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Situation politique en Amérique Centrale et en Amérique du Sud


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Après un demi-siècle d'interdiction, le gouvernement cubain a officiellement autorisé, mercredi 28 septembre, dans le cadre des réformes économiques lancées par le président Raul Castro, l'achat et la vente de véhicule.

Le gouvernement autorise l'achat de véhicules neufs dans des entités commerciales aux Cubains qui ont des revenus en devises ou en pesos convertibles (équivalents au dollar) dans le cadre d'un 'travail assigné par l'Etat ou dans l'intérêt de celui-ci', via une autorisation du ministère des transports.

Jusqu'à ce jour, les Cubains ne pouvaient acheter ou vendre que des véhicules enregistrés avant l'avènement de la révolution, en 1959.

wahou ! C'est une petite révolution à Cuba !  :lol:

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Frictions entre le Vénézuela et le Guyana.

CARACAS - Le Venezuela a indiqué mardi avoir informé son voisin le Guyana de son désaccord avec la demande adressée par ce pays à l'ONU de voir internationalement reconnue l'extension de ses droits sur le plateau continental au large de ses côtes.

Dans un communiqué, Caracas a jugé notamment préoccupant que le Guyana ne l'ait pas informé au préalable de sa démarche auprès des Nations unies, alors que les deux pays ont des divergences sur la délimitation des zones économiques maritimes qui leur reviennent respectivement.

Le Venezuela est en train d'examiner la situation irrégulière qui en découle, à la lumière du droit international, et de prendre toutes les mesures nécessaires à la protection de sa façade maritime, a-t-il ajouté, sans entrer dans les détails.

Selon la télévision officielle VTV, le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé lundi qu'il autorisait son ministre des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, à envoyer une missive au gouvernement du Guyana pour lui exprimer le désaccord du Venezuela avec la demande guyanaise et avec toute décision que Georgetown prendrait relativement au droit de la Mer.

Toutefois, a précisé M. Chavez, le Venezuela veut privilégier la voie pacifique pour régler ce différend.

Le Guyana a soumis début septembre à l'ONU une demande d'extension de 150 milles de son plateau continental, qui lui permettrait d'agrandir son domaine maritime, dans l'espoir évident d'y trouver du gaz et du pétrole et ainsi d'accroître ses réserves en hydrocarbures. (AFP)

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Le Mercosur n'est pas encore l'UE :

Le président uruguayen José Mujica envisage de retirer son pays du marché Mercosur suite aux dernières décisions de protectionnisme au Brésil et en Argentine. Le Brésil décidant d'une taxe sur l'importation de véhicules et l'Argentine sur celle du papier, sans concertation.

http://www.amerique24.com/L-Uruguay-menace-de-se-retirer-du-MERCOSUR_a905.html

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Les puissances pétrolières, notamment la Russie et le Venezuela, devraient mettre en place une nouvelle alliance stratégique, a déclaré le président Hugo Chavez lors d'une rencontre avec le vice-premier ministre Igor Setchine, qui conduit une délégation russe en visite à Caracas.

"Les géants pétroliers ne sont que quatre ou cinq, y compris la Russie et le Venezuela", a souligné M.Chavez avant d'ajouter qu'il était nécessaire de créer une alliance pétrolière, dont l'activité soit compatible avec les intérêts de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP).

La Russie a octroyé un prêt de 4 milliards de dollars au Venezuela dans le cadre de "la coopération technique militaire" entre les deux pays, a annoncé jeudi soir le président vénézuélien Hugo Chavez. Ce nouveau crédit s'ajoute à de précédents prêts grâce auxquels le Venezuela a renforcé sa défense, a-t-il précisé. Durant une cérémonie de signature des accords avec des responsables russes, à Caracas, le président Chavez a indiqué que "le Venezuela était désarmé" jusqu'alors.

(RIA Novosti)

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  • 2 weeks later...

L'ONU dénonce pour la vingtième année consécutive l'embargo américain sur Cuba.

L'Assemblée générale de l'ONU a voté, mardi 25 octobre, à la quasi-unanimité et pour la vingtième année consécutive une résolution condamnant l'embargo américain imposé à Cuba.

Le texte a été adopté par 186 voix pour, deux contre (Etats-Unis et Israël) et trois abstentions.

