Wallaby Posté(e) le 3 juillet Share Posté(e) le 3 juillet https://www.iris-france.org/187452-lautonomie-differenciee-des-regions-vers-une-italie-federale/ (1er juillet 2024) Un nouveau système de décentralisation demandé depuis des années par la Lega : l’autonomie différenciée. C’est aujourd’hui chose faite par une nouvelle loi qui augmente les pouvoirs régionaux par un format atypique. Elle est à mi-chemin entre un système régional et fédéral, tout en laissant la possibilité de rester dans le schéma actuel national. Les régions italiennes pourront avoir plus de pouvoir décisionnel sur des politiques qui étaient jusqu’à présent contrôlées par Rome, mais pourront aussi décider, pour d’autres catégories, de rester dans le système central : un genre d’autonomie à la carte ou chaque région peut choisir et changer le panel de ses compétences. Cette loi est en totale opposition avec le programme politique soutenu par Giorgia Meloni durant les dernières années. Elle était contre une réforme de l’autonomie des régions jusqu’en 2014. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet Le 02/07/2024 à 12:09, Patrick a dit : Chacun son tour! Pas mal le votre! A ce stade, entre les hypothèses d'un « governo tecnico» à l'italienne ou d'une « grosse koalition » à l'allemande, en Italie nombreux analystes politiques (y compris des professeurs d'université français travaillant en Italie) se demandent quelle sera la capacité personnelle au compromis politique de les protagonistes de la scène politique française, et leur propension aux « byzantinismes » qui semblent nécessaires et auxquels la politique française n'est plus habituée. Mmmmh en plus du popcorn il faut des chips et une bière fraîche 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Manuel77 Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 1 heure, gianks a dit : une bière fraîche ? ??!! Il s'est trahi, il n'est pas vraiment italien ! Probablement un séparatiste tyrolien ! 1 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet la Péroni pour la réhydratation peut précéder le spritz en climat plus chaud que le tyrol ( le latium par exemple ...) ce n'est pas incompatible. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a 9 minutes, ksimodo a dit : la Péroni pour la réhydratation peut précéder le spritz en climat plus chaud que le tyrol ( le latium par exemple ...) ce n'est pas incompatible. Alcoolique, va ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 2 heures, gianks a dit : A ce stade, entre les hypothèses d'un « governo tecnico» à l'italienne C'est possible à condition de trouver des gens de chaque nuance qui puissent travailler ensemble. Il y a 2 heures, gianks a dit : ou d'une « grosse koalition » à l'allemande, Je ne vois pas comment: aucun des camps miscibles l'un dans l'autre ne pourraient dégager une majorité suffisante. Il y a 2 heures, gianks a dit : en Italie nombreux analystes politiques (y compris des professeurs d'université français travaillant en Italie) se demandent quelle sera la capacité personnelle au compromis politique de les protagonistes de la scène politique française, et leur propension aux « byzantinismes » qui semblent nécessaires et auxquels la politique française n'est plus habituée. Mmmmh en plus du popcorn il faut des chips et une bière fraîche Ah mais rassure-toi, on est pas tranquilles non plus, c'est le bazar. Désormais en France plus personne ne semble présenter la moindre crédibilité politique et le pays va s'enfoncer dans un océan de problèmes. La "grenade dégoupillée" de Macron (sic) aura fait beaucoup de dégâts. De quoi relativiser la situation Italienne en effet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 8 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juillet il y a une heure, Manuel77 a dit : ? ??!! Il s'est trahi, il n'est pas vraiment italien ! Probablement un séparatiste tyrolien ! A mia difesa.... PIZZA e BIRRA niente di meglio nell'estate (ma anche inverno, o primavera o autunno) italiana!!!! Pour ma défense.... PIZZA et BIÈRE rien de mieux en été italien (mais aussi en hiver, ou au printemps ou en automne) !!!! 