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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


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Il faut voir comment ça va se passer dans les faits, après c'est sur que si cette milice trouve son utilité dans la répression... mais je ne pense pas que ça se passera comme ça (toutefois je ne suis pas devin :) ).

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Aux élections l'opposition a obtenu près de 53 % des suffrages, mais un "charcutage" préalable des circonscriptions a contenu leur poussée a seulement 40 % des sièges.

https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9coupage_%C3%A9lectoral

Ca existe aussi en France, en fait le type qui tient le blog consacré à l'Amérique Latine sur le site du Figaro (anti Chavez s'il est besoin de le préciser) si mes souvenirs sont bons a même dit que c'était pire en France ...

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https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/D%C3%A9coupage_%C3%A9lectoral

Ca existe aussi en France, en fait le type qui tient le blog consacré à l'Amérique Latine sur le site du Figaro (anti Chavez s'il est besoin de le préciser) si mes souvenirs sont bons a même dit que c'était pire en France ...

En France y a des coin ou les électeurs on trois fois plus de représentativité que les autre au parlement ... typiquement les campagne par rapport aux villes denses, sous pretexte de mieux représenter les territoires. Il se trouve que les zone a triple pouvoir électoral sont des zones traditionnellement favorable a la droite :)

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  • 2 weeks later...

Cuba choisit d'expulser ses dissidents.

Trente-sept anciens prisonniers politiques et 200 membres de leurs familles ont quitté Cuba jeudi pour l'Espagne, à bord d'un avion affrété par les autorités espagnoles, ont déclaré des diplomates et des opposants.

Ces dissidents ont été libérés dans le cadre d'un accord entre le régime cubain et l'Eglise catholique, qui estime à 114 le nombre de prisonniers politiques ainsi relâchés et partis en Espagne depuis juillet. Douze dissidents libérés ont en revanche refusé de quitter leur pays.

Cuba considère ces opposants comme des mercenaires à la solde des Etats-Unis et souhaite les expulser vers l'Espagne, qui a accepté de les accueillir.

Le président cubain Raul Castro a rencontré le 29 mars l'ancien président américain Jimmy Carter, qui effectuait une «visite privée» de trois jours à Cuba. Les deux hommes ont «échangé sur l'actualité internationale, la situation à Cuba et aux Etats-Unis, et les relations entre les deux nations».

Elections au Pérou : Les Péruviens désignent dimanche leurs députés et leur président. Parmi les cinq candidats principaux à la magistrature suprême, Ollanta Humala, 48 ans et lieutenant-colonel à la retraite, apparaît comme le favori. Ollanta Humala se positionne ouvertement à gauche, mais prend la précaution, contrairement au précédent scrutin qu'il avait perdu, de marquer ses distances vis-à-vis du Vénézuélien Hugo Chavez. Ollanta Humala a décidé, à l'image du président salvadorien, Mauricio Funes, de se positionner résolument à gauche mais hors «socialisme du XXIe siècle». Les conseillers de l'ancien président brésilien Lula ont probablement aidé à ce changement de stratégie. Objectif : adoucir l'image de Ollanta Humala pour capter les votes de la classe moyenne que l'image «révolutionnaire» du candidat pouvait inquiéter.

Tous les candidats partagent le même constat : l'unité du Pérou est menacée à la fois par les inégalités et le trafic de drogue qui génère une économie parallèle très difficile à contenir. Le Pérou est en passe de devenir le premier producteur de cocaïne devant la Colombie.

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Est-ce qu'il y a déjà eu dans l'histoire de la cinquième république un parti/regroupement ayant obtenu plus de 50% des voix aux législatives, et finissant finalement en minorité a l'assemblée?