Le président américain, Barack Obama, a dit en septembre qu'il poursuivrait sa politique de libéralisation de transferts d'argent et de voyages vers l'île pour la communauté cubano-américaine, mais a réclamé des 'gestes' de Cuba en matière de droits civils et de démocratie pour lever l'embargo.

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Alfonso Cano, dirigeant les Forces armées révolutionnaires de Colombie depuis 2008 s'est fait tué ce vendredi par l'armée colombienne :

http://www.lepoint.fr/monde/colombie-alfonso-cano-dernier-chef-historique-des-farc-a-ete-tue-05-11-2011-1392868_24.php

Mais comme l'indique l'article que j'avait mit dans le post précédent, si les FARC reculent, les ''paramilitaires'' deviennent de plus en plus menaçant et soumettent beaucoup de politiciens locaux à leur loi.

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Les succès militaires contre les FARC sont surement aussi dûs à l'aide américaine.

Il est à craindre effectivement que les groupes paramilitaires prennent la place des FARC dans le trafic de drogue.

"Dix ans d'offensive militaire sans répit ont sérieusement affaibli les rebelles. En mars 2008, Raul Reyes, le numéro deux de l'organisation, est tué au cours d'un raid de l'armée colombienne en territoire équatorien. En septembre 2010, c'est le chef militaire et stratège de l'organisation, Jorge Briceño, alias Le Mono Jojoy, qui trouve la mort sous les bombes de l'armée. Des dizaines de chefs locaux ont également été éliminés, des centaines de guérilleros ont choisi de se rendre. De source officielle, les FARC, qui disposaient de 17000 hommes en armes en 2002, n'en compteraient plus que 8000 ou 9000."

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/05/alfonso-cano-le-chef-des-farc-a-ete-tue-par-l-armee-colombienne_1599288_3222.html#xtor=AL-32280515

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Chavez encense Carlos.

Alors que le terroriste vénézuélien Carlos comparait pour la première fois devant la justice depuis ce lundi, le président Hugo Chavez a loué le même jour l'action de ce "digne héritier des plus grandes luttes". 

Le président Hugo Chavez a affirmé ce lundi que Ilich Ramirez Sanchez, alias Carlos, jugé en France pour quatre attentats commis dans les années 1980, a été en son temps le "digne héritier des plus grandes luttes" pour les peuples. 

"Indépendamment de ce pour quoi ils l'accusent", Carlos a été à cette époque le "digne héritier des plus grandes luttes menées jusqu'à présent pour la cause des peuples et de la justice des peuples", a assuré Hugo Chavez à la presse au palais présidentiel de Miraflores à Caracas. 

Le président vénézuélien a également demandé à son ministre des Affaires étrangères Nicolas Maduro de s'enquérir de la situation dans laquelle se trouve actuellement Carlos pour que le gouvernement "assume sa responsabilité" et veille au respect de tous ses droits. 

"Nous ne pouvons permettre qu'un Vénézuélien soit maltraité alors qu'il est accusé à l'étranger", a ajouté Hugo Chavez, après une rencontre avec le ministre brésilien des Affaires étrangères Antonio Patriota. 

Ilich Ramirez Sanchez conteste les quatre attentats qui lui sont imputés par la justice française. Interpellé au Soudan en 1994, il a déjà été condamné en 1997 à la prison à vie pour le meurtre en 1975 à Paris de trois hommes, dont deux policiers. 

Le défenseur de la cause palestinienne est accusé d'avoir orchestré quatre attentats afin d'obtenir la libération de sa compagne allemande Magdalena Kopp et du Suisse Bruno Bréguet, deux membres de son groupe arrêtés à Paris en février 1982 avec armes et explosifs. 

"Je ne vais pas me prononcer sur les faits évoqués, nous connaissons Ilich depuis de nombreuses années, surtout ceux de ma génération", a poursuivi Hugo Chavez, estimant toutefois que les conditions de son arrestation au Soudan relevaient de la "séquestration" car selon lui les Français "n'ont pas demandé son extradition comme ils auraient dû le faire" à l'époque.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique/chavez-encense-carlos_1048692.html#xtor=AL-447

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LA HAVANE (Reuters) - De nombreux Cubains faisaient la queue jeudi devant les cabinets de notaires et les banques dans le but d'initier des transactions immobilières, profitant de la levée de l'interdiction de vendre ou acheter des biens fonciers.

Cette réforme, annoncée la semaine dernière par le gouvernement, vise à libéraliser quelque peu l'économie du régime communiste, qui espère ainsi maintenir à flot les finances publiques.

