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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


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Cuba : Raul Castro libéralise prudemment le secteur agricole cubain

Témoin de la modeste libéralisation du secteur agricole cubain, les producteurs de fruits et légumes de certaines régions de l'île ont cessé la vente à la sauvette et ont désormais pignon sur rue. Si les vendeurs des bords de grands axes routiers ou des rues de La Havane restent une institution cubaine, ils sont remplacés par des kiosques reconnus par l'Etat dans les provinces de l'est et du centre, sous l'impulsion du président Raul Castro.

Cette légère concession à l'entreprise individuelle, dans un pays à l'économie administrée par l'Etat, s'explique par la volonté de Raul Castro d'améliorer la production et la distribution de nourriture dans le pays.

C'est par ce genre de réforme qu'il espère diminuer la dépendance de Cuba, qui importe 60 à 70% de sa nourriture, sans trop s'éloigner du modèle mis en place par son frère, Fidel Castro, après la révolution de 1959.

Si le gouvernement a peu commenté ces changements locaux, il semble cautionner leur mise en place progressive dans tout le pays, à la grande joie des producteurs et consommateurs.

Depuis qu'il a remplacé Fidel il y a deux ans, Raul a pris d'autres mesures pour remanier le secteur agricole: multiplication des distributions de nourriture, décentralisation des prises de décision, augmentation des prix d'achat aux producteurs et allocation de terres en crédit-bail à 100.000 agriculteurs.

Le long de l'autoroute qui traverse l'île d'est en ouest, dès que le vrombissement d'un moteur se fait entendre, des hommes surgissent des buissons et brandissent fruits, volailles, tiges d'ail ou d'oignon, fromages et pâte de goyave.

Tandis qu'ils marchandent avec les clients, d'autres surveillent l'arrivée des jeeps vertes de la police, faciles à repérer en raison du maigre trafic sur les voies.

Mais le jeu du chat et de la souris s'arrête dans les montagnes de la Sierra Maestra, à 100 km à l'est de Santiago de Cuba, grande ville de l'est de Cuba. Là, des dizaines de kiosques poussent sur le bord d'une petite route, vendant toutes sortes de produits tropicaux.

Les vendeurs ne se cachent pas, les clients dégustent devant un paysage spectaculaire, la police se mêle d'autre chose et le gouvernement collecte des impôts sur ceux qu'il avait pris l'habitude de harceler.

Lazaro Esposito Canto, chef du parti communiste de Santiago, est devenu par cette réforme le héros de la population locale.

"Vous devez vous représenter ce que cela signifie pour nous de pouvoir amener nos fruits ici et de ne pas avoir à nous battre" avec les autorités, dit Edilberto Fernandez, tenancier d'un des kiosques.

"Les fruits ne pourrissent plus sur les arbres, ce ne sont plus les animaux qui les mangent mais les Cubains", ajoute-t-il.

Son kiosque est ouvert 24 heures sur 24 et la demande est si importante que lui et ses voisins se sont mis à planter le plus d'arbres possibles, raconte Edilberto Fernandez.

Des mesures similaires ont été prises dans les montagnes des provinces voisines de Granma et Holguin, et des fermiers rassemblés en coopérative dans le centre de Cuba affirment qu'ils vont pouvoir ouvrir des kiosques le long des autoroutes de leur région. (REUTERS)

Enfin, Cuba s'inspire de la Chine, un système économique capitaliste et une dictature communiste au sommet qui touche sa part du profit.

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Nouvelles mesures cubaines pour lutter contre la crise :

Cuba veut remettre les chômeurs au boulot.

Le gouvernement cubain de Raul Castro prévoit de mettre fin aux indemnités accordées à des milliers de travailleurs cubains "mis en disponibilité" et de les réorienter vers des secteurs manquant de main-d'oeuvre, pour relancer une économie en crise, a rapporté lundi la presse.

"Personne ne sera abandonné, mais nous ne pouvons pas continuer à faire les choses comme nous le faisions, il y en aura à qui la nouvelle proposition d'emploi ne plaira pas, mais l'Etat ne peut pas continuer à subventionner les travailleurs disponibles", il doit les réorienter vers des secteurs en manque de travailleurs, a prévenu l'hebdomadaire Trabajadores, citant le secrétaire général du syndicat unique cubain (CTC), Salvador Valdes.

"Nous devons rectifier la pratique de renvoyer les travailleurs chez eux avec une garantie salariale. Le principe de la sécurité (d'emploi) doit être maintenu, mais pour que les personnes développent des activités utiles, nécessaires, qui soient viables économiquement", a pour sa part déclaré récemment le secrétaire général de la CTC à La Havane, Luis Manuel Castanedo.