Je crois qu'il vaudrait mieux ne  pas compter ;)

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Faites ce que je dit, pas ce que je fait  :oops: Raoul Castro, non fidel comme j'ai l'avait écrit, souhaite que les mandats des principales foncions politiques soit limité a 2 x 5 ans :

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5g_dzbso51w83MZlPBGr_IfC1rNIw?docId=CNG.6c747d1abfb634fd28e2f7996a1ca527.1151

Si il tient ses engagements, d'autres dirigeants ''socialistes'' à travers le monde seront encore plus embarrassé s'ils ils veulent rester président à vie  :lol:

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A Cuba, les résistants du quotidien. A l'image de la blogueuse Yoani Sanchez, les Havanais déploient des trésors d'ingéniosité pour survivre et tromper la censure.

http://www.lejdd.fr/International/Ameriques/Actualite/A-Cuba-les-resistants-du-quotidien-296939/?sitemapnews

L'information c'est la bête noire de toutes les dictatures. Comme en Tunisie ou en Egypte, c'est la conjugaison de la faillite économique et de l'usage d'Internet qui va faire disparaitre le régime cubain.

Vénézuela : la Commission interaméricaine sur les droits humains déplore le traitement des militants des droits de l'homme au Vénézuela : http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5i9HAe5UMMfuSR2Ka09taFqe_HwCA?docId=6580937

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Cuba : Le président cubain, Raul Castro, a été désigné premier secrétaire du Parti communiste de Cuba (PCC), succédant à son frère Fidel, qui dirigeait le parti unique depuis sa fondation, en 1965, a annoncé mardi 19 avril un responsable du parti lors de la cérémonie de clôture de son congrès.

Dans un message spécial publié mardi par la presse, Fidel Castro avait confirmé que, comme il l'avait annoncé en mars, il renonçait à ses fonctions de premier secrétaire au profit de son frère, auquel il a cédé le pouvoir en 2006 pour des raisons de santé.

Le 6e congrès du PC cubain, le premier depuis 1997, a par ailleurs désigné José Ramon Machado, 80 ans, comme deuxième secrétaire, poste auquel il succède à Raul Castro. Un choix qui risque fort de décevoir de nombreux Cubains qui espéraient voir de nouvelles têtes au sommet du pouvoir. Le nouveau bureau politique du PCC compte quinze membres, contre dix-neuf auparavant, dont trois nouveaux.

La réunion a également été l'occasion d'adopter le programme de réformes et d'ouverture proposé par Raul Castro pour 'rectifier' le modèle socialiste en vigueur depuis un demi-siècle, selon des documents officiels publiés lundi. Ces réformes visent à relancer une économie dirigée par l'Etat, lequel croule sous l'endettement et souffre d'une faible productivité. Les changements incluent des coupes claires dans les effectifs de la fonction publique, dans les subventions et les dépenses, et une ouverture accrue au secteur privé, avec la possibilité pour les petites entreprises d'embaucher leurs propres salariés.

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Vénézuela : Le Venezuela a quitté vendredi 22 avril 2011 la Communauté andine des nations (CAN), union douanière regroupant la Bolivie, la Colombie, l'Equateur et le Pérou. Le président Chavez désapprouve les liens trop étroits du Pérou et de la Colombie avec les Etats-Unis.

Parallèlement, Hugo Chavez tente depuis 2006 de se rapprocher du Mercosur, une organisation promise à un bel avenir puisqu'elle comprend le Brésil, l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay.

Mais en attendant, au Venezuela les milieux d'affaires craignent qu'avec la fin de l'accord tarifaire préférentiel de la Communauté andine des nations, les importations ne soient plus chères et plus rares qu'auparavant.

Le président vénézuélien Hugo Chavez a par ailleurs relevé l'imposition des compagnies pétrolières, engrangeant ainsi des recettes fiscales supplémentaires à l'approche de l'élection présidentielle de l'an prochain.

L'alourdissement de la taxe a fait l'objet d'un décret présidentiel aux termes d'une nouvelle loi autorisant le chef de l'Etat à court-circuiter pendant plusieurs mois le Congrès en gouvernant par décrets.

Chavez a introduit pour la première fois en 2008 une loi imposant une taxe pouvant aller jusqu'à 60% sur les revenus pétroliers dépassant 100 dollars le baril. Aux termes de la nouvelle règlementation, le gouvernement pourra prélever jusqu'à 95%.

Cuba : les 300 mesures.

