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Les samouraïs, le Bushido, le japon d'avant


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se préserver des invasions (garder de l'allonge )

pour faire simple non pas les campagnes coréennes il s'agit de trouver de nouveaux debouchés commerciaux comme l'a souligné Tancrède

peut etre aussi d'occuper des samourais un peu trop agités

et surtout de limiter la puissance expansionniste chinoise (ici l'expansionnisme etant economique et culturel, la Chine ne menant plus de campagne militaires en dehors des marges de son empire et donc ne menancant pas militairement le Japon)

et de n'être pas couper du monde

non plus les Japonais etant assez isolationnistes par nature notamment a ces periodes (ils n'interviendront par exemple jamais dans les affaires interieures chinoises alors qu'ils auraient pu influencer certains clans au sein des fonctionnaires imperiaux)

pour le commerce

voir au dessus mais les japonais ne produisent pas grand chose qui peuvent interesser les chinois et n'exporte pas des masses de trucs

par contre ils importent beaucoup et donc ont une balance commerciale deficitaire

donc effectivement les campagnes de Corée visent de nouveaux marchés à monter mais aussi à limiter la mainmise chinoise dans la region

c'est en quelque sorte une guerre de l'opium sans l'opium

puisque l'idée apparemment etait de mettre en coupe reglée un pays de façon à lui faire produire les produits precedemment importés de Chine

cette idée va d'ailleurs aussi etre presente lors de l'avant IIeGM aboutissant à une 3e invasion de la Corée et à une partie de la Chine

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pour faire simple non pas les campagnes coréennes il s'agit de trouver de nouveaux debouchés commerciaux comme l'a souligné Tancrède

peut etre aussi d'occuper des samourais un peu trop agités

et surtout de limiter la puissance expansionniste chinoise (ici l'expansionnisme etant economique et culturel, la Chine ne menant plus de campagne militaires en dehors des marges de son empire et donc ne menancant pas militairement le Japon)

non plus les Japonais etant assez isolationnistes par nature notamment a ces periodes (ils n'interviendront par exemple jamais dans les affaires interieures chinoises alors qu'ils auraient pu influencer certains clans au sein des fonctionnaires imperiaux)

voir au dessus mais les japonais ne produisent pas grand chose qui peuvent interesser les chinois et n'exporte pas des masses de trucs

par contre ils importent beaucoup et donc ont une balance commerciale deficitaire

donc effectivement les campagnes de Corée visent de nouveaux marchés à monter mais aussi à limiter la mainmise chinoise dans la region

c'est en quelque sorte une guerre de l'opium sans l'opium

puisque l'idée apparemment etait de mettre en coupe reglée un pays de façon à lui faire produire les produits precedemment importés de Chine

cette idée va d'ailleurs aussi etre presente lors de l'avant IIeGM aboutissant à une 3e invasion de la Corée et à une partie de la Chine

tout s'éclaire ,merci  =)
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Tiens, avant de trop hors-sujeter sur la politique extérieure du Japon depuis la déesse Amaterasu, une note sur une partie du sujet initial. Le Code du samouraï, ou le code/éthique du guerrier, n'est pas un document unique et codifié (y'a pas un bouquin avec écrit Bushido ou les règles du guerrier pour les nuls  ;)): c'est un ensemble de textes tirant globalement dans la même direction mais avec de nombreuses approches et différences, et, plus que parfois, des contradictions et des divergences d'opinion entre les personnes et entre les époques, comme dans l'éthique chevaleresque. L'hagakure et le Traité des 5 anneaux sont les plus célèbres, mais ils ne reflètent pas tout.