La presse cubaine n'a pas précisé quand cette réforme, aux contours encore flous, pourrait être adoptée officiellement.

Le président Raul Castro, successeur de son frère Fidel, 83 ans, et deuxième secrétaire du Parti communiste, avait prévenu l'an dernier qu'il mettrait fin aux "subventions excessives" de l'Etat.

Les travailleurs "mis en disponibilité" - Cuba refusant de parler de chômeurs dans ce cas - reçoivent, sans limite de temps, jusqu'à 60% de leur salaire en attente d'un autre emploi généralement du même type.

Plus de 22.000 salariés des hôpitaux et cliniques sont ainsi "inutiles", selon Trabajadores.

Officiellement, le taux de chômage - les gens n'ayant pas d'"attache stable" auprès d'un centre de travail - était en 2008 de 1,6%, soit l'un des plus faibles au monde. Mais ce taux atteindrait en fait - d'après des normes occidentales - plus de 25% selon les chiffres invérifiables d'économistes cubains dissidents.

L'Etat cubain, à court de devises, a déjà réduit de façon draconienne ses importations (qui comptent pour 80% des besoins alimentaires) et adopté des mesures pour tenter d'augmenter la productivité.

L'Etat a autorisé le cumul d'emplois - alors que le salaire moyen est de 20 dollars -, la fin de l'égalité salariale pour récompenser ceux "qui travaillent plus", et la distribution des terres d'Etat en friche à des exploitants privés.

L'île communiste a enregistré en 2009 une croissance de 1,4%, contre plus de 4% en 2008, en raison officiellement d'une baisse des recettes du tourisme et du nickel, premier produit d'exportation, ainsi que des dégâts infligés par des ouragans en 2008 et de l'embargo américain.

http://www.liberation.fr/monde/0101616952-cuba-veut-remettre-les-chomeurs-au-boulot

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  • 2 weeks later...

Chavez nationalise et exproprie à tour de bras... en se promenant dans la rue !

AFP : Mis à jour 10-02-2010 11:26

Venezuela: colère et impuissance des commerçants expropriés du centre de Caracas :

"Dimanche, j'avais une petite entreprise, mais en deux secondes je n'en avais plus", lance, inconsolable, Freddy Chacon, propriétaire d'une bijouterie située dans un immeuble nationalisé par le président vénézuélien Hugo Chavez, dans le centre historique de Caracas.

A l'intérieur de l'immeuble "La France" l'ambiance est désespérée. Dans ce bâtiment situé sur la place Bolivar, les propriétaires des 90 magasins d'orfèvrerie les ont vidés mardi et placé en lieu sûr bijoux et coffres-forts, dans l'attente d'un ordre officiel de fermeture.

"Nous obéissons à l'ordre du président et nous prenons la précaution de sortir les choses de valeur parce que nous savons que quand il dit quelque chose, il le fait. Mais nous ne sommes pas d'accord avec cette mesure", affirme Maria Antonieta de Perez, propriétaire d'une bijouterie depuis 23 ans.

Dimanche, le président socialiste a ordonné la nationalisation de quatre immeubles situés autour de la place Bolivar, occupés depuis des décennies par des commerces.

Se promenant dans le centre historique de la capitale dans le cadre de son émission hebdomadaire radiotélévisée "Alo Presidente", il a interpellé son gouvernement. "Qu'est-ce que c'est que cet immeuble?". "Un édifice privé d'une bijouterie", lui a-t-on répondu.

"Qu'on le nationalise!", a-t-il vociféré.

"Et celui-ci c'est quoi ? (...) On m'a dit que (le héros de l'indépendance vénézuélienne Simon) Bolivar y avait vécu après son mariage. Qu'on le nationalise!", a-t-il poursuivi, ajoutant: "Nous devons faire de cet endroit un grand centre historique".

Chavez, qui depuis 2007 mène une intense campagne de nationalisations dans les secteurs stratégiques de l'économie comme le pétrole, a proposé d'installer d'un "musée national bolivarien" dans un des immeubles.

"Je ne sais pas dans quelle genre de démocratie on vit. Chavez est un communiste et un dictateur", tempête Manuel Garrido, orfèvre depuis plus de quarante ans.

Moises Levy, un autre doyen des lieux, avec trente ans de métier, s'inquiète notamment pour le sort des "jeunes qui travaillent ici". "Au Venezuela, il n'y a pas de travail. Où va-t-on aller? Comment un président peut-il connaître si peu son pays?", se demande-t-il.

Cette nationalisation symbolique a déclenché les foudres de l'opposition.

"C'est un accès d'improvisation. Il se met à nationaliser des immeubles comme un fou (...) pour transformer le centre de Caracas en un ghetto où seul ses partisans pourraient vivre", a regretté Alejandro Vivas, sous-secrétaire du parti Copei (démocrate-chrétien).

