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[Liban]


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Je suis loin d'être sur que ces matériels augmentent de la moindre façon la valeur de l'armée libanaise face à un adversaire un peu sérieux

Dans les situations tactiques qu'elle a eu à affronter recemment ( prise d'un camp tenu par des islamistes ), ça peut avoir une certaine valeur ( en particulier les hélicoptéres )

Par ailleurs, je ne vois pas en quoi Tel aviv peut être inquiété par ces systémes anciens livrés en quantités homéopathiques.........

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Le comportement schizophrène d'Israel m'étonne. Je prends pour exemple l'Egypte et la Jordanie qui ont réussi à diminuer considérablement le nombre d'attaques organisées depuis leur territoire avec une armée et une police forte. Je constate aussi que Le Liban et la Palestine n'ont pas une armée/police digne de ce nom et ne peuvent empêcher les attaques lancées depuis leur territoire.... Si l'armée libnaise ne fait pas le poids contre le Hezbollah elle peut au moins mater les guignols palestiniens salafistes qui balancent des roquettes sur l'Israel depuis 2006....

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un trentaine de T72 et un detachement de mi24, ce n'est ni particulierement ancien ni homeopathique a mon sens, l'armee libanaise n'a pas de quoi s'offrir de couverture aerienne (la, Tel-Aviv aurait vraiment tilter) mais bien utilises ce sont encore des materiels capables.

Dans l'absolu, non, c'est vrai, et particulièrement si:

- ces matos sont attribués à des unités sérieuses et solides, avec une doctrine d'emploi et un entraînement ad hoc

- ils sont là pour faire face à des mouvements tels que le Hezbo et, encore une fois, entraînés pour ce faire

Mais considérer que ces matos et leurs quantités sont un danger pour Israël, quel que soit leur emploi et quelle que soit leur mode de mise en oeuvre, quel que soit le cadre d'usage.... C'est vraiment se foutre de la gueule du monde si ça doit devenir un prétexte à une quelconque action de rétorsion: un micro bataillon de T-72, même s'ils avaient des upgrades tout partout, et une petite escadrille de Mi-24? C'est certainement "capable", mais pas contre Israël: dans cette hypothèse, c'est à la fois ancien et homéopathique, et stratégiquement négligeable. En emploi interne contre les groupes armés sévissant au Liban même, c'est en revanche TRES significatif si bien employé, bien servi et bien entretenu.

Je constate aussi que Le Liban et la Palestine n'ont pas une armée/police digne de ce nom et ne peuvent empêcher les attaques lancées depuis leur territoire.... Si l'armée libnaise ne fait pas le poids contre le Hezbollah elle peut au moins mater les guignols palestiniens salafistes qui balancent des roquettes sur l'Israel depuis 2006....

Le Liban en tout cas a pas mal d'unités solides qui ont bénéficié des divers soutiens internationaux. Le vrai problème est qu'il n'a pas d'Etat digne de ce nom: l'Etat est de fait divisé, ou plutôt l'autorité, voire le principe de légitimité lui-même, est divisé aux yeux d'une part trop importante de la population. Résultat, une entité para-étatique comme le Hezbollah peut exister et se renforcer avec à peu près tous les attributs de facto d'un Etat, à l'intérieur même du Liban qui est plus une espèce de condominium féodal où coexistent des factions disposant de forces armées, de territoires, de ressources et de "portions" de population. L'efficacité des unités armées/de maintien de l'ordre en elles-mêmes n'est que secondaire dans une telle configuration, parce qu'elles ne peuvent être réellement efficaces que si et seulement si elles ont le monopole de la violence légitime. Elles sont compétentes, pour une bonne part d'entre elles, mais elles n'ont ni l'appui plein, entier et absolu de la population, ni l'autorité incontestée d'un Etat fort. De ce fait, elles ne sont que des parties prenantes dans un "débat" interne qui recourt aussi aux armes, et en tout cas à l'intimidation.