Si l'éthique guerrière vient autant des clans des débuts que du Bouddhisme Zen, on constatera dans cette vaste macédoine de références des rejets massifs du bouddhisme comme du taoïsme, ou à l'inverse du confucianisme, des versions totalement anti-influence étrangère comme des versions ultra-militaristes (le guerrier ne fait que la guerre ou la prépare; tout le reste est annexe) ou, à l'opposé, une éthique générale de vie dans et hors des combats (le guerrier se fait aussi artiste et gentilhomme). Donc y'a à boire et à bouffer, comme chez nous. On constate aussi beaucoup de versions très romancées et idéalisées, complètement jusqu'au-boutistes, analogues aux errements de la chevalerie occidentale complètement irréaliste des XIIIème-XIVème siècles (on ne recule jamais, on fonce dans le tas car la stratégie c'est pour les tarlouzes....).

D'abord, il faut retracer l'histoire du terme samouraï. Il y a de multiples origines possibles, le seul point commun étant que les samouraïs ont commencé en remplissant le besoin de guerriers professionnels motivés, et surtout d'une cavalerie efficace:

- initialement, le japon a copié, au VIIème siècle, le système de conscription chinois selon lequel il fallait pouvoir lever une importante armée mais où les hommes devaient fournir leur propre équipement; on alignait donc la masse mobilisable sur la répartition des revenus, ce qui pouvait mobiliser environs 1/4 de la population masculine. A cette époque, le terme "saburaï" n'est que l'appellation d'officiers d'administration de rang médian. Mais ce système n'eut, au final, pas de grande efficacité pour les ambitions impériales d'expansion, consistant plutôt en une armée défensive. Il fut aboli vers les IXème-Xème siècles.

- il avait déjà été remplacé dans les faits par l'émergence de clans guerriers, d'origines nobiliaire ou paysanne, qui louaient leurs services ou se rattachaient à de grandes maisons plutôt que de se fidéliser auprès de la maison impériale alors en perte de vitesse face aux grands seigneurs féodaux. L'émergence d'une caste guerrière, dont les clans proviennent au début de toutes les strates de la société (de la maison impériale jusqu'à des groupements de paysans et artisans) est donc indissolublement liée aux affrontements entre pouvoirs locaux, aux répressions de soulèvements paysans et à l'affirmation des provinces, ce qui multiplie les causes de conflits et concourt de l'expansion permanente et auto-entretenue de cette caste. Les clans se rattachent indifféremment à des maisons nobiliaires, à de riches propriétaires terriens ou, parfois, à des communautés locales.

- l'aboutissement de cette évolution arrive à la fin de l'ère heian (fin XIIème siècle) et l'établissement du 1er shogunat, ou l'avènement de la noblesse militaire: entretemps, via la fixation des clans guerriers localement, les mariages et mélanges, la participation aux affaires, l'acquisition de prestige et l'enrichissement, ces clans devinrent une noblesse militaire en partie distincte de l'ancienne aristocratie, aussi concurrencée par les nouvelles couches de grands propriétaires terriens (eux aussi mélangés aux guerriers). C'est une redistribution de la carte politique. La haute aristocratie, impériale, religieuse et clanique, est alors distincte de cette noblesse des bushi, à la fois noble et guerrière, mais qui détient désormais le gros de la puissance effective.

"Samouraï" est un terme ambigu, surtout à partir de l'ère Edo (du XVIIème siècle jusqu'à l'ouverture de l'ère Meiji au XIXème), étant donné qu'il recouvre à la fois, en appellation générale, l'ensemble de ceux qui suivent le bushido, la voie du guerrier, mais aussi une distinction sociale très précise. Celle-ci fait du samouraï un guerrier, mais pas forcément noble, ou même pas forcément rattaché à un fief ou un chef (le rônin, malgré son errance et le mépris qui va avec son statut, est un samouraï). Seuls les bushis (alors que c'était une appellation générique avant le Xème siècle, voulant dire "homme d'armes) représentent le haut du panier de la caste guerrière, notamment en fournissant le gros de la cavalerie. C'est parmi les bushis que sont choisis les daimyos et dirigeants de fiefs assez gros pour être appelés hans (par courtoisie, voir mon post plus haut). A partir de l'ère Edo, il devient même dur pour des non-bushis de se voir confier des fiefs mineurs (sauf dans les bleds paumés).

