PARTIE II° - L’ARMEE OU L’ART DE GAGNER LA GUERRE

L’Armée à pour mission de :

  1. D’être aux ordres du politique pour assumer les missions qu’ils lui sont assignés,
  2. D’assurer son ascendant sur toutes forces qui lui sont opposées,
  3. Veillez à l’intégrité territoriale de son pays,
  4. D’assumer les lignes de communications maritimes pour assumer l’approvisionnement des sources énergétique vitales (pétrole, gaz, etc.) de notre pays.
  5. D’assurer la sécurité de ses intérêts économiques à l’étranger.
  6. D’assurer la sécurité de ses concitoyens à l’étranger,
  7. D’assurer les accords militaires et économique avec l’étranger.

Notre pays est donc passé dans son histoire,

  1. D’une armée métropolitaine + coloniale
  2. A une armée métropolitaine + force de dissuasion
  3. A une armée métropolitaine + force de dissuasion + projection outre mer

En notant que le livre blanc insiste sur ces 3 composantes avec une diminution des effectifs à un seuil minimum compte tenu des nouvelles contraintes budgétaires et des nouveaux dangers qui se présentent à nous (cybercriminalité civiles et militaires, terrorisme sur le territoire Nationale, etc.).

§ Le point UN correspond à faire face à l’allemand, puis aux soviétiques dans le cadre de l’OTAN et développer ses colonies puis de les contrôler.

§ Le point DEUX correspond à la perte de ses colonies et à la réalisation de son indépendance total par la dissuasion nucléaire.

§ Le point TROIS correspond à l’indépendance par la dissuasion nucléaire et aux projections extérieures possibles à fin d’assurer ses intérêts ou de travailler de concert sur un théâtre d’opération avec des unités et forces d’autres pays (Otan) qui en est le creuset.

A cette fin, La France utilise une force de dissuasion nucléaire à vecteur aérien et sous marine (les missiles du plateau d’Albion, pas assez sécurisé en cas de frappes unilatéral d’un ennemi potentiel ont été démontés) , des moyens navals et aérien, de forces projetables outre mer, des forces spéciales se défait progressivement son « CORPS de BATAILLE PRINCIPAL » ou corps de batailles de force blindées - en partie intégré dans le cadre de l’OTAN - et mise en avant contre le Pacte de Varsovie avec pour mission d’assumer – pour faire simple - la sécurisation de la ligne bleue des Vosges sous entendu le territoire National avec ou sans OTAN.

Son but est d’assumer – au nom de son pays – un ascendant sans appel sur le lieu de sa mission, là ou l’engage le chef de l’Etat, chef des Armées, avec ou sans la collaboration de forces de L’OTAN ou de concert avec des éléments d’autres pays.

En Afghanistan, nos forces sont donc engagés comme d’autres, dans un conflit des plus difficiles et que nous allons analyser point par point au fur et à mesure de notre avance.

Dans tous les conflits, des hommes d’exceptions apparaissent par leurs qualités, leur savoir faire et leur allant pour résoudre – à un moment donné – un problème majeur.

Les deux généraux Français en 1914 que furent le général Lanrezac et le général Gallieni  auraient pu retourner la face des choses dès cette époque.

C’est le général J.E. Valluy qui le démontre dans son magistral ouvrage =
La Première Mondiale
En deux volumes chez Larousse.

Le général Lanrezac fut le seul qui vit clair dans le « jeu » Allemand dès le début des hostilités – en 1914 - avec sa V° armée, monta sur la Sambre non sans mal du fait de sa hiérarchie, ordonna la retraite à temps après Charleroi et pris les dispositions nécessaire à Guise pour la survie de son armée en bataillant avec l’Etat Major sur la suite des événements.
Il fut relevé de son commandement le 3 septembre pour la durée de la guerre et fit partit des premiers « limogés ».

Ce fut Gallieni – qui avait une très grande expérience coloniale des combats, qui intervint pour la suite sur la Marne pour redresser une situation une seconde fois mal engagée.

En 1917-1918, les alliés furent sous le commandement Français.
En Afghanistan, nous sommes intégrés dans le cadre d’une alliance.
C’est lors de ces constations, que l’on peut voir le chemin parcourue sur des décennies.
Nous n’avons plus les mêmes marges d’autonomie et de commandement.

Janmary