Le mois dernier, l'autorisation de vendre et d'acheter des voitures avait ainsi été accordée, une première depuis la prise de pouvoir de Fidel Castro en 1959.

De l'avis de plusieurs Cubains interrogés, cette nouvelle réforme leur permettra d'améliorer leurs conditions de vie.

Des employés de banque ont rapporté que leurs bureaux étaient emplis de gens mettant de l'ordre dans leurs finances ou se renseignant sur la démarche à suivre pour acheter ou vendre un bien immobilier.

L'un des principaux aspects de la réforme est la possibilité offerte aux Cubains quittant le pays de vendre leur logement ou de l'offrir à leurs proches. Ils étaient auparavant contraint de les remettre à l'Etat.

"Ce que les gens veulent, c'est vendre pour obtenir de l'argent. Il y en a qui ont de grandes maisons, mais pas de quoi acheter à manger", a estimé l'un de ces intermédiaires, prénommé Santiago.

Le revenu moyen à Cuba est de 18 dollars par mois en moyenne, mais selon certains spécialistes estiment que la réforme du marché immobilier pourrait attirer de l'argent dans le pays, notamment de la part des exilés souhaitant offrir à leurs proches restés à Cuba de meilleurs conditions de logement.

La mesure pourrait également stimuler l'économie en encourageant la rénovation d'anciens bâtiments et la construction de nouveaux.

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  • 5 weeks later...

PARIS (Reuters) - Manuel Noriega, l'ancien dictateur qui dirigea le Panama d'une main de fer dans les années 1980, est attendu dimanche dans son pays où il doit être incarcéré pour vingt ans dans une prison située en pleine jungle.

Il a embarqué vers 07h30 à bord d'un vol pour le Panama après avoir quitté la prison de la Santé à 5h45 dans un convoi de voitures de police, selon Reuters Television.

L'avion de la compagnie Iberia, qui doit faire escale à Madrid, est attendu en fin d'après-midi à Panama City.

Désormais âgé de 77 ans, Noriega fut renversé en 1989 dans l'invasion du Panama par l'armée américaine. Ex-informateur de la CIA, il s'est peu à peu aliéné les Etats-Unis à mesure qu'il nouait des relations avec le cartel de trafic de cocaïne de Medellin, en Colombie.

Il a passé les vingt dernières années en prison, d'abord en Floride pour trafic de drogue, blanchiment d'argent et racket, puis à Paris où il a été condamné pour blanchiment d'argent via des comptes bancaires en France.

Au Panama, il a été jugé coupable in absentia dans trois affaires d'homicides totalisant au minimum onze meurtres.

L'une de ces affaires porte sur l'exécution d'Hugo Spadafora, un médecin qui tentait de révéler les liens de Noriega avec les cartels de la drogue.

Une autre concerne l'exécution sommaire de neuf officiers qui avaient tenté de le renverser et la troisième sur l'assassinat en 1970 de l'opposant Heliodoro Portugal.

Pour chacune de ces affaires, Manuel Noriega a été condamné à vingt ans de prison. Les trois peines doivent être purgées simultanément dans une unité spécialement créée pour lui dans une prison située non loin du canal de Panama, au coeur de la forêt tropicale.

L'âge de Noriega lui permet théoriquement de prétendre à purger sa peine à domicile, mais la décision repose entièrement sur le gouvernement panaméen.

Les chefs de file du mouvement d'opposition qui s'était dressé contre le régime à la fin des années 1980 se sont mobilisés pour réclamer au gouvernement qu'il maintienne l'ex-homme fort en prison.

Son avocat Julio Berrios a de plus souligné qu'en demandant une détention à domicile, Noriega reconnaîtrait implicitement sa culpabilité et se priverait de tout recours juridique.

Le retour de l'ex-dictateur militaire, diminué physiquement, ne devrait pas avoir d'impact politique majeur au Panama, qui jouit ces dernières années d'une forte croissance économique.

Largement haï durant ses années de pouvoir entre 1983 et 1989, il dispose toutefois d'un petit noyau de partisans, mais ceux-ci font désormais profil bas. Même les opposants les plus farouches de Noriega estiment désormais qu'il appartient à un passé lointain.

Les Panaméens se demandent surtout si le retour de Noriega permettra de faire la lumière sur une centaine de cas de disparitions et de meurtres sous la junte militaire entre 1968 et 1989, demeurés non élucidés.