Mais quand une armée est formée, le samouraï a quand même un rang supérieur, par son éducation (plus ou moins poussée selon les origines), son professionalisme, la voie qu'il suit et son statut moral; en-dessous de lui, les soldats de conscription ou même des professionnels permanents non samouraïs, lui sont subordonnés (les ashigarus: archers et fantassins lanciers-piquiers surtout).

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C'est quoi le lien entre les coupes de cheveux et les samouraïs ? Je pose cette question par rapport au film où il y a Tom Cruise. A un moment, ils coupent les cheveux à un Samouraï et il est pas content le monsieur.

Est-ce que du cinéma, où il ya vraiment un rapport ?

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La natte, ou plus exactement le chignon, est un privilège esthétique des samouraïs, en même temps qu'une tradition; c'est un signe distinctif parmi d'autres, avec le port du daisho. Comme dans beaucoup d'autres aristocraties (le chignon est très présent dans beaucoup de cultures guerrières), il y a beaucoup de privilèges purement esthétiques et/ou symboliques, avant tout comme marque de distinction sociale. Souvent, les samouraïs se rasent le crâne en plus, ne laissant que le chignon, mais ce n'est pas une généralité; je crois que ça avait à voir avec une marque de respect d'un étudiant/disciple, et/ou d'un vassal proche, pour un prof/patron s'il avait le crâne en peau de genou passé un certain âge  ;) (les cheveux étant, comme dans beaucoup de cultures, un signe positif, il serait malséant qu'un subordonné ait plus de gueule que son boss  :lol:).

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Ce pas seulement une question esthétique ou symbolique du chignon ...

Si tu regarde bien la scène, les soldas de impériaux lui ont coupé les cheveux avec "force" et sur la place publique.(en claire ils humilient) C'est semblable à ce qu'on fait en occident, lorsqu'on tond des personnes devant une foule ...

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Ben justement, c'est une mesure hautement symbolique que de faire ça de force et en public, comme une manifestation de l'éradication d'un statut aristocratique. En France, la destruction des colombiers et de nombreuses tours dans les demeures seigneuriales fut, avec d'autres mesures, du même ressort, de même que la banalisation du port de l'épée qui, s'il était de fait un usage répandu depuis longtemps hors de l'aristocratie, était encore de droit un privilège particulier de la noblesse, visible en cas d'usage de la violence armée, pour lequel la noblesse n'encourait pas les mêmes peines et procédures.

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Houlà, je me suis fait mal comprendre.

Dans cette scène, le jeune samurai est pris a partie par les soldats et finalement humilié par ceux-ci. C'est surtout cette situation qui provoque autant d'émois chez le jeune samurai ...

D'ailleurs, on peut "rapproché" cela avec la cérémonie ou un chevalier perd ces écussons* ou encore lorsqu'on arrache les galons à un officier.

*Je crois même que du Guesclin avait une fois dégrader un chevalier anglais

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Autre privilèges, seuls les samourais avaient l'honneur de porter le katana qui ne dois (selon le bushido) ne jamais le quitter. Ils étaient également les seuls à porter une seconde arme, le Wakizashi, grossomerdo un Katana Court.

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Petit complément d'information sur le terme Samouraï:

Il provient du terme "saburo": "être auprès de", "appartenir à".

En soit, la création de cette noblesse d'épé suit la dynamique de celle des autres sociétés: un propriétaire doit défendre son bien. Il loue les services d'hommes qui se specialisent dans cette tache. Ils sont "auprès de". Étant spécialisés, ils ne peuvent faire vivre leur famille et ont besoin d'être rémunéré. En plus, ils représentent l'autorité au quotidien d'où l'apparition du "privilège" (droit privé).

Comme tout privilège, il recouvre deux facettes indissociables. Le "positif" regroupe les avantages (hébergement, nourriture, salaire, "couverture juridique",...). Et le "négatif" (obligation de combattre que n'ont pas les paysans).

