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[OPV ] Programme de renouvellement de la Marine Nationale


Thomas
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Le probleme c'est surement en largeur plutot qu'en longueur. Les boite a air, et les bossoir pour les rhib bouffe toute la place sur les bord du hangar, déjà que la coque est assez étroite, forcément ca doit etre étroit.

Pour le petit modele avancer le chateau, ca induirait un déséquilibre de la coque vers l'avant, ca induirait des modification des masse a l'intérieure, autant passer directement a l'autre modele avec le hangar qui dépasse allègrement, la coque est a peine plus longue, doit y avoir 10m d'écart.

Le truc étonnant c'est que DCNS estimait que l'Adroit pouvait embarquer un hélo ET un drone camcopter. Sauf que DCNS pensait sûrement a un hélo léger, et le Panther n'est plus tout a fait un hélo léger.

Ouaich, au vu des photos de l'article MeretMarine montrant le hangar, pour accueillir un CamCopter en plus du Panther je dirais aussi que c'est plus un problème d'augmenter la largeur du hangar que sa longueur.

Donc soit DCNS fait un "Gowind Control" de base qui reprend la longueur de l'Adroit à un mètre près et lui rajoute 60cm de largeur soit il y a moyen de les trouver juste en modifiant l'aménagement intérieur du bloc central 

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C'est pas bien lourd ça

Image IPB

Le futur hélicopètre inter arme de 4T, ca sera grosso modo le volume du Panther / Dauphin actuelle , non?

Un peu plus gros qu'un EC-145 ?sauf si les USA achète le 645 avec l'effet de volume, l'armée pourrait emboîter le pas sur ce modèle... enfin l'armée et la logique d'achat...

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Je croyais que les alouettes etait mise au garage ... Sinon oui c'est ce genre d'engin auquelle je pensais en parlant d'hélico léger. Un panther c'est presque overkill sur un petit patrouilleur.

Que nenni, j'ai du le dire 2 ou 3 fois sur le forum  :lol: le report à 2018, des premières livraisons HC4, ainsi les SA316/319 Alouette III sont prolongées 

Ainsi, la MN a encore 25 Alouette III.

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Un panther c'est presque overkill sur un petit patrouilleur.

Je pense que sur les 16 HC4 Panther ,un peut/pourrait de temps en temps venir épauler le PHE Adroit, en plus prendre à bord un TELD Commando Montfort pour tirer sur les Go fast, c'est mieux si tu lui donnes cette mission dans quelques temps.

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Incroyable! Je m'attendais à 3 - 4 maximum... car on ne les voit que sur le CdeG et les BPC

edit: Elles dorment à Hyeres quand elles sont pas déployées ?

Tu peux les voir sur les 4 pétroliers, BCR/AOR...Une sur le PAN CDG en Alouette III Pedro sauvetage et soutien comme dit Pascal, ces bestioles sont increvables, toujours bricolées  :lol: ,tu en as à Lanvéoc-Poulmic et Hyères.http://www.defense.gouv.fr/marine/decouverte/equipements-moyens-materiel-militaire/aeronefs/alouette-iii

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Oui l'Alouette est réputé increvable lorsque l'on a le bon stock de pièce. Ce qui est étonnant c'est que ce stock existe encore non ? Ou qu'il soit suffisamment fournit pour autant de machines.

Mis à part la conso de carburant (et encore, elle est légère donc même avec une motorisation hos d'âge ...) le coût opérationnel de la bonne vieille Alouette doit être très faible : pas d'électronique embarquée, pas de dispositif mécanique complexe comme le repliage des pales ...
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Sinon oui c'est ce genre d'engin auquelle je pensais en parlant d'hélico léger. Un panther c'est presque overkill sur un petit patrouilleur.

Si on pousse plus loin le processus InterArmées ,on peut alors y intégrer sur le Adroit un Fennec armé canon 20 mm. Car l'Armée de l'air a un parc de 42 Fennec et l'ALAT, 18.

Image IPB

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Les patins c'est pas pratique du tout sur les navires, j'en ai beaucoup discuté avec des gens de l'AlAT. En fait y a pas de souci pour les pilotes, mais c'est le gros bordel ensuite pour la manutention a bord. Sur un BPC avec plein de place et des tracteurs ca va, mais sur une frégate ou pire un patrouilleur avec peu de personnel c'est assez merdique, faut mettre les patins sur des chariot a roulette, c'est pas forcément super compatible avec samahé etc.

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Les patins c'est pas pratique du tout sur les navires, j'en ai beaucoup discuté avec des gens de l'AlAT. En fait y a pas de souci pour les pilotes, mais c'est le gros bordel ensuite pour la manutention a bord. Sur un BPC avec plein de place et des tracteurs ca va, mais sur une frégate ou pire un patrouilleur avec peu de personnel c'est assez merdique, faut mettre les patins sur des chariot a roulette, c'est pas forcément super compatible avec samahé etc.

