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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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D'ailleurs ce commerce intérieur important au sein de l'UE fait que la politique budgétaire est complètement inefficace, par exemple une politique de de relance relancera avant tout les économies de nos voisins.

La politique monétaire est un outil plus utile mais est menée par la banque centrale, indépendante des états.

En somme on retiendra que nos gouvernants n'ont aucun outil de controle sur l'économie. Sarko peut toujours faire des grands discours et dire qu'il a résolu la crise, il pèse très peu.

La bonne nouvelle c'est que l'inefficacité de la politique budgétaire va limiter les effets de cette imbécilité qui consiste à faire de la rigueur en temps de crise. A moins que tous les pays européens fassent de la rigueur en même temps, auquel cas on est mal.  :O

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D'ailleurs ce commerce intérieur important au sein de l'UE fait que la politique budgétaire est complètement inefficace, par exemple une politique de de relance relancera avant tout les économies de nos voisins.

La politique monétaire est un outil plus utile mais est menée par la banque centrale, indépendante des états.

En somme on retiendra que nos gouvernants n'ont aucun outil de controle sur l'économie. Sarko peut toujours faire des grands discours et dire qu'il a résolu la crise, il pèse très peu.

La bonne nouvelle c'est que l'inefficacité de la politique budgétaire va limiter les effets de cette imbécilité qui consiste à faire de la rigueur en temps de crise. A moins que tous les pays européens fassent de la rigueur en même temps, auquel cas on est mal.  :O

C'est exactement ce que les Allemands sont en train d'imposer : la rigueur... Et comme tu dis, on est mal...

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C'est exactement ce que les Allemands sont en train d'imposer : la rigueur... Et comme tu dis, on est mal...

attendez les gars: ça fait 30 ans qu'on est en déficit, et on est mal .... bon c'est normal..  mais vous etes pas surpris quand meme ?

mais il y a un truc que je pige pas:  à cause de l'Allemagne ???????????????????????????????????????????????????

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attendez les gars: ça fait 30 ans qu'on est en déficit, et on est mal .... bon c'est normal..  mais vous etes pas surpris quand meme ?

mais il y a un truc que je pige pas:  à cause de l'Allemagne ???????????????????????????????????????????????????

Et alors ?  En quoi les déficits publics en soi sont-ils un vrai problème ? Surtout quand en grande partie ils sont la conséquence des exonérations fiscales…

Autre chose est le rapport du déficit des Etats avec la « privatisation » de la production de monnaie ; Ce qui est un vrai problème stratégique.

Et oui l’Allemagne… Ils ont d’abord  surfé sur les politiques expansionnistes des autres pays d’Europe, en vendant et menant une politique de rigueur chez eux (gel des salaires, TVA sociale, etc…) … En gros,  ce sont les autres pays  européens qui ont financé le « redressement » allemand… Le problème est que si tout le monde joue à ce jeu là au même temps, ça ne peut que donner une récession…

Or c’est justement ce que l’on veut faire et ceci sous la pression allemande. Ce sont les conditions de Merkel  pour apporter le financement au fonds de soutien à l’euro.

C’est une imbécilité économique, fruit de l'idéologie monétariste.

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Et alors ?  En quoi les déficits publics en soi sont-ils un vrai problème ?

bon, voyons voire, parlons peut, parlons bien: pour ne PAS etre en déficit, l'état devrait arretter TOUTE dépenses aux alentour du 25 Aout. C'est a dire que du 25 Aout au 31 décembre, l'état vie a crédit. Et l'essentiel c'est des dépenses courante. Dit moi pas que tu vois pas un probleme là !?

Autrement dit nos impots financent le fonctionnement de l'état jusqu'au 25 Aout, apres c'est .. des impots futurs .. pour nous ou nos gosses. Toujours pas de problème ?

Dit encore autrement, les mecs qu'on élira dans le futur, serons dans l'impossibilité d'appliquer la moindre politique, autre que la rigueure, étranglés qu'ils serons par les dettes contractées par d'autres politiques, précédement élus mais virés depuis longtemps. Encore problematique non ?

Un élu ne devrait pas pouvoir s'endetter sur une durée excedant son mandat sauf a faire un référendum.

Ce qu'il y a c'est que ça fait 30 ans qu'on se ment à nous meme, qu'on nous ment, qu'on nous bourre le crane avec des trucs qui n'ont rien a voir avec le bon sens. Du genre relance par la consommation ou relance par le déficit, un état c'est pas une épicerie, ça ne fait pas faillite ou autres élucubrations de ce genre. C'est sur que c'est super pratique ces connerie, ça permet d'etre relax et de pas avoir mauvaise conscience. Bref ça arrange plein de monde on y croira jusqu'au jour ou on nous présentera l'addition.

Bon moi, ça fait longtemps que je crois plus au mouvement perpétuel: j'ai inventé la voiture avec un moteur électrique sur les roues arrieres et une dynamo sur les roues avant pour alimenter les roues arrieres je devais avoir 10 ans et mes parents ont eu toutes les peine du monde à me convaincre que ça marche PAS. La relance par la consommation ou le déficit c'est éxactement pareil. Les politicards socialistes qui sont en général d'un bon niveau d'intelligence, ça ils le savent. Ils nous mentent et perpétuent l'illusion pour se faire élire. Quand aux autres c'est des laches et ils suivent le mouvement.

Et c'est moi l'Autruche ...

je sais pas si c'est moi qui suis sur une autre planete ou si c'est vous, mais pour sur on est pas sur la meme. Comme il n'y a pas plus aveugle que ceux qui ne veulent pas voir, j'ai zero espoir de convaincre qui que ce soit. Et bien on attendra qu'on nous présente l'addition, le plus tot sera le mieux, vive la crise.

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Et alors ?  En quoi les déficits publics en soi sont-ils un vrai problème ? Surtout quand en grande partie ils sont la conséquence des exonérations fiscales…

Si je puis me permettre :

le fait d'être en deficit requiert d'avoir recours à des sources de financement extérieures.

Ces sources de financement jusqu'à aujourd'hui se sont trouvées sur les marchés financiers (bouh la finance internationale! ;)), via les obligations d'état, à défaut ou lorsque les taux sur le marché deviennent prohibitifs, on a recours au FMI...le sauveur.

De fait un état qui cumule déficits sur déficits augmentent sa dépendance aux marchés.

Au delà de certains seuils qui s'autodéfinissent en fonction de l'environnement économique international, cette dépendance vis à vis des marchés est une menace.

Menace sur la souveraineté "budgétaire" des états, il me semble que le poste de l'interet de la dette dans le budget de l'état francais est le second ou le troisième en valeur, c'est une aberration en termes de gestion.