Certains deviennent progressivement puissants et prennent le contrôle de la société. A ce moment, cette division de la société se pereinise par la tradition (c'est comme ça), le cadre juridique (interdiction des armes...), religion et philosophie (Agakuré, Bushido...)

Au sein des clans puissants, les guerriers sont spécialisés. Un peu comme une armée moderne. Ceux qui escortent les seigneurs ont un entrainement particulier. Ils ont des méthodes et armements dédiés aux réactions rapides en espace confiné. Ils gèrent les audiences privées ou publiques. Les autres maitrisent le combat de mellée qui intègre des armes plus longues (telles les Ïaris, lances de plus de 3m).

Parmi les acteurs armés du Japon médiéval, une classe suscite de nombreux phantasmes: les Ninjas.

Ils recoupent deux compétences complémentaires: espionnage/reconnaissance, génie. Et oui, ces gens, bien souvent, avaient des connaissances en architecture, exploitation minière, métallurgie. De ce fait, quand ils espionnaient une place forte ennemie, ils pouvaient conseiller sur les points faibles du site. Ce sont, avant tout, des agents de renseignement puis, par extention, des assassins.

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Parmi les acteurs armés du Japon médiéval, une classe suscite de nombreux phantasmes: les Ninjas.

Ils recoupent deux compétences complémentaires: espionnage/reconnaissance, génie. Et oui, ces gens, bien souvent, avaient des connaissances en architecture, exploitation minière, métallurgie. De ce fait, quand ils espionnaient une place forte ennemie, ils pouvaient conseiller sur les points faibles du site. Ce sont, avant tout, des agents de renseignement puis, par extention, des assassins. 

Soulignons aussi que les ninjas sont plus ou moins des parias au sens social, même si tous les grands clans ont recours à leurs services et même si les héritiers de ces mêmes clans font souvent des classes chez eux afin d'acquérir certains savoirs et savoirs-faires spécialisés, et savoir comment utiliser cette ressource (le célèbre escrimeur Yagyu Jubei fut en partie éduqué ainsi). Du fait de ce rejet, de la nécessité de concentration des savoirs-faires (et de leur apprentissage dans la durée) et de la culture de caste, les ninjas étaient des "familles" au sens large, des communautés villageoises très concentrées dont les 2 prééminentes et plus célèbres furent les "familles" Higa et Koga.

Un autre motif du rejet social était la gamme de savoirs-faires de "couverture" dans laquelle ils excellaient: bateleurs, acrobates, artistes ambulants, colporteurs.... Ces métiers leurs servaient à se déplacer dans le pays (circuler au Japon était une activité très surveillée et règlementée) inaperçus.

L'un des principaux mythes concerne leur efficacité au combat et leurs armes: le combat n'était pas vraiment leur compétence première, et même s'ils ont développé avec le temps des méthodes très complètes (rassemblées aujourd'hui dans certaines écoles de ninjutsu -ou ninpo- les autres étant des arnaques), l'aura qui les entoure en a fait des combattants quasi surnaturels alors qu'ils étaient nettement moins spécialisés dans le combat, à mains nues ou armé, que la caste guerrière. La plupart de leurs armes étaient de qualité très moyenne, voire mauvaise, leur but étant avant tout d'être camouflable. Beaucoup d'entre elles étaient ainsi des bricolages ou des armes improvisées, et s'ils devaiet en venir au combat frontal, c'est que quelque chose avait vraiment foiré dans leur mission. Par exemple, passé les mythes et fantasmes d'nfance, on s'aperçoit que le shuriken est une arme très inefficace: c'est très léger, imprécis, de faible portée, et ça ne cause pas de dommages conséquents, sauf si on s'en prend un dans l'oeil (mais là, c'est vraiment pas de bol).