Les mille délégués de son sixième congrès, qui s’est achevé mercredi à La Havane, ont décidé, sur proposition de Raul Castro, de « rectifier » le modèle socialiste « excessivement centralisé » qui, sur les critères soviétiques des années 1970, guidait le pays depuis près de cinquante ans. Pas moins de 300 mesures ont été adoptées. Elles portent sur l’ouverture au secteur privé, les réductions d’emplois dans le secteur public, les baisses des subventions d’Etat, l’autogestion dans les entreprises, les impôts et la décentralisation de l’appareil d’Etat. La résolution finale stipule : « Dans l’actualisation du modèle économique, la planification primera mais prendra en compte les tendances du marché. »

Autre « révolution » de ce sixième congrès : dans son discours d’ouverture, Raul Castro, qui aura 80 ans le 3 juin, a proposé que désormais les principaux mandats électifs du pouvoir soient limités à dix ans (deux fois cinq ans). « Il faut juger sur les actes, affirme-t-il. Nous ne pouvons pas nous trouver dans la situation de l’Europe de l’Est il y a quelques années. Je ne veux pas que ce pays fasse faillite. »

L’opposition attend, elle, la libération de tous les prisonniers politiques.

En décembre 1975, le 1er congrès du Parti communiste cubain (PCC), dix ans après sa création, avait entériné la soviétisation du pays sur le modèle de l’URSS. Le deuxième, en décembre 1980, avait confirmé cette ligne. Le troisième, en 1986, avait adopté une révision de son système économique et institué un « Processus de rectification des erreurs et des tendances négatives ». Le quatrième, en octobre 1991, s’était prononcé pour un nouveau modèle économique, particulièrement dur pour la population, baptisé « Période spéciale pour temps de paix ». Le cinquième, en octobre 1997, avait autorisé la circulation du dollar, l’ouverture aux capitaux étrangers et les premiers pas de l’entreprise privée.

C'est moi ou Cuba est en train de faire l'inverse du Vénézuela ?  =)

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  • 2 weeks later...

http://venezuelanalysis.com/news/6165

Chavez critiqué par ses supporters habituels pour avoir coopéré et livré un journaliste proche des FARC à la Colombie.

“It’s not my responsibility – the main blame goes to this gentleman who came here knowing that he was being looked for by Interpol, with a code red. Each person assumes their own responsibility,” Chavez said. “If we capture [becerra] I’m bad, and if we don’t, I’m also bad. I fulfilled my responsibility and we captured him.”

Further, in response to the burning of doll versions of some government ministers, which coincided with a Venezuelan tradition around Easter time, Chavez said, “Those compatriots who burnt the doll with Nicolas’ [Maduro, minister for foreign affairs] face, with [Andres Izarra, communications ministers]’s face, made a mistake, they should have burnt a doll with my face, because I’m responsible for the decisions the government makes.

“[becerra] got off the plane and we captured him, and just like we handed over the [accused terrorist] Chavez Abarca to the Cuban government, we handed [becerra] over to the Colombian government,” Chavez said. “I had to comply with international agreements Venezuela had signed, that’s all.”

In Venezuela, a range of pro-government groups have argued that as a person with political asylum in Sweden the Venezuelan government should have respected Becerra’s political refugee status.

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Exemple des critiques lancé par les ''intellectuels'' de gauche (en français); c'est marrant à lire :

...Deux jours plus tard, le 25 avril, le président et ex-ministre de la défense colombien Juan Manuel Santos a bizarrement déclaré au journal El Tiempo de Bogotá : « J'ai appelé le Président Chávez samedi, lui ai dit qu'un individu très important pour nous des FARC arrivait par un vol de la Lufthansa cette après-midi à Caracas, et lui ai demandé s'il pouvait l'arrêter. Il n'a pas hésité. Il a ordonné sa capture et il va nous le remettre ».