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a une heure, Ardachès a dit : Alcoolique, va ! Révélation l'osmolarité et la diffusion trans membranaires sont des paramètres primordiaux. L'eau pure est dangereuse, tu perds tes précieux minéraux. Donc je préfère éviter le Brawndo et consommer d'autres produits. De l'eau pour arroser les cultures, et pourquoi pas de l'eau pour les humains, tant qu'à pousser le bouchon trop loin ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Je voudrais poser une question technique pour mieux comprendre la dynamique de la politique française (j'espère sans entrer dans la politique intérieure). Je me souviens que dans les jours qui ont suivi les dernières élections en Italie, certains internautes français du forum avaient été surpris par le fait que le gouvernement Draghi soit resté au pouvoir plusieurs jours après les élections. J'ai ainsi expliqué que dans notre système, le gouvernement sortant est censé rester en fonction pour une durée indéterminée exclusivement pour ce qu'on appelle les "affaires courantes". En effet, dans la démocratie parlementaire italienne, il existe une période de négociation entre les partis élus pour identifier une personnalité susceptible de gagner la confiance de la majorité des deux branches du Parlement (le Premier ministre n'est pas élu directement mais nommé par le Président de la République sur indication des Chambres des Représentants). On a vu aujourd'hui que Macron a rejeté la démission d'Attal "pour garantir la stabilité du pays". Mais s’il ne l’avait pas fait, aurait-il eu des obligations temporelles pour « identifier » le nouveau Premier ministre ? Je veux dire, techniquement, le fait de rejeter la démission est-il une démarche pour gagner du temps et faire face à une situation « imprévue » ou est-ce une des possibilités dont dispose le PdR ? Merci 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet il y a 4 minutes, gianks a dit : Je voudrais poser une question technique pour mieux comprendre la dynamique de la politique française (j'espère sans entrer dans la politique intérieure). Je me souviens que dans les jours qui ont suivi les dernières élections en Italie, certains internautes français du forum avaient été surpris par le fait que le gouvernement Draghi soit resté au pouvoir plusieurs jours après les élections. J'ai ainsi expliqué que dans notre système, le gouvernement sortant est censé rester en fonction pour une durée indéterminée exclusivement pour ce qu'on appelle les "affaires courantes". En effet, dans la démocratie parlementaire italienne, il existe une période de négociation entre les partis élus pour identifier une personnalité susceptible de gagner la confiance de la majorité des deux branches du Parlement (le Premier ministre n'est pas élu directement mais nommé par le Président de la République sur indication des Chambres des Représentants). On a vu aujourd'hui que Macron a rejeté la démission d'Attal "pour garantir la stabilité du pays". Mais s’il ne l’avait pas fait, aurait-il eu des obligations temporelles pour « identifier » le nouveau Premier ministre ? Je veux dire, techniquement, le fait de rejeter la démission est-il une démarche pour gagner du temps et faire face à une situation « imprévue » ou est-ce une des possibilités dont dispose le PdR ? Merci On va avoir le même problème que sur le fil Allemagne mais la réponse est oui on peut faire comme en Italie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gianks Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Merci. Pour moi ca suffit! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 juillet Share Posté(e) le 8 juillet Il y a 2 heures, herciv a dit : On va avoir le même problème que sur le fil Allemagn Tu vois quand tu veux 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 13 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juillet (modifié) Il y a 19 heures, Lordtemplar a dit : histoire d'amour entre Meloni et Orban? Je reprends cette image (très explicative). À l’heure actuelle, la politique étrangère est le domaine de plus grande friction entre les membres de la majorité gouvernementale en Italie (ce qui démontre que la politique étrangère en Italie est une « composante » de la politique intérieure). Et ils échangent de belles bordées. Meloni trouve son pire adversaire en politique étrangère dans son allié interne Salvini, qui, ne l'oublions pas, est vice-Premier ministre. Le secrétaire de la LEGA le dépasse politiquement à droite en s'alliant à Orban (détruisant ainsi le projet de Meloni de devenir la référence de la fédération de droite au Parlement européen), fait des déclarations contre la poursuite des livraisons d'armes à l'Ukraine au moment même où Meloni est au sommet de l'OTAN et garantit l'envoi d'une batterie SAMP supplémentaire. Comme cela a été dit lors de l'entrée en fonction du gouvernement Meloni, les plus grandes difficultés seront de parvenir à concilier la nature atlantiste de Meloni avec la nature pro-russe de Salvini, et plus généralement le