En termes idéologiques, celà revient à nourrir les "honnis" marchés financiers tant décriés..bref le comble. On vomit sur la finance, mais on s'en sert, on la nourrit au jour le jour, pour faire tourner la boutique des états, des budgets déficitaires, des réformes qu'on repousse, des cadeaux fiscaux, des avantages catégoriels..etc

Sur, que la signature des états vaut mieux que celles des entreprises, mais pas audelà de certaines limites, elle n'a plus de valeur, quand une économie ne tourne pas, c'est comme le business d'une entreprise qui péréclite pour erreurs de gestion, et alors les preteurs financiers coupent les vivres...et là banqueroute.

C'est ce qui grosso modo est arrivé ya pas si longtemps à l'argentine; sauvé par le FMI.

Donc oui, les déficits, il ne faut pas en abuser sinon sanction. Et souvent ce sont des politqiues irresponsables, ou mauvais gestionnaires qui en abusent.

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@Roland

Le probleme c'est pas le deficit en tant que tel, c'est sa nature et le contexte. Le probleme c'est qu'on a tendance a piocher dans les crédit d'investissement pour financer du fonctionnement, et que les espoir de recette sont toujours tres tres optimiste dans l'établissement du budget.

Les deficit actuels a avec 4% de croissance ne poseraient absolument aucun souci, a 1% ... c'est tres délicat. Idem pour les budget des divers caisse "sociale". Le vrai probleme c'est notre incapacité a produire de la richesse supplémentaire, c'est la seule clef du probleme.

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Note liminaire.  Roland, je ne veux pas rentrer dans une polémique gauche / droite, par ce que fondamentalement  elles ont conduit les mêmes politiques économiques. Et ceci  « avant »  dans la période « régulationiste » et «après »  dans le cycle néolibéral… Ceci dit, les chiffres sont ce qu’ils sont, les déficits ce sont creusés essentiellement sous des gouvernements de droite (épargne-moi  le blabla : « c’est la faute des autres… »)

Note également, que les politiques Keynésiennes pas plus que l’Etat ré-distributeur  ne sont pas spécifiquement de gauche (Keynnes est d’ailleurs plutôt un homme de droite)

Le problème mon cher debonneguerre c’est que l’on a perdu un outil de souveraineté : la monnaie.

(c’était déjà le cas avant l’euro) Ceci ne serait pas grave si l’on avait un outil de « souveraineté » (remplaçant) au niveau européen, mais ce n’est pas le cas….

En fait et du coup,  le système fonctionne comme si c’était les banques –le privé- qui décidait du niveau de la monnaie…

Et c’est là que nous sommes devenus dépendants des « marchés » pour emprunter (puisque on ne peut plus « produire » de la monnaie)    Le problème n’est pas de savoir si les marchés sont méchants  (je n’ai jamais dit rien de semblable) les marchés font leur boulot de marchés, le problème c’est que leurs intérêts  ne sont pas forcement cohérents avec les intérêts des Etats et/ou des peuples, voir avec l’économie (au sens de la production)…

Pour faire bref,  la « valeur » de la monnaie (d’où découlent les problèmes d’endettement)  n’a de sens que si l’on privilégie l’économie de la rente sur l’économie de production…

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On connait le risque de la planche à billet (le remède monnaie auquel tu dois faire allusion)=> l'inflation :O, personne ne s'y risquerait aujourd'hui, c'est précisément ce que la Fed US a essayé d'éviter pendant le sommet de la crise des sub prime, idem pour la BCE actuellement.

Trop simple de mettre sur le dos de l'euro nos déboires actuels.

Sans être désobligeant, je trouve l'argument populiste et dangereux,..l'euro, l'euro...m'enfin l'euro est est un pilier de la construction européenne..on ne va pas revenir au franc, que l'euro impose une certaine orthodoxie budgétaire ca ne me choque pas outremesure, car je trouve les dérives budgétaires de ce pays condamnables, satisfecit de l'incurie de gouvernements successifs, et là on parle de la qualité de notre classe politique.

Je concois qu'on retaille le costume de la zone euro, en sortant certains membres pour mieux les faire revenir. Mais revenir sur l'euro, puisque c'est ce que tu as l'air de suggérer.

Stop on arrête de rêver : impossible.

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On connait le risque de la planche à billet (le remède monnaie auquel tu dois faire allusion)=> l'inflation :O, personne ne s'y risquerait aujourd'hui, c'est précisément ce que la Fed US a essayé d'éviter pendant le sommet de la crise des sub prime, idem pour la BCE actuellement.

Trop simple de mettre sur le dos de l'euro nos déboires actuels.

Sans être désobligeant, je trouve l'argument populiste et dangereux,..l'euro, l'euro...m'enfin l'euro est est un pilier de la construction européenne..on ne va pas revenir au franc, que l'euro impose une certaine orthodoxie budgétaire ca ne me choque pas outremesure, car je trouve les dérives budgétaires de ce pays condamnables, satisfecit de l'incurie de gouvernements successifs, et là on parle de la qualité de notre classe politique.

Je concois qu'on retaille le costume de la zone euro, en sortant certains membres pour mieux les faire revenir. Mais revenir sur l'euro, puisque c'est ce que tu as l'air de suggérer.

Stop on arrête de rêver : impossible.

En aucun cas je remets en cause l'Euro (d'ailleurs les mécanismes de dépendance -de la monnaie- au marché sont antérieurs) Ce que je remets en cause c'est l'absence de gouvernance économique et monetaire, le manque d'Europe si tu prefères.

C'est d'ailleurs un peu simpliste de réduire ce que je dis, à la "planche à billets", c'est un peu plus compliqué...

Bien sur, que dans l'environnement actuel la planche à billets est l'horresco referens puisqu'il s'agit de préserver la rente du capital financier, même au détriment de l'économie réelle (l'industrie si tu preféres)

Le paradoxe est que l'endettement (public et privé) est (était) en réalité "un coup"  "une stratégie"  qui visait à dépasser la crise de la productivité du capital... Pour le faire en gros, le "vertueux" capital financier c'est nourri de l'endettement, qu'il "critique" aujourd'hui...  Sans beaucoup de logique d'ailleurs, puisque l'Espagne est, par exemple, le pays avec la dette publique la plus basse d'Europe.

Et je le repete, une partie du déficit est un déficit artificiel lié au manque de rentrées fiscales, en partie du à la crise, mais pas seulement, la non imposition ou les exonerations inoperantes sur le plan économique sont aussi une part de l'explication.

Et qu'il soit clair que ma reflexion se situe à l'intérieur du système (le marché, le capitalisme et blablabla...) c'est le modèle de régulation qui est en cause...

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En aucun cas je remets en cause l'Euro (d'ailleurs les mécanismes de dépendance -de la monnaie- au marché sont antérieurs) Ce que je remets en cause c'est l'absence de gouvernance économique et monetaire, le manque d'Europe si tu prefères.