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Par exemple, passé les mythes et fantasmes d'nfance, on s'aperçoit que le shuriken est une arme très inefficace: c'est très léger, imprécis, de faible portée, et ça ne cause pas de dommages conséquents, sauf si on s'en prend un dans l'oeil (mais là, c'est vraiment pas de bol).

ne pas oublier cependant qu'il s'agit essentiellement d'armes d'assassins...les shurikens etaient donc souvent couverts de poison

de même l'utilisation de cordelettes pour la strangulation, d'aiguilles fines capables de crever le cervelet etc

beaucoup de choses faites pour l'infilitration et l'elimination discrète, pas grand chose effectivement pour le contact frontal

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Il y a encore des écoles dites "classiques" pour les savoirs-faires guerriers: iaijutsu et kenjutsu, kenpo et jiujitsu, kyudo.... Mais aussi pour les autres savoirs et savoirs-faires intellectuels: calligraphie et tout le bastringue. Certaines familles cultivent encore les traditions autrement que pour la gallerie et "faire chic", mais c'est pas si fréquent.

Mais pour ce qui est de la vraie tradition intellectuelle, spirituelle et physique, c'était une institution, une tradition et un mode de vie: faut pas rêver, ça a disparu parce que c'est un tout, et on ne peut reproduire que des parties de ce tout dans la nouvelle façon de vivre. Il y a encore, surtout dans l'armée, la culture d'une certaine façon de voir, de penser et d'agir, mais ça ne peut pas être quelque chose d'aussi englobant et total. Quand à "l'éthique samouraï appliquée aux affaires", c'est du gadget de vente de bouquins, comme "l'art de la guerre de Sun Tsu dans le monde des affaires", du gimmick de l'édition pour fourguer du papier. Que des chefs d'entreprise ayant failli se soient à l'occasion fait péter le caisson après avoir fait des excuses publiques, ça relève d'individualités fortes et d'une contrainte sociale imprégnant encore certaines franges de la société japonaise, et correspondant à leur culture, mais ce ne furent que des exceptions, pas une généralité, donc des affaires d'individus ayant encore un certains sens des responsabilités, une conscience de l'image de leur nom et de leur famille, et et une vision japonaise de la honte d'avoir failli. Mais 99% des patrons et responsables dans cette situation ne se sont pas suicidés et se sont barrés avec leurs émoluements.

La culture japonaise, face au monde moderne, au consumérisme, à l'individualisation et à l'urbanisation massive (avec le mode de vie qui va avec), a commencé à céder face à l'américanisation, même si la tradition a résisté plus longtemps et reste encore un peu vivace (ça se voit notamment avec le système judiciaire et carcéral); mais les prochaines générations, à ce rythme, seront encore plus occidentalisées/mondialisées.

Pour ce qui est de la culture et de l'esprit samouraï spécifiquement, ça va avec un mode de vie et avec le combat: ceux qui se vantent d'avoir l'éthique guerrière appliquée à leur mode de vie moderne et à leur façon de travailler se donne juste un genre. Plus que dans beaucoup d'autres activités, la "voie du guerrier" a besoin de la guerre comme horizon, et de la configuration mentale qui va avec.

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Mais aussi pour les autres savoirs et savoirs-faires intellectuels: calligraphie et tout le bastringue.

?????

J'ai pas capté le truc des savoirs-faires intellectuels, je croyais que les samouraïs c'était surtout la guerre et le combat et l'honneur qui va avec. Et ce qui tourne autour (politique, noblesse, terre etc)

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Houlà ...

Pour quelqu'un qui lit des manga, tu connais peu de choses sur eux  ;)

Comme toutes élites, ceux-ci bénéficiaient non seulement d'une  éducation guerrière mais aussi  éducation artistique comme la maîtrise de la calligraphie, des connaissance en  poésie et littérature, s’adonner à la cérémonie du thé etc ... Ce phénomène va en s'intensifiant après l'époque de la réunification du Japon dans l'ère de Momoyama. D'ailleurs, certains grands penseurs du XVIIème siècle comme Nakae Tôju ou encore Kumazawa Banzan ont même théorisé la combinaison de ce double enseignement.

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Houlà ...