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un trentaine de T72 et un detachement de mi24, ce n'est ni particulierement ancien ni homeopathique a mon sens, l'armee libanaise n'a pas de quoi s'offrir de couverture aerienne (la, Tel-Aviv aurait vraiment tilter) mais bien utilises ce sont encore des materiels capables.

Oui contre les groupements salafistes ou équivalents qui avaient pourri le Liban il y a 2 ou 3 ans mais face à Israél, ces matériels n'ont aucune efficacité par eux mêmes ( car trop faciles à cibler et en nombres réduits : le dernier conflit avait vu 3 divisions israéliennes engagées et en 1982 6.... )

Face au Hezbollah, c'est à peu près aussi inutiles

Il y a fort à parier que c'est via les liens avec la Syrie que l'armée libanaise réussira à apprendre à utiliser ces systémes ( celle opérent ces modèles depuis des décennies )

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Face au Hezbollah, c'est à peu près aussi inutiles

Pas forcément dans toutes les configurations: faut pas prêter au Hezbollah un réservoir d'organisation et de modes opératoires tactiques inépuisables, ni généraliser les savoirs-faires démontrés en 2006 par une partie plus ou moins réduite de ses effectifs (ceux qui ont été formés en Iran ou par des conseillers iraniens venus sur place) à tous ses effectifs. Face à une force libanaise, le Hezbollah n'est pas du tout dans la même configuration que face à une force blindée israélienne envahissant le Liban, ni ne bénéficie des mêmes avantages et situations: appui populaire plus divisé, moindre radicalité, pas de grands axes de pénétration aussi prévisibles ni forcément de chaîne logistique étirée depuis la frontière et contrainte dans ses positionnements, adversaire bénéficiant lui aussi de modes de renseignement et d'appuis locaux....

Le Hezbollah au Liban n'est qu'en partie territorialement marqué, les "factions" sont incomparablement plus interpénétrées que dans le cadre d'un affrontement avec Israël, et les quelques avantages procurés par les savoirs-faires et matériels disponibles pour le mouvement ne peuvent pas servir dans toutes les configurations. Les "Hez-bullies" ;) sont pas vraiment des soldats universels.

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  • 3 weeks later...

Le Hezbollah et ses alliés ont quitté le gouvernement d'union libanais. Un acte qui pourrait marquer le début d'une crise grave.

"Si le Conseil des ministres ne se réunit pas, cela veut dire qu'il n'y a pas de gouvernement", annonçait ce mercredi le ministre de la Santé Mohammad Jawad Khalifé. Dans les heures qui suivaient, les membres du Hezbollah et leurs alliés ont annoncé leur démission, suivi d'un 11e membre du gouvernement.

Le Hezbollah dispose avec ses alliés - Amal et Parti chrétien libanais - de dix ministres. Or, le gouvernement, qui compte actuellement 30 ministres, s'effrondre si plus d'un tiers de ses membres se retirent, selon la Constitution libanaise. Mais un proche du président de la République, Michel Sleimane, le ministre d'Etat Adnane Sayyed Hussein, a présenté sa démission dans la foulée.

"Le 'timing' de l'annonce de la démission est symbolique car ils [le Hezbollah] veulent que [ce] soit une claque pour les Etats-Unis", a affirmé Moustapha Allouch, membre du conseil politique du mouvement de Saad Hariri. Et de fait, au moment de l'annonce de la démission des membres du Hezbollah, le Premier ministre était reçu par le président américain Barack Obama. Saad Hariri a quitté précipitamment les Etats-Unis pour rentrer au Liban.

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Après la chute du gouvernement Hariri, les Israéliens peuvent-ils accepter de laisser les mains libres au Hezbollah ?