Ok, je déplore également un manque de coordination des politiques économiques, financières fiscales au sein de l'union. Une carence de gouvernance, oui, encore faut-il être prêt à un abandon de souveraineté à ce niveau là, aucun problème pour moi.

Le paradoxe est que l'endettement (public et privé) est (était) en réalité "un coup"  "une stratégie"  qui visait à dépasser la crise de la productivité du capital... Pour le faire en gros, le "vertueux" capital financier c'est nourri de l'endettement, qu'il "critique" aujourd'hui...  Sans beaucoup de logique d'ailleurs, puisque l'Espagne est, par exemple, le pays avec la dette publique la plus basse d'Europe.

"Vertueux capital" =D, qui a dit que le capital est vertueux, l'état qui joue et se sert des marchés financiers internationaux pour se refinancer doit accepter la sanction des règles de ce jeu, il n'y a rien de vertueux làdedans, mais on ne peut dire je ne savais pas que si mes états financiers sont pourris, les dits capitalistes ne me preteront plus ou à un taux prohibitif, la dette n'est pas une source de revenus intarissable, c'est la lecon que nous tirons aujourd'hui.

Et je le repete, une partie du déficit est un déficit artificiel lié au manque de rentrées fiscales, en partie du à la crise, mais pas seulement, la non imposition ou les exonerations inoperantes sur le plan économique sont aussi une part de l'explication.

Non c'est le risque pris par des gouvernements successifs en france, d'avoir endêté la france sur la garantie de revenus futurs hypothétiques, tirés d'une croissance hypothétique. Et dans les faits des promesses non tenues, donc sanctionnées.

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Ce qu'il y a c'est que ça fait 30 ans qu'on se ment à nous meme, qu'on nous ment, qu'on nous bourre le crane avec des trucs qui n'ont rien a voir avec le bon sens. Du genre relance par la consommation ou relance par le déficit, un état c'est pas une épicerie, ça ne fait pas faillite ou autres élucubrations de ce genre. C'est sur que c'est super pratique ces connerie, ça permet d'etre relax et de pas avoir mauvaise conscience. Bref ça arrange plein de monde on y croira jusqu'au jour ou on nous présentera l'addition.

Bon moi, ça fait longtemps que je crois plus au mouvement perpétuel: j'ai inventé la voiture avec un moteur électrique sur les roues arrieres et une dynamo sur les roues avant pour alimenter les roues arrieres je devais avoir 10 ans et mes parents ont eu toutes les peine du monde à me convaincre que ça marche PAS. La relance par la consommation ou le déficit c'est éxactement pareil. Les politicards socialistes qui sont en général d'un bon niveau d'intelligence, ça ils le savent. Ils nous mentent et perpétuent l'illusion pour se faire élire. Quand aux autres c'est des laches et ils suivent le mouvement.

Tu devrais te renseigner un minimum sur l'économie avant de dire ca.

Le principe de la relance de keynes est que l'investissement de l'état à un effet multiplicatif sur le PIB par rapport à l'impact sur la demande. On se doute bien que si il a pondu une théorie économique, ce n'est pas pour faire l'apologie du mouvement perpétuel...

Je ne dis pas qu'il faut faire de la relance, en l'occurrence notre économie est trop dépendante du commerce extérieur pour que ca aie un intérêt. A moins que toute l'Europe agisse dans le même sens et encore les importations de pays comme la Chine risquent de limiter l'efficacité de genre de politique.

Le plus ridicule dans l'histoire est que tu prones une baisse des impots qui est une forme de relance et en même temps tu critique la dette.  :lol:

je sais pas si c'est moi qui suis sur une autre planete ou si c'est vous, mais pour sur on est pas sur la meme. Comme il n'y a pas plus aveugle que ceux qui ne veulent pas voir, j'ai zero espoir de convaincre qui que ce soit. Et bien on attendra qu'on nous présente l'addition, le plus tot sera le mieux, vive la crise.

Ta vision de l'économie est à mon gout trop simpliste et copié collé des discours du medef pour qu'on s'y attarde. C'est de la nouvelle économique classique version bar PMU.

Pour toi les fonctionnaires sont forcément des parasites pléthoriques et fainéants, il suffit de les virer sans savoir qui fera leur travail. Le reste est du même niveau. Je n'ai jamais beaucoup aimé ce genre de raisonnement yakafokon, je vais donc rester sur ma planète plutot que de venir sur la tienne ou apparamment tout est si simple...

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Ok, je déplore également un manque de coordination des politiques économiques, financières fiscales au sein de l'union. Une carence de gouvernance, oui, encore faut-il être prêt à un abandon de souveraineté à ce niveau là, aucun problème pour moi.

"Vertueux capital" =D, qui a dit que le capital est vertueux, l'état qui joue et se sert des marchés financiers internationaux pour se refinancer doit accepter la sanction des règles de ce jeu, il n'y a rien de vertueux làdedans, mais on ne peut dire je ne savais pas que si mes états financiers sont pourris, les dits capitalistes ne me preteront plus ou à un taux prohibitif, la dette n'est pas une source de revenus intarissable, c'est la lecon que nous tirons aujourd'hui.

Non c'est le risque pris par des gouvernements successifs en france, d'avoir endêté la france sur la garantie de revenus futurs hypothétiques, tirés d'une croissance hypothétique. Et dans les faits des promesses non tenues, donc sanctionnées.

Je vois qu'il vaut mieux écrire en soulignant... :lol: Evidemment quand je dis vertueux, c'est au deuxième degré  :oops:

(tu voudras bien noter, je souligne, que mon discours ne relève pas d'une analyse morale ou éthique)

Ceci dit, je prefère me fier au point de vue d'un prix nobel d'économie (Stglitz, pour ne pas le nommer, mais il ne pas le seul) qui a eu des responsablités tant au niveau de l'administration US que dans les instances internationales, plutot qu'aux humeurs des traders boutoneux, ou aux avis des économistes en herbe, tout juste sevrés du lait de leur mère...

Je suppose que tu n'appartiens à aucune de ces deux catégories...

Mes cordiales salutations.

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Note liminaire.  Roland, je ne veux pas rentrer dans une polémique gauche / droite, par ce que fondamentalement  elles ont conduit les mêmes politiques économiques.

la droite ? quelle droite ? on va peut etre pas appeller "droite" le Chiraco-socialisme n'est ce pas ? bon il y a une petite différence, les uns on essayés de théoriser les bienfaits ou l'inocuité du déficit, les autres on juste été incapable de le résorber. Mais bon, bien d'accord, ça a pas changé grand chose jusqu'a maintenant. Me semble que la différentiation est de plus en plus nette et c'est une bonne chose.