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  • 2 weeks later...

A Cuba, une nouvelle réforme entre en vigueur ce 20 décembre 2011 : les Cubains vont accéder à des services bancaires et pourront notamment contracter des emprunts. Un nouveau wagon au train de réformes qui a accéléré l'allure cette année sur l'île communiste.  Celà suscite aussi de nouvelles inquiètudes.

L'article en détail :

http://www.rfi.fr/ameriques/20111220-nouvelle-reforme-cuba-credits-bancaires-autorises

Est-ce un effet du printemps arabe ? de la chute des dictateurs ? mieux vaut lacher un peu de vapeur plutôt que de voir la cocotte-minute sociale explosée ? 

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Après 50 ans de restrictions, Cuba se prépare à une réforme migratoire.

Une réforme des lois d'émigration, que les Cubains espèrent voir annoncée vendredi par le président Raul Castro, devrait mettre fin à de nombreuses restrictions de voyage et au concept d''émigration définitive' en place à Cuba depuis plus d'un demi-siècle. Une telle réforme doit constituer 'une contribution à l'amélioration des liens de la nation avec la communauté des immigrés', avait souligné Raul Castro lui-même le 1er août, en indiquant que cette réforme était en préparation pour en 'terminer avec des restrictions non nécessaires'.

Parmi les principales mesures qui devraient être adoptées, figure notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration 'définitive' qui impliquait la confiscation par l'Etat de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité du retour à Cuba. L'abrogation du permis de sortie de l'île est une des demandes essentielles de la population en général, de l'Eglise catholique aux intellectuels, et de l'opposition. Délivré à discrétion, ce permis a une validité de trente jours, renouvelable dix fois et peut être refusé sans explication. A l'issue de sa validité, si le titulaire n'est pas revenu, il est déclaré 'déserteur' et perd toute possibilité de retour. Tous ses biens sont alors confisqués par l'Etat.

Selon les mesures préparées, le séjour hors de Cuba serait prolongé de onze mois à deux ans, renouvelables, avec une possibilité de retour, ce qui éliminerait de fait la condition d'émigré 'définitif'. L'ouverture des marchés automobile et immobilier cet automne, qui permettent aux Cubains de vendre leur voiture et leur logement pour la première fois depuis un demi-siècle, a également implicitement éliminé les risques de saisie pour les candidats au départ de l'île.

La suite :

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/12/21/apres-50-ans-de-restrictions-cuba-se-prepare-a-une-reforme-migratoire_1620956_3222.html#xtor=AL-32280515

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Sommet du Mercosur: candidature de l'Equateur, statu quo sur le Venezuela.

Les chefs d'Etat des pays du Mercosur, réunis en sommet mardi à Montevideo, ont enregistré la demande d'adhésion de l'Equateur et ne sont pas parvenus à trouver une solution permettant l'entrée du Venezuela, dont la ratification finale est bloquée par le sénat paraguayen.

L'Equateur, membre associé du Mercosur, a déposé une demande officielle d'adhésion pleine au marché commun du cône sud-américain, fondé il y a 20 ans par l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.

"Nous incorporerons au Mercosur d'autres pays d'Amérique du Sud", a assuré de son côté la présidente brésilienne Dilma Rousseff, estimant que ce "processus d'élargissement ne fait que nous renforcer".

"Ce processus ne doit pas être bloqué par des intérêts particuliers", a-t-elle exhorté, tout en appelant à "faire davantage d'efforts" pour l'incorporation du Venezuela.

De son côté, le président vénézuélien Hugo Chavez, dont c'était le premier déplacement officiel à l'étranger depuis son opération d'un cancer en juin, a demandé aux parlementaires paraguayens de mesurer la portée de leur position.

"Je ne sais pas si vous êtes conscients du mal que vous êtes en train de causer non pas au Venezuela, mais à tous, même au peuple paraguayen", a-t-il déclaré à leur attention.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/sommet-du-mercosur-candidature-de-l-equateur-statu-quo-sur-le-venezuela-21-12-2011-1778172.php

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Cuba : comment contrôler Internet ?

Le portail officiel cubain d’information, Cubadebate, a annoncé le lancement d’une version cubaine du célèbre réseau social Facebook, accessible uniquement depuis l’île et conçu comme "un lieu de rencontre virtuel pour les universités cubaines". La naissance de ce web 2.0 est diversement appréciée. Le directeur de la Commission cubaine des droits de l’homme et de la réconciliation nationale à La Havane, Elizardo Sánchez Cruz, estime qu’"il sera au service du régime et non des Cubains".