La chute du gouvernement libanais est peut être le signe avant-coureur d'une nouvelle déflagration comparable à la guerre qui, entre 1975 et 1990, avait ensanglanté le Liban (probablement 200.000 morts) et quasiment détruit son économie. Cette fois, le risque est plus grand que d'autres acteurs déjà impliqués à l'époque - Israël, l'Iran et la Syrie - le soient encore plus directement. Un risque majeur de crise pour toute la région, qui aura obligatoirement des retombées pour l'Occident, les États-Unis et la France, en première ligne.

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/michel-colomes/un-gouvernement-tombe-au-liban-et-c-est-toute-la-region-qui-risque-de-s-embraser-13-01-2011-129336_55.php

La FINUL est-elle en état d'alerte ?

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Jérusalem comme Washington craignent un coup de force du Hezbollah au Liban avec l'appui de la Syrie et de l'Iran. Cela pourrait être le prélude à une guerre régionale.

Le scénario anticipé et craint par les israéliens est maintenant en train de se dérouler au Liban. Benjamin Netanyahou avait convoqué le 24 novembre son cabinet de sécurité, constitué des sept principaux ministres, pour envisager plusieurs scénarios politiques considérés comme dangereux au Liban. Le «cabinet de guerre» avait été alors informé par les services de renseignements de la probabilité jugée sérieuse d'un coup d'Etat du Hezbollah au Liban avec le soutien de la la Syrie et de l'Iran. Un premier pas a été franchi. Le Hezbollah et son allié chrétien Michel Aoun ont décidé de quitter le 12 janvier le gouvernement d'Union Nationale ouvrant la voie à une période d'incertitude politique et à la possibilité d'un changement de pouvoir à Beyrouth.

Le Hezbollah conteste par avance les conclusions du Tribunal Spécial sur l'assassinat en 2005 de l'ancien premier ministre Rafic Hariri qui risque de s'en prendre directement à ses principaux leaders et à la Syrie. Les démissions et la chute du gouvernement libanais ainsi qu'un regain de tension militaire étaient attendus à la fois par les occidentaux et par Israël.

Barack Obama a décidé de renforcer les moyens de la Sixième flotte stationnée en méditerranée comprenant le porte-avions USS Enterprise, 80 chasseurs bombardiers embarqués et 6.000 marines. Le destroyer USS Bainbridge est déjà arrivé sur zone avec un chargement de missiles. Pendant ce temps la diplomatie s’active. La Secrétaire d'Etat Hilary Clinton a été mandatée auprès du roi Abdallah d’Arabie et du président Nicolas Sarkozy.

Selon les israéliens, le Hezbollah a stocké plus de 60.000 missiles et roquettes installés au nord du pays et pointés sur eux.

Benjamin Netanyahou attend de son côté le doigt sur la détente.

(L'année 2011 commence très fort !)

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C'est loin d'être un hasard hasardeux d'avoir retiré les Leclercs* de ce futur champ de bataille. Pour une fois, y a des gens à la cellule planification qui ont eu le nez fin.

* Pour ne pas qu'un se prenne un coup et qui forcerait la France à se positionner.

* Pour que la France puisse dire qu'elle n'a pas les outils sur place pour s'interposer efficacement.

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Il reste quand meme les VBCI et les Caesars, enfin a part rester sur leurs positions habituelles pour reduire les risques de meprises, on sait pas trop ce qu'ils peuvent faire si ca pete, mais bon...

J'espere juste que les elements de rens en auront bien profite pour cartographier la region et les dispositfs du hez' afin de savoir ou taper si c'est necessaire.

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AFP : L'armée a renforcé sa présence mardi à Beyrouth et des écoles ont fermé de crainte de violences après une brève apparition de jeunes non armés dans les rues, signe de l'inquiétude croissante au lendemain du dépôt de l'acte d'accusation sur le meurtre de Rafic Hariri.

L'armée a renforcé par la suite sa présence dans plusieurs points de la capitale. "Il s'agit de mesures pour tranquilliser les citoyens", a indiqué un porte-parole militaire.

Les ministres des Affaires étrangères de Turquie et du Qatar étaient attendus dans la journée à Beyrouth pour tenter une médiation afin de dénouer la crise, la communauté internationale disant craindre une résurgence des violences dans le pays.