Le plus ridicule dans l'histoire est que tu prones une baisse des impots qui est une forme de relance et en même temps tu critique la dette.  :lol:

garde tes :lol: : t'as pas du bien comprendre si t'as raté la partie ou je prone aussi un retour de l'état et des organismes sociaux sur leur "coeur de métier".

C'est de la nouvelle économique classique version bar PMU.

éffectivement, il y a pas plus simpliste et classique: on ne peux pas claquer plus que ce qu'on gagnes sauf courte période. ça a beau etre un prix Nobel qui m'explique le contraire, on arrivera jamais a me convaincre.

Prend un peut de recul si tu peux et demande toi: le simple fait que l'état ou les organismes sociaux soient en déficit n'est il pas en soit completement débile ?

(sauf période de guerre ou coup de boost pour faire redemarrer la machine après une crise conjoncturelle (coup de demarreur pour faire redemarrer un moteur qui a calé)).

Dans la meme veine, un débat très actuel dont la teneur prouve bien qu'on est completement conditionné: est ce qu'on a pas autre chose a faire de plus productif de notre argent que d'en donner plus aux retraités ? ce débat est surréaliste, on est vraiment sur notre petit nuage.

Pour toi les fonctionnaires sont forcément des parasites pléthoriques et fainéants,

source ? c'est la deuxieme fois que tu me fait dire des trucs que j'ai pas dit, si tu comprends tout de travers, ça devient difficile de discuter.

je vais donc rester sur ma planète plutot que de venir sur la tienne ou apparamment tout est si simple...

parce que tu crois que t'as le choix  :lol: c'est l'huissier qui va te ramener sur ma planete. J'espere que ça va etre brutal au lieu de continuer a péricliter lentement et j'espere que ce jours là on aura encore quelques bases théorique sur le role minimum et suffisant de l'état et des organismes sociaux afin de ne pas faire n'importe quoi dans la panique.

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Hello.

Ca fait depuis longtemps que j'ai décroché de ce fil, excusez si j'ai lu que les derniers posts.

Moi mon dada du moment ce sont les parités monétaires.

Voici deux articles qui prouvent que le Yuan - la monnaie chinoise - est sous-évaluée de 200%!

Concrètement, sa valeur en Parité de Pouvoir d'Achat est à 3,40 Yuan pour un $ alors qu'elle est fixée à 6,83 pour un $. Les sources viennent de la Banque Mondiale et du FMI, on ne peut plus officiel donc.

On notera aussi que sur les 8 premières économie mondiale, la valeur de la monnaie en PPA ne s'écarte jamais de plus de 20% par rapport à sa valeur $... sauf la Chine ou c'est 200%+

Ce qui veut dire concrètement:

- que tous les produits chinois sont deux fois moins cher que ce qu'ils devraient être uniquement à cause des écarts de parité monétaire (ou alors les marges des industriels chinois sont deux fois plus importantes ce qui leur permet d'investir, de faire du dumping, etc)

- qu'on nous a menti depuis des année en nous disant que l'écart de compétitivité venait de la différence de salaire. Ce point est négligeable par rapport aux parités monétaires,

- qu'il était complètement idiot de chercher à automatiser, inventer, moderniser les usines, pour être compétitif. Ceux qui dès les années 2000 on tout ferraillé pour garder une secrétaire, un fax et un entreprepôt sont les gagnant de cette affaire. Ceux qui on investis dans les nouvelles technologie de production sont les perdants et s'ils ne délocalisent que maintenant ce n'est qu'après avoir perdu des parts de marché (ARENA, DIM, WATERMANN, BIC, sous-vêtement féminins divers et variés, etc, etc)

- dire ça n'est pas du protectionnisme: c'est tout simplement la fin d'un terrible protectionnisme à l'envers.

- cette incroyable distortion de 200% due aux parités monétaire ne concerne pas un pays comme les autres mais la 2è économie du monde (en PPA), le 1er exportateur mondial et le premier producteur de biens.

- que si on cherche des gisements de croissance, pas la peine de faire de la méthode Coué avec la croissance verte, les emplois de proximités, la société de la connaissance et de l'information; et autres idioties - c'est complètement naze au vu des masses dont il est question.

Une parité équitable et il y en a pour 20 ans de croissance à proposer des alternatives compétitives aux produits chinois.

Ce fétichisme de l'€uro fort est complètement fou. L'€uro doit plonger 0,80$ a tout prix. C'est une question de survie car les savoir-faire sont encore là, mais pas pour très longtemps encore.

S'ils sont perdus: on ne vaudra pas mieux qu'un pays du tier-monde après avoir fait illusion pendant qq temps en s'endettant encore plus... jusqu'à ce que l'addition soit présentée.

Heureusement les mentalité changent, des articles comme ceux-ci il y en a des dixaines maintenant alors qu'avant on n'en parlait pas. Je me permet quand même de signaler que quand j'en parlais ici il y a très longtemps on me prenait pour un extra-terrestre.

http://www.latribune.fr/opinions/20100329trib000492974/pas-de-sortie-de-crise-du-g7-sans-reevaluation-du-yuan.html

Source : La Tribune.fr - 29/03/2010 | 09:08 - 689 mots  |  

Pas de sortie de crise du G7 sans réévaluation du yuan

Alors que les effets sur la conjoncture de la création monétaire et des soutiens budgétaires s'épuisent, les pays du G7 ont un besoin aigu de relancer leurs exportations. Barack Obama, qui veut doubler les exportations américaines en cinq ans, va tout faire pour obtenir une franche réévaluation du yuan. Il est capital que le Royaume-Uni, le Japon et la zone euro soutiennent Washington dans son bras de fer avec Pékin.

Les pays du G7 sont entrés dans une récession majeure en juillet 2008 pour en sortir autour de juillet 2009. Mais la crise du G7, elle, avait éclaté dès juin 2007. Et elle n'est toujours pas surmontée.

La sortie de la récession a reposé sur deux artifices majeurs, l'un monétaire et l'autre budgétaire. Le premier, c'est la création monétaire par l'Etat britannique puis l'Etat américain (1.725 milliards de dollars entre mars 2009 et mars 2010). Le deuxième, ce sont des déficits budgétaires massifs, en 2010 comme en 2009 (13% du PIB au Royaume-Uni, 10% aux Etats-Unis, 8% en France...). Or, ni l'un ni l'autre ne peuvent être reconduits.

Premier artifice. Lorsque, en mars 2009, l'Etat américain commença à créer massivement de la monnaie, la Chine réagit, en lançant une campagne très virulente contre la politique américaine. Résultat : le 3 décembre 2009, l'euro valait 1,51 dollar contre 1,26 le 9 mars ; l'once d'or grimpa à 1.207 dollars contre 922 dollars ; et le baril flamba à 76,5 dollars contre 49,6 dollars au début mars. Les Etats-Unis reculèrent, en confirmant en décembre l'abandon de la création monétaire massive à compter de mars 2010. L'Etat britannique suivit.

