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La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha
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http://www.lefigaro.fr/societes/2011/07/15/04015-20110715ARTFIG00516-les-banques-francaises-reussissent-les-stress-tests.php

Huit banques européennes ont échoué aux tests de résistance imposés à 91 banques du continent pour éprouver leur solidité en cas de choc économique, a annoncé vendredi dans un communiqué l'Autorité bancaire européenne (EBA) chargée de ces tests.

L'EBA a indiqué que ces banques avaient besoin au total de 2,5 milliards d'euros pour se renforcer. Elle n'a pas détaillé dans un premier temps le nom ou la nationalité des banques ayant raté l'examen, chaque établissement concerné et les régulateurs nationaux ayant la priorité pour communiquer à ce sujet.

Selon les annonces faites simultanément dans chaque pays par les banques ou les régulateurs, 5 banques espagnoles et une banque allemande ont échoué. Deux banques grecques figurent également parmi les recalées, à savoir Ate et Eurobank.

L'EBA a précisé que seuls les résultats de 90 banques avaient été finalement pris en considération, sans autre explication.

Toutes les banques italiennes, françaises, portugaises, irlandaises et britanniques ont réussi le test.

Par contre il parait que 16 Banques sont passées de justessse, j ai pas encore vu lesquelle.

le  pdf  pour les amateurs

http://stress-test.eba.europa.eu/pdf/EBA_ST_2011_Summary_Report_v6.pdf

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Sinon, j'aurais une question. Les républicains et les démocrates négocient les conditions pour augmenter le plafond de la dette. Je rappelle que selon Gallup, 60% des républicains, 46% des indépendants et 21% des démocrates s'opposent à n'importe quelle forme d'augmentation du plafond. Est il raisonnable de demander au républicain de donner leur condition pour augmenter le plafond si leur votant s'oppose en majorité à l'augmentation. Il n'ont ni intêret idéologique, ni intêret dans la perspective des elections à venir, ni interet à ce que le mandat Obama se déroule correctement. De ce point de vue là, il n'est pas étonnant qu'ils soient extreme dans leur positions

Certe, Obama est l'ennemie mais il faut distinguer deux camps parmis les Républicains:

- les nouveaux du Tea-Party qui sont des jusqu'au boutistes assumés. Eux sont prêt au "clash" qui ne sera pas seulement du président honi mais des concitoyens chéris.

- les anciens qui eux connaissent la réalité politique et sont plus pragmatiques. Ils gêneront jusqu'au 30 juillet et le 01 aout un accord sera trouver. Quit à décapiter en interne le Tea-Party qu'ils n'aiment pas.

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Le prob c'est que les Tea Parties ont quasi pris le contrôle de l'appareil Républicain. Ne serait ce qu'en foutant la pressions aux Républicains "traditionnels" pour les amener à se positionner sur leur ligne ils sont hyper hard-liners et ils sont forts. On verra le moment où les "monstres froids" arriveront à reprendre la main sur les dingos.

En plus dans le contexte du moment Barrack Obama est accusé d'avoir falsifié son acte de naissance et de ne pas être américain. Et aux states ils ont un vrai blocage idéologique sur les hausses d'impôts ...

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De toute façon, les Teabaggers sont avant tout un tas de cons manipulés/orientés par des démagos souvent aussi cons qu'eux (mais profiteurs), avec quelques cyniques froids et bien rôdés qui profitent de la vague pour se caser et/ou booster leur carrière. Il suffit d'avoir vu certaines pancartes du genre "Obama get your hands of my Medicare" (apparemment les cons pensaient que le Medicare était un truc privé  :lol:) ou lu les sondages réalisés auprès de ces "citoyens"  :rolleyes: :-[ (à base de "faut-il réduire le déficit? OUI!", "faut-il baisser les impôts? OUI", "quelles dépenses faut-il couper? AUCUNE" :O :rolleyes: :-[ :lol:), pour voir à quel point cette vague, si elle devenait la dominante interne du GOP (ce qui est en train de devenir le cas même s'ils ne représentent pas loin s'en faut la majorité des militants; mais la droite religieuse a fait la même OPA sur le programme républicain pendant 20 ans), est un danger majeur pour la démocratie américaine. Au final, des tarés débiles comme Rush Limbaugh représentent bien cette évolution du débat américain côté républicain: ils appellent quasiment à la confrontation avec les démocrates et les républicains modérés, ils ne donnent que dans la surenchère, l'absence de nuance, la stupidité infondée et le manichéisme le plus intransigeant.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/15/sortir-de-l-euro-permettrait-a-la-grece-de-repartir_1549023_3234.html