Pour le président du syndicat patronal Fedecamaras, Noel Alvarez, Chavez a porté un nouveau coup à la propriété privée.

"Il devrait consacrer son temps à trouver des solutions et ne pas continuer à prendre à droite à gauche, commerces, entreprises et terres, ce qui ne donne aucun résultat une fois dans les mains de l'Etat", a-t-il dénoncé.

Mais sur la place Bolivar, un groupe de partisans "chavistes" approuve son leader. "Je soutiens cette décision (..) ce n'est pas possible que dans le centre historique de Caracas il y ait un négoce d'or et non un musée ou une bibliothèque", déclare l'un d'eux, Ruben Dario Gamboa, un étudiant.

Et la tension monte entre "chavistes" et propriétaires de magasins. "Maintenant, c'est le peuple qui récupère tout ça", lance un homme. "Et éjecte les mafias", complète une femme. "C'est faux, nous sommes tous vénézuéliens, nous sommes tous égaux", se défend une propriétaire.

Hugo Chavez envahit les ondes :

"De repente con Chavez («Tout à coup avec Chavez»). C’est le nom de la nouvelle émission de radio lancée la semaine dernière par le président vénézuélien,

Hugo Chavez. Le concept : s’adresser par surprise aux auditeurs, quelle que soit l’heure, pour les informer de décisions ou «jouer un air de guitare»… Depuis 2000, Hugo Chavez s’adresse déjà de manière directe aux Vénézuéliens dans son émission Alo Presidente, pour des allocutions pouvant parfois durer plus de six heures d’affilée. L’infatigable président prononce par ailleurs chaque semaine de nombreux discours que toutes les chaînes de télévision nationales doivent parfois diffuser en direct, conformément à une nouvelle réglementation sur les médias."

Le Vénézuela en état d'urgence "électrique" :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/12/le-venezuela-declare-en-etat-d-urgence-electrique_1304816_3222.html#xtor=AL-32280184

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Selon cette article du Slate :

http://www.slate.fr/story/17487/chavez-responsable-mais-pas-toujours-coupable

La chaine Russia Today (dépendant du ministère russe de l'information) à fait carrément un enregistrement truqué lui faisant déclarer que c'est les USA qui ont provoqué le séisme d'Haiti  :O

Je ne voit pas pourquoi la Russie ferait passer un ''allié'' pour un timbré  :rolleyes:

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L'Amérique latine et les Caraïbes créent un nouveau bloc.

Les chefs d'Etat et de gouvernement d'Amérique latine et des Caraïbes ont décidé, mardi 23 février à Cancun (Mexique), la création d'un nouveau bloc régional dont les Etats-Unis et le Canada ne feront pas partie, a annoncé le président mexicain, Felipe Calderon.

La nouvelle organisation devrait constituer une alternative à l'Organisation des Etats américains (OEA), longtemps dominée par Washington et siégeant encore dans la capitale des Etats-Unis, explique le quotidien espagnol El Pais. Elle "devra stimuler en priorité l'intégration régionale en considérant la mise en valeur de notre développement durable, faire valoir les projets de la région dans les rendez-vous internationaux", a déclaré M. Calderon, lisant la déclaration finale de ce sommet qui réunissait trente-deux pays, dont vingt-quatre représentés au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement.

Cette nouvelle initiative "est d'importance historique", a déclaré au sommet le président cubain, Raul Castro. "Cuba considère que les conditions sont remplies pour avancer rapidement vers la constitution d'une organisation régionale purement latino-américaine et caribéenne", a-t-il ajouté. Le président vénézuélien, Hugo Chavez, chef de file de la gauche radicale latino-américaine, a renchéri en affirmant qu'il s'agissait de "se défaire définitivement de la domination des Etats-Unis sur le continent".

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/02/23/l-amerique-latine-et-les-caraibes-creent-un-nouveau-bloc_1310454_3222.html#xtor=AL-32280184

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La cour suprême du Venezuela a annulé l'élection du maire de Sucre, opposant à Hugo Chavez, pour le remplacer par un partisan du président en attendant l'organisation d'un nouveau vote.

La plus haute juridiction du pays a invalidé mercredi l'élection en 2008 de Jorge Barboza, maire de Sucre, dans l'Etat de Zulia (ouest du pays) car il a omis de payer 292 dollars (216 euros) d'impôts locaux. Il a été déclaré inéligible pour avoir manqué de la "pertinence (nécessaire) pour la gestion de son mandat de maire".

Dans une brève réaction à la télévision locale Globovision, Jorge Barboza a qualifié la décision de coup contre un responsable élu démocratiquement et a démenti avoir mal agi.

