PARTIE V° – LA GUERILLA SUR LE TERRAIN

Beaucoup de choses ont étaient écrites dans « De l’Afghanistan et de la Guérilla » concernant la guérilla.
Il est inutile d’y revenir en tant que tel. Par contre, la contre guérilla des « commandos noirs » mérite qu’on y revienne.

Une particularité, en 1956, furent créés les « commandos noirs ». Ces commandos noirs ont été crées par le Colonel Roger Barberot sous l'autorité du Général Pâris de Bollardière !
Ces commandos par unité de 7 à 8 volontaires ou multiple jusqu’à 200 hommes avaient pour but de "nomadiser" plusieurs jours (en restant en liaison radio si possible) et de reprendre contact et dialoguer avec la population !
Ainsi, ils fréquentaient les villages, mangeaient dans les villages en payant les villageois.
Citation du général Jacques Parîs de Bollardière :

« Pour renouer contact avec les mechtas et les douars lointain, je disposais de patrouilles d’un type original : les commandos noirs. Ils étaient dus à l’initiative d’un jeune lieutenant qui avait été rappelé : Jean-Jacques Servan Schreiber, directeur de "l'Express". (…). Les commandos noirs qu’il mit sur pied, avec le colonel Barberot, étaient composés de sept à huit volontaires spécialement entrainés, qui partaient dans le djebel avec des moyens de radio spéciaux et des vivres de réserve. Malgré les risques, ils allaient dans les coins les plus reculés, non pour se battre, mais pour reprendre contact avec les habitants, leur parler, partager leur couscous, revoir leurs papiers (…). De ce travail de pacification, il résulta une détente sensible, une baisse considérable des attentats ».

Le service militaire était de 28 mois à cette époque, donc les appelés – et des militaires professionnels - pour certains, commencer à apprendre l’Arabe ce qui était assez bien vu dans la population.
Il n’en reste pas moins, avec les moyens aériens de l’époque, il fallait être osé de réaliser pareilles missions.

L’autre particularité, et par-dessus tout, ce qui fit la différence en Algérie, ce furent les SAS (Section Administrative Spécialisée) qui dans chaque village, sous les ordres d’un officier « des affaires indigènes » parlant arabe s’occupait de la sécurité avec des goumiers, était instituteur pour l’instruction, infirmier pour les soins, chef de travaux public de la communauté, etc. C’est ce que réalise, l’Armée Française sur ce dernier point en Afghanistan

En fait, rien ne lui échappait. Ceux qui travaillaient ou pas !
Ceux qui s’absentaient pour « aller voir quelques cousins !!! »
Les mouvements suspects d’hommes ou autres.
Nous allons revenir sur ce point fondamental.

Un autre point, fut l’investissement massif économique en Algérie ou PLAN de CONSTANTINE.
L’investissement fut énorme en infrastructure, aéroports, chemin de fer, routes, écoles particulièrement, hôpitaux, centres sanitaires, etc.
L’investissement fut plus important en Algérie qu’en Métropole !
Cela ne pouvait plus durer, notre pays étant essoufflé financièrement !

Note = Il fallu la fin de la guerre d’Algérie et la dévaluation du Francs (Anciens francs et Nouveau Francs) proposé par Mr Antoine Pinay, pour se libérer de notre dette et se lancer dans des travaux que nous apprécions aujourd’hui, TGV, essais nucléaires dans le Pacifique, création de la force de dissuasion nucléaire multi composantes, autoroutes, airbus A 300, Concorde, etc.

Janmary