Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Economie et climat. CO2 or not CO2?


Jojo67
 Share

Messages recommandés

Un scénario de décroissance en Australie :

https://phys.org/news/2024-04-production-consumption-growth-high-income.html (8 avril 2024)

Jarmo S. Kikstra et al, Downscaling down under: towards degrowth in integrated assessment models, Economic Systems Research (2024).

L'étude montre également que la réduction de la demande d'énergie associée à une baisse du PIB par habitant atténue les problèmes de faisabilité technologique en réduisant la nécessité d'augmenter la production d'énergie solaire et éolienne et en limitant les besoins futurs en matériaux pour les énergies renouvelables lorsque la production d'électricité se stabilisera au cours de la seconde moitié du siècle.

« Toutefois, même dans un scénario de ralentissement de la croissance économique, nous montrons qu'il est nécessaire de multiplier par quatre l'énergie solaire et éolienne d'ici 2030, par rapport à 2020, pour que l'Australie atteigne des objectifs climatiques ambitieux », déclare Joeri Rogelj, un autre coauteur de l'étude.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 42 minutes, Wallaby a dit :

L'étude montre également que la réduction de la demande d'énergie associée à une baisse du PIB par habitant atténue les problèmes de faisabilité technologique en réduisant la nécessité d'augmenter la production d'énergie solaire et éolienne et en limitant les besoins futurs en matériaux pour les énergies renouvelables lorsque la production d'électricité se stabilisera au cours de la seconde moitié du siècle.

On est encore tombé sur des bons tarés ... les gens dont le pouvoirs d'achat baisse n'ont plus aucune ambition environnementale ... c'est un lubie d'enfants gâtée ... c'est la base de la pyramide des besoin.

Si demain matin le PIB per capita baisse nettement la réaction naturelle sera d'avoir recours à de l'énergie bon marché pour compenser ... et donc du fossile accessible ... le charbon de surface en masse.

L'étude complète est ici https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/09535314.2023.2301443 c'est court, 20 pages, et ça se lit facilement vu qu'il n'y a pas grand chose dedans ...

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 months later...

https://www.techzine.eu/blogs/infrastructure/121892/googles-co2-emissions-double-ai-demands-high-environmental-price/ (3 juillet 2024)

Les émissions de CO2 de Google montent en flèche. Les émissions ont presque doublé au cours des cinq dernières années, et Google affirme que cela est dû à l'augmentation de la demande d'IA.

La consommation d'eau continue d'augmenter.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...
  • 2 weeks later...

https://energypost.eu/ipccs-latest-ar6-synthesis-report-lacks-urgency-and-realism-its-own-numbers-say-so/ (11 avril 2023)

Kevin Anderson, de l'université de Manchester, explique sa profonde déception à l'égard du rapport de synthèse AR6 du GIEC, récemment publié et très influent. Même les grands médias ont critiqué le manque d'urgence dans le langage utilisé. Les objections d'Anderson vont plus loin. Il affirme que les propres chiffres du rapport montrent que l'objectif de zéro émission nette doit être atteint d'ici 2040, et non au « début des années 2050 » comme indiqué. M. Anderson poursuit en critiquant la modélisation utilisée comme norme, affirmant qu'elle a été élaborée par des pays riches et fortement émetteurs. Cela signifie qu'il a sapé non seulement l'ampleur nécessaire des réductions d'émissions, mais aussi l'équilibre des responsabilités entre les nations développées et les autres. Pour des raisons d'équité et de réalisme, les pays riches devraient parvenir à un taux net de zéro entre 2030 et 2035, le reste du monde s'acquittant de cette tâche au cours de la décennie suivante. Il ajoute que le GIEC et les décideurs politiques devraient cesser de dépendre de technologies « à émissions négatives » qui n'ont pas fait leurs preuves et déployer rapidement les solutions éprouvées (énergie sans carbone, logements à faibles émissions, mobilité électrique, industrie électrifiée, etc.) Et comme les émissions des 1 % les plus riches sont 1,5 fois supérieures à celles des 50 % les plus pauvres de la population mondiale, des réductions rapides de l'utilisation de l'énergie et des matériaux sont également essentielles.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, Wallaby a dit :

https://energypost.eu/ipccs-latest-ar6-synthesis-report-lacks-urgency-and-realism-its-own-numbers-say-so/ (11 avril 2023)