T'es sûr qu'il y a un système SAMAHE pour l'Adroit ? J'ai un gros doute. http://fr.dcnsgroup.com/2012/07/12/ladroit-poursuit-la-qualification-de-ses-capacites-aeronautiques/

Des essais ont été réalisés le 4 juillet dernier à bord de L’Adroit pour vérifier la compatibilité du patrouilleur hauturier avec l’embarquement d’un détachement aviation. Menés par la Marine nationale, ils ont permis de tester l’hangarage (opération qui consiste à rentrer l’hélicoptère dans le hangar), ainsi que la possibilité de stocker le lot « MUP » (ensemble de caisses contenant des éléments techniques de maintenance). Quant aux essais d’ouverture du domaine de vol, ils ont été terminés le 11 juillet dernier pour le Lynx.

Image IPB

Pour rappel, l’OPV Gowind® L’Adroit dispose d’un pont d’envol capable de recevoir un hélicoptère de 10 tonnes et d’un hangar conçu pour accueillir et maintenir simultanément un hélicoptère de 5 tonnes ainsi que des drones aériens. Ces installations aéronautiques constituent un atout opérationnel considérable à bord. En effet, l’utilisation des hélicoptères permet d’augmenter la portée des senseurs en profitant de l’allonge et de la vitesse du vecteur hélicoptère. Elle offre également la possibilité d’embarquer une équipe armée dans le cadre d’une opération de police.

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faut mettre les patins sur des chariot a roulette, c'est pas forcément super compatible avec samahé etc.

Il est quand même intéressant de noter que les italiens et les espagnols, notamment, s'en accommode sans trop broncher (AB212ASW).

Même si je suis d'accord que ce n'est pas forcément la panacée.

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Le CEMM s'exprimant sur l'Adroit, les ZEE et le BATSIMAR http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/11-12/c1112006.asp#P2_69

Nous observons d’ailleurs une contestation de notre souveraineté sur certains de nos îlots outre-mer tels que Clipperton, les îles Éparses ou Matthew et Hunter.

Nous avons les moyens aujourd’hui pour assumer ces missions de protection, mais se pose à nouveau la question du renouvellement de la flotte. Le Livre blanc précédent n’a pas assez pris en compte ce problème de mission de souveraineté, notamment dans les DOM-COM. J’espère que ce point pourra être corrigé.

Les patrouilleurs P 400 ou des bâtiments de transport légers – les Batral –, qui ont servi notamment pour l’opération humanitaire en Haïti, sont en effet à bout de souffle. Des RTC ont été prévues, mais nous avons expliqué qu’il n’était pas convenable de laisser ce pan s’écrouler, les remplaçants n’étant programmés que pour 2017-2020, ce qui supposait de tenir sept ou huit ans. Un programme interministériel de bâtiments multi-missions a donc été lancé l’année dernière : il concerne de gros bâtiments de soutien de type civil qui seront armés par la marine nationale. J’espère que les contraintes budgétaires actuelles permettront de le conserver.

Nous avons également décidé, dans le cadre de ce programme, d’acquérir deux patrouilleurs pour la Guyane d’ici 2016 – compte tenu des problèmes rencontrés sur place pour la pêche et le pétrole – en attendant le programme BATSIMAR – Bâtiment de surveillance et d’intervention maritime –, qui est un important programme générique de patrouilleurs ayant vocation à remplacer les P 400 et les Batral.

Ces missions de souveraineté sont importantes outre-mer, mais aussi en métropole, pour la sauvegarde et la sécurité, comme le montre l’installation de parcs éoliens près de nos côtes.

Amiral, avec six frégates de surveillance et vingt patrouilleurs pour toute l’action de l’État en mer, à raison d’une disponibilité de 66 %, cela signifie que nous disposons de 18 bateaux pour 11 millions de kilomètres carrés de ZEE et que chacun d’eux doit surveiller l’équivalent de la superficie de la France métropolitaine ! Si le contrôle autour de l’hexagone se fait assez bien, il est beaucoup plus problématique dans les DOM-COM.

Vous avez évoqué le rôle de « couteaux suisses » des BPC pour la projection et la dissuasion. Or DCNS a construit sur ses fonds propres un bateau se voulant être le « couteau suisse » de l’action de l’État en mer – L’Adroit –, prototype confié à la marine pour expertise. J’ai lu que vous avez même essayé d’y installer des drones de surveillance. Quelle évaluation faites-vous de cet équipement ? Pourra-t-il apporter toutes les capacités dont vous avez besoin ?

M. l’amiral Bernard Rogel.

Les RTC ont touché les P 400 et les bâtiments de transport légers, ce qui rend difficile la situation outre-mer où ils sont déployés.

Nous avons eu jusqu’ici deux accidents de Rafale lors d’opérations dans la marine. Le premier a été analysé et des mesures correctives ont été prises. Le dernier s’est produit au cours d’un entraînement de combat. Ces accidents sont regrettables. Nous faisons bien sûr tout pour les éviter et pour en tirer, à chaque fois, toutes les conséquences. Outre l’enquête judiciaire, le bureau enquêtes accidents et une commission d’enquête de la marine sont actuellement à l’œuvre pour savoir ce qui s’est exactement passé dans le dernier cas. Mais un entraînement de combat est toujours dangereux si l’on veut qu’il soit conduit de façon réaliste, condition de notre crédibilité. On essaie bien sûr de réduire les risques au maximum, mais pour des pilotes, se poser par nuit noire sur un porte-avions avec une mer agitée en comporte toujours, ce qui est d’ailleurs spécifique au métier militaire.