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani devaient rencontrer le président Michel Sleimane, Saad Hariri et le chef du Parlement Nabih Berri.

La veille, un sommet avait réuni à Damas les chefs d'Etat syrien Bachar al-Assad, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et l'émir du Qatar Ahmad ben Khalifa al-Thani, qui ont plaidé en faveur d'une nouvelle médiation syro-saoudienne.

La Syrie, qui soutient le Hezbollah, et l'Arabie Saoudite, qui appuie Saad Hariri, avaient mené en vain depuis plusieurs mois des efforts en vue d'apaiser les tensions nées de l'enquête du TSL contestée par le Hezbollah.

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Le Hezbollah a la tête du Liban ?

Reuters : "Le Courant du futur du Premier ministre sortant Saad Hariri a accusé lundi le Hezbollah de chercher à mener un coup d'Etat en voulant placer le prochain chef du gouvernement libanais sous le contrôle de l'Iran.

Les partisans de Saad Hariri, dont le Parti de Dieu a fait chuter le gouvernement d'unité nationale ce mois-ci, ont décrété un "jour de colère" mardi dans le nord du pays.

Consacrant un renversement d'alliance au sein du gouvernement, le chef druze Walid Djoumblatt a apporté dans la journée son soutien décisif à l'ex-Premier ministre sunnite Nadjib Mikati proposé par le Hezbollah pour remplacer Saad Hariri.

"Pour ce qui concerne le coup d'Etat ourdi par le Hezbollah, il s'agit d'une tentative visant à placer les services du Premier ministre sous le contrôle de 'Wilayat al Fakih' (l'autorité religieuse iranienne)", ont déclaré dans un communiqué les partisans du Premier ministre sortant.

Pour eux, toute personnalité qui acceptera le parrainage du Hezbollah pour former la nouvelle équipe sera considérée comme un "traître" à son camp.

Le chef du Hezbollah, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que si le candidat au poste de Premier ministre soutenu par son mouvement et ses alliés remportait une majorité au Parlement, il tenterait de former "un gouvernement de partenariat".

Najib Mikati, un magnat des télécommunications bénéficiant de l'appui du Hezbollah et de ses alliés, est devenu lundi le candidat le mieux placé pour diriger le futur gouvernement après avoir reçu le soutien du dirigeant druze Walid Djoumblatt."

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Le Hezbollah a la tête du Liban ?

Reuters : "Le Courant du futur du Premier ministre sortant Saad Hariri a accusé lundi le Hezbollah de chercher à mener un coup d'Etat en voulant placer le prochain chef du gouvernement libanais sous le contrôle de l'Iran.

Les partisans de Saad Hariri, dont le Parti de Dieu a fait chuter le gouvernement d'unité nationale ce mois-ci, ont décrété un "jour de colère" mardi dans le nord du pays.

Consacrant un renversement d'alliance au sein du gouvernement, le chef druze Walid Djoumblatt a apporté dans la journée son soutien décisif à l'ex-Premier ministre sunnite Nadjib Mikati proposé par le Hezbollah pour remplacer Saad Hariri.

"Pour ce qui concerne le coup d'Etat ourdi par le Hezbollah, il s'agit d'une tentative visant à placer les services du Premier ministre sous le contrôle de 'Wilayat al Fakih' (l'autorité religieuse iranienne)", ont déclaré dans un communiqué les partisans du Premier ministre sortant.

Pour eux, toute personnalité qui acceptera le parrainage du Hezbollah pour former la nouvelle équipe sera considérée comme un "traître" à son camp.

Le chef du Hezbollah, le cheikh Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que si le candidat au poste de Premier ministre soutenu par son mouvement et ses alliés remportait une majorité au Parlement, il tenterait de former "un gouvernement de partenariat".