Berlin, Correspondance - De tradition libérale, réputé pour son franc-parler, Hans-Werner Sinn est l'un des plus célèbres économistes allemand. Directeur de l'institut de conjoncture munichois IFO, il compare la situation actuelle de la Grèce avec celle de l'Allemagne après la crise de 1929.

M. Sinn, vous plaidez pour une sortie temporaire de la Grèce de la zone euro. Cela ne signifie-t-il pas la fin de la monnaie unique ?

Non, ce qui déstabilise l'euro est le déni de réalité des politiques. Le développement de la Grèce est massivement handicapé par l'euro. La Grèce a deux problèmes : d'abord, elle est surendettée, et surtout, elle n'est plus compétitive. L'euro a permis à la Grèce d'emprunter à taux très faible, le pays a développé une bulle inflationniste et un gigantesque déficit extérieur. Pour faire disparaître le déficit, la Grèce doit réduire ses prix de 20 % à 30 %. Une telle baisse des prix n'est pas possible à court terme à l'intérieur de la zone euro.

L'Allemagne a connu la même situation entre 1929 et 1933. A l'époque, elle ne pouvait pas dévaluer sa monnaie à cause des plans Dawes et Young ; elle a dû procéder à une baisse de ses prix de 23 % et de ses salaires de 30 %, qui a mis le pays au bord de la guerre civile. La même chose pourrait se passer en Grèce si on continue à exiger d'elle qu'elle baisse ses prix et ses salaires de 30 %.

Une sortie de l'euro ne serait-elle pas encore pire pour le pays ?

Une sortie de la Grèce de l'euro déclencherait en effet une panique bancaire : les gens se précipiteraient en même temps vers les banques pour retirer leurs dépôts afin de se protéger du change en drachme et d'une dévaluation. Les banques seraient alors en faillite. Il faudrait donc soutenir les banques.

L'avantage d'une sortie de l'euro est que l'économie pourrait repartir après quelques mois : au lieu de tenter de baisser des millions de prix et de salaires en restant à l'intérieur de la zone euro, on en baisse un seul, le taux de change. L'avantage pour les entreprises de l'économie réelle est que leurs dettes sont également changées en drachme, donc avec une baisse de valeur. Les dettes vis-à-vis de l'étranger deviennent insupportables. Dans les deux cas – maintien ou sortie de la Grèce de la zone euro –, les Etats européens doivent de toute façon soutenir le système bancaire, et restructurer la dette du pays. C'est inévitable.

Les plans d'aide européens à la Grèce ont-ils encore un sens ?

Non. Les politiques qui pensent qu'ils pourront sauver la Grèce et les autres pays en danger avec de nouveaux plans d'aide surestiment les capacités du contribuable européen. Ces programmes ont par ailleurs un effet pervers : ils cimentent en réalité le défaut de compétitivité de la Grèce. Ils ne sont pas une solution : les sommes en jeu sont énormes, elles provoquent les protestations des contribuables des pays stables, y compris la France, et n'aident pas les pays concernés.

Pourquoi ?

En Allemagne, nous avons fait l'expérience de ces effets pervers avec la réunification : nous avons créé, avec les Länder de l'Est, une "union de transfert". On transfère des sommes gigantesques de l'Ouest vers l'Est depuis vingt ans. Aujourd'hui, le résultat est décevant : ces régions ne sont pas compétitives, parce qu'elles sont dépendantes de ces transferts. On observe un exode massif des forces de travail car les créations d'emploi sont trop faibles. Le PIB [produit intérieur brut] par habitant n'augmente que parce que les habitants quittent ces régions. La réunification a raté l'opportunité de voir l'Est retrouver de la compétitivité et une croissance durable grâce à une modération salariale.

Combien de temps durerait cette sortie de la Grèce de la zone euro ?