Cuba est l’un des soixante pays à pratiquer la censure sur Internet et ses internautes sont constamment surveillés. L’accès des citoyens à la Toile est l’un des plus faibles de l’hémisphère Nord. Selon le dernier rapport annuel de l’organisation Reporters sans frontières, "Les ennemis d’Internet", la volonté de Cuba de verrouiller l’accès à Internet est comparable à celle d’autres régimes totalitaires, comme la Chine, la Corée du Nord et l’Iran. Seules les instances officielles et les institutions éducatives et culturelles peuvent se connecter au réseau cubain, et encore, de façon dûment contrôlée.

C’est également le régime qui détermine la fluidité et la vitesse du débit des connexions par satellite. Les étrangers et les citoyens cubains ne peuvent accéder à Internet sans autorisation officielle et doivent préalablement se soumettre à une enquête. Le paiement pour la connexion se fait en dollars ou en devises étrangères [or les Cubains ne sont pas censés détenir de devises convertibles]. Une heure d’accès à Internet dans les cybercafés et les hôtels de l’île, avec une connexion très poussive, coûte généralement entre 6 et 9 euros. Sur le marché noir, où l’on peut obtenir des codes d’accès, la navigation revient à 30 euros ou plus. Un coût dissuasif si l’on songe que le salaire mensuel moyen à Cuba est d’un peu plus de 15 euros.

Pour les autorités cubaines, l’accès à Internet doit être réservé aux universités et aux centres de recherche, aux administrations et à certaines catégories professionnelles comme les médecins et les journalistes de la presse officielle. Le citoyen lambda ne peut accéder à certaines pages, considérées comme "ennemies", et les téléphones portables et les smartphones sont verrouillés par le gouvernement afin qu’on ne puisse pas télécharger d’informations sur le Net.

Yoani Sánchez souligne également la nature intrusive du système d’inscription à ce réseau social cubain : "Une de mes amies a reçu une invitation pour rejoindre ce Facebook national, mais elle a préféré s’abstenir car on lui demandait le mot de passe de sa messagerie." Surveiller et museler l’opposition sont des priorités du gouvernement de Raúl Castro. Au début de cette année, la télévision d’Etat cubaine a programmé une série d’émissions intitulée Las razones de Cuba afin de donner sa version de la guerre numérique et de dénoncer les efforts des Etats-Unis pour accroître l’accès libre et démocratique des Cubains à Internet.

Cuba accuse ainsi les Etats-Unis d’introduire illégalement dans le pays des technologies de pointe pour renforcer l’accès du plus grand nombre aux réseaux sans fil, qui échappent au contrôle du régime.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/12/21/les-fruits-defendus-d-internet

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Raul Castro annonce une vaste amnistie à Cuba.

Le président a promis vendredi l'amnistie de près de 3000 prisonniers, dont 86 étrangers. Il a également réaffirmé sa volonté de promouvoir «lentement» une réforme de la loi migratoire.

La mesure ne concernera toutefois pas l'Américain Alan Gross, arrêté en décembre 2009 alors qu'il remettait du matériel de communication par satellite à des opposants, dont la condamnation en mars à quinze ans de prison constitue un obstacle majeur à l'amélioration des relations entre les Etats-Unis et Cuba.

S'exprimant en clôture de la seconde session annuelle de l'assemblée nationale, le président Castro a également abordé avec prudence la politique migratoire de Cuba, dont la réforme est très attendue par la population après les libéralisations des marchés des véhicules et des logements cet automne.

Parmi les principales mesures étudiées, figurent notamment la disparition des permis de sortie et d'entrée dans l'île et le concept d'émigration «définitive» qui implique la confiscation par l'État de tous les biens de l'émigré et l'impossibilité de son retour à Cuba.

(Lefigaro.fr)

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CARACAS (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez s'est demandé mercredi si les Etats-Unis n'avaient pas mis au point un moyen d'inoculer le cancer à des dirigeants latino-américains, la présidente argentine Cristina Fernandez ayant à son tour contracté la maladie.

Le dirigeant socialiste, opéré en juin d'une tumeur dans la région pelvienne, a cependant assuré qu'il ne portait pas d'accusation et se contentait de penser à voix haute.