Najib Mikati, un magnat des télécommunications bénéficiant de l'appui du Hezbollah et de ses alliés, est devenu lundi le candidat le mieux placé pour diriger le futur gouvernement après avoir reçu le soutien du dirigeant druze Walid Djoumblatt."

Comment un parti minoritaire pourrait imposer son premier ministre qui de surcroit doit être un sunnite conformément aux accords de Taef et donc non soumis au Velayate-Faghih?

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Nadjib Mikati est sunnite.... soutenu par le Hezbollah et grand ami de la Syrie et de l'Iran.

Le président Nicolas Sarkozy a assuré aujourd'hui que la France mobilisait "toute son énergie et tous ses moyens" pour que le peuple libanais "ne soit pas demain déchiré par une nouvelle crise".

La communauté sunnite, très présente dans les grandes villes de Saïda et de Tripoli, ainsi que dans la capitale libanaise, a vu rouge avec la victoire annoncée de l’opposition parlementaire menée par le Hezbollah dans le choix du futur Premier ministre. Des manifestants proches de la majorité parlementaire du Premier ministre Saad Hariri, défilent place des Martyrs pour protester contre le «coup de force du Hezbollah». Un mot d’ordre à la grève générale a été lancé pour demain mardi. Les écoles devraient garder portes closes. A Beyrouth ce lundi soir, plusieurs avenues, comme celle qui mène à l’aéroport international, ont été provisoirement coupées par des barrages de pneus enflammés. L’un d’eux étant même dressé à quelques dizaines de mètres de la chambre à coucher de l’ambassadeur de France...

Ensuite, vers 21h, une manifestation spontanée a débuté devant le mausolée de Rafic Hariri, place des Martyrs, en plein cœur de la capitale. Au cri de «Pasdarans not welcome» (les Pasdarans sont les gardiens de la révolution, venus d’Iran pour former les membres du Hezbollah) ou «No for Hezbollah rule», quelque 200 manifestants ont crié leur ras-le-bol devant ce qu’ils appellent  «le coup d’Etat du Hezbollah».

Le cortège s’est ensuite dirigé vers la statue érigée en hommage à Samir Kassir, journaliste et farouche opposant à la tutelle syrienne, assassiné le 2 juin 2005. «Nous ne céderons à aucun compromis, explique Walid Fakhreddine, jeune figure du 14-Mars. Nous ne voulons pas d’un Etat iranien ici!»

On est bon pour avoir un gros bordel dans la région si le Hezbollah prend les commandes du Liban avec leur marionnette Mikati !

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On est bon pour avoir un gros bordel dans la région si le Hezbollah prend les commandes du Liban avec leur marionnette Mikati !

Pas necessairement car un gouvernement "pro-hezbollah" engagerait bien plus la responsabilité du mouvement au yeux des libanais en cas de conflit : un conflit deviendrait trés gênant pour le hezbollah

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Nadjib Mikati est sunnite.... soutenu par le Hezbollah et grand ami de la Syrie et de l'Iran.

Le président Nicolas Sarkozy a assuré aujourd'hui que la France mobilisait "toute son énergie et tous ses moyens" pour que le peuple libanais "ne soit pas demain déchiré par une nouvelle crise".

La communauté sunnite, très présente dans les grandes villes de Saïda et de Tripoli, ainsi que dans la capitale libanaise, a vu rouge avec la victoire annoncée de l’opposition parlementaire menée par le Hezbollah dans le choix du futur Premier ministre. Des manifestants proches de la majorité parlementaire du Premier ministre Saad Hariri, défilent place des Martyrs pour protester contre le «coup de force du Hezbollah». Un mot d’ordre à la grève générale a été lancé pour demain mardi. Les écoles devraient garder portes closes. A Beyrouth ce lundi soir, plusieurs avenues, comme celle qui mène à l’aéroport international, ont été provisoirement coupées par des barrages de pneus enflammés. L’un d’eux étant même dressé à quelques dizaines de mètres de la chambre à coucher de l’ambassadeur de France...