Monsieur Vitel, nous avons effectivement à la mer environ un bateau de surveillance par territoire métropolitain ! Or une frégate couvre aujourd’hui l’équivalent d’un département français : on est donc loin de couvrir en permanence toute la superficie de la ZEE. Je ne le demanderai pas d’ailleurs ! Notre format est, là encore, juste suffisant.

Le prototype de L’Adroit a fait l’objet d’un contrat entre la marine et DCNS dans le but de le tester, en grandeur réelle et pour la première fois, avant qu’il puisse entrer en service. Il s’agit aussi de crédibiliser ce bâtiment à l’export. À cet égard, si l’export naval se porte bien – ce qui est bon pour nos emplois, nos industries et le maintien de nos compétences –, il repose sur trois conditions : que le bâtiment soit bon, qu’on offre à l’acheteur un service de MCO et que l’équipement ait été mis en service ou validé par la marine nationale. En outre, cette opération nous permet de disposer d’un bâtiment supplémentaire.

Ce type de bateaux, de la classe OPV – offshore patrol vessels ou patrouilleurs de haute mer – est effectivement un véritable « couteau suisse ». Ils sont construits selon des normes civiles, ce qui permet un entretien plus facile, condition importante pour les patrouilleurs destinés dans l’avenir à opérer outre-mer. Ils ont une plate-forme hélicoptère – nous venons d’ailleurs d’essayer un drone hélicoptère qui nous a donné toute satisfaction – et permettent le déploiement de commandos marine avec des rampes de lancement d’embarcations rapides à l’arrière. Ils sont faiblement armés, mais de manière suffisante pour les missions qu’on leur demande. Nous sommes donc globalement satisfaits du prototype.

Pour lutter contre le narcotrafic ou l’immigration illégale, nous avons besoin de bâtiments ayant une capacité de surveillance importante. Pouvoir y installer un drone décuple cette capacité.

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  • 3 weeks later...

Le CEMM s'exprimant sur l'Adroit, les ZEE et le BATSIMAR http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/11-12/c1112006.asp#P2_69

C'est une excellente chose que notre Amiral Bernard Rogel - CEMM monte au créneau à l'Assemblée Nationale sur la problématique du renouvellement des moyens de "souveraineté" de la Marine Nationale, et ose dire qu'ils ont été trop négligés depuis quelques années.

Le fait qu'il aie fallu lancer en urgence un programme pour 3 navires "logistique et soutien à tout faire" et maintenant 2 patrouilleurs pour la Guyane montre bien à mon sens que la programme BATSIMAR doit être accéléré : attendre 2017 pour lancer la construction de la future classe de navires "couteaux suisses" qui devront à la fois remplir les missions des P400 et des BATRAL c'est trop tard !

De l'aveu même de l'Amiral Rogel les bateaux qui font aujourd'hui office d'OPV (A69 et P400) sont "à bout de souffle" (il n'y a que les 6 FS "Floréal" qui ne sont pas en fin de vie)

A ce jeu là, au vu des contestations de souveraineté qui touchent les DOM-COM que l'Amiral a cité (atoll de Clipperton contesté par le Mexique et les 3 autres par qui ?) on devra envoyer en urgence une FLF, voire bientôt les 2 premières FREMM pour y assurer notre présence et au passage une "dissuasion classique" (tu sais à quel point cette nécessaire "dissuasion  classique" m'est chère) :rolleyes:

Donc, "tout va bien" me diront certains, à part qu'à chaque fois qu'il faudra envoyer une frégate dans les ZEE des DOM-COM pour faire le boulot d'un OPV le coût opérationnel de ce déploiement sera au moins le double de celui d'un OPV moderne type "DCNS Adroit" ou "CMN Vigilante" !  

Laissons les experts de l'EMM faire le calcul, mais je parie volontiers que sur le plan purement économique/comptable il serait moins cher de commander dés 2013-2014 les premiers BATSIMAR (ce qui impliquerait de lancer l'appel d'offres aux constructeurs navals début 2013) pour mise en service dés 2017, plutôt que d'attendre cette date pour lancer la construction avec une MSO qui n'interviendrait pas avant 2020.

Les vieux "teufs-teufs" (P400 et A69) et les frégates peuvent certes assurer la police quotidienne de nos ZEE jusqu'en 2020 mais avec des frais de fonctionnement cumulés exhorbitants, et probablement supérieurs à ceux d'une construction/acquisition anticipée d'une série de 15 OPV bien plus performants pour cette mission ...    

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DCNS a déjà démontré que construire un OPV et le remettre à la marine cliente était prompt, donc si réellement le besoin était urgent ce serait réglé et disponible.Par contre, il faut 120 mois pour un SNA, moins de 36 mois pour un BPC et quelques années pour un destroyer.Les temps de constructions, les délais de livraisons, les programmes sont pris en compte aussi dans le renouvellement d'une flotte.

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