Pour quelqu'un qui lit des manga, tu connais peu de choses sur eux  ;)

Justement, en lisant les mangas, j'ai voulu connaître la culture japonaise, et j'ai beaucoup de lacunes, inculte que je suis. :lol:

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Si tu veux lire un bon manga (c'est pas une série, c'est un one shot) sur le sujet: Kaze no sho de Jiro Taniguchi.

Les samouraïs accordaient un grand prix à l'éducation, et pas seulement le haut du panier (les bushis); c'est d'ailleurs ce qui a sauvé nombre d'entre eux à partir de l'ère Meiji, étant donné qu'ils étaient la frange la plus instruite du Japon, bien plus que les riches négociants, commerçants et artisans/pré-industriels en général. Ce sont eux qui ont fourni les gros contingents des premiers étudiants japonais envoyés à l'étranger, le premier corps enseignant moderne....

Mais pour relativiser le post de Rochambeau, il faut noter que l'éducation des samouraïs en tant que classe en général, et pas seulement de leur élite, ne s'est vraiment développée au sens large qu'avec la pacification générale survenue avec l'ère Edo et l'avènement du shogunat Tokugawa, soit dans la dernière période de l'existence du Japon traditionnel (XVIIème-XIXème siècles). Et même là, nombre de penseurs qui ont cherché à codifier le bushido réfutaient aussi les bienfaits des disciplines intellectuelles, vues comme inutiles et superflues, voire nuisibles à l'esprit du guerrier jusqu'au boutiste. Mais sous l'ère Edo, y'avait pas grand-chose à foutre pour la classe des guerriers, alors ils trompaient l'ennui comme ils pouvaient.

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Je ne sais pas s'il y a une redifusion sur Arte.

Le samouraï du crépuscule

http://www.arte.tv/fr/programmes/242,day=4,dayPeriod=night,week=14,year=2010.html#

Un samouraï sur le déclin rattrapé par son destin... Dans la grande tradition d'Akira Kurosawa, une fresque poignante, lyrique et contemplative, sur la fin d'une époque.

Dans le Japon du début du XIXe siècle, à l'aube de l'ère Meiji. À la mort de sa femme, un samouraï de basse caste, Seibei, doit s'occuper de sa mère malade et de ses deux fillettes. Comme il rentre tôt de son travail, ses collègues le surnomment "Crépuscule". Ils lui conseillent de se remarier mais, étant pauvre, il devra accepter n'importe quelle femme. Un jour réapparaît Tomoe, son amour de jeunesse, qui a divorcé d'un mari alcoolique et brutal. Seibei succombe de nouveau à ses charmes. L'ex-mari les surprend et provoque Seibei en duel : ce dernier arrive à le vaincre avec une épée de bois, en usant de techniques enseignées par un vieux maître. La rumeur de sa victoire se répand et son clan le désigne pour mater un samouraï dangereux...

Le dernier combat

Vivant dans la misère, Seibei est un samouraï sans ambition qui aimerait devenir simple paysan. Mais il ne peut échapper ni à son passé ni à son devoir. Contraint de reprendre les armes, il va mener son dernier combat... Nominé aux Oscars en 2004 dans la catégorie du meilleur film étranger, Le samouraï du crépuscule raconte sur un ton mélancolique le déclin de la caste des guerriers dans un Japon en voie d'industrialisation. Le cinéaste Yôji Yamada (La servante et le samouraï) signe là un magnifique jidai geki, film en costumes japonais traditionnels. À noter la présence du grand danseur de butô Min Tanaka, qui joue le rôle d'un samouraï enragé.

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  • 2 weeks later...

Choses amusante aussi à propos des ninja, ils pouvaient être intégré dans des troupes comme soldat. Et contrairement à la légende, ce n'est ni le kunai ou le shuriken qui sont leurs armes principales armes ... mais le nigata (lance courte) et le ninjato (sabre court).

Un manga que je ne cesse de conseiller est "Lone Wolf and Cub", par contre cela coûte bonbon.

Et juste pour le plaisir, une des meilleurs scène du genre : =D

http://www.youtube.com/watch?v=q-NyVCBFWgw&feature=related

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