On peut imaginer qu'après la dévaluation, le pays n'ait besoin que de quelques années pour retrouver sa compétitivité. Un retour dans l'eurozone se ferait sur la base du nouveau taux de change.

Cela ne déclencherait-il pas une réaction en chaîne ?

L'Irlande et le Portugal ont aussi reçu des programmes d'aide, et l'Italie comme l'Espagne sont sous la pression des marchés… Attention : on ne peut en aucun cas mettre l'Italie et la Grèce sur le même plan. L'Italie a une économie robuste, le nord du pays abrite les régions les plus productives et les plus riches d'Europe. Je ne me fais aucun souci : l'Italie réussira à réduire sa dette en appliquant un vrai programme de réduction des dépenses publiques. L'Espagne et l'Irlande sont également en mesure de régler leurs problèmes. L'Irlande a un comportement exemplaire. Il en est autrement du Portugal, qui a une situation similaire – quoique moins grave – à celle de la Grèce. Là aussi, il n'y a aucun signe qui montre que le Portugal peut retrouver sa compétitivité à court terme. Les politiques doivent s'interroger : sont-ils prêts à une déflation à l'intérieur de la zone euro?

L'euro est-il viable à long terme?

Pour moi, l'euro et l'eurozone sont indispensables, parce qu'ils concourent à une plus grande intégration de l'Europe, et j'espère que ces problèmes ne sont que passagers. La question, aujourd'hui, est la suivante : veut-on multiplier les programmes d'aide ou veut-on faire appel à la responsabilité des Etats ? Pour moi, il faut autoriser la compétition à l'intérieur de l'eurozone, tout en ayant un outil d'aide en cas d'urgence. On a besoin d'un système de spreads [taux différentiels] qui reflète la vraie capacité des Etats à rembourser leurs créances afin qu'ils soient incités à limiter leur endettement. Si, comme le soutiennent certains, on met en commun les dettes et crée des "eurobonds", on crée un système qui pousse à l'irresponsabilité.

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Très bien ce petit interview dans Le Monde.

Juste pour dire une chose:

La difficulté ne porte pas seulement sur la contraction de la dépense public.

L'état doit en plus préparer l'avenir. J'entendais hier parler du rabotage de niche dont le crédit d'impôt recherche. Certes sur 1 an, on gagne beaucoup. Sauf que c'est la meilleur façon de détruire l'innovation pour 20 ans.

Il nous faut "sanctuariser" tous les mécanismes qui préparent l'avenir (autonomie des universités, recherche) ainsi qu'en finir avec l'instabilité fiscale dont soufrent nos PME.

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En Allemagne, nous avons fait l'expérience de ces effets pervers avec la réunification : nous avons créé, avec les Länder de l'Est, une "union de transfert". On transfère des sommes gigantesques de l'Ouest vers l'Est depuis vingt ans. Aujourd'hui, le résultat est décevant : ces régions ne sont pas compétitives, parce qu'elles sont dépendantes de ces transferts. On observe un exode massif des forces de travail car les créations d'emploi sont trop faibles. Le PIB [produit intérieur brut] par habitant n'augmente que parce que les habitants quittent ces régions. La réunification a raté l'opportunité de voir l'Est retrouver de la compétitivité et une croissance durable grâce à une modération salariale.

En leur laissant leur monnaie quelques années les landers de l'Est auraient attiré les allemands de l'Ouest pour faire leurs courses avec une monnaie forte et peut être même des délocalisations de l'Ouest vers l'Est. Ca aurait pu booster leur économie de façon plus simple.

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Et combien de temps pour payer les pots cassés de la période de transition ;)? La réalité d'une "sortie de l'euro", c'est pas simplement le processus technique de remplacement de la monnaie fiduciaire et de la conversion des comptes et avoirs de tous types, mais l'ajustement consécutif au changement de monnaie. Un rattrapage qui peut être rude puisqu'il s'agit d'une remise en corrélation de la monnaie avec l'état économique d'un pays. Ceux qui spéculeraient dessus seraient-ils même contrôlables dans cette période?

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Comme pour l'Argentine, retour de la croissance 6 mois après.

Ca me fait très plaisir de l'écouter car il me rappelle très exactement certains de mes profs d'économie en prépa.