Second artifice. Les sagas récentes de la Grèce et du Portugal viennent signifier à l'Espagne et à l'Italie mais aussi au Royaume-Uni, à la France et même à l'Allemagne, au Japon comme aux Etats-Unis que la limite pour leur dette publique (nette de leurs réserves de change) n'est pas 220% du PIB comme on le pensait à tort mais bien plutôt 130% du PIB. Cela va les obliger à résorber très vite leurs déficits budgétaires colossaux.

Déjà très décevante au regard des moyens mobilisés, la reprise du G7 devient maintenant très vulnérable alors que les deux tuyaux par lesquels arrivait l'oxygène vont être coupés. Dès lors, pour éviter une rechute, l'administration Obama a décidé de relancer un moteur qui avait beaucoup ralenti : doubler les exportations des Etats-Unis en cinq ans. C'est effectivement le seul moyen véritable par lequel les Etats-Unis, mais aussi l'Europe, peuvent sortir durablement de leur récession sans s'exposer à une crise de leurs finances publiques. En clair, les pays du G7 doivent enfin s'attaquer à la cause profonde de la crise de 2007 : leur déficit extérieur colossal et récurrent à l'égard de la Chine.

La crise du G7 couve en effet depuis la fin 2001, quand la Chine entra à l'OMC avec un régime de change et une parité de change extrêmement avantageux pour elle. Ce régime lui permet de s'emparer très vite de segments entiers du marché mondial : habillement, chaussures, jouets, électroménager, ameublement, ordinateurs, appareils électroniques, pièces automobiles.

En toute logique, la désindustrialisation brutale du G7 aurait dû se traduire par une récession dès 2004. Or, ce ne fut pas le cas. Un faux magicien, M. Greenspan, réussit à convaincre les Etats-Unis et le G7 qu'ils pouvaient compenser un yuan trop bon marché par des taux d'intérêt maintenus historiquement bas. Et compenser leur désindustrialisation par une expansion prolongée de leur production immobilière. La seule chose dont la Chine ne peut s'emparer, ce sont nos terrains à bâtir. Chacun s'engouffra dans un boom de la construction immobilière : logements, bureaux, centres commerciaux, hôtels, stations balnéaires...

Entre 2002 et 2007, la recette semble fonctionner. Même si dès 2006, il faut aller chercher des ménages non solvables pour alimenter le marché américain du logement. En juin 2007, la crise éclate, désavouant M. Greenspan : dans le G7, les ventes puis la production et les prix de l'immobilier se retournent brutalement tandis que la production manufacturière reste délabrée. Ce sera la récession franche entre mi-2008 et mi-2009.

Pour atteindre son objectif d'exportations, M. Obama doit urgemment obtenir une réévaluation considérable du yuan. La parité de pouvoir d'achat calculée par la Banque mondiale se situe à 3,40 yuans pour 1 dollar quand la Chine impose 6,83. En clair, il faudrait une dévaluation non réversible de 50% du dollar contre yuan. Ce qui entraînerait une dépréciation tout aussi définitive de l'euro, du sterling et du yen contre yuan. Alors que les Etats-Unis semblent enfin vouloir engager le fer avec la Chine pour obtenir la réévaluation du yuan et le rééquilibrage de leur commerce, espérons que, le moment venu, ni le Royaume-Uni ni le Japon ni la zone euro ne marchanderont leur soutien aux initiatives américaines.

Antoine Brunet, président de AB Marchés

http://www.lesechos.fr/journal20091127/lec1_international/020238071010-antoine-brunet-pekin-est-maitre-du-taux-de-change-euro-dollar-.htm

Antoine Brunet : « Pékin est maître du taux de change euro-dollar »

[ 27/11/09  ] 1 commentaire(s)

Les Occidentaux ont laissé la Chine manipuler son taux de change et accumuler des réserves en devises telles qu'elle est aujourd'hui l'intervenant le plus influent sur le cours entre l'euro et le dollar.

Antoine Brunet, président d'AB Marchés.

Inutile de rêver. Pas plus que le président Obama, la semaine dernière, le trio de hauts responsables européens n'obtiendra dimanche des dirigeants chinois ce qu'ils sont venus chercher : un calendrier d'appréciation du yuan, monnaie non convertible et entièrement aux mains de Pékin. Pourtant « il y a urgence, car la sous-évaluation de la monnaie chinoise déstabilise les pays du G7 », affirme le président d'AB Marchés, Antoine Brunet, qui juge sévèrement la politique monétaire chinoise et suggère la manière forte vis-à-vis de Pékin. « La Chine domine le monde par ses réserves en devises considérables. Et l'on tolère sans réagir une politique de change inacceptable », s'insurge-t-il. Les dégâts provoqués sont immenses, selon lui, et se mesurent à l'aune des déficits colossaux répétés que subissent les partenaires de la Chine : 150 milliards de dollars sur les 12 derniers mois pour les Etats-Unis, 124 milliards pour l'Union européenne. Les pays occidentaux sont à ses yeux doublement pénalisés par cette situation : « La Chine a contribué à désindustrialiser les pays du G7. Elle leur a tendu un énorme piège en incitant les grandes entreprises à y produire. » L'Europe et les Etats-Unis se rendent compte aujourd'hui que l'intérêt de leurs grandes entreprises ne coïncide plus avec le leur. Deuxième punition : « Des déficits extérieurs répétés gonflent la dette extérieure.  Mais ils sont aussi porteur de récession. » L'économiste cite l'exemple américain où entre 2003 et 2007 le déficit extérieur représentait 6 % du PIB  «  Durant cette période, le PIB a augmenté d'environ 1 %  par trimestre.  Mais cela ne fut possible que parce que, trimestre après trimestre, la dépense globale (ménages, entreprises, Etats) dépassait de 7 % leur revenu global au trimestre antérieur  » Comment ? «  par une  fuite en avant dans l'endettement », tandis que le président de la Réserve fédérale, Alan Greenspan, se vantait de pouvoir neutraliser l'impact récessif du déficit extérieur.

Protectionnisme monétaire

Alain Brunet juge plus généralement la politique de la Chine « non coopérative » . Il impute aux autorités de Pékin d'avoir déclenché la panique entre mars et août 2008 sur la signature des agences de refinancement hypothécaire américaines, Freddie Mac et Fannie Mae, qui conduira à leur nationalisation en septembre 2008 ; puis l'interruption brutale de l'appréciation du yuan  en juillet 2008, en pleine crise financière, refermant la parenthèse ouverte en juillet 2005,  qui avait permis le renchérissement de 20 % du yuan. Surtout, il note la double campagne de dénigrement du dollar et de promotion de l'or qu'a mené la Chine depuis les déclarations du secrétaire au Trésor, Tim Geithner, en janvier 2009 , affirmant que la Chine manipule sa monnaie. Pour Antoine Brunet, « il s'agit d'une campagne destinée à atteindre le dollar dans son statut ».