Son frère, Omar Barboza, a estimé que l'argument derrière le jugement "constitue la preuve que le système judiciaire est utilisé pour persécuter les opposants politiques" au gouvernement Chavez. Selon lui, c'est le propriétaire d'une maison louée par le maire qui a oublié de payer ces impôts.

La cour suprême a nommé comme maire par intérim Humberto Franka Salas, membre du parti au pouvoir, jusqu'au nouveau scrutin. Associated Press.

Les adversaires de Chavez ont intérêt à marcher dans les clous ! à la moindre peccadile le résultat des élections est carrément inversé avec un jugement moral comme argument !  Pourquoi d'ailleurs n'avoir pas nommé son adjoint à sa place ou laissé la place vacante en attendant les élections ?

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Mais puisque que l'on vous dit que Chavez n'est pas un dictateur, voyons  :P

Sinon, l'année dernière, il y a une officier péruvien arrêté pour espionnage au profit du Chili :

http://www.unasur.fr/2009/12/03/espionnage-en-le-perou-et-le-chili-laffaire-victor-ariza/

Comme quoi il n'y a pas que la CIA qui travaille en Amérique Latine  8)

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C'est carrément l'inverse depuis 2007, reporters sans frontières dénonce la main-mise du gouvernement vénézuélien sur les médias (fermeture des TV et radios de l'opposition, mise en place des "Cadenas") :

http://www.rsf.org/Trop-de-frequences-pour-un-seul.html

http://www.rsf.org/spip.php?page=article&id_article=22416

Finalement RCTVI a cédé et accepte de se plier aux exigences d'accès illimité de la chaîne à Chavez, quand il le veut, pour la durée qu'il veut, selon son bon vouloir.

http://www.rsf.org/Cadenas-sur-le-cable-six-chaines.html

En colombie, Uribe est interdit de se présenter pour un troisième mandat par la cour constitutionnelle :

http://www.liberation.fr/monde/0101621965-en-colombie-alvaro-uribe-prive-d-un-troisieme-mandat

C'est son ex-ministre de la défense Juan Manuel Santos qui va se présenter aux élections pour le parti social d'union nationale :

http://www.la-croix.com/Un-ancien-ministre-de-la-defense-pour-remplacer-Uribe/article/2417614/55351

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Ben voyons, RSF a défendu la liberté d'expression (et reconnu après un manque de déontologie des médias lors du coup d'état), ça en fait un membre du complot judéo-américain de la CIA contre Chavez, tout comme :

- l'ONU : http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=19812&Cr=venezuela&Cr1=droits

- Amnesty International : http://www.amnestyinternational.be/doc/article.php3?id_article=10691

- Human rights Watch : http://www.hrw.org/fr/news/2008/09/29/venezuela-expulsion-de-la-d-l-gation-de-human-rights-watch

- courrier international : http://www.courrierinternational.com/article/2007/05/30/manifestations-pour-la-liberte-d-expression

- le parti socialiste (surement une officine de la CIA) : http://presse.parti-socialiste.fr/2009/08/03/pour-le-respect-de-la-liberte-d%E2%80%99expression-au-venezuela/

et ainsi de suite.... les seuls à défendre Chavez sont les médias Cubains et quelques sites internet marxistes pour qui la liberté d'expression ne marche que dans un seul sens, celui de la glorification du régime en place.

En colombie, narcos et guérilleros tentent de placer "leurs" candidats aux élections :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/03/12/en-colombie-narcos-et-guerilleros-tentent-de-placer-leurs-candidats-aux-elections_1318203_3222.html#xtor=AL-32280184

Un membre de l'ETA, arrêté au Portugal, voulait s'enfuir au Vénézuela :

http://fr.news.yahoo.com/3/20100312/twl-espagne-venezuela-eta-5c16fb8.html

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Très amusant, c'est vide, totalement vide comme accusations et très bien réfuté par le commentaire d'un posteur sur amnesty international.

Le Venezuela est un pays souverain et démocratique qui n'a pas à se plier aux injonctions d'ONG, qui elles aussi devraient être plus étroitement contrôlés, au lieu d'être encensés sans réfléchir.

Quand au site du PS, ça s'appel aboyer avec les chiens, et fait ici la démonstration une fois de plus de son manque de sérieux, peut être aussi pars que parmi l'opposition, il y'a des membres de l'international socialiste (qui n'a de socialiste que le nom).

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  • 2 weeks later...

Chavez décrète une semaine fériée pour économiser l'électricité !

Le président vénézuélien Hugo Chavez a décrété mercredi que tous les jours de la semaine sainte qui commence lundi prochain, seraient fériés afin d'économiser l'électricité, mesure aussitôt critiquée par le patronat qui la juge inutile.