L'argentine a connu grace a sa restructuration mené au pas de charge une période d'extreme misere treeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees longue ... ou meme les plus diplomé on fini cartoneros. Faut pas réécrire l'histoire non plus! D'autant que l'abandon de la parité avec le dollar a été éventé et que pas mal de dirigeant sont allé auparavant mettre leur pognon au paraguay ...

Maintenant ca va mieux mais si tu discute avec les argentins ils l'ont vraiment mauvaise a propos su FMI ... vraiment tres mauvaise.

Si je me trompe pas le PIB de 2009 est le meme que le PIB de 1998 en dollar constant ... ca fait une putain de traversé du désert.

Pour le miracle de la dévaluation ... ca ne servirait a rien en Grece ... la grece ne produit rien d'exportable :lol: Le probleme de la Grece c'est pas la monnaie c'est son néant économique, elle ne vie que du tourisme et de son pavillion marine marchande! Avant de changer ca bon courage ... on transforme pas un ane en cheval de course par le truchement d'un jeux comptable ou meme d'une annulation de la dette, pour la simple raison que la balance des paiement courant hors dette est encore déficitaire ... changer la monnaie ne changerait pas la balance des paiements même la dettes épongé. Ajoute a cela le contre coup inflation ... et les grecs serait pas forcément mieux lotis qu'avec une démarche de déflations dans l'euros, meme si cette démarche sabotte durablement toute hypothétique conversion de l'économie grecques a la réindustrialisation par exemple.

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Interview de JJ. Rosa sur la crise liée à la monaie unique:

donc voilà, il faut une semaine pour sortir de l'Euro.

C'est une pure vision d'économiste, ya aucun projet politique derrière, qu'est ce qu'il nous donne comme perspective : la suisse, la suède..au secours!

On a fait l'europe pour éviter les bains de sang, faut pas l'oublier.

Au demeurant son analyse économique du problème grec, victime d'une monnaie forte est pertinente.

Mais on ne peut pas enterrer tout d'un coup, une troisième voie est possible, elle passe par une zone euro restreinte aux meilleures économies et une vrai harmonisation sociale, fiscale et réglementaire.

On ne peut pas tout traiter par le bais économique non plus.

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C'est une pure vision d'économiste, ya aucun projet politique derrière, qu'est ce qu'il nous donne comme perspective : la suisse, la suède..au secours!

On a fait l'europe pour éviter les bains de sang, faut pas l'oublier.

Il est où le bain de sang? La guerre civile de 14-45 est terminée et l'URSS n'est plus à nos porte. Donc où est la menace?

Il faudra un jour cesser ces incantations magiques de sociétés primitives. Il n'y a lus de menace de guerre depuis 1989. Il serait bon de s'en rendre compte.

La guerre? On fait tout pour qu'elle revienne par la vectorisation de mythes et phantasmes qui dissolvent notre pays à marche forcée. Nous l'aurons en France par l'incurie de nos hommes politiques et le règne de la bien pensance castratrice.

Alors, s'il vous plait, stop au shamanisme et restons lucides. L'Euro et sauver l'Europe d'une guerre n'ont rien à voir.

Les suisses et suédois ne sont-ils pas heureux?

C'est étrange. A force de voyager, je ne vois pas là-bas des sociétés au bord du gouffre. Heureusement que ces nations existent. Peut-être seront-elles ne prochaines terre d'accueil?

Je ne suis ni millenariste, ni Cassandre; mais ce qui se passe actuellement est d'une très grande gravité. Si la campagne présidentielle ne développe pas des concepts de rupture avec nos anciennes pratiques dite "républicaine" alors nous saurons que nous serons rentrés dans un processus déterministe que nous n'arreterons que par une expression de violence.

L'Euro sous sa forme actuelle est terminée. Il faut passer à autre chose tant que c'est gérable. Quit à avoir des banques faire faillite.  

Au demeurant son analyse économique du problème grec, victime d'une monnaie forte est pertinente.

Mais on ne peut pas enterrer tout d'un coup, une troisième voie est possible, elle passe par une zone euro restreinte aux meilleures économies et une vrai harmonisation sociale, fiscale et réglementaire.

On ne peut pas tout traiter par le bais économique non plus.

