PARTIE IV° - LA LOGISTIQUE

La majorité des conflits après la seconde guerre mondiale, ont bénéficiés d’une logistique stratégique navale.
L’insurrection communiste en Grèce (1946), la guerre de Corée (1950-1953), l’Indochine (1945- 1954), le Vietnam (1960 – 1975), Cuba (1962), les guerres d’indépendance Angola et Mozambique (Portugaise), les guerres Israélo-arabes, le Liban, l’Irak, etc.
Seul le Tchad et l’Afghanistan n’ont pas bénéficiés de cette forme de transports d’approvisionnement et de transport de troupes qui a pour avantage :

  1. Les gros tonnages transportés (en équipement, matériels lourds, approvisionnements, moyens de débarquement, etc.)
  2. Le coût relativement faible du transport,
  3. La sécurité des transports navals quand on possède le contrôle des mers,
  4. Les rebellions ne possédant pas de moyens de combat contre le transport naval.

Dans les deux pays précités, force est de reconnaitre le coût prohibitif des transports aériens, puis la vulnérabilité des transports par convois routiers sur des routes pas toujours bien adaptées dans un environnement difficile à sécuriser et nécessitant des forces de protection non négligeable.

Pour la manœuvre des armées sur le terrain, un réseau dense de routes et de chemins de fer du type « Européen » est recommandable pour ce qui concerne la logistique.
Les Nazis en Union Soviétique en ont subi l’amer expérience et seule une fraction de toutes les productions agricoles et industrielles de l’Ukraine sont parvenus à l’Allemagne du fait des transports routiers et ferroviaires qui nécessitait des moyens que l’Armée allemande ne possédait pas.

Dans ce domaine, l’Afghanistan, n’est pas le pays rêvé. Il faut faire avec, c’est à dire avec des couts et des possibilités beaucoup plus contraignante
D’autant qu’avec une guérilla, tous les faits et gestes des intervenants sont vus et analysés.
Le vieil adage militaire prend alors toute sa dimension =

« Pour se soustraire aux coups, il faut se soustraire à la vue » (devise de mon unité en Algérie).

Le rebelle, l’insoumis, le terroriste n’à que faire de la logistique puisqu’il transporte avec lui ses armements, dispose de ses caches pour se réapprovisionner en armes et munitions, vit chez l’habitant en mangeant la nourriture locale ou dans ses grottes pour se soustraire aux « forces légalistes ».
C’est l’une des raisons pour lesquelles j’avais apprécié les « commandos noirs » que je n’ais pas connu en Algérie.
Sur le terrain, au contact des populations en mangeant et vivant presque à l’identique !

Janmary