Kevin Anderson, de l'université de Manchester, explique sa profonde déception à l'égard du rapport de synthèse AR6 du GIEC, récemment publié et très influent. Même les grands médias ont critiqué le manque d'urgence dans le langage utilisé. Les objections d'Anderson vont plus loin. Il affirme que les propres chiffres du rapport montrent que l'objectif de zéro émission nette doit être atteint d'ici 2040, et non au « début des années 2050 » comme indiqué. M. Anderson poursuit en critiquant la modélisation utilisée comme norme, affirmant qu'elle a été élaborée par des pays riches et fortement émetteurs. Cela signifie qu'il a sapé non seulement l'ampleur nécessaire des réductions d'émissions, mais aussi l'équilibre des responsabilités entre les nations développées et les autres. Pour des raisons d'équité et de réalisme, les pays riches devraient parvenir à un taux net de zéro entre 2030 et 2035, le reste du monde s'acquittant de cette tâche au cours de la décennie suivante. Il ajoute que le GIEC et les décideurs politiques devraient cesser de dépendre de technologies « à émissions négatives » qui n'ont pas fait leurs preuves et déployer rapidement les solutions éprouvées (énergie sans carbone, logements à faibles émissions, mobilité électrique, industrie électrifiée, etc.) Et comme les émissions des 1 % les plus riches sont 1,5 fois supérieures à celles des 50 % les plus pauvres de la population mondiale, des réductions rapides de l'utilisation de l'énergie et des matériaux sont également essentielles.

On va bien se marrer quand les même vont comprendre que si ça se réchauffe encore après c'est que le problème n'est pas le CO² - ou plus - .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 1 minute, g4lly a dit :

On va bien se marrer quand les même vont comprendre que si ça se réchauffe encore après c'est que le problème n'est pas le CO² - ou plus - .

Après que quoi ? Après qu'on arrive au net zero ?

Mais comme on ne va pas y arriver (en tout cas je suis très très sceptique)... ça va être difficile de tester tes hypothèses.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 12 minutes, Wallaby a dit :

Après que quoi ? Après qu'on arrive au net zero ?

Mais comme on ne va pas y arriver (en tout cas je suis très très sceptique)... ça va être difficile de tester tes hypothèses.

Aujourd'hui le CO² additionnel ne contribue qu'à 60% de l effet de serre additionnel - du moins on l'estime comme ca en négligeant l'eau "additionnelle" -. Même s'il y avait effectivement aucune émission de CO² il continuerait à avoir du réchauffement.

Rapidement si ce n'est pas déjà le cas le problème ça va être le méthane et l'hydrogene, le CO² sera le cadet de nos soucis. La plupart des estimations PRG à 100 ans sont faux ... parce que c'est valeur sont souvent prise comme absolue alors qu'elles varient énormément avec la chimie de l’atmosphère et donc ce qu'on y met ou ce qu'on y met plus. De la même manière que la plupart des estimations des capacité puits de carbone sont fausse parce quel repose sur des études d'il y 30 ans en fonction des conditions d'il y a trente, résultat certain croit encore que planter des arbres va sauver la planète.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 16/08/2024 à 21:53, g4lly a dit :

Aujourd'hui le CO² additionnel ne contribue qu'à 60% de l effet de serre additionnel 

Oui ( la valeur est délicate à estimer toutefois )

Le zéro carbone n'empêchera pas une certaine inertie, et encore qq grosses décennies d'augmentation de RC derrière. Sans compter les autres facteurs. a n'empêche pas de s'y essayer ( et même plus ), mais c'est pas suffisant non plus.

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 18/08/2024 à 10:18, ksimodo a dit :

... ca n'empêche pas de s'y essayer ( et même plus ), mais c'est pas suffisant non plus.

A supposer de poser sérieusement le problème avec des hypothèses robustes...

... Sinon c'est une escroquerie. C'est comme si ton médecin te faisait subir un traitement très lourd et plein d'effets secondaires sachant pertinemment qu'il ne te soignera pas ou pas vraiment.

En plus en omettant une grosse partie des hypothèses on empêche le quidam de décider en conscience... En ne lui proposant que des solutions simplistes, tout en le maintenant dans une situation anxiogène.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 38 minutes, g4lly a dit :

C'est comme si ton médecin te faisait subir un traitement très lourd et plein d'effets secondaires sachant pertinemment qu'il ne te soignera pas ou pas vraiment.

