PARTIE VI° – LE TERRORISME EN VILLE

Définitions = Ensemble d’actes de violence (attentats, prises d’otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d’insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l’égard d’une communauté, d’un pays, d’un système.

Ceci est particulièrement difficile à combattre avec la naissance de deux nouveautés =

  1. Le fait de se faire exploser soit même et portant le nom d’attaque kamikaze – du nom des vents divins Japonais qui ont anéanti la flotte d’invasion Mongole au Moyen Age qui allait envahir le Japon - et qui se prononce ka-mi-ka-zé !
  2. Que ces « kamikaze » ne sont toujours connus au sein de mouvements terroristes.

L’expérience du combat contre ces nouveaux « Fous de Dieu » est celle de la bataille d’Alger par le général Massu en 1954-1956 et celle des Israéliens depuis fort longtemps maintenant.

Il serait bien long à épiloguer longuement sur la question car il existe des ouvrages fort bien écrits et complets sur le sujet dont celui de son auteur =

LA VRAIE BATAILLE D’ALGER
Par le général Jacques Massu
Chez Plon 1971

Le contre terrorisme, en ville, s’appui sur un quadrillage encore plus serré que celui réalisé en rase campagne.
Tous les boulevards, avenues, rues, toutes les intersections, sont coupés par des barrages avec systématiquement fouille des véhicules, fouilles aux corps pour les hommes, « poêle à frire » (détecteur de métaux) pour les femmes avec chiens renifleurs pour les explosifs.

Tous les quartiers, tous les pâtés de maisons, toutes les maisons sont connues, numérotées par les services de police et de l’armée afin de connaitre les occupants et régulièrement fouillées.
Tous les entrées sorties des magasins, cinémas, bâtiments publics sont très étroitement surveillés et donne droit à fouilles aux corps comme définis précédemment.

De plus, la chasse à l’agent de liaison, aux collecteurs de fond du quartier pour le réseau (à tous niveaux) est lancée. Au départ, des primes peuvent être offerte ou bien l’on joue sur le patriotisme, etc. C’est à partir de ces gens la que l’on peut remonter l’organigramme de fonctionnement des réseaux, donc des têtes.

Très grossièrement, c’est ainsi que cela fut réalisé à Alger.
Dans les grandes lignes, c’est ainsi que cela se passe en Israël et dans les territoires occupés.
Comment cela se passe en Afghanistan ?
Je l’ignore en grande partie car peu d’informations sont données.

Janmary