Une question se pose obligatoirement devant de telles déclarations : le gouvernement vénézuélien a t-il accordé une faveur illégale au gouvernement colombien ? Car il est évident qu'il n'y avait pas d'alerte rouge d'Interpol contre ce citoyen. Si celle-ci avait existé, Pérez Becerra aurait été arrêté en Allemagne, pays où il a embarqué pour le Venezuela et qui possède un des meilleurs services de sécurité du monde. Ou il aurait été convoqué par les autorités suédoises, où il réside et exerce une activité journalistique légale -que cela plaise ou non au gouvernement colombien dont la persécution des journalistes critiques est bien connue....

http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=4652

:O Tiens, j'avais raté l'info. Les FARC ne sont pas considéré par une organisation terroriste par le Venezuela :

De plus, le Parlement du Venezuela et vous-même avez décrété, en janvier 2008, que les guérillas colombiennes n'étaient pas des organisations terroristes, mais des combattants révolutionnaires. Un statut politique leur a ainsi été accordé.

Bon, on ne peut rien dire sur le sujet vu la situation en Libye ;) Chavez n'a pas encore envoyé d'ambassadeur auprès de l'EM des FARC  :lol:

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Petite révolution : Cuba va autoriser le tourisme à l'étranger pour ses ressortissants.

Le gouvernement va "étudier les dispositions qui permettront aux résidents cubains de voyager à l'extérieur comme touristes", affirme une des 313 mesures de réforme économique lancées par le président Raul Castro et adoptées en avril par un congrès historique du Parti communiste de Cuba. Le document publié lundi ne donne aucun détail sur les modalités d'autorisation de ces voyages à l'étranger.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/05/09/cuba-va-autoriser-le-tourisme-a-l-etranger-pour-ses-ressortissants_1519400_3222.html#xtor=AL-32280184

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  • 5 weeks later...

LIMA (Reuters) - Le nouveau président péruvien Ollanta Humala a cherché mardi à rassurer les marchés en affirmant à Reuters qu'il ne serait pas la copie conforme de son ancien mentor Hugo Chavez.

Visiblement fatigué après sa victoire à l'élection présidentielle, confirmée lundi par son adversaire de droite Keiko Fujimori, Humala a également qualifié les Etats-Unis de "partenaire stratégique" du Pérou.

"Nous pensons que la bonne voie pour le Pérou, c'est la sienne, il n'a pas besoin de copier les autres pays. Il faut que ce soit clair", a-t-il dit alors qu'on l'interrogeait sur les critiques le décrivant comme un clone du président vénézuélien.

Huamala a fait campagne sur la promesse d'un meilleur partage des fruits de la croissance, forte et alimentée par l'industrie minière.

Ses propositions, pourtant moins radicales par le passé, ont effrayé les investisseurs. La Bourse de Lima a connu une baisse historique lundi et la monnaie péruvienne a fortement reculé.

Pourtant, depuis sa défaite à l'élection présidentielle de 2006, Humala s'est éloigné de Chavez et rapproché des dirigeants de gauche modérée, comme l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

L'un de ses objectifs diplomatiques est de consolider les relations avec le Brésil, la première puissance politique et économique d'Amérique Latine.

Mais les Etats-Unis sont aussi un "partenaire stratégique", a-t-il dit, affirmant qu'il collaborerait avec Washington pour combattre les trafiquants de drogue, nombreux sur le territoire du premier producteur mondial de coca, la plante à la base de la cocaïne.

Humala a assuré que son gouvernement serait prudent sur le plan fiscal et qu'il n'émettrait pas de bons gouvernementaux pour financer la lutte contre la pauvreté.

Il s'est également dit prêt à dialoguer avant de créer un impôt qui faisait partie de ses arguments de campagne. Cette taxe, portant sur les dividendes versés par les entreprises du secteur minier, servira à financer l'aide sociale pour le tiers de la population péruvienne qui vit dans la pauvreté.

"En principe, il y a eu un consensus politique durant la campagne pour taxer les dividendes des entreprises minières. Nous devons discuter du taux avec les entreprises et prendre en compte leurs marges", a-t-il déclaré.

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  • 3 weeks later...

reportage intéressant sur les FARC .

ils entretiennent correctement leurs armes ,applique des mesures de sécurité au niveau des armes ,s'est assez carré en comparaison de certaines autres guérilla de part le monde .

http://www.france24.com/fr/20101001-reporters-colombie-farc-guerilla-jungle-mort-chef-militaire-mono-jojoy-liberation-ingrid-betancourt-armee

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  • 3 weeks later...