Ensuite, vers 21h, une manifestation spontanée a débuté devant le mausolée de Rafic Hariri, place des Martyrs, en plein cœur de la capitale. Au cri de «Pasdarans not welcome» (les Pasdarans sont les gardiens de la révolution, venus d’Iran pour former les membres du Hezbollah) ou «No for Hezbollah rule», quelque 200 manifestants ont crié leur ras-le-bol devant ce qu’ils appellent  «le coup d’Etat du Hezbollah».

Le cortège s’est ensuite dirigé vers la statue érigée en hommage à Samir Kassir, journaliste et farouche opposant à la tutelle syrienne, assassiné le 2 juin 2005. «Nous ne céderons à aucun compromis, explique Walid Fakhreddine, jeune figure du 14-Mars. Nous ne voulons pas d’un Etat iranien ici!»

On est bon pour avoir un gros bordel dans la région si le Hezbollah prend les commandes du Liban avec leur marionnette Mikati !

Oui mais ça ne dit toujours pas comment le Hezbollah et son allié Djoumblatt qui sont minoritaires sur l'échiquier politique libanais pourrait imposer LEUR premier ministre, sous entendu un premier ministre qui serait contre les intérêts du Liban et des libanais.

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Le Hezbollah prend les clés du pouvoir au Liban

C'est fait ! Le président libanais Michel Souleïmane a chargé mardi l'homme d'affaires sunnite Nadjib Mikati de former un nouveau gouvernement.

Le Premier ministre pressenti a annoncé qu'il entamerait jeudi ses consultations et a tendu la main à tous les groupes politiques libanais.

Mikati, qui a déjà été Premier ministre pendant quelques mois en 2005, est soutenu par le Hezbollah et ses alliés. Il bénéficie aussi de l'appui d'une partie du mouvement druze de Walid Djoumblatt, ce qui devrait lui assurer le soutien de la majorité du parlement. Soixante-huit des 128 députés du Parlement ont choisi Najib Mikati, 55 ans, milliardaire sunnite et ancien Premier ministre qui entretient de bonnes relations avec la Syrie. Saad Hariri a obtenu l'appui des 60 restants.

Le Premier ministre sortant Saad Hariri a exclu en revanche de participer à un gouvernement avec le Hezbollah aux commandes.

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Quezako ????

Concept assez semblable à la hiérarchie de l'Église catholique d'antan où le Pape était l'autorité suprême des poncifs et des laïcs.

En gros, le camp de Hariri prétend que Najib Mikati est placé sous le contrôle religieux de Khamenei alors que celui ci est par nature sunnite et que nombreux chiites libanais ne reconnaissent pas l'autorité de Khamenei. Que Mikati ait des bonnes relations avec l'Iran et la Syrie est une chose mais en faire le larbin de l'Iran c'en est une autre. Il n'est pas plus proche de l'Iran que Hariri est proche de la France ou des USA.

Bref, il n'agit pas d'un coup d'état du Hezbollah mais une simple et pure sanction des députés libanais , chiites, sunnites, chrétiens, maronites, contre le camp Hariri.

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  • 1 month later...
  • 2 months later...

BEYROUTH — Six Casques bleus italiens ont été blessés, dont deux grièvement, vendredi dans un attentat à la bombe au Liban sud, condamné par les autorités libanaises et italiennes, ainsi que par l'ONU.

"Six soldats italiens ont été blessés, dont deux grièvement, dans l'attentat", a déclaré le ministre italien de la Défense d'Italie Ignazio La Russa, précisant que l'un d'entre eux "risque de perdre un oeil, tandis que l'autre est blessé à la carotide et a déjà été opéré".

"L'attentat a touché des éléments du Commandement logistique de notre contingent, dans une zone normalement tranquille, qui se trouve hors de la zone des opérations", a-t-il ajouté devant des journalistes à Milan.

Selon lui, l'attentat, survenu alors que l'ONU célèbre la Journée des Casques bleus déployés autour du globe, a été commis avec un engin explosif rudimentaire et touché une jeep et non un blindé.