L'économiste ne croit pas une seconde à la bonne volonté de la Chine qui pratique «  un protectionnisme monétaire éhonté  » fixant le cours dollar-yuan à 6,83  depuis 18 mois alors que selon le FMI, il devrait être à 3,60.   Convaincu qu'elle ne cédera que sous la pression, il suggère « une initiative commune forte de l'Europe et des Etats-Unis », qui prendrait la forme d'un « protectionnisme douanier ». Il regrette au passage que seul ce dernier soit interdit. « Si les Etats-Unis et l'Europe menaçaient de relever de 100 % les droits de douane sur les produits chinois, Pékin modifierait son attitude. » En 1971, c'est la solution qu'avait imposée avec succès le président américain Richard Nixon à l'Allemagne et au Japon pour qu'ils réévaluent leur monnaie. Si le temps presse, c'est qu'on en est arrivé au point où la Chine maîtrise les mouvements de change entre l'euro et le dollar. La preuve ? Début 2009, alors que s'ouvre la campagne de dénigrement des Chinois, l'euro vaut 1,23 dollar.  A la mi-octobre, il est monté à 1,50. « La Chine détient 2.800 milliards de dollars de réserves. Lorsqu'elle en déplace 1 %, ce sont 28 milliards de dollars qui transitent sur le marché.  Elle est, de loin, l'intervenant le plus influent sur le cours euro-dollar. »  Au point de créer la zizanie entre l'Europe et les Etats-Unis.

CATHERINE CHATIGNOUX, Les Echos

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parce que tu crois que t'as le choix  :lol: c'est l'huissier qui va te ramener sur ma planete. J'espere que ça va etre brutal au lieu de continuer a péricliter lentement et j'espere que ce jours là on aura encore quelques bases théorique sur le role minimum et suffisant de l'état et des organismes sociaux afin de ne pas faire n'importe quoi dans la panique.

sauf que ce rôle minimum de l'état et des organismes sociaux ( que tu assimiles d'ailleurs ) est simplement tiré du XIXiè siècle et qu'en te référant à de telles théories, tu fais un non sens total :

- à savoir en premier lieu social, comme te l'a fait remarqué G4lly, ces prestations sociales ( retraite et santé ) que tu souhaites voir disparaître au profit d'un systéme de "charité" et de simple survie ( à savoir un minimum viellesse équivalent au SMIC si je t'ai bien lu et un systéme de santé reservé aux mineurs ), il faudra bien alors que ce soit uns systéme privé qui les finance aux tarvers d'un systéme d'assurance

au final, ça ne sera pas moisn cher mais beaucoup plus élitiste avec une partie de la population non couverte au niveau des soins, une autre mal couverte et une bonne partie des personnes agées condamnées à la pauvreté : c'est effectvement un sacré progrés social !!

- économique aussi, si l'état n'intervient plus dans l'économie, ce sont des pans entiers de notre économie qui disparaissent : tu crois que notre agriculture survivrait combien de temps si elle n'était pas subventionnée ? ( surtout qu'en face ( USA ) ils ne se privent pas )

- économique toujours, en coupant autant dans les dépenses sociales ( retraites ) et en mettant à la charge des ménages leurs soins de santé et de capitaliser une retraite, tu sabres complétement le pouvoir d'achat de la majorité de la population et ça suffit à faire couler la majeure partie de nos PME : en gros ça consiste juste à améliorer nos chances à l'exportation en supprimant notre consomation intérieure

- enfin parlons d'usine à gaz puisque tu aimes employer ce mot puisqu'il faudra passer d'un systéme redistributif à un systéme par capitalisation sur une ou deux générations, en gros plusieurs générations d'actifs devront à la fois assumer les droits liquidés des "inactifs" et régler leurs dépenses sociales à eux tout en capitalisant !!

et je ne parle même pas du candidat politique qui devra faire campagne autour d'un tel programme et dont les chances d'être élu sont nulles..........    

à C SEVEN : oui, effectivement, il faudrait que l'europe invente de nouvelles formes de protectionnisme si on ne veut pas se faire tailler par les autres car les Chinois voire les USA ne s'en privent pas ( on l'a vu dans le domaine des ventes militaires avec l'affaire EADS recemment )   

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Je vois qu'il vaut mieux écrire en soulignant... :lol: Evidemment quand je dis vertueux, c'est au deuxième degré  :oops:

(tu voudras bien noter, je souligne, que mon discours ne relève pas d'une analyse morale ou éthique)

Ceci dit, je prefère me fier au point de vue d'un prix nobel d'économie (Stglitz, pour ne pas le nommer, mais il ne pas le seul) qui a eu des responsablités tant au niveau de l'administration US que dans les instances internationales, plutot qu'aux humeurs des traders boutoneux, ou aux avis des économistes en herbe, tout juste sevrés du lait de leur mère...

Je suppose que tu n'appartiens à aucune de ces deux catégories...

Mes cordiales salutations.

:lol:, quel tableau! me voilà méchamment épinglé :lol:

Un conseil : méfies toi des prix nobel d'économie, y en a plein le FMI et les ministères des finances grec et francais ;)

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garde tes :lol: : t'as pas du bien comprendre si t'as raté la partie ou je prone aussi un retour de l'état et des organismes sociaux sur leur "coeur de métier".

Je suis quand même curieux de savoir pourquoi une baisse d'impots devrait être une bonne relance et une hausse de la demande de l'état une mauvaise.

Seconde chose, pourquoi un état serait il néccéssairement moins efficace qu'un marché? Je t'invite à voir à nouveau les exemple de privatisation des transports, de la santé, etc. pour en mesurer les effets. La concurrence ne marche bien que dans un monde purement concurrentiel, remplissant un nombre important d'hypothèse qui ne correspondent pas à la réalité (multiplicité des acteurs, liberté d'entré sur le marché à faible cout, etc.).

éffectivement, il y a pas plus simpliste et classique: on ne peux pas claquer plus que ce qu'on gagnes sauf courte période. ça a beau etre un prix Nobel qui m'explique le contraire, on arrivera jamais a me convaincre.

Le déficit ou l'excédent dégagé par le budget de l'état ne reflète pas la richesse d'un pays ni l'amélioration ou la dégradation de sa situation. Un état peut investir dans les infrastructures à bon escient. La politique budgétaire contra cyclique (dépenser en récécrssion, faire de la rigueur en croissance) est également un outil fondamental en économie qui recommandé dans de nombreuses théories pour lisser la production.