Dit-il autre chose?
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L'argentine a connu grace a sa restructuration mené au pas de charge une période d'extreme misere treeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees longue ... ou meme les plus diplomé on fini cartoneros. Faut pas réécrire l'histoire non plus! D'autant que l'abandon de la parité avec le dollar a été éventé et que pas mal de dirigeant sont allé auparavant mettre leur pognon au paraguay ...

Maintenant ca va mieux mais si tu discute avec les argentins ils l'ont vraiment mauvaise a propos su FMI ... vraiment tres mauvaise.

Si je me trompe pas le PIB de 2009 est le meme que le PIB de 1998 en dollar constant ... ca fait une putain de traversé du désert.

Pour le miracle de la dévaluation ... ca ne servirait a rien en Grece ... la grece ne produit rien d'exportable :lol: Le probleme de la Grece c'est pas la monnaie c'est son néant économique, elle ne vie que du tourisme et de son pavillion marine marchande! Avant de changer ca bon courage ... on transforme pas un ane en cheval de course par le truchement d'un jeux comptable ou meme d'une annulation de la dette, pour la simple raison que la balance des paiement courant hors dette est encore déficitaire ... changer la monnaie ne changerait pas la balance des paiements même la dettes épongé. Ajoute a cela le contre coup inflation ... et les grecs serait pas forcément mieux lotis qu'avec une démarche de déflations dans l'euros, meme si cette démarche sabotte durablement toute hypothétique conversion de l'économie grecques a la réindustrialisation par exemple.

Cette periode difficile a debuté bien avant la fin du currency board et après il resta 1 an de bordel avant la reprise. La politique de deflation du FMI et la fin du currency board sont deux politiques differentes. Il y'eu une rupture entre les deux.

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Le gars est intéressant à écouter quand même :

Ici il décrit une sortie de l'euro pour les pays du sud, et son maintien pour l'allemagne, l'autriche, le danemark. Une sorte d'arc économique arien ou teuton, il recommande une sortie pour la france.

Ca reste une analyse de pure économiste, la france a tout intérêt à moyen terme de faire partie de cet arc, ne serait-ce que pour exorciser ses démons.

C'est un choix politique pas d'économiste, c'est sur qu'il y aurait un temps difficile pour faire monter le pays aux standards allemands, mais je ne crois pas à l'avenir de notre pays et encore moins de l'europe sans le couple franco-allemand, la monnaie unique est un impondérable.

En tout cas il vient d'achever de me convaincre que la zone euro va bouger.

Il est où le bain de sang? La guerre civile de 14-45 est terminée et l'URSS n'est plus à nos porte. Donc où est la menace?

Oui ok on est peut être sorti du temps ou tout se règle à coups de canon, mais ya quand même assez de rivalités/susceptibilités entre l'ensemble des pays européens pour pourrir l'ambiance. Et puis il est ou le projet européen là?

Les suisses et suédois ne sont-ils pas heureux?

On parle de projet politique, et de réalisme géo-stratégique, tu veux faire de l'europe un agglomérat de pays comme la suède??

Bienvenue dans l'ère des nains aux poches pleines pour le moment.

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On parle de relever le plafond de la dette américaine pour éviter la faillite mais est-ce que les marchés peuvent refuser de voir ce plafond relevé ? De toutes façons les Américains ne savent déjà pas rembourser leurs dettes actuelles, alors s'ils augmentent leur plafond d'endettement leurs créanciers ne seront toujours pas payés ?

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On parle de relever le plafond de la dette américaine pour éviter la faillite mais est-ce que les marchés peuvent refuser de voir ce plafond relevé ? De toutes façons les Américains ne savent déjà pas rembourser leurs dettes actuelles, alors s'ils augmentent leur plafond d'endettement leurs créanciers ne seront toujours pas payés?

Pour les marché la dette US meme élevé est la plus sur du monde ... et a priori personne ne remet cela en question aujourd'hui. Lannister always pays is debt, c'est le fond de commerce des USA et ce qui leur assure les meilleurs taux.

Le probleme c'est de la bete politique interne, le reste du monde est juste gentiment pris en otage par les républicain qui veulent faire porter a Barrack tous les maux ... mais tout devrait rentrer dans l'ordre rapidement.