«Lundi, mardi et mercredi seront aussi fériés. Toute la semaine sainte sera fériée», a déclaré le chef de l'Etat dans un discours. «Il faut économiser. Que personne n'oublie d'éteindre la lumière ni de fermer le robinet d'eau!», a-t-il lancé, alors que le pays connaît un grave déficit électrique, avec d'importantes coupures.

Selon le vice-président Elias Jaua, la mesure - qui ne concerne pas certains secteurs comme les télécommunications, les supermarchés, les hôpitaux, les banques ou les transports publics - doit permettre de réduire la production du barrage hydro-électrique de Guri (sud-est, plus de 70% de l'électricité produite dans le pays), d'y réaliser des travaux de maintenance et de préserver le niveau d'eau de son réservoir.

Le président de la fédération des patrons, Noël Alvarez, a qualifié la mesure de «populiste», «peu efficace» et potentiellement contre-productive si davantage de gens restent chez eux, puisque «les plus grands consommateurs d'électricité sont justement les foyers».

Début février, le président Chavez avait décrété une situation d'urgence en matière de consommation d'électricité pendant au moins deux mois. Son décret prévoyait alors de sanctionner les usagers qui ne réduiraient pas leur consommation, soit par des augmentations de tarifs soit par la coupure du service.

Les usagers privés ont ainsi été appelés à réduire leur consommation de 10% et les établissements commerciaux de 20%. Cette semaine, 96 entreprises et commerces contrevenants ont été sanctionnés par une coupure de 24 heures. Le Venezuela, premier exportateur latino-américain de pétrole, connaît une pénurie d'électricité due à la sécheresse qui a fait baisser de manière drastique le niveau des barrages, selon le gouvernement socialiste.

L'opposition et des experts y voient plutôt la conséquence d'une mauvaise gestion et d'un manque d'investissements.

http://www.liberation.fr/monde/0101626661-chavez-decrete-une-semaine-feriee-pour-economiser-l-electricite?y=1

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Après la radio et la télévision, Chavez veut investir Internet

Connu pour sa fâcheuse tendance à vouloir contrôler les médias, le président du Venezuela va lancer son blog et sanctionner les sites qui utilisent la Toile «de façon indue et non éthique».

La Toile ne pouvait pas échapper longtemps aux tendances mégalo-médiatiques d'Hugo Chavez. Régulièrement accusé d'être omniprésent à la télévision, à la radio et dans certains journaux, voilà que le président vénézuélien a décidé d'être présent sur Internet.

«Préparez-moi une tranchée sur la Toile, une page qui me permette de communiquer avec le monde», a-t-il lancé dimanche dernier lors de son émission hebdomadaire radiophonique «Allo président». Sa «tranchée», c'est un blog que le chef d'Etat s'apprête à ouvrir afin de devenir un «cybermilitant de la révolution bolivarienne».

Jusqu'ici, le président n'avait pas caché sa méfiance à l'égard d'Internet, territoire selon lui des «contre-révolutionnaires», instrument au service des «coups d'Etat» dans un pays où 30% des 27 millions d'habitants ont un accès privé à Internet. Il avait encore récemment averti contre un «mauvais usage de la Toile» qui «peut créer des vents de panique», en référence à ceux qui cherchent à y répandre des rumeurs sans fondement ou à comploter contre l'Etat. Il y a deux semaines, il a donc annoncé son intention de réguler Internet, qui selon lui «ne peut pas être quelque chose de libre où l'on fait et dit n'importe quoi». Le Parlement, aux mains des pro-Chavez, a dans la foulée approuvé la création d'une commission chargée de sanctionner les sites qui «utilisent Internet de façon indue et non éthique».

«Chavez a peur d'Internet»

Pour le directeur du journal El Nacional, Miguel Henrique Otero, le chef d'Etat veut ainsi «réguler le seul moyen de communication totalement libre au Venezuela, Internet». «Tout ce qui est diffusé sur Internet dérange le régime et rend nerveux le président Chavez», analyse-t-il. «Le président a peur car il n'a pas pu étendre son hégémonie en termes de communication au cyberespace», accuse également Yon Goicoechea, du parti d'opposition Primero Justicia. L'offensive cybernétique d'Hugo Chavez intervient justement alors que son gouvernement commençait à s'inquiéter de son manque d'emprise sur le web et de la prolifération de sites pas toujours amicaux à son égard dans le pays, indique Carlos Correa, directeur de l'ONG Espace public.