Mmmmmmmmm....pas vraiment, ou pas tout à fait.

La décarbonation a des effets indésirables sérieux, sur plusieurs points, mais pas dans le sens du RC. Ensuite, si l'effet anthropique ne peut être nié, on peut éventuellement discourir sur sa part dans l'affaire, et la part plus "naturelle". Mais tout est bon à prendre pour un "mieux être" sur ce point, rapport à ton // avec la médecine. 

Les effets secondaires sont donc d'ordres différents: le risque que les solutions de substitution soient assez vite limitées par des ressources limitées ( comme le tout élec avec le Cu et le Li qui vont avec par exemple ), appauvrissement de l'éco par invest' dans les substitutifs, etc....

Mais je te rejoindrai sur le fait que les solutions passent par la politiques ET les sphères d'influence, pas mal sont trés discutables. 

Si le cas du patient est assez sérieux pour qu'un collège sérieux s'y penche en groupe ( un anesthésiste, un cardio, un de la med interne, etc....) alors le cas peut être analysé froidement et scientifiquement selon l'objectif et la balance globale ( selon un objectif défini à court / moyen ou long terme ). Hélas dans notre cas, s'y rajoutent le dir de l'hosto qui fait de la politique et le directeur financier.....et ce sont ces 2 derniers qui ont la voix qui porte le plus. 

Du point de vue tech ./ scientifique, il n'y a pas tant de guerre de clocher que celà ( voir aucune ), à partir du moment ou chacun reste dans sa sphère d'expertise. Le climato en climato, le géologue minier à la mine, l'agro dans son champ, etc...la synthèse est évidemment ardue.

 

Modifié par ksimodo
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, ksimodo a dit :

 Du point de vue tech ./ scientifique, il n'y a pas tant de guerre de clocher que celà ( voir aucune ), à partir du moment ou chacun reste dans sa sphère d'expertise. Le climato en climato, le géologue minier à la mine, l'agro dans son champ, etc...la synthèse est évidemment ardue.

Et pourtant on laisse encore penser que d'hydrogène est une solution ... Alors que c'est un problème.

On continue a raconter que le gaz émet moins GES que le pétrole alors que c'est faux.

On continue a focaliser CO2 alors que rapidement se sera le cadet de nos soucis mais que le totem CO2 restera et qu'on adressera pas les problèmes avant Mathusalem.

En gros par paresse intellectuel on dépense une énergie folle a induire des comportements vertueux qui ne le seront plus, ou plus assez, demain matin...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, OK sur l'impasse hydrogène ( sauf site indus a proxi d'une centrale nuk pour fabrication ),

Pour le gaz faut l'expliquer au bundestag :bloblaugh:   En Fr on en a fait la chasse quand même, ça diminue en indus et le chauffage en habitation par ce moyen est un peu plombé, donc sa part décroit.

Oui il y a un focus CO2, il occulte d'autres soucis, mais il ne faut pas le mettre sous le tapis non plus.

Le comportement le plus vertueux c'est la privation, mais quand elle est volontaire elle ne concerne guère que les ascètes et ils son trés peu nombreux ( et aucun chez les "verts" ).

Des sujets primordiaux mais encore récents dans la tête des gens commencent à émerger: la finitudes des ressources minières ( métaux ) et la "juste" occupation des surfaces au sol. Ca pointe doucement, comme le CO2 il y a 20 ans. Mais le CO2 a ouvert la voie vers une pensée enviro, quand bien même elle reste ultra brouillonne. Tu aurai parié sur l'inversion de vue sur le nuk en France il y a 3 ans ? Quand le mur est trés proche du nez, il nous reste quand même un peu de pensée logique, même si trés tardive. On peut le signaler, ce n'est pas le cas de tous les pays. En plus nous avons des armes pour avoir un peu de résilience, qq ressources ( même si pas les ressources de l'ancien monde façon fossile ), un climat ( météo ) nationale pas dégueulasse, encore qq esprits et cervelles bien formées. Concrètement il y a surtout pire ( à l'échelle des pays ). 

Message du soir, ...................espoir. Gardons un peu de foi dans l'avenir de l'humanité et ses décisions stratégiques. :bloblaugh:

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
 Share

  • Statistiques des membres

    5 984
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    tokigoola
    Membre le plus récent
    tokigoola
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,5k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...