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Mais prêter aux USA c'est la garantie de ne jamais être remboursé. Quel est l'intérêt ?

Si si tu es "remboursé" ... avec les interet toussa qui va bien?! Les état pratique un crédit tournant, il emprunte a l'un pour 3 ans a 2% ... et pour le rembourser emprunte a un autre etc. Ce qui fait que tout le monde est payé rubis sur l'ongle a condition qu'il y ait toujours quelqu'un pour remettre au pot de la dette tournante.

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Et c'est viable sur le long-terme ?

Non. Ce n'est pas viable.

Ces mécanismes de désendettement par l'endettement sont en fait des arnaques par "cavalerie". Du Madoff. La différence est qu'au centre, il y a un état d'où la légalité de la chose. Rien de plus.

Alors quand viendra la rupture?

Quand il n'y aura plus de confiance. Là aussi, c'est très simple.

Actuellement, l'économie est strictement dematérialisé. Les choix et décisions se fondent seulement sur la confiance et non sur évaluation de l'activité économique industrielle et des services.

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Si si tu es "remboursé" ... avec les interet toussa qui va bien?! Les état pratique un crédit tournant, il emprunte a l'un pour 3 ans a 2% ... et pour le rembourser emprunte a un autre etc. Ce qui fait que tout le monde est payé rubis sur l'ongle a condition qu'il y ait toujours quelqu'un pour remettre au pot de la dette tournante.

ca ressemble quand même furieusement à un crédit pyramidal (aussi connu sous le nom de  l'arnaque du pilote)

On sait que ce genre de chose ne peut pas durer eternellement et que quand ca s'effondre, ca s'effondre massivement (voir l'Albanie dans les années 90)

PS grillé par Serge

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ca ressemble quand même furieusement à un crédit pyramidal (aussi connu sous le nom de  l'arnaque du pilote)

On sait que ce genre de chose ne peut pas durer eternellement et que quand ca s'effondre, ca s'effondre massivement (voir l'Albanie dans les années 90)

PS grillé par Serge

Oui, enfin l'albanais de base n'a/n'avait pas le capital ou la capacité à être imposé comme un américain  :P

Idem pour les comparaisons USA Vs Grèce ou Portugal.

Hausse des impôts, dévaluation du dollar ou rien sont les alternatives politiques. (les albanais n'avaient pas la maîtrise du dollars, sans vouloir être péjoratif bien sur  ;) )

Les républicains jouent aux plus malins, ils le paieront, cela fait passer Obama pour le défenseur de l'intérêt des américains.

La dette à 85 ou 95 % de leur PIB, ce n'est pas inquiétant.

D'autres indicateurs comme le déficit, la création d'emploi ou le moral de leurs ménages le sont plus.

Pour l'Euro, sans éclater l'union, et comme déjà énoncé et trouve de plus en plus d'adeptes, on peut faire un Euro fort (Allemagne/Pays-Bas/Autriche/ ...) et un Euro faible (France, Espagne, Italie, Grèce).

L'un favorisant les exportations et une faible inflation, l'autre le tourisme.

On conserverait des régles communes et des droits de douanes supprimés.

ça serait une Europe à deux vitesses mais respectant les orientations économiques de chaque pays.

Sinon on s'assoie sur notre orgueil légendaire de coq sur un tas de merde et on accepte la perte de souveraineté en faisant une fédération Européenne complète. Une nation Europe. (quelque chose me dit que faire deux monnaies européennes sera plus facile  :lol: )

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Ca me semble quand même boîteux comme système. Le jour où les prêteurs ne veulent plus prêter on fait quoi ?

Crac ...

T'inquiète, il y aura toujours des fonds souverains pour prêter et ne pas voir leur acheteur n°1 ne plus être en capacité de le faire. Un peu comme si les pompiers vendaient des allumettes à des pyromanes ...

Ce qui va surtout se passer à 20-50 ans, c'est que les USA vont être remplacés dans leur rôle par des gros pays d'Asie.

HS :  :lol:

Image IPB

Kiri - Tu es une agence de voyage pour Taïwan à toi tout seul  :lol:  :oops:

Elles sont majeures au moins ? ? ?  :-X

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