"Il ne serait pas étrange qu'ils aient mis au point la technologie nécessaire pour provoquer le cancer sans que personne en sache rien jusqu'ici (...) Je ne sais pas, je réfléchis simplement", a-t-il dit dans un discours adressé à des soldats sur une base militaire et retransmis à la télévision.

"Mais c'est très, très étrange (...) c'est difficile à expliquer, (...) même en s'aidant de la loi des probabilités."

Chavez, Fernandez, le Paraguayen Fernando Lugo, la Brésilienne Dilma Rousseff et son prédécesseur Luiz Inacio Lula da Silva ont tous fait l'objet récemment de diagnostics révélant des cancers. Tous sont aussi des dirigeants de gauche.

Selon des médecins, Cristina Fernandez doit être opérée en janvier d'un cancer de la thyroïde mais a de très bonnes chances de se rétablir sans recours à la chimiothérapie ni à la radiothérapie.

Chavez a engagé d'autres dirigeants à se tenir sur leurs gardes, notamment son ami le président bolivien Evo Morales.

"Nous allons devoir veiller sur Evo. Prends soin de toi, Evo!", a dit le chef de l'Etat vénézuélien, âgé de 57 ans.

Chavez, qui est le critique plus acharné de la politique étrangère américaine avec l'ex-président cubain Fidel Castro, s'en prend régulièrement à ce qu'il nomme "l'Empire yankee".

"Fidel m'a toujours dit, 'Chavez, prends garde. Ces gens-là ont mis au point une technologie. Tu es très insouciant. Fais attention à ce que tu manges, à ce qu'on te donne à manger (...) une petite aiguille et on t'injecte je ne sais pas quoi", a-t-il dit.

L'ex-parachutiste a aussi fustigé Washington et ses alliés européens pour avoir critiqué les récentes élections législatives russes, en jugeant probable qu'ils adoptent la même attitude lors du scrutin présidentiel d'octobre au Venezuela, où il briguera sa réélection :

"Je dis cela parce qu'au Venezuela, le Yankee impérial, la bourgeoisie locale et une bonne partie de ce qu'ils appellent ici les partis d'opposition se préparent à en faire autant. J'exhorte les forces armées et le peuple vénézuélien à être en alerte. Car nous ne laisserons pas le Yankee impérial déstabiliser à nouveau le Venezuela comme dans le passé."

Toujours parano le père Chavez !  :lol:

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  • 1 month later...

L'alliance bolivarienne applaudit le veto russe et chinois.

Caracas - La gauche latino-américaine reste décidément très attachée au principe de souveraineté nationale. Réunis à Caracas à l'occasion de leur XIe sommet, les pays de l'Association bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) ont applaudi le veto opposé par la Russie et la Chine à la résolution de l'ONU contre le gouvernement de Bachar Al-Assad. Dans un communiqué publié dimanche 5 février, ils ont condamné les actes de violences "commis contre le peuple syrien par des groupes en armes appuyés par des puissances étrangères", ainsi que "la politique systématique d'ingérence et de déstabilisation" menée par l'Occident.

Créée en 2004 à l'initiative du président vénézuélien, Hugo Chavez, l'ALBA réunit outre le Venezuela, Cuba, la Bolivie, l'Equateur, le Nicaragua et trois petites îles des Caraïbes.

Sur une proposition du président équatorien, Rafael Correa, les chefs d'Etat ont par ailleurs menacé de ne pas assister au prochain Sommet des Amériques, si le gouvernement de Raul Castro n'y était pas invité. Le sommet doit réunir en avril en Colombie tous les chefs de l'Etat du continent, y compris Barack Obama.

Les membres de l'ALBA ont aussi manifesté leur énergique solidarité avec l'Argentine dans le conflit qui l'oppose au Royaume-Uni pour la possession des îles Malouines. "Je n'ai pas le souvenir qu'un petit pays n'ait jamais envisagé d'appliquer une sanction mais nous devrions commencer à y penser, à y penser sérieusement", a déclaré le ministre des relations extérieur équatorien, Ricardo Patiño. La question est "difficile", il en a convenu.

Le président bolivien, Evo Morales, a pour sa part proposé que l'ALBA se dote d'un conseil de défense pour aller vers la mise en œuvre "d'une nouvelle doctrine militaire sur des bases anticapitalistes et anti-impérialistes". La proposition a été mise à l'étude.