Dans les deux cas le pays s'est globalement enrichi mais l'état se retrouve avec une dette, à moins d'être en situation de rente exceptionnelle. Tes courtes périodes sont de l'ordre de plusieurs dizaines années en économie.

Pris seul le chiffre du budget de l'état ne veut rien dire.

La nouvelle économie classique, dont vient l'idéologie que tu nous vantes sans le savoir, fonde ses conclusions en se placant dans un monde utopique l'information circulerait librement, instantanément, où les agents auraient une connaissance parfaite de l'économie et seraient capables d'anticiper rationnellement le futur.

Que dire si ce n'est:  :lol: :lol: :lol:

Non pas que la théorie manque d'intérêt, je ne comprends pas non plus l'aversion aux mathématiques que peuvent avoir certaines personnes, mais il n'empêchent que ce genre de discours loupe un aspect absolument fondamental et fondateur de notre système économique actuel. Si certains acteurs financiers peuvent se faire autant d'argent, c'est précisément à cause des retenues d'informations et de l'opacité qui les met en situation de rente, normalement impossible dans un vrai marché concurrentiel.

Prend un peut de recul si tu peux et demande toi: le simple fait que l'état ou les organismes sociaux soient en déficit n'est il pas en soit completement débile ?

Là encore, voir plus haut.

Les organismes sociaux créent d'ailleurs de la richesse en maintenant la paix sociale, une société relativement égalitaire, ayant encore une certaine cohésion, une demande intérieure stable, en finançant des secteurs stratégiques, seulement ce n'est pas de la richesse mesurable dans ca ne vaut rien...

C-seven:

Merci pour cet aspect intéressant qui montre bien la vanité qu'il y'a à croire qu'on peut avoir une balance commerciale équilibrée avec la Chine ou que ce serait un marché potentiel. Néanmoins il me semble - mais je n'arrive pas à retrouver les chiffres - que le commerce avec la Chine a un part très réduite par rapport au PIB de la zone euro (moins de 10% je crois). D'ailleurs nous sommes en excédent commercial sur la zone.

L'immense majorité de notre important commerce passe par la zone euro notamment l'Allemagne. C'est pour ca que l'Allemagne a construit artificiellement son excédent commercial sur la dette des partenaires de la zone.

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Merci Loki, tu as bien lut et bien compris  =)

Tout d'abord, en préambule, je tient a préciser que comme tout le monde je souhaite qu'on gagne le maximum, qu'on ait des horaires de travail allègés, beaucoup de vacances, une assurance santé en béton et une retraite confortable.

.. tant qu'on peut se le permettre.

Tout est là, le débat est aussi beaucoup qu'est ce qu'on peut se permettre et quels sont les moyens disponibles.

Quand on est en déficit chronique c'est la preuve qu'on dépense plus que nos moyens nous le permettent. C'est une évidence mais je reproche à ces théories "non classiques" ou plutot, mal comprises, de brouiller ce message (Keynes on lui a fait dire n'importe quoi pour pouvoir faire n'importe quoi en bonne conscience).

Donc quand le principe de réalité impose de réduire la voilure, il me semble que la manière intelligente de faire c'est d'abord de définir quel est l'essentiel et quel est l'accessoire puis de tailler du plus accessoire au moins accesoire jusqu'a arriver à un équilibre des finances qui préserve notre compétitivité sur le long terme.

On peut aussi tailler d'un coup dans tout ce qui est accessoire, ne préserver que l'essentiel, puis refaire croitre le systeme en fonction d'une estimation la plus rationelle possible des besoins. Cette option du "coup d'accordéon" est irréaliste politiquement mais peut survenir en cas de crise grave. C'est en tout cas largement mieux que de tailler partout et n'importe comment dans la panique.

Donc quand je parlais des fonctions régaliennes et de la solidarité préservant l'éducation et la survie des gosses, puis immédiatement derriere celle des adultes, je palais du minimum vital, du coeur du role de l'état a préserver à tout pris. Il me semble qu'il est bon de distinguer l'essentiel de l'accessoire.

Bon maintenant qu'il est de plus en plus évident qu'il va falloir tailler dans l'accessoire meme si l'idée fait difficillement son chemin, les théories de la relance par le déficit étant tellement confortables, le débat ça sera jusqu'ou il faudra tailler. Là ça commence a devenir interessant, ça peut etre un vrai débat droite gauche, alors que le débat est ce qu'il faut tailler ou pas c'est des enfantillages.

Pour moi, rétablir les équilbres ne suffit pas: il faut aller plus loin pour réduire les prélèvements obligatoires, pesant au final en totalité sur les entreprises, tout en restant à l'équilibre. Et ceci meme légèrement en deça de ce qu'on pourrait se permettre comme prestations sociales "accessoires" afin de se préserver une "poire pour la soif".

Autant dire qu'il y a du boulot mais faut etre réaliste ça ne pourra se faire que si on a plus le choix.

- économique aussi, si l'état n'intervient plus dans l'économie, ce sont des pans entiers de notre économie qui disparaissent : tu crois que notre agriculture survivrait combien de temps si elle n'était pas subventionnée ? ( surtout qu'en face ( USA ) ils ne se privent pas )

non, non, j'ai pas parlé de ça. C'est vrai que les subventions sont assez contestables mais le protectionnisme peut tout a fait s'envisager dans certain secteurs ou quand la concurrence n'est pas loyale. Mais c'est sur que c'est pas évident avec tous les accords passés au niveau international et l'EU. En tout cas si il y a bien un domaine ou le protectionisme est justifié c'est l'agriculture: en plus de sa nature stratégique, il n'y a pas de progrès de productivité à attendre de la concurrence internationale sauf à nous faire bouffer plus de merde. Le seul progès technique à attendre c'est de produire plus avec moins de produits chimique et là il n'y a rien à attendre de la concurrence internationale, en tout cas extra-européenne amha.

à C SEVEN : oui, effectivement, il faudrait que l'europe invente de nouvelles formes de protectionnisme si on ne veut pas se faire tailler par les autres car les Chinois voire les USA ne s'en privent pas ( on l'a vu dans le domaine des ventes militaires avec l'affaire EADS recemment )    

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à C SEVEN : oui, effectivement, il faudrait que l'europe invente de nouvelles formes de protectionnisme si on ne veut pas se faire tailler par les autres car les Chinois voire les USA ne s'en privent pas ( on l'a vu dans le domaine des ventes militaires avec l'affaire EADS recemment )    

Je désespère de l'Europe et notamment des allemands.