«Je vais diffuser beaucoup d'informations (...) cela va être un bombardement», a prévenu le président socialiste avec sa verve habituelle. Bombarder les médias, un exercice auquel Hugo Chavez est rompu depuis son arrivée au pouvoir. Ses apparitions médiatiques sont quasi-quotidiennes, des lois obligent radios et télés à diffuser ses interventions et une émission dominicale («Allo président») lui est consacrée depuis plus de dix ans. Et quand certains médias s'avisent de refuser de se soumettre à ses exigences, Hugo Chavez les fait tout simplement suspendre. Mais le web risque d'être plus difficile à contrôler. Les réactions des internautes à l'annonce du président ne se sont d'ailleurs pas fait attendre. On trouve déjà des faux blogs du président vénézuélien et les conjectures ironiques sur le futur pseudonyme de Chavez vont bon train.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/25/01003-20100325ARTFIG00544-apres-la-radio-et-la-television-chavez-veut-investir-internet-.php

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1) Le propriétaire de la seule chaîne de télévision vénézuélienne anti-Chavez, Globovision, a été arrêté jeudi, ce qui a relancé l'inquiétude auprès des militants des droits de l'Homme dans le pays, face à un gouvernement qui cherche à faire taire toute opposition.

Le mandat d'arrêt a été émis à l'encontre de Guillermo Zuloaga pour des remarques jugées "offensantes" à l'égard du président vénézuélien Hugo Chavez, a raconté la procureur générale Luisa Ortega. M. Zuloaga a lui-même expliqué être détenu par les services de renseignements vénézuéliens, dans un aéroport de l'Etat de Falcon (nord-ouest).

2) L'arrestation intervient trois jours après celle de l'ancien candidat à la présidentielle et opposant politique Oswaldo Alvarez Paz, pour ses remarques qualifiées de désobligeantes par le pouvoir vénézuélien et formulées le 8 mars dernier sur Globovision.

Il est poursuivi pour complot, diffusion de fausses informations et incitation publique à la criminalité, après avoir fait observer que le Vénézuéla était en train de devenir le paradis des trafiquants de drogue.

Il avait également soutenu les allégations d'un juge espagnol, affirmant que le gouvernement vénézuélien a collaboré avec l'organisation séparatiste basque ETA et avec les rebelles colombiens, des propos que Hugo Chavez a estimé mensongers. AP

http://fr.news.yahoo.com/3/20100325/twl-venezuela-opposition-arrestations-5c16fb8.html

Mis à jour le 26/03 :

Oswaldo Alvarez Paz reste en prison. Mercredi 24 mars, un juge vénézuélien a confirmé la détention préventive de cet ancien gouverneur et ex-candidat démocrate-chrétien à la présidence du Venezuela, féroce critique du gouvernement d'Hugo Chavez, arrêté lundi. M. Alvarez Paz est accusé de "conspiration", "instigation à la délinquance" et "diffusion de fausses informations". Son délit ? Avoir déclaré, le 8 mars sur le plateau de la chaîne câblée Globovision, que le Venezuela était devenu un centre du trafic de drogue. Le patron de la chaîne privée antigouvernementale Globovision, Guillermo Zuloaga, a été interpellé jeudi dans le nord du Venezuela. Accusé, lui aussi, de "fausses informations et offenses", il a été relâché, mais il n'a plus le droit de quitter le pays. L'organisation Human Rights Watch critique ces attaques contre la liberté d'opinion et la liberté d'information. L'opposition dénonce la volonté du pouvoir de museler la presse ou du moins de l'intimider, à six mois des élections législatives.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/03/26/un-opposant-venezuelien-en-prison-apres-des-declarations-a-la-television_1324727_3222.html#xtor=AL-32280184

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A Cuba, trois grèves de la faim pour obtenir la libération de prisonniers politiques.

Le dissident Guillermo Farinas n'est plus le seul à Cuba à faire une grève de la faim pour réclamer la libération des prisonniers politiques. Il a été rejoint par deux opposants, dont un se trouve emprisonné à La Havane. C'est ce qu'a annoncé la Commission cubaine pour les droits de l'homme et la réconciliation nationale (non reconnue par les autorités), mardi 30 mars.

Ancien combattant du contingent cubain en Angola, psychologue et journaliste indépendant, Guillermo "Coco" Farinas avait pris le relais d'Orlando Zapata, mort dans un hôpital pénitentiaire, le 23 février, après 85 jours de grève de la faim.

A La Havane, les autorités improvisent face à la fronde. Les Dames en blanc, l'association des épouses de prisonniers politiques, ont modifié l'itinéraire de leurs défilés silencieux. Longtemps cantonnées à Miramar, quartier huppé des ambassades, elles se sont déplacées vers le centre de la capitale, où elles ont manifesté tous les jours, du 15 au 21 mars, anniversaire de la répression de 2003. Harcelées et malmenées par des partisans du régime et des agents en civil, elles étaient encerclées par la police.

