucs pourris ou alors construction de neuf écolo, maison verte itou itou, ça peut faire bosser plus que des maçons. Et en Belgique le bâtiment est trop actif pour qu'on l'ignore.  :|

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Hum il faut voir comment on va faire bouger tout ça. Rénovation de trucs pourris ou alors construction de neuf écolo, maison verte itou itou, ça peut faire bosser plus que des maçons. Et en Belgique le bâtiment est trop actif pour qu'on l'ignore.  :|

Si les investissement dans le batiments améliore l'habitat - accessibilité, redensification - et permettent des économie de charge - isolation production d'énergie - c'est pas idiot a terme. Si c'est pour augmenter les loyers et les prix ... forcément ca va dans le mur.

Pareil pour le transport. Si on investi dans des systeme qui économise l'espace, l'énergie, et pollue moins, c'est a moyen terme un grand avantage pour l'espace publique disponible - grand trottoir gagné sur sur la zone voiture, piste cyclable etc - , la santé - les affection respiratoire empiré par la pollution - , et la balance commerciale - importation d'hydrocarbure -.

La France ... la belgique aussi on des habitat ancien ... tres consommateur en énergie de chauffage et de climatisation, consommateur d'eau potable, et pas forcément tres confortable - taitement de l'air climatisation accessibilité etc. -. Il y a des gros puit de croissance locale dans ces secteurs.

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Oui, vers la construction moderne c'est intéressant, on bâtirait des villes un peu du futur avec pleins de débouchés dans la recherches. Mais là on en est encore dans une industrie du bâtiment classique comme l'a connu l'Espagne. Ca ne génère pas grand chose et se casse la gueule tôt ou tard.

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Il ne faut pas perdre de vue également que dans une logique purement électorale, un investissement dans le secteur de la construction qui n'a pas d'impacte rapide ne rapporte rien. Or l'immobilier à l'ancienne permet d'employer une masse de gens peu qualifiés en suffisance de manière à ce que ça ait un impacte sur leur consommation à cour terme.

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Bah. Tout le monde a dit qu'il collaborerait, on a communiqué quelques dossiers à quelques uns et les affaires reprennent. Tout va s'arranger on t'as dit au G20.

Et c'est toujours aussi facile d'ouvrir une "C Corporation" dans l'Etat du Delaware  :lol:

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Bah. Tout le monde a dit qu'il collaborerait, on a communiqué quelques dossiers à quelques uns et les affaires reprennent. Tout va s'arranger on t'as dit au G20.

Et c'est toujours aussi facile d'ouvrir une "C Corporation" dans l'Etat du Delaware  :lol:

Va pas foutre la merde au Delaware toi rhoooo ... c'est tres bien comme ca ;) tout va bien rien ne change.

[me=g4lly]adore le Delaware même s'il y a jamais mis les pieds ...[/me]

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La Belgique sort lentement des listes grises.

http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/514572/un-accord-franco-belge-sur-le-secret-bancaire.html

Un accord franco-belge sur le secret bancaire

La Belgique, qui est désireuse d'être rayée de la liste "grise" des paradis fiscaux de l'OCDE, et la France ont signé ce mardi à Bruxelles un accord d'échange d'informations permettant la levée du secret bancaire à la demande.

L'accord signé ce mardi par la ministre française des Finances, Christine Lagarde, et son homologue belge Didier Reynders, prend la forme d'un avenant à la convention fiscale qui lie les deux pays depuis 1964. Cette clause d'échange de renseignements permettra désormais à l'administration fiscale française d'obtenir des autorités belges des informations sur des non résidents, sur demande et dans des cas individuels.

La Belgique fait partie des trois pays de l'Union européenne pratiquant encore le secret bancaire, avec le Luxembourg et l'Autriche. Ils ont été inscrits sur une liste "grise" des paradis fiscaux de l'OCDE, publiée début avril dans la foulée du dernier sommet des dirigeants du G20 à Londres. La Belgique doit renégocier au moins douze accords fiscaux pour être radiée de cette liste.

La France est le cinquième pays avec lequel elle a conclu un accord révisé tenant compte des exigences de l'OCDE, après les Etats-Unis, les Pays-Bas, l'Australie, et la Grande-Bretagne, a précisé M. Reynders, en ajoutant qu'une convention du même type devait être signée mardi après-midi avec le Danemark. "Nous serons assez rapidement non seulement aux douze conventions demandées par l'OCDE mais bien au-delà, puisqu'il y en a 17 de paraphées et que nous avons lancé 120 invitations à travers l'UE, l'OCDE et plus largement pour conclure de nouveaux textes", a-t-il déclaré à des journalistes, après la signature de l'accord. "J'espère que pour la rentrée de septembre nous serons en tout cas au-delà des 12", a-t-il ajouté.