populisme-nationalisme de la pensée de droite avec la nécessité de faire partie des organisations internationales. . Modifié le 13 juillet par gianks 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 13 juillet Share Posté(e) le 13 juillet Il y a 6 heures, gianks a dit : Comme cela a été dit lors de l'entrée en fonction du gouvernement Meloni, les plus grandes difficultés seront de parvenir à concilier la nature atlantiste de Meloni avec la nature pro-russe de Salvini, et plus généralement le populisme-nationalisme de la pensée de droite avec la nécessité de faire partie des organisations internationales. . Peux-tu expliquer dans quelle mesure la Lega Nord a réussi à dérégionaliser ? En d'autres termes, si un électeur de droite de ta région (plaine pontine) doit choisir entre la Ligue du Nord et Fratelli, quels seront ses principaux critères ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. gianks Posté(e) le 13 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juillet (modifié) Je dirais que le doute ne se pose pas aujourd'hui : la LEGA, comme l'ont attesté les récentes élections européennes, est actuellement la troisième force de la coalition de droite et ne recueille que très peu de voix en dehors des régions du Nord. En réalité, ce que Salvini a fait en 2018 n’était pas une véritable dérégionalisation. La LEGA se positionnait comme la seule force de droite acceptable (un héritage que ses prédécesseurs lui ont légué grâce à l'alliance avec Berlusconi). A l'époque Meloni était à 4,5% et risquait sérieusement de disparaître (on se souvient des discours anti-français de l'époque mais elle avait besoin d'arguments de droite plus à droite que ceux de Salvini) et Forza Italia portait le fardeau de son leader Berlusconi au déclin politique. Lors des élections suivantes, la situation s'est inversée. Aujourd'hui, avec le succès politique de Meloni, la LEGA est redevenue une force qui regarde avant tout vers le Grand Nord, et même là, elle connaît des problèmes liés précisément au leadership de Salvini (passant de 33% à seulement 9% en quelques années n'est pas une bonne performance). En Vénétie, par exemple, la Ligue se tourne vers le gouverneur de la région Zaia, très apprécié en tant qu'administrateur et adversaire interne de Salvini. Par ailleurs, les régions du Centre et du Sud administrées par la droite sont contrôlées par Forza Italia ou Fratelli d'Italia. Récemment, la LEGA a fortement souhaité l'approbation de ce qu'on appelle "l'autonomie différenciée", qui permet aux régions de revendiquer des responsabilités qui appartiennent actuellement à l'État central. Les FRATELLI D'ITALIA avec une approche plus étatiste sont venus répondre aux exigences de la LEGA parce qu'ils étaient intéressés à soutenir le projet de réforme constitutionnelle qui verrait une modification très profonde des rôles du PDR et du Premier ministre. Il va sans dire que les régions du Centre et du Sud, même celles dont les présidents sont de droite, ne voient pas d'un bon oeil cette récente réforme et cela crée ou va créer des problèmes pour la coalition gouvernementale. Modifié le 13 juillet par gianks 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 11:01 Share Posté(e) mercredi à 11:01 Le 28/01/2024 à 19:38, Wallaby a dit : https://blog.juspoliticum.com/2024/01/02/un-regard-critique-sur-le-projet-de-revision-constitutionnelle-en-vue-dinstituer-un-premierat-en-italie-par-anna-maria-lecis-cocco-ortu/ (2 janvier 2024) Un regard critique sur le projet de révision constitutionnelle La présentation du projet de loi constitutionnelle portant sur l’introduction de l’élection directe du Président du conseil vient d’ouvrir en Italie le chantier de la réforme du régime politique. Présentée comme la recette pour assurer la stabilité et l’efficacité gouvernementales et pour réconcilier les électeurs avec leurs gouvernants, cette réforme apparait pourtant problématique et dangereuse. https://www.telos-eu.com/fr/italie-une-etrange-reforme-constitutionnelle.html (17 juillet 2024) En l’absence même d’un simple brouillon de la loi électorale, il est impossible de se faire une idée de comment serait élu le Premier ministre et grâce à quel mécanisme lui serait garantie une majorité absolue dans les deux Chambres, qui gardent les mêmes pouvoirs et par lesquelles le chef du gouvernement doit obtenir la confiance au début du mandat, malgré l’élection populaire directe. Bref, beaucoup de choses restent à clarifier, et le débat reste ouvert. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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