Selon la télévision cubaine, la police était là pour les protéger de la réaction "spontanée" de la population. Les téléspectateurs de l'île découvraient pour la première fois l'existence de ce groupe de femmes, devenues le symbole des défenseurs des droits de l'homme à Cuba. En dehors des contre-manifestants mobilisés par le régime, aucune hostilité ne s'exprimait à leur égard. "Le régime a perdu le contact avec l'opinion cubaine, assure le social-démocrate Manuel Cuesta Morua. On est passé de la méfiance contre les dissidents à l'étonnement, voire à une certaine admiration."

Des opposants et des diplomates ont rendu visite à M. Farinas à Santa Clara (centre du pays), pour le persuader d'abandonner son jeûne. Hospitalisé, il a rejeté l'asile offert par l'Espagne et demande la libération des 26 prisonniers politiques malades.

A Holguin (est), l'opposant Franklin Pelegrino est en grève de la faim depuis un mois, pour soutenir M. Farinas. Dans la prison de Valle Grande (La Havane), Darsi Ferrer imite leur action depuis une dizaine de jours. Ce médecin, connu pour ses enquêtes sur la santé publique et les droits de l'homme, est en prison depuis le 21 juillet 2009, sans charges ni procès.

La réunion ministérielle entre Cuba et l'Union européenne du 6 avril a été suspendue. Officiellement pour une raison d'agenda.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2010/04/01/a-cuba-trois-greves-de-la-faim-pour-obtenir-la-liberation-de-prisonniers-politiques_1327367_3222.html#xtor=AL-32280184

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  • 2 weeks later...

- Cuba : timide ouverture à l'économie de marché : Les coiffeurs ne seront plus des fonctionnaires de l'état.

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Revolution-chez-les-coiffeurs-cubains-_3637-1331977_actu.Htm

- Vénézuela : Chavez crée les "commandos de l'information"

http://info.france2.fr/monde/les-commandos-de-l-information-de-hugo-chavez-62472515.html

Le gouvernement vénézuélien a lancé des "guérillas de la communication" destinés à "démocratiser" l'information. Composés de jeunes, ces "commandos" auront également pour mission de "contrecarrer le pouvoir des médias privés", accusés de faire le jeu de l'opposition au président socialiste Hugo Chavez. Ils sont formés aux techniques d'écriture, de la radio, de la télévision et de l'internet. Un premier groupe a prêté serment devant la ministre de l'Information, Tania Diaz.

- Vénézuela :Chavez assermente 30 000 membres de la "milice bolivarienne" :

http://www.granma.cu/frances/2010/abril/mier14/chavez.html

«Je vais procéder à la prestation de serment de plus de 30 000 miliciens et miliciennes des bataillons étudiants, des unités de corps de combat, des bataillons des milices paysannes et des bataillons des milices ouvrières», a déclaré le président devant les nouvelles recrues et le général d’Etat major Felix Velazquez, commandant général des milices. Nombre de ces nouveaux miliciens disposés à défendre leur pays sont des étudiants de l’Université nationale expérimentale polytechnique des Forces armées bolivarienne (UNEFA), une institution qui en 11 ans de révolution est passée de 2 000 élèves à peine à 224 000 dans tous les Etats du pays.

- Argentine : première visite historique d'un président russe et signature de contrats

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100415.FAP8710/visite-historique-de-medvedev-en-argentine.html

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La Chine est devenue un acteur économique majeur en Amérique latine. Troisième partenaire commercial du sous-continent, elle pourrait, à l'horizon 2014-2015, ravir la deuxième place à l'Union européenne, selon un rapport publié cette semaine par la Commission économique pour l'Amérique latine (Cepal).

Hu Jintao fera à cette occasion une visite officielle au Brésil. Ce sera sa dixième rencontre avec le président Lula, et sa deuxième au Brésil.

L'essor des échanges entre le géant d'Asie et les pays de la région résulte de la complémentarité entre leurs économies. D'un côté, une Chine avide de matières premières, d'énergie et de denrées agricoles ; de l'autre, une Amérique latine qui en est riche.

Cette relation commerciale florissante témoigne pourtant d'une forte asymétrie : l'Amérique latine fournit presque exclusivement à la Chine des produits de base, alors que cette dernière lui vend des biens manufacturés à forte valeur ajoutée. Le pétrole représente 94 % des ventes de l'Equateur à la Chine, le soja et ses produits dérivés 80 % de celles de l'Argentine.

Leader économique et politique régional, le Brésil demande à la Chine de corriger cette relation de type "néocolonial" qu'il subit lui aussi. En 2009, la Chine est devenue son premier partenaire commercial, détrônant les Etats-Unis. Les exportations du Brésil vers la Chine ont, en valeur, été multipliées par quinze depuis 2000. Mais en 2009, 73 % d'entre elles correspondaient seulement à trois produits : le minerai de fer, le pétrole et le soja.