Pour avancer sur la voie de l'intégration économique socialiste, plusieurs décisions ont été prises, de la mise en place d'un secrétariat permanent à la création d'une zone économique (Ecoalba) qui permettra de "rationaliser l'activité économique" et "de profiter des complémentarités".

Le président haïtien, Michel Martelly, assistait au sommet de l'ALBA - Haïti y jouit du statut d'observateur. Il est reparti avec la promesse d'une aide renforcée pour son pays, notamment en matière énergétique et éducative. Mais il s'est gardé de confirmer qu'Haïti souhaitait devenir membre à part entière de la très anti-impérialiste ALBA.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/02/06/l-alliance-bolivarienne-applaudit-le-veto-russe-et-chinois_1639481_3222.html#xtor=AL-32280515

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Le ministre péruvien de la Défense, Alberto Otarola, a annoncé que le chef de la guérilla du Sentier lumineux, Florindo Flores, surnommé 'Artemio', avait été capturé 'vivant' mais 'grièvement blessé', démentant sa mort annoncée peu auparavant par le président Ollanta Humala.

'Il est vivant et on lui prodigue les soins médicaux nécessaires. Il est vivant mais grièvement blessé. Il a pratiquement perdu son bras droit', a annoncé M. Otarola sur la télévision locale N.

'Artemio', blessé par balle, a été retrouvé dans une cabane de la forêt de l'Alto Huallaga, dans le nord-est du Pérou, par une patrouille de l'armée, a précisé M. Otarola.

'Artemio', âgé de 47 ans, a été transféré sur la base militaire de Santa Lucia, à Tocache (nord-est), où se rendra lundi le président Humala. Ce dernier avait annoncé un peu plus tôt à la radio RPP être 'sûr' qu'un cadavre découvert par les forces spéciales était celui du 'terroriste Artemio' et indiqué qu'il allait se rendre sur place.

Artemio était, selon les analystes, le dernier dirigeant en liberté du Comité historique du Sentier lumineux, et sa tête était mise à prix pour 350 000 dollars par le gouvernement péruvien et 5 millions par les Etats-Unis.

Le Sentier lumineux a été l'une des plus sanglantes guérillas d'Amérique latine et son conflit avec l'Etat dans les années 1980-2000 a fait près de 70 000 morts et disparus.

Il a décliné spectaculairement après l'arrestation en 1992 de son chef historique, Abimael Guzman, et ne reste actif que dans deux poches du territoire, les fiefs de la production de coca, où ses quelques centaines de guérilleros sont aujourd'hui associés au trafic de drogue, selon l'Etat.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/02/12/le-chef-du-sentier-lumineux-retrouve-mort-dans-la-jungle-peruvienne_1642344_3222.html#xtor=AL-32280515

INTERVIEW- Longtemps compagnon de route de Hugo Chavez, le général Raul Baduel est actuellement incarcéré à la prison militaire de Ramo Verde. Il a été accusé de corruption et condamné à sept ans de prison après avoir émis des réserves sur le socialisme du XXIe siècle.

LE FIGARO. - Quelle est la nature du régime actuel?

Raul BADUEL.- Chavez et ses adjoints se disent socialistes. Mais ce régime n'a aucune base idéologique, sa seule ambition est de transformer Chavez en président à vie. La «construction du socialisme du XXIe siècle» n'a eu pour effet que la destruction des institutions du pays.

Vous regrettez votre engagement auprès de Chavez?

Quand nous avons fondé le mouvement révolutionnaire bolivarien MBR200 en 1982, notre objectif était l'édification d'une démocratie réelle. Jamais nous n'avons projeté de mettre en place un régime socialiste. Aujourd'hui, notre pays ne peut pas se payer le luxe d'analyser notre situation sous le prisme de la droite et de la gauche. Nous sommes dépendants comme jamais de la rente pétrolière après treize ans de chavisme. Avec cette circonstance aggravante: les revenus pétroliers exceptionnels de ces dernières années n'ont servi qu'à soutenir l'ambition personnelle du président Chavez.

Les missiones ne vous paraissent-elles pas répondre à la demande sociale?

On ne peut nier que les missionesaident les secteurs les moins favorisés. Mais cela a développé une corruption importante. Au final, ce système est inefficace car il n'a aucun objectif de moyen ou de long terme. Ce n'est qu'un plan populiste et démagogique.

La MUD peut-elle répondre aux aspirations du pays?