Quelques articles récents montrent que les choses bougent (enfin) à Cuba :

Slate.fr fait le point sur le nouveau moyen de communication cubain non contrôlé par le gouvernement : la clé USB

http://www.slate.fr/lien/41089/information-cuba-usb

L'opposition s'organise : http://www.europe1.fr/International/Cuba-l-opposition-s-organise-628063/

Tandis que même Granma, le quotidien officiel du PC Cubain se rebiffe contre la censure : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/07/08/le-quotidien-officiel-cubain-se-rebiffe-contre-la-censure_1546629_3222.html

Le nombre de téléphone mobile explose : http://www.lexpress.fr/actualites/2/monde/un-million-de-telephones-portables-a-cuba-internet-a-la-traine_1010354.html

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  • 3 weeks later...

Hugo Chavez effectue un virage politique.

A un peu plus d'un an de l'élection présidentielle prévue en 2012, et qui s'annonce serrée, le président vénézuélien, qui vient de fêter ses 57 ans, se veut plus conciliant. Lors d'un discours jeudi 28 juillet 2011, il a même effectué un changement de politique draconien.

Il a expliqué que ses partisans devaient s'ouvrir un peu plus et laisser leur traditionnelle chemise rouge à la maison, et que son parti le PSUV (Parti socialiste uni du Venezuela) devait « séduire à nouveau la classe moyenne », qui est selon lui « aux mains désormais de la bourgeoisie », c’est-à-dire l'opposition.

Celui qui a confirmé aussi qu'il allait , en 2012, se présenter une troisième fois à l'élection présidentielle, parlant même de rester au pouvoir jusqu'en 2031, à ses 77 ans, chiffre parfait, qui « porte chance » selon lui, semble vouloir donner un coup de barre au centre. « Nous devons nous ouvrir au secteur privé, notre gouvernement n'est pas l'ennemi du petit commerce (...) il faut combattre le dogmatisme, le sectarisme », s'est-il emporté au cours une émission télévisée.

En somme, c’est un Chavez en révolution, influencé sans doute par les frères Castro et l'ouverture cubaine au secteur privé. De quoi donner le tournis à ses partisans habitués à ses sempiternelles « le socialisme ou la mort » et ses frasques anticapitalistes. Mais qu'importe, faire du socialisme avec une pincée de capitalisme, ou le contraire, Chavez semble enfin, lui, être entré, dans le XXIème siècle.

http://www.rfi.fr/ameriques/20110731-hugo-chavez-effectue-virage-politique

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Cuba : enterrement de 1ère classe pour le socialisme économique !

LA HAVANE (Reuters) - L'Assemblée nationale cubaine a approuvé lundi le vaste plan de réformes adopté en avril dernier par le VIe congrès du Parti communiste afin de relancer une économie marquée par une faible productivité et qui croule sous l'endettement. Le texte a été voté lors d'une séance présidée par le chef de l'Etat, Raul Castro, à laquelle la presse étrangère n'avait pas été conviée, rapportent les médias officiels.

Parmi les 313 réformes économiques et sociales qui doivent être mises en oeuvre sur cinq ans, l'une facilitera les déplacements des ressortissants cubains à l'étranger.

Les nouvelles mesures doivent encourager l'initiative privée et réduire le rôle de l'Etat dans la vie économique, tout en maintenant la planification et en interdisant l'accumulation des biens privés.

Ces changements incluent des coupes claires dans les effectifs de la fonction publique, les subventions et les dépenses et une ouverture accrue au secteur privé, dont la possibilité pour les petites entreprises d'embaucher leurs propres salariés.

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N'oublions pas que parmi les pays d'Amérique du Sud il y a un pays souvent peu évoqué, la France...

Et que parmi les pays d'Amérique centrale, il y a un peu souvent peu évoqué, La France...

Et qu'en Amérique du Nord, il y a un pays souvent peu évoqué, La France...

