PARTIE XII° - CONCLUSION

Attention, ces notes ont été écrites en 2008-2009.

Une conclusion formelle relative au conflit Afghan est difficilement faisable en l’état.
Pour cela, il faudrait intégrer le critère de base qui est la nébuleuse Al Quaïda qui officie à l’international désormais.

L’Afghanistan et tous les problèmes internes d’une contre insurrection, des luttes tribales dont nous n’avons pas parlé, n’est qu’une partie du problème avec, comme corolaire, le Pakistan, le Yémen, le Mali, et d’autres entités.

Nous avons, nous américains et occidentaux, un défi des plus sérieux à relever au niveau d’Al Quaïda, du Pakistan – le problème des clefs de code de sécurisation de tirs des armements nucléaires de ce pays vient d’être résolu au cas d’emprise de ce pays par les Talibans – de l’Afghanistan, du Yémen, du Mali, etc.

Si nous rajoutons au défi de notre pauvre planète, celui de la surpopulation, de l’alimentation, de l’eau, des énergies fossiles, du climat, du CO2, nous nous apercevons qu’il s’agit des défis du XXI° siècle au même titre que nos prédécesseurs du XX° siècle ont résolu les problèmes posés à leur époque, tel que passage à l’industrialisation, à la vapeur-charbon, à l’électricité, à la maitrise des fissions nucléaires, etc.

A titre personnel, je pense et je persiste à penser qu’en Afghanistan doit être utilisé les techniques de combat mis en œuvre par Massoud l’Afghan de « Négociations-Guérilla inter-tributs, inter-ethnies» qui à amené son auteur à la prise de Kaboul.

Devant la réaction épidermique et ancestral des Afghans envers tout ceux qui ne sont pas des leurs, l’attitude occidentale à utiliser les chefs de guerre – avec carottes et bâtons pour faire simple – serait une avancée et un combat beaucoup plus efficace que celui de tenter de le faire avec une Armée Nationale Afghane qui n’à pas d’histoire ni de traditions et dont la motivation n’est pas à la hauteur de l’enjeu. D’autant plus, que les chefs tribaux, ne se soucie de l’autorité centrale que lorsque leurs intérêts – momentanées – convergent.

Quand des pays comme le notre sont au bord du gouffre financier, avec une telle crise économique, la férocité doit être de mise contre l’administration Karzaï et la corruption relative aux opiacées qui doivent être – à tout coup – le moteur de revenu financier des Talibans…et d’autres.

Le résultat de toutes ces tergiversations depuis 8 années maintenant, c’est que les Allemands font de la marche arrière et que les Espagnols constatent des actions terroristes terribles dans leur pays issues du Maroc et du Mali !

Je suis toujours en relation avec l’ancien patron du bureau Espagnol de mon ex-entreprise américaine, retraité lui aussi. Il était venu en stage au à notre bureau avant de créer le bureau Espagnol.
Dans toutes les familles de la noblesse Espagnoles, les garçons occupent un poste dans la religion, un poste dans la banque et un poste dans l’armée. Malheur aux petites familles.
Ce qui nous a permit d’avoir de nombreuses opportunités commerciales avant que ce bureau n’ouvre.
Donc, dans cette famille, le politique est aux Cortes (député).
Une partie de la classe politique Espagnole considère que les américains ont joués aux apprentis sorciers avec l’Irak en particulier.
Et qu’ils ont menti et ne sont pas capable de maitriser la situation en matière de terrorisme.
Et qu’il faut rechercher les cellules terroristes chez eux, au Maroc et au Mali.
Que l’Irak et l’Afghanistan sont devenus des champs de bataille générant du « terroriste » !
C’est une opinion à connaitre ! (Aujourd’hui la Syrie !)

Alors la nouvelle donne du Président Obama dans tout cela ?

S’arrête t-elle aux théories du Général David H. Petraeus et Mac Chrystal avec 30.000 hommes supplémentaire et 1500 Français demandés ?

Assurément, est-ce une doctrine pour – et seulement pour – l’Afghanistan ?
Ou un problème plus général international ?

Il nous faudra attendre quelques temps avant de savoir.
La communication à parfois quelques ratés ou de silence bien volontaire.

Là ou ont été les forces Françaises, là ou elles ont été stationnées, le calme est revenu, la vie « civile » à repris au ralenti peut être mais reprend et sans violences notoires.
Et rien que pour cela, elles doivent être saluées. J’en connais personnellement le prix à payer dans une autre guerre qui ne voulait pas dire son nom, dans un autre contexte, à une autre époque.

Des amis à moi, sont allés dans l’ex région de Tiaret (qui a changé de nom et à été rebaptisé) en Algérie, il y à quelques années maintenant, là ou j’ai un petit temps de mon service militaire.
Surprise de l’accueil reçu par rapport à 1962, année de l’indépendance.
Les Algériens les invitaient à prendre le thé chez eux et parlaient librement des instituteurs et médecins civils et militaires - ainsi que les agriculteurs « non patrons » - avec lesquels ils avaient été alphabétisés et soignés à l’époque.
Et pensaient que ces gens là devaient revenir en Algérie pour les assister, mais comme amis !!!
Et de demander qu’étaient devenus tous ces gens là !
J’ai été fort surpris par ces entretiens et ces propos que je ne croyais pas possible.

Alors que penseront les Afghan(e)s dans 20 ou 40 années, du travail que nos forces ont réalisées dans leurs pays ou villages ?

Désormais, Oussama Ben Laden est décédé et le pays – de fait – est sous la loi coranique des tribus et des « Talibans ». Un mur de silence s’est abattu sur ce problème de l’Afghanistan. Les attentats « terroristes » ne touchent plus les Occidentaux pour le moment - notamment grâce à la vigilance des Etats et des services spéciaux-  mais l’Afrique plus particulièrement. Combien de temps cela va-t-il durer ?

A vous de réagir. Vous pouvez critiquer, donner votre opinion. Ce sujet est écrit pour cela.

Amicalement à toutes et à tous.

Janmary