Je me demande si à ce point il ne faudrait pas mettre la menace d'une sortie de l'€uro dans la balance car la survit des savoir-faire industriels et l'intégration de notre jeunesse sur le marché du travail deviennent prioritaires par rapport aux idéaux européens.

De plus je précise que ce n'est pas du 'protectionnisme' mais l'arret d'un 'protectionnisme à l'envers' qui taxe tous nos produits à 100% du fait des parités monétaires trafiqués par le Chine. Donc la morale 'libérale' est de notre côté  ;).

C'est totalement inadmissible d'admettre un tel boulet dans la compétition mondiale. Et pourtant on l'admet depuis trop longtemps...

 

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il y a quand même à prendre en considération qu'il y a trois types de déficit :

- celui des comptes de l'état ( état alimenté par les impôts )

- celui des comptes dits sociaux ( alimentés par les prélévements sociaux )

- celui des particuliers

alors evidemment on est en déficit depuis 30 ans et le point grave, c'est surtout qu'on soit en déficit à la fois durant les phases de croissance comme de "croissance réduite"

on peut accuser les gouvernements de tous bords que ce soit le PS ( avec la cagnote des années jospins ) ou l'UMP ( avec des politiques de réductions d'impôts alors même que les comptes sont dans le rouge )

voilà pour le propos liminaire

après, il faut bien voir que faire passer le déficit de l'état vers le privé ( en demandant à ceux-ci de financer directement leurs faris scolaires ou leurs asurances par ex ) n'est pas vraiment une solution non plus

il faut aussi voir qu'il y a des raisons structurelles aux déficits sociaux :

- viellissement de la population ( ça entraine à la fois des dépenses e santé et retraites importantes )

- part des salaires plus faible qu'il y a 30 ans

- chomage trop massif et faible taux d'emploi des + de 50 ans ( en France )

Pour les déficits de l'état , ceux-ci sont générés par une inadéquation entre le volume des rentrés fiscales et le volume des dépenses : augmenter les unes ( recettes ) ou couper les autres ( dépenses ) sont effectivement des solutions sauf qu'il y a des conséquences "secondaires" à toute politique allant dans un sens ou dans l'autre ( en gros, la concurrence fiscale des autres pays et le transfert des dépenses de l'état vers le privé pour un service qui ne sera pas forcemment le même )

Perso, je n'ai pas de solutions évidentes mais je pense qu'on ira au final vers à la fois des politiques de contraction de la dépense et d'augmentation des impôts vu les déficits divers......

après le plus futé serait certainement de repenser la fiscalité et de la simplifier ( la réduire, faut pas rêver ) mais là aussi, c'est un serpent de mer vu la complexité des problèmes ( il suffit de voir les difficultés et la complexité de la réforme de la Taxe Professionnelle )  

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A propos de notre déficit, il ne rélève pas d'une politique de relance (que je ne défends pas: elle ne sert à rien si toute l'Europe ne s'y met pas).

Loki m'a devancé là dessus, cela relève d'une différence entre recettes fiscales et dépenses.

PS:

Outre quoi couper dans le budget de l'état, il faudrait peut etre aussi se poser la question de quand couper.

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Je ne veux pas me faire le défenseur du bilan Jospin (il y a sans doute plein des choses à dire) Mais tout de même!

-Création du fond de réserve des retraites en 1999  qui est une réserve (en actifs financiers) aujourd'hui de 33 millards et qui serait bien plus haute si "certains" n'avaient pas piqué dédans...

-Baisse d'un point de la TVA (que le gouvernement Juppé avait augmenté de 2...)

-Taxe flottante sur les carburants, ce qui permettait de lisser le prix (éviter l'augmentation)

Baisse du chômage

Je passe sur les différentes prestations et transferts sociaux ....

Et tout ça avec une baise sur plusieurs années De l'endettement de l'Etat et du déficit annuel

Avec une croissance supérieure d'un point, voir plus, à la moyenne européenne (alors que à l'arrivé du Gouv JO on était pas vraiment frais...)

Tout ceci est vérifiable, ce n'est pas de la théorie...

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Je préfère encore Jospin aux Chirac/Baladur/Villepin ou Rafarin.

Sans problème et il n'y a pas photo en plus.

Toutefois je préfère les Fillon/Woerth/Lagarde ou Sarkozy.

Au delà des caricatures qui sont devenu un peut trop le seul moyen d'opposition qu'il reste à la gôche, ils font un bon travail de fond de réforme de l'état bien que pas assez rapide (mais plus rapide que beaucoup ne le pensent néanmoins)

Concernant le budget de l'état: ils annoncent une augmentation des budget d'investissement de 10% ces dernières années, ce qui, compte tenu de la structure du budget, représente un transfert de 20% depuis le budget de fonctionnement à déficit égal. Reste plus qu'à baisser le déficit maintenant en préservant les investissement et en taillant dans le fonctionnement et dans les effectifs non directement producteur de services =)

C'est la simplification de Loki (en commençant par le mille feuille territorial)

Bilan de l'équipe actuelle:

- réforme portuaire,

- réforme de la défense (livre blanc de la défense). 54000 suppression de poste bureaucratique (15000 sur 66000 dans l'armée de l'air soit 20%...)

- autonomie des universités

- réforme de la recherche (CNRS)

- mobilité dans la fonction publique,

- réforme hospitalière – carte hospitalière

- service minimum dans les transports

- début mise en place d'une comptabilité «classique» (prenant en compte le compte d'exploitation, le bilan et les AMMORTISSEMENT) dans la fonction publique via des rapport de la Cours des Comptes

- retraites

- réforme du mille feuilles territorial

- justice – carte judiciaire. 319 tribunaux rayés de la carte par Rachida Dati

- fusion impots / perception

- fusion ANPE / ASSEDIC

- fusion police / gendarmerie

- 130000 suppression de poste de fonctionnaire en 3 ans à service égal, voir amélioration du service (amélioration très importante et constatée dans les rapports entre les entreprises et les services fiscaux par exemple).

- taxe professionnelle

- Fret SNCF

- taxe carbone... heu non  :'(

- lancement de deux nouveaux réacteurs nucléaires 3e génération

- lancement d'Ariane 6

- mise sous pression de Renault pour relocaliser la production (25% de Renault vendues en France sont fabriqués sur le territoire contre 47% des Peugeot-Citroën – merci au socialiste Louis Shwetzer  =(....

- lancement de l'antenne AESA, du M88-X, du Meteor, etc, pour le Rafale

- prise en compte enfin que l'Allemagne est notre premier partenaire certes, mais aussi: notre premier concurrent

- Statut auto-entrepreneur

- administration 'numérique' (par internet)

- suppression de l'enseignement de l'histoire en terminal (des cours d'endoctrinement socialistes et à l'auto-flagellation en réalité)

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