Guyanne, Guadeloupe, Martinique, St-Pierre et Miquelon, j'en oublie...

Surtout avec la Guyanne, la France est un "vrai" pays d'Amérique du Sud.

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  • 2 weeks later...

CARACAS, Venezuela - Des opposants au président Hugo Chavez ont accusé les commandants militaires du Venezuela d'abandonner les idéaux démocratiques en dénigrant publiquement les ennemis du gouvernement et en appuyant le leader socialiste.

Tomas Guanipa, un législateur membre de l'opposition, soutient que de récentes déclarations de la part de leaders militaires, visant à discréditer les adversaires de M. Chavez, allaient à l'encontre des règles constitutionnelles conçues pour garantir les notions démocratiques et apolitiques des forces militaires.

Il a demandé aux officiers de grade intermédiaire et les soldats subalternes de ne pas accorder d'importance aux opinions politiques exprimées par leurs supérieurs.

M. Guanipa réagissait aux propos du major-général Euclides Campos Aponte qui, samedi, a ridiculisé l'opposition et l'a accusée de vouloir diviser les forces militaires.

S'adressant à une foule de soldats en uniforme, le major-général Campos Aponte a déclaré que le discours des politiciens anti-Chavez au sujet des forces militaires «vient de gens qui se considèrent déjà vaincus et qui savent que leurs chances d'accéder à la présidence via un scrutin sont presque nulles».

Selon le major-général Campos Aponte, ces gens n'ont aucun leadership.

Le président Chavez a rapidement félicité le major-général, via son compte Twitter.

«Quel merveilleux discours livré par le major-général Euclides Campos Aponte! Bravo!», a écrit M. Chavez dans un gazouillis rédigé peu de temps après le discours du militaire.

(AP)

Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé jeudi que son gouvernement poursuit des négociations avec la Russie pour obtenir un crédit de quatre milliards de dollars dont la moitié sera consacrée «à l'équipement et à la modernisation» des Forces armées.

«Il y a quelques jours, j'ai eu un entretien avec le premier ministre Vladimir Poutine et nous avons envisagé un crédit d'environ quatre milliards de dollars. Le crédit servira à plusieurs choses, mais surtout à poursuivre l'équipement et la modernisation de nos Forces armées», a déclaré le président au cours d'un entretien téléphonique retransmis par la chaîne publique VTV à partir de Cuba.

«Nous avons besoin de forces armées très puissantes (...) puisque nous avons les premières réserves de pétrole du monde et qu'il y a dans notre pays une révolution socialiste», a ajouté le chef de l'État.

Le président vénézuélien a également précisé qu'il avait obtenu jeudi un prêt de quatre autres milliards de dollars de la Chine qui fera partie des 24 milliards octroyés par Pékin à Caracas ces dernières années et qui sont remboursés sous forme de brut.

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Ils payent les chinois avec du brut, mais les russes ils les payent surement en cash, bon business pour les russes.

Pourquoi passer par les banques, quand les pays font des conditions pareilles : 24 milliards pour la seule chine!

Le suivi d'éxecution de ce genre de contrats doit être assez marrant à gérer.

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BRASILIA (Reuters) - Le Brésil s'est enfoncé mercredi un peu plus dans la crise politique après la démission du ministre de l'Agriculture, le quatrième membre du gouvernement à démissionner depuis mai en raison d'accusations de corruption ou de manquements à l'éthique.

Wagner Rossi a présenté sa démission à la suite d'accusations de corruption portées contre plusieurs de ses hauts conseillers, a indiqué le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.

La présidente Dilma Rousseff fait face à sa première crise politique d'ampleur depuis son arrivée au pouvoir le 1er janvier dernier et doit composer avec l'héritage laissé par son prédécesseur qui s'est retiré avec près de 90% d'opinions favorables.

Face à cette crise politique, Rousseff pourrait ne pas briguer de deuxième mandat en 2014 et pourrait être tentée de céder sa place à Lula da Silva qui n'a pas exclu de se représenter, a indiqué le ministre des Communications, Paulo Bernardo.

Lula Président ?  il pourra enfin nous acheter notre Rafale !  :oops:

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