Confirmant les six blessés italiens, le porte-parole de la Finul, Neeraj Singh, a indiqué que deux civils ont également été touchés dans l'explosion.

A l'Hôpital Hammoud de Saïda, le chef des urgences Georges Fhailia a confirmé que deux des Casques bleus étaient dans un état critique.

L'attaque a eu lieu dans la localité de Rmeilé, à l'entrée nord de Saïda. Une bombe a explosé au passage de la patrouille qui se rendait de Beyrouth vers le sud du pays, selon une source de sécurité.

Le véhicule de la Finul a été fortement endommagé, de même que des bâtiments avoisinants, a-t-elle ajouté.

L'armée libanaise a bouclé le secteur.

L'attentat, qui n'a pas été revendiqué, a été condamné par les autorités libanaises, italiennes et l'ONU.

"Cet acte criminel vise à nuire à la stabilité et à la sécurité dans le pays", a indiqué le président Michel Sleimane dans un communiqué à Beyrouth.

Le Premier ministre sortant Saad Hariri a parlé d'un "acte terroriste qui vise non seulement les pays amis qui défendent la souveraineté du Liban mais le pays lui-même", mettant en garde contre "les tentatives de transformer de nouveau le Liban en zone de guerre".

A Rome, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi a affirmé être "proche de la famille des victimes et de nos hommes engagés dans la mission de paix". "Nous leur souhaitons un prompt rétablissement".

Et à New York, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a "condamné" l'attentat. "L'ONU va travailler étroitement avec les autorités libanaises pour une enquête complète et rapide sur l'attaque afin de traduire les auteurs en justice".

Le dernier attentat contre la Finul remonte à janvier 2008 quand deux militaires du contingent irlandais ont été blessés dans l'explosion d'une bombe près de Beyrouth.

La Finul a été mise sur pied en 1978 afin de surveiller la frontière entre le Liban et Israël. Sa mission a été prolongée après la guerre de 2006 opposant l'Etat hébreu et les militants libanais chiites du Hezbollah.

La Force dispose actuellement de 13.000 hommes, dont un millier de civils, provenant de plusieurs pays et déployés dans le sud du Liban, l'Italie fournissant le contingent le plus important (2.500), devant la France (1.600) et l'Espagne (1.100 hommes).

Actuellement sous le commandement de l'Espagne, elle a été la cible depuis 2006 de plusieurs attentats, le plus meurtrier ayant fait six morts parmi les Casques bleus, trois Colombiens et trois Espagnols, en juin 2007.

La Finul a perdu depuis sa création 260 hommes, dont 250 soldats.

ROME (Reuters) - L'Italie a l'intention de réduire de près de la moitié les effectifs de son contingent au sein de la Finul au Liban, a déclaré samedi le ministre de la Défense Ignazio La Russa, au lendemain de l'explosion d'une bombe qui a blessés six soldats italiens dans le sud du Pays du Cèdre.

Deux des six casques bleus sont dans un état sérieux après l'explosion, qui a visé une jeep de l'Onu près de la ville portuaire libanaise de Saïda. Il s'agit de la première attaque de ce genre en trois ans.

"L'Italie doit ramener son contingent à 1.100 soldats, contre 1.780 aujourd'hui, au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a dit le ministre dans une interview que publie samedi le quotidien La Repubblica.

"L'Italie n'a pas l'intention de quitter le pays", a-t-il ajouté. "Aujourd'hui, nous avons 1.780 soldats au Liban, ce qui est trop. Etant donné que nous ne commandons plus la mission, nous devons revenir à 1.100 hommes dès que possible".

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pur supputation de ma part ,un petit coup de syriens histoire d'emmerder les occidentaux qui se mêle un peu trop des affaires internes de la Syrie ?

acte isolé ou volontaire des gens du hezbollah ?

ou une affaire privé ?

attention se n'est qu'une supputation de ma part .

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