"Si (à la prochaine réunion du G20) à Pittsburgh les 24 et 25 septembre, tous les pays de l'UE sont en liste "blanche" (celle des Etats appliquant une convention d'échange d'information fiscale avec au moins 12 des 30 pays de l'OCDE, ndlr), on est plus fort et plus solide", a déclaré de son côté Christine Lagarde. Elle a dit espérer que tous les pays européens soient "en règle" d'ici là.

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http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/07/08/le-fmi-appelle-les-marches-a-ne-pas-devancer-la-reprise-economique_1216826_1101386.html

Le Fonds monétaire international a averti les marchés, mercredi 8 juillet, qu'ils s'exposaient à une sérieuse déconvenue s'ils anticipaient de manière excessive la reprise économique, alors que les principales Bourses ont déjà regagné environ 30 % par rapport à leurs plus bas.

Les interventions "sans précédent" des banques centrales et des gouvernements "ont réduit le risque extrême d'une autre défaillance systémique comparable à l'effondrement" de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers à l'automne, estime l'organisation, qui présentait une mise à jour de ses perspectives économiques. Mais "les récentes améliorations dans le domaine financier présentent un risque en ce sens que que l'on serait tenté de baisser la garde", a-t-elle averti, en soulignant que "la vigilance reste de mise". En une allusion à la forte reprise des Bourses mondiales depuis mars, le FMI a estimé que "les marchés pourraient connaître un sérieux revers s'ils devançaient par trop le rythme de la reprise économique".

Actualisant ses dernières prévisions d'avril, le Fonds monétaire international a estimé mercredi que l'économie mondiale commençait "à sortir d'une récession sans précédent depuis la fin de la seconde guerre mondiale" mais que la stabilisation était "inégale". Ainsi s'il a revu en hausse de 0,6 point sa prévision de croissance pour l'économie mondiale en 2010 à 2,5 %, le Fonds prévient que "le groupe des pays avancés ne devrait pas connaître de reprise soutenue de l'activité avant le second semestre de 2010". Il a abaissé sa prévision de croissance de la zone euro pour 2009 à - 4,8 %. "La récession n'est pas terminée" prévient-il.

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

C'est pas la crise pour tout le monde.

A Dubaï, la plus haute tour du monde a atteint son sommet. Les chiffres disent à eux seuls l'immensité de l'édifice. Aux confins du désert du Rub al-Khali et du golfe Persique, Burj Dubaï taquine les rares cumulus et brille de mille feux. Elle est visible à plusieurs dizaines de kilomètres. 818 mètres de hauteur, 162 étages habitables, 517.240 m² de superficie, 35.000 personnes en capacité d'accueil; Après cinq années de travaux titanesques et des millions d'heures cumulées par les quelque 8.000 travailleurs employés sur le site - indiens pour la plupart et payés en moyenne cinq dollars par jour, quinze au mieux -, le chantier arrive à son terme. A l'intérieur, tout est prévu depuis des années pour accueillir les premiers occupants début décembre. Les premiers étages abriteront un luxueux centre commercial de 300.000 m² - le Dubaï Mall - prêt à accueillir les boutiques les plus in et les plus chics du monde. Ambiance épurée. Marbrée. Lumineuse. Quant aux quelques dizaines d'étages surplombant l'émirat, le célèbre couturier italien Giorgio Armani s'est offert un quasi monopole . D'abord en ouvrant un hôtel de 160 chambres et suites ultra select, avec restaurants, spa de luxe et club privé à la clé. Puis en signant de son talent de créateur 144 résidences privées, situées entre le 9e et le 16e étage de Burj Dubaï. Des appartements vendus sur plan dès 2004, autour de 40.000 euros le mètre carré, dans un pays où le prix moyen du bâti est tombé ces derniers mois à 2.783 dollars le mètre carré. Sans parler des quatre piscines, des bibliothèques et des quelque 5.000 bureaux. Coût total : un peu plus d'un milliard de dollars.

Image IPB

il parait qu'une demi-douzaine d'autres projets encore plus faramineux sont à l'étude.

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