Les Vénézuéliens veulent vivre dans une démocratie profonde et solide, avec une séparation et un équilibre des pouvoirs. Ils rejettent cette situation où les pouvoirs sont cumulés dans les mains de quelques personnes avec un culte de la personnalité qui n'a qu'un seul but: perpétuer la présidence Hugo Chavez. La MUD veut en finir avec cette perversion de la politique.

N'y a-t-il pas un risque de retour au régime des partis?

C'est effectivement une crainte très répandue au Venezuela. Nous ne voulons pas continuer ce qui existe aujourd'hui ni revenir aux schémas politiques du passé qui ont eu cours entre les années 1958 et 1998. Ils pervertissaient la vie politique. La majorité des Vénézuéliens rejettent l'idée de revenir à ces pratiques d'un autre temps.

Quelle fut votre dernière rencontre avec Chavez?

Le dernier contact a eu lieu le jour où j'ai été licencié de mon poste de ministre de la Défense et relevé du service actif, le 18 juillet 2007. En juin 2007, Fidel Castro a expliqué à Chavez qu'il ne pouvait pas compter sur moi en se fondant sur des informations de ses services. Cela n'est pas secret puisque Chavez l'a dit le 17 décembre 2010 à la télévision. Je suis un prisonnier de conscience sur ordre de Hugo Chavez qui a ainsi suivi les instructions du chef de l'État cubain, Fidel Castro.

http://www.lefigaro.fr/international/2012/02/12/01003-20120212ARTFIG00203-venezuela-le-chavisme-n-a-aucune-base-ideologique.php

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  • 2 weeks later...

Vénézuela : L'antisémitisme d'Hugo Chavez au coeur de la campagne électorale.

http://www.israel7.com/2012/02/venezuela-l%E2%80%99antisemitisme-au-coeur-de-la-champagne-electorale/

L'après Chavez en question... dans son propre parti.

http://www.libe.ma/Venezuela-L-apres-Chavez-en-question_a25425.html

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Un Carnaval de Rio... made in China !

A Rio de Janeiro, les défilés traditionnels sur le sambodrome [avenue bordée de gradins] se sont tenus toute la semaine [du 17 au 21 février], offrant un spectacle reconnu dans le monde entier comme la plus haute expression de la culture brésilienne. Mais dès qu'on y regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que la plupart des déguisements, des tissus, des ornements et des matériaux utilisés pour les chars allégoriques cariocas portaient l'étiquette "made in China".

"Ces dernières années, les produits chinois ont envahi le carnaval", déclare à La Nación Paulo Barros, le directeur artistique d'Unidos da Tijuca, l'une des écoles de samba les plus populaires de Rio. "Aujourd'hui, plus de 80 % des matériaux que nous utilisons proviennent de Chine ; non seulement les matières premières - comme les tissus, les confettis, les pierres -, mais aussi les produits finis, comme les masques et les perruques. C'est un problème de coûts, les produits chinois sont bien meilleur marché que les produits brésiliens."

Barros, qui travaille depuis dix-neuf ans sur les défilés du carnaval, explique que cette invasion de produits chinois s'est faite progressivement. Elle s'est accentuée ces cinq dernières années en raison de la forte augmentation du real, qui a entraîné une hausse des prix des produits locaux.

"Avant, ce n'était pas le cas, mais aujourd'hui dès qu'un produit se vend bien les Chinois le copient sous une forme bien plus économique, parce ce que la main-d'œuvre est bien moins chère en Chine, et on les retrouve ici à un prix bien plus accessible"

"C'est une situation liée à la mondialisation, mais la dépendance qui en résulte est un problème", affirme M. Menezes, organisateur du carnaval, pour qui les pouvoirs publics devraient alléger les impôts et faciliter la production locale destinée au carnaval, qui est l'une des grandes attractions touristiques brésiliennes. "Si un jour l'économie chinoise s'effondre, poursuit-il, le carnaval de Rio va être en difficulté. Beaucoup d'usines brésiliennes ont cessé d'exister à cause de la concurrence chinoise et, aujourd'hui, plus personne ne fabrique ces produits dans notre pays."

"Entre 70 et 80 % des tissus qu'on utilise pour le carnaval sont chinois, comme les microfibres, le lamé, le Nylon et le velours." M. Schmidt précise que le carnaval de Venise connaît aujourd'hui le même phénomène.

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/24/le-carnaval-de-rio-a-la-fibre-chinoise

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