Le Brésil se soucie davantage des exportations que la Chine lui enlève dans son aire commerciale naturelle, l'Amérique du Sud. "Cela se passe sous notre barbe", pestait récemment le président Lula devant ses ministres. Le Brésil perd des parts de marché en Argentine au profit de la Chine, et vice-versa. Les deux voisins, qui entretiennent une relation commerciale tumultueuse, le premier reprochant au second son "protectionnisme" tarifaire, ont pourtant décidé, fin mars, de réagir ensemble en promouvant des missions conjointes en Chine.

A cela s'ajoute depuis peu la "guerre du fer", où la Chine et le Brésil s'affrontent par entreprises interposées. Premier fabricant d'acier de la planète, la Chine accuse les trois grands groupes miniers, les anglo-australiens Rio Tinto et BHP Billiton et le brésilien Vale, numéro un actuel avec 33 % de la production mondiale, de se comporter comme un "cartel" qui aurait abusé de sa "position dominante" en doublant quasiment le prix du minerai.

Le Brésil fait enfin grief à la Chine de ne pas investir chez lui alors qu'il aura besoin de capital étranger, notamment pour organiser la Coupe du monde de football (2014) et les Jeux olympiques (2016). Lors de sa première visite, en 2004, M. Hu avait promis de consacrer 70 milliards de dollars (51 milliards d'euros) à l'Argentine et au Brésil. Il n'en a rien été. La Chine a investi au Brésil, entre 2007 et 2009, 1 % de ce que les Pays-Bas ont eux-mêmes investi.

M. Hu visitera le port qui abritera le terminal d'exportation du fer vers la Chine. En échange d'une participation à son financement, Pékin aura une garantie de livraison pendant vingt ans.

"Nous n'avons aucune illusion romantique sur nos relations avec la Chine", disait il y a peu un ancien ambassadeur brésilien à Pékin. Le Brésil a bien pris conscience de l'agressivité commerciale de la Chine et de ses atouts en matière de compétitivité. Exemple : la Chine participera en bonne place à l'appel d'offres pour la construction de la ligne TGV qui reliera Sao-Paulo à Rio.

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2010/04/15/les-grands-pays-emergents-se-retrouvent-a-brasilia_1334071_3216.html#xtor=AL-32280184

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Malheureusement oui.

Ils ont même les trains commerciaux les plus rapides au monde avec 350 Km/heure en moyenne (TGV = 277 km/heure) !

http://www.businesstravel.fr/200912303709/en-voyage/trains/la-chine-devoile-le-train-commercial-le-plus-rapide-au-monde.html

En plus, on peut compter sur la Chine pour proposer la partie infrastructure (lignes, gares, ponts, etc...) à un coût imbattable.

Notre pauvre TGV a pris un coup de vieux et l'ambition chinoise est sans limite :

http://www.businesstravel.fr/201003094170/en-voyage/trains/la-chine-veut-connecter-l-asie-et-meme-l-europe-via-des-trains-a-grande-vitesse.html

"La Chine prévoit trois projets pour de futurs réseaux ferroviaires à grande vitesse : le premier vise à relier Kunming dans le Yunnan à Singapour par l'intermédiaire du Vietnam, de la Thaïlande, du Myanmar et de la Malaisie ; le second vise à connecter Urumqi en région autonome du Xinjiang à travers à l'Asie centrale jusqu'en Allemagne  et enfin le troisième projet vise à relier Heilongjiang en Chine du nord-est à la Russie et l'Europe occidentale. Ces lignes permettraient de faire rouler des trains aux normes chinoises, soit une vitesse maximum de 350km par heure. En échange de la mise en place de ces lignes et de la fourniture par la Chine de la technologie, de l'équipement, des trains à grande vitesse, et même d'une partir des coûts de construction, les pays devraient livrer des matières premières. De nombreuses régions desservies par ces projets de réseaux ferroviaires à grande vitesse sont sous-développées mais riches en minerai et en ressources énergétiques. Les dirigeants chinois voient  dans ces projets une approche gagnante permettant de moderniser l'ouest du pays et d'avoir un accès aux ressources naturelles dont manque la Chine. Déjà, un certain nombre de pays d'Asie centrale et d'Europe de l'Est approvisionnent la Chine en gaz naturel via des pipelines et ont droit en échange à un support financier de la part de la Chine."

A quand un projet pour relier l'Argentine ou le Chili au Mexique par TGV chinois ?

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Cette information sur les TGV mise en rapport avec les projets d'origine chinoise sur la recréation de la "route de la soie" à partir du chemin de fer est intéressante. Selon certains, la liaison serait à terme plus courte que le commerce maritime Asie-Europe.

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